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Côte d’Ivoire – Transports : duel serré de bateaux-bus sur la lagune Ébrié à Abidjan entre Deux redoutables hommes d’affaires

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Avec la libéralisation des bateaux-bus à Abidjan en Côte-d’Ivoire, la concurrence s’annonce vive entre la Société de transport lagunaire (STL) et Citrans, qui a lancé ses activités le 10 juin.

Sur la lagune Ébrié, à Abidjan, le glas a sonné pour le monopole d’État de la Société des transports abidjanais (Sotra). L’entreprise publique prend en charge actuellement 30 000 passagers par jour via son système de transport lagunaire. Un chiffre jugé bien insuffisant pour faire face à la demande. « À Abidjan, 1,2 million de personnes ont besoin de se déplacer tous les jours. L’État n’avait pas d’autre choix que de concéder le transport lagunaire pour compléter l’offre publique », explique un membre du gouvernement.

 

Le Conseil des ministres du 4 février 2015 a donc décidé la libéralisation du secteur. Deux entreprises se sont mises sur les rangs et investissent à coups de milliards de F CFA pour déployer leur stratégie, la Société de transport lagunaire (STL), qui a démarré ses opérations au mois d’avril grâce à une concession de l’État de trente ans sous forme de construction-exploitation-transfert (BOT), et Citrans, qui a signé pour vingt-cinq ans et a officiellement lancé ses activités le 10 juin.

La STL prépare sa flotte

Filiale à 100 % du groupe Société nationale d’édition de documents administratifs et d’identification (Snedai) fondé par l’homme d’affaires Adama Bictogo, STL prévoit un investissement global de 45 milliards de F CFA (68,6 millions d’euros) sur cinq ans, financé à la fois par des fonds propres et par le secteur bancaire. L’entreprise, qui compte déjà deux gares opérationnelles à Treichville et à Cocody Riviera et doit en ouvrir au Plateau et à Yopougon, dessert depuis le 1er avril le tronçon Plateau-Treichville-Riviera, soit une rotation de trente minutes assurée par une dizaine de bateaux.

Nous devrions transporter 26 000 passagers par jour dans un premier temps, et nous monterons graduellement en puissance, pour atteindre 100 000 passagers à notre vitesse de croisière

Pour le moment, le taux de remplissage oscille entre 10 % et 25 %, mais STL espère monter rapidement à 80 %. Au 1er juillet, la desserte Yopougon-Plateau-Treichville sera opérationnelle avec une flotte de seize bateaux. Et STL ne compte pas s’arrêter là : la société devrait acquérir 15 nouveaux navires en 2018 et 14 en 2019, pour porter sa flotte à 45 appareils. La construction de six nouvelles gares dans les deux prochaines années est également planifiée. « Nous devrions transporter 26 000 passagers par jour dans un premier temps, et nous monterons graduellement en puissance, pour atteindre 100 000 passagers à notre vitesse de croisière », a confié à Jeune Afrique le directeur général de la STL, David Fofana.

Citrans veut un chantier naval

De son côté, Citrans prévoit de transporter dès le début 40 000 passagers par jour et d’exploiter six gares. La société, qui a présenté en juin ses 6 premiers bateaux en attendant le démarrage effectif du trafic, prévu en septembre, devrait porter sa flotte à 11 navires d’ici à la fin de l’année. Dès 2018, Citrans devrait passer à 23 bateaux, pour atteindre plus de 100 000 passagers pour un total de dix gares.

Si l’investissement de lancement est estimé à 14,5 milliards de F CFA, financé à hauteur de 10 milliards de F CFA par la Banque Atlantique de Côte d’Ivoire (Baci) et de 4,5 milliards de F CFA par les actionnaires, il devrait dépasser les 50 milliards de F CFA à partir de 2019, lorsque Citrans et Nautic, son partenaire sud-africain, créeront un joint-venture portant sur la réalisation d’un chantier naval à Abidjan pour fabriquer le reste de la flotte, soit 21 bateaux. La nouvelle entité élargira son offre grâce à la construction de bâtiments de pêche pour tous les pays de la sous-région.

Si Citrans – filiale du groupe financier Conad détenue à 75 % par des privés ivoiriens et à 25 % par des partenaires institutionnels et financiers dont les noms n’ont pas été dévoilés – a choisi de s’associer au sud-africain, numéro un sur le continent, la STL a noué une alliance avec le groupe néerlandais Damen, l’un des spécialistes européens des chantiers navals, qui lui fournit des bateaux dont la capacité est de 150 places. Dans un deuxième temps, ce partenaire néerlandais devrait ouvrir un atelier de maintenance et de réparation à Abidjan.

Billetterie : deux écoles

Citrans a opté pour des bateaux de type catamaran de 240 places. « Nous avons choisi ces modèles pour tenir compte du plan d’eau, qui n’est pas profond par endroits et regorge de nombreuses salades d’eau qui peuvent emballer les moteurs », a confié Zoumana Bakayoko, son PDG. La compagnie a fait le pari du luxe, proposant une classe économique au prix de 200 F CFA, mais aussi des cabines VIP climatisées et équipées du wifi, pour un tarif de 500 F CFA. STL affiche la même fourchette de prix, mais échelonne les tickets en fonction de la longueur des trajets : 200 F CFA pour les plus courts et 500 F CFA pour les plus longs.

Côté billetterie, STL a mis en place un système de ticketing qui facilite la gestion du trafic. « Notre modèle permet l’impression automatisée des tickets, qui peuvent être achetés en ligne à partir de notre site, ainsi que via le mobile money », explique David Fofana. Celui-ci précise que l’entreprise s’est associée au leader français de la billetterie informatisée et du contrôle d’accès Elisath, tandis que la gestion du trafic dans sa globalité a été confiée à une autre société hexagonale, Lumiplan.

Il faut éviter les longues files d’attente aux guichets des gares, tout se fera à partir d’un téléphone

De son côté, Citrans a choisi Ixxi, filiale de la Régie autonome des transports parisiens (RATP), pour son système de billetterie et Orange Côte d’Ivoire pour l’e-ticket via sa plateforme mobile money. « Il faut éviter les longues files d’attente aux guichets des gares, tout se fera à partir d’un téléphone », explique Zoumana Bakayoko.

Les deux entreprises envisagent en outre de développer un mode de transport multimodal pour compléter le parcours de leurs passagers. « Nous sommes en discussion pour créer des arrêts de bus autour de nos gares lagunaires », explique David Fofana, avant d’annoncer l’ambition de la STL de développer aussi des circuits touristiques sur la lagune. Si le tourisme ne constitue pas le cœur de métier de Citrans, l’entreprise ne compte pas se laisser distancer sur le sujet et l’a inscrit dans son business plan. L’un de ses bateaux VIP sera ainsi aménagé en bateau-mouche, doté notamment d’un bar-pub et affecté au tourisme. Pas de doute, le duel est bien lancé.


Deux redoutables hommes d’affaires face à face

  • Adama Bictogo, député-patron

Ce membre influent du Rassemblement des républicains (RDR) porte l’étiquette du parti au pouvoir à l’Assemblée nationale. Ancien ministre de l’Intégration africaine, il a réussi à mener de pair sa carrière politique et des affaires déjà florissantes.

Il est à la tête du groupe Snedai, actif dans le négoce et les services, qui revendique 100 millions d’euros de chiffre d’affaires. Outre STL, il envisage de lancer une centrale thermique d’électricité au charbon dans la deuxième ville ivoirienne.

  • Zoumana Bakayoko, serial entrepreneur

C’est un redoutable homme d’affaires qui a été député sous la bannière du RDR de 2011 à 2016. Ses activités vont de l’agrobusiness (négoce de cacao, d’anacarde, distribution d’engrais…) aux télécoms en passant l’immobilier et aujourd’hui le transport lagunaire.

Frère de l’influent ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, Hamed Bakayoko, le patron de Conad a su multiplier les partenariats mais a dû renoncer à son mandat de parlementaire pour se consacrer au business.

jeuneafrique


Succession à Ouattara, Alternance 2020 : Soro dévoile sa stratégie qui prend forme chaque jour un peu plus

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Entre l’Alliance du 3 avril portée par des élus qui lui sont proches, l’annonce d’un forum à Paris, au mois de septembre, sur la « réconciliation et le pardon » en Côte d’Ivoire, ainsi que la (re) constitution de l’ex-rébellion des Forces nouvelles, la stratégie de Guillaume Soro, dans son positionnement pour 2020, prend forme chaque jour un peu plus.

 En lançant, début juin, à l’Assemblée nationale, l’Alliance du 3 avril, le Soroïste de première heure, Alain Lobognon, se faisait l’écho d’un discours sur la réconciliation prononcé par le député de Ferké à l’ouverture de la session ordinaire du Parlement. Dans son allocution du lundi 3 avril 2017, Guillaume Soro parlait abondamment de « réconciliation ». Il souhaitait que soit conduit de manière « diligente » l’ensemble des procédures judiciaires en cours. Dans certains cercles du pouvoir, le discours de Guillaume Soro a été moyennement apprécié : on a perçu comme une critique à l’encontre de l’exécutif. Mais pas un seul analyste politique n’est dupe. L’ancien premier ministre de Laurent Gbagbo a choisi, stratégiquement, de défricher un terrain fédérateur.

Si hier, il était vilipendé par une partie de ses compatriotes, il tente aujourd’hui de se poser en rassembleur. Réussir le pari de la réconciliation serait, pour l’ex-leader estudiantin, un extraordinaire marchepied dans la perspective de 2020. Qu’un groupe de députés se soit approprié sa pensée politique, le 9 juin, en lançant une « Alliance », n’est évidemment pas fortuit. Que moins de deux semaines après, son conseiller spécial, Franklin Nyamsi, annonce, à Paris, un forum sur le pardon et la réconciliation en Côte d’Ivoire- à l’image du Forum de 2001- ne peut que participer d’une démarche savamment orchestrée. D’un côté, Guillaume Soro a choisi de jouer à fond la carte de la réconciliation nationale, qui lui permet de ratisser bien au-delà de ses supporters ; de l’autre, il redynamise les Forces nouvelles que (presque) tous avaient cru démodées.

L’objectif de 2020 semble plus que jamais d’actualité pour celui qui a perdu le dauphinat à la faveur de la Constitution du 8 novembre 2016. Dans sa récente interview à Jeune Afrique, Henri Konan Bédié, évoquait un « accord » entre Alassane Ouattara et Guillaume Soro portant sur 2030. Il avance, serein, que le député de Ferké n’est pas « excessivement ambitieux » et qu’il n’est pas « intéressé par la présidentielle de 2020 ». Les actions de Guillaume Soro, sa stratégie sur le terrain politique, ne tendent pas à corroborer les certitudes du doyen des chefs de partis.

Kisselminan COULIBALY

linfodrome

Côte d’Ivoire: La mission de l’ONUCI a coûté 3.900 milliards de FCFA s’achève, malgré des menaces réelles sur la stabilité (HRW)

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La mission de l’opération des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) prend fin ce vendredi et ce conformément, à la Résolution 2284 du Conseil sécurité des Nations Unies.

Lors de l’hommage rendu jeudi à sa patronne Mme Aïchatou MINDAOUDOU, par les femmes ministres avec à leur tête Madame Kandia Camara, épouses des ministres et présidents des institutions en présence du premier ministre Amadou Gon Coulibaly,Mariatou Koné a révélé le coût de la mission.

A en croire la ministre de la promotion de la femme, de la famille et de l’enfant, l’opération a couté 3.900 milliards de FCFA en 13 ans de présence en Côte d’Ivoire, elle a aussi salué les actes posés par Mindaoudou depuis son arrivée en 2013.

« Vous avez posé des actes. 3.900 milliards de FCFA pour la paix en 13 ans de présence en Côte d’Ivoire. La paix n’a pas de prix ! Les femmes de Côte d’Ivoire vous sont reconnaissantes. Vous avez contribuez à alléger leurs souffrances. Toutes les femmes vous disent merci car la paix est un cadeau inestimable. Une page se ferme, une qui s’ouvre car l’Etat de Côte d’Ivoire va consolider les acquis de l’ONUCI », a déclaré Mariatou Koné.

Il faut aussi souligner que l’ONUCI a perdu 150 hommes durant leur mission dans le pays.

« J’ai une pensée pour les 150 collègues de l’ONU qui se sont sacrifiés pour la paix. Il s’agit des policiers, militaires et civils tous décédés », a indiqué Aïchatou MINDAOUDOU.

Au moment au la mission de l’ONU prend fin en Côte d’Ivoire, le budget du maintien de paix a été réduit de 600 millions de dollars dit-on pour des raisons socio-économiques.

Donatien Kautcha, Abidjan

 

Côte d’Ivoire: La mission de maintien de la paix de l’ONU s’achève, malgré des menaces réelles sur la stabilité (HRW)

(Abidjan, le 30 juin 2017) – Alors que la mission de maintien de la paix des Nations Unies en Côte d’Ivoire (ONUCI) arrive à son terme le 30 juin 2017, le gouvernement ivoirien devrait redoubler d’efforts pour résoudre les graves problèmes de droits de l’homme à l’origine des violences politiques passées, a déclaré Human Rights Watch, la Fédération internationale des ligues des droits de l’Homme (FIDH), le Mouvement Ivoirien des Droits Humains (MIDH) et la Ligue ivoirienne des Droits de l’Homme (LIDHO) aujourd’hui.
La Côte d’Ivoire a bénéficié de plus de six ans de paix et de sécurité relatives après une

crise post électorale dévastatrice en 2010-2011. Mais l’insuffisance des progrès réalisés par le gouvernement pour lutter contre la culture de l’impunité de longue date, réformer les forces de sécurité et renforcer les institutions de l’État de droit menacent les perspectives de paix et de développement à long terme du pays.
« La Côte dIvoire a commencé à tourner la page de la violence et des conflits qui ont brisé tant de vies et déchiré les communautés, mais il est trop tôt pour dire si ce rétablissement est durable », a expliqué Me Drissa Traoré, vice-président de la FIDH. « Les dividendes de la paix auxquels les Nations Unies ont contribué pourraient être remis en cause à moins que le gouvernement ne s’attaque de façon plus hardie à la lutte contre l’impunité et au manque de discipline dans l’armée. »
Depuis les affrontements meurtriers qui ont suivi les élections présidentielles de 2000 et plus tard le conflit armé de 2002-2003, les organisations de droits de l’homme internationales et nationales ont documenté des abus commis pendant les violences politiques et interethniques qui ont tourmenté la Côte d’Ivoire jusqu’à la fin de la crise post électorale de 2010-2011. Cette décennie de conflits et d’instabilité a été ponctuée de très graves violations des droits humains, notamment des exécutions extrajudiciaires, des actes de torture et des violences sexuelles ciblées, perpétrées par des membres des forces gouvernementales, de milices liées au gouvernement, de groupes d’étudiants et de forces rebelles.

La mission des Nations Unies a été établie en avril 2004 pour veiller au respect d’un accord de cessez-le-feu après le conflit armé de 2002-2003, les Casques bleus devant surveiller une « zone de confiance » qui séparait le sud contrôlé par le gouvernement et le nord aux mains des rebelles. Cette situation s’est poursuivie jusqu’aux accords de paix de Ouagadougou de 2007, qui ont préparé le terrain pour les élections présidentielles en 2010, et puis pendant la crise post électorale de 2010-2011.
Aïchatou Mindaoudou, représentante spéciale du Secrétaire général des Nations Unies et chef d’ONUCI, a déclaré en juin que « des progrès mesurables ont été réalisés sur tous les fronts ». Les Nations Unies citent, à juste titre, les élections présidentielles de 2015 et les élections législatives de 2016, qui se sont déroulées dans le calme, comme preuve d’amélioration de la sécurité. De plus, un référendum constitutionnel de 2016 a supprimé une clause de nationalité controversée qui avait alimenté des décennies de tensions ethniques et politiques, même si la vote a été critiquée pour son manque de transparence.
Malgré ces avancées, le gouvernement du président Alassane Ouattara n’a pas entièrement réglé les principales problématiques liées aux droits humains qui ont contribué aux violences politiques et conflits passés.
Pendant la décennie d’instabilité qui a culminé avec la crise postélectorale de 2010-2011, la culture de l’impunité qui a permis aux responsables d’atrocités d’échapper à la justice a été un facteur clé d’abus répétés. L’ancien président Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé, ancien leader des jeunes patriotes, sont jugés par la Cour pénale internationale pour des inculpations de crimes contre l’humanité. Cependant, la majorité des responsables militaires et des dirigeants impliqués dans cette décennie de graves violations des droits humains – dans les deux camps du clivage militaro-politique – n’a pas encore été traduit en justice.
Le gouvernement ivoirien a fait quelques progrès dans le renforcement du système judiciaire après des années de négligence. Mais le procès de l’ex-Première dame Simone Gbagbo pour crimes contre l’humanité et crimes de guerre – une procédure entachée d’irrégularités – suscite des inquiétudes quant à la capacité du système judiciaire à juger de manière équitable et efficace les affaires d’atteintes aux droits humains. De plus, la promotion en janvier 2017 de plusieurs commandants militaires soupçonnés d’être impliqués dans les abus commis pendant la crise post électorale soulève des préoccupations sur de possibles interférences politiques dans les enquêtes judiciaires.
Le manque de responsabilisation pour les violations des droits humains est le signe d’un échec plus vaste dans la lutte contre une culture de l’impunité de longue date au sein de l’armée. Les mutineries en janvier et en mai 2017, lors desquelles des soldats ont pris le contrôle de la deuxième plus grande ville du pays et de quartiers de plusieurs autres villes, reflètent une perception plus large selon laquelle l’armée est « au-dessus des lois ».
La mission de maintien de la paix a dispensé une formation approfondie aux forces de sécurité, notamment sur le respect des droits humains, et l’armée a vu une réduction des atteintes aux droits humains commises par des soldats à l’encontre des civils. Mais, à plusieurs reprises, le gouvernement s’est abstenu de demander des comptes aux soldats pour ces crimes, depuis les atrocités de la crise post électorale jusqu’à l’exploitation illicite des ressources naturelles imputée à des commandants de l’armée, en passant par l’extorsion de fonds aux points de contrôle par des soldats subalternes. Un rapport du groupe d’experts des Nations Unies de mars 2016 a conclu que les anciens commandants rebelles « qui jouent un rôle de premier plan au sein de l’appareil de sécurité ivoirien, continuent d’avoir accès à des biens privés, des ressources financières [et] des armes ».
« C’est un cercle vicieux », a indiqué Me Yacouba Doumbia, président de MIDH. « L’incapacité du gouvernement à réduire les activités économiques illicites des soldats et l’accès de leurs commandants à des richesses privées et des armes complique davantage la possibilité de les traduire en justice pour d’autres abus. »
La découverte par les soldats qui se sont mutinés en mai d’une cache d’armes à Bouaké a mis en évidence l’insuffisance du processus de désarmement de la Côte d’Ivoire pour mettre la main sur des armes dissimulées dans des arsenaux privés. Le gouvernement a ouvert une enquête judiciaire et a indiqué qu’il s’efforcera de localiser les armes cachées dans d’autres lieux.

Bon nombre des tensions sous-jacentes qui ont attisé les violences ethniques passées demeurent non résolues, notamment le processus de réconciliation nationale inachevé et  les questions foncières et d’accès à la terre. Même si les conflits fonciers sont moins fréquents, ils constituent toujours un facteur clé de violences locales, comme l’ont illustré par des affrontements entre communautés en mars 2016 à Bouna, qui ont fait des dizaines de morts et ont déplacé des milliers de personnes. En même temps que le gouvernement avance sur la mise en œuvre de la loi foncière de 1998, il devrait renforcer la capacité des autorités locaux à trouver des solutions aux tensions liées à la terre qui soient justes, durables et basées sur les droits.
Le départ des Casques bleus et les récentes mutineries soulignent la nécessité d’intensifier les efforts pour faire face à l’impunité de longue date et pour professionnaliser les forces de sécurité. Cela devrait inclure un système de justice militaire renforcé, ainsi que des mécanismes disciplinaires améliorés au sein de l’armée.

Les autorités devraient aussi tenir leur promesse de traduire en justice les individus, y compris les membres des forces de sécurité, impliqués dans les atrocités perpétrées pendant la crise post électorale de 2010-2011. Cela exige que le gouvernement apporte un soutien adéquat au système judiciaire pour mener à bien les enquêtes, ainsi que pour finir l’exhumation des corps dans l’ouest de la Côte d’Ivoire. La poursuite en justice des responsables haut placés, y compris ceux qui ont combattu dans le camp d’Alassane Ouattara pendant la crise, adresserait un message fort, selon lequel tous ceux qui recourent à la violence et aux atteintes aux droits humains dans les moments de tensions politiques doivent en assumer les conséquences.
«Avec le départ de la mission de maintien de la paix des Nations Unies, le gouvernement de la Côte d’Ivoire est désormais seul responsable de la gestion des défis en matière de droits humains qui menacent la stabilité à long terme», a expliqué Jim Wormington, chercheur pour l’Afrique de l’Ouest à Human Rights Watch. « Cela signifie lutter contre l’impunité et traiter les causes profondes des tensions ethniques et politiques. »

africanewsquick

PROCÈS: Gbagbo et Blé Goudé: 30 Juin 2017, Charles Finch l’espert “téléguidé”

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Top comments

Zs Cools1 hour ago
Un mortier 120 que tous les soldats nous ont dit qu on utilise POUR BRISER UN PONT , est selon cet %expert% tombe a coté d un mur, et tout ce que cela a pu produire, c est que certains éclats seulement ont pu traverser la porte ? Pour moi cela cause un grand problème.
Je m attendais a voire sur les photos de ruines , des dégâts pas passibles……………. mais rien, le mur est reste debout! même les étalages a coté sont restés sur place…………. ou alors c est moi qui ne comprends rien du tout!?
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Léonard KAMDEM
Léonard KAMDEM3 minutes ago
pourquoi faire confiance à un expert qui a travaillé en libye pour le compte de l’armée britannique
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Scandale sexuel: Un haut responsable numéro 3 du Vatican inculpé

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Un nouveau scandale secoue le Vatican depuis ce jeudi 29 juin 2017.

  • Georges Pelle, numéro 3 du Vatican, a été inculpé pour «crimes sexuels sur mineurs».
  • Il est convoqué par le tribunal de Melbourne (Australie), le 18 juillet.
  • Ce jeudi, il a indiqué que les accusations étaient «fausses».

Il a « hâte de rentrer » dans son pays pour se défendre. Numéro 3 du Vatican, Georges Pell a annoncé qu’il rentrait en Australie, son pays, pour se défendre des accusations decrimes sexuels sur mineurs pour lesquelles il a été inculpé, ce jeudi. « Je suis innocent, ces accusations sont fausses, a martelé le cardinal, lors d’une courte déclaration lue devant la presse au Vatican. L’idée même d’abus sexuels m’est odieuse. »

Interrogé à Rome par la police australienne en octobre dernier, le plus haut responsable catholique d’Australie a été inculpé pour des multiples sévices sexuels sur des enfants, selon la police australienne. « Il y a de nombreux plaignants liés à ces accusations », a simplement précisé Shane Patton, commissaire adjoint. Agé de 76 ans, l’ecclésiastique est donc visé par une citation à comparaître. Il doit se présenter le 18 juillet devant le tribunal de première instance de Melbourne (sud-est de l’Australie) pour y être entendu.

Le Vatican souligne son « honnêteté »

« J’ai hâte d’avoir enfin l’occasion d’aller devant un tribunal », a-t-il indiqué, en annonçant prendre un congé provisoire du Vatican. Il a consulté ses avocats et son médecin pour fixer la date de son retour en Australie. « La procédure de justice m’offre désormais l’occasion de blanchir mon nom et de revenir ici à Rome pour travailler », a-t-il conclu.

Le Saint-Siège a pour sa part accepté « le congé » du prélat sans exiger sa démission, dans un communiqué particulièrement élogieux, soulignant « l’honnêteté » et « le dévouement énergique » du cardinal en charge depuis trois ans de réformer la gestion des affaires économiques au sein de la Curie (gouvernement du Saint-Siège). Ministre de l’Economie du Vatican, le prélat de 76 ans est le plus éminent ecclésiastique mis en cause dans une affaire de ce type.

Les « victimes » ont eu du mal à sortir du rang

L’avocat de deux hommes qui ont porté plainte contre George Pell a affirmé que ses deux clients, qui souhaitent conserver l’anonymat, étaient « ravis ». « Cela a été très dur pour eux d’oser sortir du rang », a déclaré Ingrid Irwin au Melbourne Herald Sun. « Accuser quelqu’un qui pour certains n’est autre que l’adjoint de Dieu leur a créé beaucoup de problèmes. »

L’annonce de cette inculpation coïncide avec la fin d’une longue enquête nationale portant sur les réponses institutionnelles apportées en Australie aux abus sexuels commis sur des enfants, finalement demandée par le gouvernement en 2012 après une décennie de pressions de la part des victimes. La commission d’enquête royale ayant conduit pendant quatre ans ces investigations a recueilli des témoignages éprouvants de milliers de victimes.

20minutes.fr

CPI -Procès Gbagbo/Les Témoins à charge qui déchargent

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Procès Gbagbo-Un linge sale à laver en famille

Les nombreux renversements de situation à la Cour pénale internationale (CPI) dans le procès marathon de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé ne finissent plus de conforter l’idée d’un retour en Côte d’Ivoire de ces deux personnalités pour laver le linge sale en famille.

Témoins à charge qui déchargent

Jichi Mohamed dit Sam l’Africain, les généraux de l’armée ivoirienne dont l’ex-directeur général de la Police, Brédou M’Bia, le général Guiai Bi Poin, ancien commandant du Centre de commandement des opérations de sécurité (CECOS), Le général Edouard Tiapé Kassaraté, ancien chef de la gendarmerie…tous se sont succédé à la barre. En lieu et place des accusations, preuves à l’appui, contre Gbagbo, poursuivi pour crime contre l’humanité, leurs témoignages ont accouché d’une souris. Au contraire, ils ont dédouané l’ex-président ivoirien et son ministre de la jeunesse Charles Blé Goudé. Même son de cloche pour le 48ème témoin de l’Accusation Coulibaly Minafé Joseph qui a souhaité serrer la main à Gbagbo non sans demander son retour en Côte d’Ivoire.

Un camouflet pour la Côte d’Ivoire

Un ex-chef d’Etat conduit sous les quolibets par les nouveaux dirigeants de son pays à la vindicte publique et traité de tous les épithètes. Aujourd’hui, Gbagbo, quel autre dirigeant ivoirien demain ? Le paradoxe est éloquent lorsque les puissances occidentales qui ont établi cette Cour pénale internationale ne l’a ratifie pas. Par ailleurs, quel que soit le crime commis par un ressortissant de ces puissances sur un autre territoire, son extradition est exigée afin qu’il purge sa peine dans son pays. Hélas ce n’est pas le cas pour les pays du tiers monde tels que la Côte d’Ivoire qui se déculotte chaque jour dans le procès marathon de Gbagbo. Le sang sur les vêtements des femmes tuées à Abobo le 3 mars 2011 n’était pas du sang humain selon l’expert en ADN de la CPI, Pr Klostermann. Il n’y a pas eu d’obus au marché d’Abobo à en croire le 49ème témoin M. Fitchgerald, expert en engins explosifs. Tous deux témoins à charge de l’Accusation. Par-dessus le déshonneur vis-à-vis de la mémoire des victimes des deux camps, c’est la Côte d’Ivoire qui se ridiculise chaque jour.

Une réconciliation avec Gbagbo et Blé Goudé

La libération de Gbagbo et Blé Goudé, chainons manquants ou pierres angulaires de la réconciliation selon leurs partisans, est de plus en plus souhaitée aussi bien en Côte d’Ivoire qu’à travers le monde. La pétition en vue de leur libération avait enregistré 27 millions de signatures en sept mois.  Du reste, le président de la Chambre, Cuno Tarfusser,  soutient que tout milite pour une mise en libération, sous condition, de l’ancien chef d’Etat. Guillaume Soro, actuel président de l’Assemblée nationale, ex-secrétaire général de la rébellion ivoirienne, est inscrit dans une dynamique de réconciliation nationale. Il n’hésite plus à s’impliquer davantage pour le retour des exilés politiques dans leur pays.

En somme, les récents évènements qui se déroulent à la CPI devraient interpeller les autorités ivoiriennes. Le Président Ouattara entrera au contraire dans l’histoire s’il demandait la libération sans condition de Gbagbo et Charles Blé Goudé.

Autre presse

Taekwondo, la Côte d’Ivoire très honorée /Gbagbi Ruth sacrée championne du monde

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Gbagbi Ruth vient d’être sacrée championne du monde dans la catégorie des moins de 62 kg. La taekwondoin ivoirienne est montée sur la plus haute marche podium.

La Côte d’Ivoire a brillé de mille feux au championnat du monde de taekwondo grâce à Gbagbi Ruth qui a remporté la médaille d’Or. La tireuse ivoirienne n’a ménagé aucun effort pour faire honneur au drapeau ivoirien. Elle s’est imposée en finale face à une Iranienne (13-9).

Notons que la Côte d’Ivoire était représentée à Muju, Corée du Sud, par 16 combattants. Malheureusement, 14 d’entre eux avaient été éliminés. Seuls Gbagbi Ruth et Cissé Cheick portaient l’espoir de notre pays de remporter une médaille. Le champion olympique a été battu au second tour.

par Richard Konan

Côte d’Ivoire:Insecurité Plateau, la Sogefie cambriolée, plusieurs matériels emportés

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 Mercredi nuit, les bureaux de la société de gestion du patrimoine immobilier de l’État (sogepie) au Plateau   ont été visités par des malfaiteurs. Ils y ont emportéplusieurs   matériels importants, comme constaté par les travailleurs.

Nul doute, les cambrioleurs avaient soigneusement préparé leur coup. Mercredi nuit, ils ont réussi à emporter des objets importants sans attirer l’attention.

En effet, les inconnus ont pénétré directement dans les locaux du chef d’entreprise. Ils ont fait main basse sur des colis contenant des outils informatiques, et des ordinateurs. Au total, ils ont réussi à charger pour près de 10 millions frs cfa de matériels, selon les sources.

En défonçant des portes, ils ont pris la fuite sans se faire repérer. Après les constations une enquête ouverte a été confiée au commissariat du 1er arrondissement.

Adriel, Abidjan


En Côte d’Ivoire: où en est l’enquête sur la cache d’armes?

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En Côte d’Ivoire, l’enquête sur la cache d’armes avance un mois après son ouverture, explique le procureur de la République. Il s’est exprimé pour la première fois publiquement dans les locaux du ministère de la Justice mercredi 21 juin. Il y a quelques semaines, le 26 mai, la section de recherche de la gendarmerie d’Abidjan a été instruite pour faire la lumière sur l’important stock d’armes retrouvé au domicile d’un des proches de Guillaume Soro, président de l’Assemblée nationale. Ce proche, surnommé Soul to Soul a été entendu plusieurs fois par le magistrat.

Une conférence de presse pour diffuser un message et un seul : la justice travaille, même si aucune arrestation n’a eu lieu pour le moment.

« Ce qui a été vu n’est pas resté lettre morte. Vous nous jugerez au résultat. Regardez la justice déployer ses ailes. » Le procureur de la République laisse des questions sans réponses. Combien de lance-roquettes, de kalachnikovs, de fusils RPG ont été retrouvés ? Ces armes sont-elles entrées sur le sol ivoirien avant ou après la crise post-électorale ? Richard Christophe Adou affirme que plusieurs officiers de l’armée ont été entendus : « Il y a déjà eu 15 auditions de 7 personnes. D’autres auditions sont en cours de préparation. Ces armes étaient soigneusement dissimulées dans cette piscine recouverte d’un préau et dont le fond a été aménagé en magasin. »

Alors qu’une partie du stock de Bouaké est toujours dans la nature, d’autres découvertes ne sont pas exclues : « Les enquêteurs enquêtent sur la cache d’arme de Bouaké. Nous avons pris des réquisitions pour que les enquêtes puissent s’élargir à l’ensemble du territoire de la République. »

La détention et le stockage d’armes de guerre sont passibles en Côte d’Ivoire d’une peine allant de 10 à 20 ans d’emprisonnement.

RFI

Josey aménage chez Serey Dié en suisse pour quelques jours. Aline, la femme de Serey Dié est sereine

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Josey a débarqué hier jeudi 29 juin chez Serey Dié. La chanteuse y séjournera encore quelques temps avant de rejoindre sa terre natale, la Côte d’Ivoire.

La chanteuse Josey s’est envolée hier jeudi 29 juin pour la Suisse où elle prendra part au festival des musiques d’ici et d’ailleurs les 1er et 02 juillet. L’international footballeur Serey Dié évolue en Suisse où il défend les couleurs de son club le Fc Bale. Elle n’est pas à son premier voyage dans ce pays. Toutefois, aucune source n’a confirmé si Serey Dié est reparti en Suisse ou est-ce qu’il est encore à Abidjan. Va-t-elle à l’occasion de ce voyage rencontrer sa rivale Aline, la mère des enfants de Serey Dié? Rien n’a encore filtré encore sur l’agenda caché de Josey. Une chose est sûre, elle a débarqué en Suisse, “au pays” de Serey Dié où elle participera au festival des musiques d’ici et d’ailleurs.

Depuis l’aéroport international Félix Houphouët Boigny, Josey a posté une vidéo de son départ sur sa page Facebook officielle. Dans cette vidéo, pouvait-on voir la chanteuse en compagnie des artistes Nash et Kajeem.

« Bonjour, on est là et on s’apprête à embarquer pour Genève par rapport au Palladium. Donc on se dit à tout à l’heure », a appris Josey dans la vidéo. Dénommé le festival des musiques d’ici et d’ailleurs, Palladium, cet événement qui se déroule les 1er et 02 juillet à Genève en Suisse verra la participation de plusieurs artistes ivoiriens.

À lire : Serey Dié, l’auteur de la grossesse de Josey : Le footballeur lui avait fait la promesse de divorcer

Ce sont Josey, Nash, Mix Premier, Kajeem, Yodé et Siro, Vieux Gazeur, Révolution, DJ Léo, Floby, Coco Argentée et bien d’autres qui occuperont pendant les deux jours du festival la scène.

Philip KLA
L’Infodrome

 

Côte d’ivoire: Attecoubé, un microbe a été ligoté et lynché à mort, ses camarades armés de machettes sement la panique

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–La  mort d’un membre de la bande de malfaiteurs surnommés ” les microbes” a occasionné un véritable foutoir dans la commune d’Attecoubé jeudi soir. Plusieurs agressions à l’arme blanche s’en sont suivies après la découverte du coprs enfoui dans un caniveau.

Débordée, la police présente a dû multiplier les appels au renfort. Plusieurs individus armés de gourdins et de machettes s’attaquaient à un quartier situé non loin du camp de la marine jeudi soir.

Ce qui a mis le feu aux poudres, une macabre découverte réalisée jeudi matin dans les lieux. Un jeune homme de 22ans du nom de Kida Alassane, aurait été pris en flagrant délit d’agression mercredi nuit, quand il a été ligoté, lynché à  mort puis enfoui dans un caniveau.Le soir, procédant à l’examen du corps alors, la situation a animé des tensions. Des hommes armés du quartier Mossikro sont arrivés pour tenter de “venger” leur camarade. Ils s’en sont pris à plusieurs personnes occasionnant un véritable foutoir, et des blessés.

Si une présence policière renforcée du CCDO contribuait la nuit. Ce quartier de la commune d’Attecoubé situé près d’un échangeur et du camp de la marine, serait toujours menacé de représailles. ” Notre erreur c’est d’avoir tué ce microbe, maintenant ces amis ne nous laisseront plus dormir” pouvaient confier des témoins.

Adriel, Abidjan

VIDEOS/ PROCÈS: Gbagbo et Blé : 30 Juin 2017,la defense contre attaque/L’expert incapable de repondre aux questions

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LU POUR VOUS

TOp Comments

vedline cherly5 hours ago
Bravoo!! maître Jacobs. Très belle interrogation. Un expert ki a du mal à soutenir son propre rapport d’enquête. Hors n’importe kel engin de fabrication artisanale pouvait laisser les mêmes traces k’1 mortier de 120mm! Allez-y comprendre kelke chose. L’expert dit et je cite:”Je ne peux pas confirmer sans risque de me tromper que c’est un obus de mortier 120mm qui avait été jeté à cet endroit (marché siaka koné)”
Reply 3
Omega Shadow
Omega Shadow5 hours ago
Quand un pseudo expert dit, après ses analyses,qu’il ne peut pas confirmer qu’un obus de 120mm est tombé sur le marché Siaka Kone d’abobo, cela veut dire, selon moi, qu’il se pourrait qu’ il n’ y ait pas eu d’obus.
Reply 2
vraiment Afrique
vraiment Afrique3 hours ago
Toi qui es expert, tu ne sais pas que Macdonald est grand menteur et tricheur. Il prenait même des vidéos d’un autre pays pour présenter ça à cette même cours. Salop
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vraiment Afrique
vraiment Afrique4 hours ago
Maître Jacobs, pourquoi tu es fort comme ça et puis tu es toujours là. Vraiment bravooooo à l’équipe de maître Altidide
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Herve Tchuenkeng
Herve Tchuenkeng5 hours ago
expert apres expert la defense est debout et tient le cap. on dirait que la defense met tous les temoins du procureur dans la sauce.
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Rachele Biam
Rachele Biam5 hours ago
Gbagbo !!!!!! Dieu est avec toi
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jean legrand
jean legrand5 hours ago
Mais mon Dieu.qui paye les honnoraires de tous ces monsieurs et de plus quel pays supporte cette facture?c’est une vraie mise en scene ou disont plus un theatre qui nous est servi.depuis pres de 5 an s que cela dure et pour quelle fin
Reply 1
EDITHPLEK
EDITHPLEK5 hours ago
Me Emmanuel vous a bien dit que ce monsieur n’est pas un expert. Toi qui juge qui le reconnait comme étant expert à la CPI, tu es bien servi par ses EXPERTISES.
Reply 1 ;

Côte d’Ivoire: Présidentielle 2020/ Tiken Jah crache encore ses verités: «Nous sommes pris en otage par Ouattara, Gbagbo et Bédié »

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Le déroulement la vie socio-politique ivoirienne, avec en vue la présidentielle de 2020, inquiète beaucoup Tiken Jah Fakcoly. La star du reggae a donc décidé de sortir de sa réserve pour tirer la sonnette d’alarme sur une probable crise qui guette à nouveau la Côte d’Ivoire, après les joutes électorales à venir.

« On sera bientôt en 2020. Et Les manipulations des politiciens ont commencé encore à monter les uns contre les autres, à diviser pour régner », a indiqué le reggeman ivoirien, Tiken Jah.

Pour le descendant de Fackoly, l’adulation excessive des principaux acteurs politiques, à savoir Henri Konan Bédié, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, n’augurent pas de bon signe pour la stabilité des Ivoiriens. Surtout quand on sait qu’ils ont été pour la plupart au centre des différentes crises qui ont ébranlé le Côte d’Ivoire.

« Il y a des gens quand ils se lèvent, leur problème, c’est qu’Alassane soit président de la Côte d’Ivoire éternellement. Il y en a quand ils se lèvent, ils vont à Daoukro voir Bédié. Ils mangent, ils dorment, ils n’apportent rien à la Côte d’Ivoire. Enfin, il y en a, leur programme, c’est libérer Gbagbo », a-t-il dénoncé avant d’indiqué que « nous sommes pris en otage par Ouattara, Gbagbo et Bédié ».

Le reggeman a invité la population à tourner le dos à de telles pratiques.

« S’il y a un artiste qui mérite de manger aujourd’hui parce qu’il a lutté pour ce pouvoir, c’est bien moi. Mais si je ne mange pas, c’est parce que je veux rester moi-même. (…) Je veux garder ma liberté », a-t-il révélé sans toutefois demander la population d’être prudents face aux manipulations politiciennes.

imatin

Côte d’Ivoire:Des morts ,Non assistance aux «détenus pro-Gbagbo», l’Etat se justifie/Ce que dit le gouvernement

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Depuis le cas révélé en mai dernier par KOACI d’un gendarme malade mort chaine au pied en détention dans des conditions qui ont alarmé l’opinion, des associations de défense des droits de détenus alertent sur le fait qu’à l’intérieur des prisons, certains détenus, parce que supposés proches de l’ancien régime, font l’objet de discrimination et sont privés de soins médicaux.

En réaction et sans surprise, le ministère de la Justice et des Droits de l’Homme “réfute ces allégations et insinuations qui n’ont rien à voir avec la réalité.”

Dans un communiqué en notre possession, il indique que toutes les prisons de Côte d’Ivoire sont dotées d’infirmeries avec un personnel médical qualifié.

“Ces infirmeries reçoivent régulièrement tous les détenus malades, sans aucune discrimination. Ceux dont l’état de santé requiert une évacuation sanitaire sont référés vers les différents centres hospitaliers du pays,” précise-t-on dans ce communiqué du ministère de la justice et des droits de l’homme signé du Directeur de l’Administration Pénitentiaire, le Magistrat hors hiérarchie, Koffi Kongoué Joachim.

Le Magistrat hors hiérarchie rappelle, en outre, que les organisations telles que le CICR, Expertise France, Secours Médical Islamique, apportent un appui aux différentes prisons, dans le domaine de la santé, de l’hygiène et de l’assainissement et ont la possibilité d’alerter l’opinion nationale et internationale sur toutes formes de discrimination envers les détenus.

Au delà des cas ce certaines personnalités politiques de premier plan tels Assoa Adou ou Justin Koua, le nombre total de personnes en rapport avec la crise post-electorale, l’ancien régime ou supposées proches de ce dernier, détenues dans les prisons ivoiriennes n’est pas officiellement connu.

En juin dernier, pour la première fois depuis son arrivée au pouvoir en Côte d’Ivoire, une manifestation de dénonciation de morts en détention et de prisonniers politiques était organisée à Paris devant la résidence du chef de l’Etat ivoirien. Elle n’avait pas fait l’objet d’intervention des forces de police française pour sa levée.

Wassimagnon, Abidjan

Côte d’Ivoire: Crise entre réfugiés de France, Baroan qualifie Serges Kassy de rêveur

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Côte d’Ivoire: Crise entre réfugiés de France, Baroan répond à Serges Kassy, «Tu prends tes rêves pour la réalité»
 Nous indiquions dans un précédent article qu’un communiqué parvenu à KOACI.et signé de l’artiste  Serges Kassy faisait état de la suspension de ses fonctions du président de l’Union des Réfugiés Ivoirien de  France (URIF).
Selon le reggaemen, l’ex Directeur Général du Bureau Ivoirien des Droits d’Auteurs (BURIDA) Michel  Baroan en acceptant de rencontrer un proche de Guillaume Soro (Ndrl Franklyn Nyamssi) de façon singulière, « « met en mal notre statut auprès des autorités de notre pays d’accueil, qui viole la convention de Genève sur les réfugiés et les statuts de l’URIF ».
La réaction ne sait pas attendre, via sa page officielle Michel  Baroan réplique en qualifiant les agissements du chanteur de rêve, avant de préciser que l’URIF n’a pas été créé pour un soutenir un parti politique.
« URIF est une association à caractère social. Je ne fais pas de politique. Je suis une victime innocente des effets collatéraux de la crise (…). Je me suis retrouvé en exil parce que j’appartenais au groupe ethnique du président Laurent Gbagbo. Je ne suis pas membre du FPI », a –t-il précisé.
Pour l’homme qu’on taxe d’être proche de Gadji Celi, la crise qui secoue l’URIF serait le fait des agissements des individus qui selon lui voudraient inféoder l’organisation à caractère social (Ndrl article 2 des statuts) pour leur combat politique.
« L’URIF ne saurait être un combat au service d’un parti politique. URIF est un instrument qui sert exclusivement aux  réfugiés ivoiriens en difficultés en  France », a-t-il martelé, avant de lever un coin de voile sur sa rencontre avec l’émissaire du chef du parlement. « J’ai été invité par Nyamssi, c’était une rencontre informelle. J’ai dit à Nyamssi si Soro veut rencontrer les  réfugiés vivants en France, il faut qu’il ait une saisine officielle », a-t-il relevé, et de lancer envers son détracteur. « Serge Kassy prend ses rêves pour une réalité. »
Michel  Baroan se réclame toujours président de de l’Union des Réfugiés Ivoirien de  France (URIF).
Après donc la Côte d’Ivoire, les partisans de Laurent Gbagbo exportent leur division en France. Une situation qui pourrait profiter à quelqu’un. Devinette…

Côte d’Ivoire:Dur,dur pour des voyageurs sur l’axe Abidjan-Alépé coupé en deux par les pluies continue

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Quitter Alépé pour Abidjan ou Abidjan pour Alépé est devenu un véritable casse-tête chinois depuis le commencement des pluies diluviennes.

L’axe menant à la ville a partir d’Abidjan, a été complètement coupé en deux au niveau de la Djibi (quartier de Cocody-Angré depuis plusieurs jours par les eaux de ruissellement venant d’Anyama et d’Abobo. Les passagers de part et d’autre sont obligés de traverser l’eau a pied pour emprunter un autre véhicule avec tout le risque que cela comporte.

«Il y a des moments où l’eau monte jusqu’au niveau de la hanche des personnes adultes. Depuis on ne sait pas ce que les gens font ici. Ils disent qu’ils travaillent mais on ne voit rien. Un jour l’eau va tuer quelqu’un et ils seront contents de leur travail», constate une habitante.

Les chauffeurs des minicars communément appelés Gbaka profitent de cette situation pour faire payer le double du transport aux populations. Ils chargent dans leurs points de stationnement respectifs en faisant croire aux passagers qu’ils traverseront l’eau et arrivés au niveau de la Djibi, ils garent en disant que la rivière est en crue à cause des eaux de ruissellement. Donc ils ne peuvent pas mettre leur véhicule en danger en le plongeant dans l’eau. Le passager se débrouille pour traverser et paye à nouveau le transport pour emprunter un autre véhicule.

À côté de cela, il y a ceux qui préfèrent regagner Abidjan ou Alépé par Bonoua en passant par Bassam avec des frais de transport plus élevé.

Ceux qui profitent de la situation

Fixé à 800 FCFA, le coût du transport est passé à 1000 FCFA depuis le début de cette situation sachant que les eaux de ruissellement montent jusqu’à la Djibi. Outre les chauffeurs, des jeunes se sont transformés en ‘’passeurs’’. Ils portent sur leur dos les moins courageux, les enfants et les personnes âgées moyennant 500 FCFA par personne sans bagage et 1000 FCFA avec bagages.

Afrikipresse

Claire Bailly enceinte, Aristide Bancé l’international burkinabé dément être son Serey Dié, Vitale signale

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Après le chapitre Josey et Serey Die fermé, un chapitre sur la grossesse de Claire Bailly s’ouvre. ” La première dame’’ du coupé-décalé comme elle se fait appeler, serait enceinte.

Des regards s’étant tournés vers son ex-amoureux, Aristide Bancé, l’international burkinabé, désormais sociétaire du club jaune-noir, des propos ont été prêtés à celui-ci sur les réseaux sociaux : « Je ne suis pas l’auteur de la grossesse de Claire Bailly, que les gens arrêtent de raconter n’importe quoi. Cela fait 4 ans qu’on ne se voit pas. Quand l’enfant naîtra, on saura qui est le père ».

Dans une autre vidéo, Vitale, ‘’la Beyoncé d’Afrique’’, a, elle de son coté laissé entrevoir son ventre, qui a pris de l’embonpoint.

Ouattara Roxane

afrikpresse

Côte d’Ivoire (Exclusif)/Malaise dans l’armée /Un élément des 2600 soldats annonce des jours sombres

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Une source se présentant comme membre des 2600 soldats a joint la rédaction de Imatin, sous le couvert de l’anonymat, ce vendredi 30 juin 2017. Cette dernière annonce des jours sombres en raison du traitement que leur infligerait leur hiérarchie.

Menaces et revendications

Des revendications. C’est le terme utilisé par notre interlocuteur pour parler des actions en vue. La pomme de discorde, des matricules et deux années d’arriérés de salaires. « L’armée nous doit deux années d’arriérés de salaire pourtant retranchés par le Fonds de prévoyance de la Police. Cela veut dire que nous devrons payer ces sommes que nous n’avons pas perçues à nos retraites. », a-t-il fait savoir. La goutte d’eau qui fait déborder le vase à en croire notre informateur, l’arrestation de leur délégué principal nommé Traoré, dont il dit être détenu à la Direction de la surveillance territoriale (DST) et un autre délégué de Bouna. Des arrestations qui surviennent, précise-t-il, seulement trois jours plus tard alors que le gouvernement leur avait demandé de surseoir à leurs revendications en raison des jeux de la Francophonie qui auront lieu en juillet prochain.

«Après l’armée, le militaire a trois vocations. Soit il change de métier, soit il reste dans le métier des armes et devient braqueur, soit il fait un ‘‘mouvement d’humeur’’. Soit on nous radie, soit on nous donne notre argent. Nous réclamons tout ce qui nous revient de droit comme les Forces Spéciales. », a-t-il indiqué non sans citer les généraux Mambi Koné et Touré Sekou, dit-il, imprégnés du dossier.

Malaise dans l’armée

Notre interlocuteur qui soutient avoir 7 années de service déplore un traitement de faveur dans la grande muette avec une autre fraction qui avait procédé à des mouvements d’humeur en Janvier et Mai 2017. Pis, il soutient qu’en raison de ce deux poids, deux mesures, des militaires refusent de prendre part au défilé de l’indépendance cette année. « Les préparatifs commencent d’ordinaire le 10 juin. Jusque-là, rien n’est fait. Si des militaires refusent de simples manœuvres qu’en sera-t-il en cas de défense de la Nation ? Les autres éléments sont des intouchables. J’ai peur pour mon pays. », ajoute-t-il.

Pour rappel, les 2600 soldats sont à en croire notre interlocuteur des recrues de l’armée ivoirienne à la faveur de la crise postélectorale. Tous des caporaux, ils sont repartis dans tout l’effectif de l’armée. Vivement que les autorités ivoiriennes désamorcent cette autre bombe pour la paix et la quiétude en Côte d’Ivoire.

 

Fin de l’histoire d’amour entre la diva Madonna 58 ans et son amoureux ivoirien Aboubakar Soumahoro 25 ans

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La quenn Pop de 58 ans  Madonna  Louise Ciccone n’est plus en couple avec son amant Aboubakar Soumahoro, un mannequin d’origine ivoirienne.  La star aurait demandé à son ex amant de faire ses valises et de quitter l’appartement dans lequel tous deux vivaient à New-York.

La star de la pop americaine ne finira pas de  faire parler d’elle. Il y’a un an, la diva débutait une belle petite histoire d’amour l’ivoirien Aboubakar Soumahoro. A en croire ses réactions, Madonna était raide in love de ce dernier et n’arrivait plus même à se passer de lui. Le jeune homme âgé de 25 ans également semblait vraiment amoureux de la star. Un gros buzz à même été déclenché dans les médias à l’annonce de leur relation

Avec l’ampleur que la petite amourette avait pris, on aurait pensé le love condurait au mariage et durerait longtemps, surtout que  Aboubaka s’entendait bien avec les enfants de Madonna, Lourdes, Rocco, David, et Mercy, mais malheureusement l’histoire s’arrête là.

Selon des indiscrétions, La diva aurait pris goût ailleurs, dans les bras d’un autre jeune homme, encore un mannequin. Franco-portugais, Kevin Sampaio, à 31 ans et il doit être le nouveau tourtereau de Madonna.

Côte d’Ivoire:Graves révélations sur l’existence du commando invisible/« I.B a été tué, mais, on n’est pas tous morts  » /Ce qu’ils préparent

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,« Le commando invisible est bel et bien vivant”

Le commando invisible, une milice militaro-politique accusée de plusieurs crimes violents perpétrés dans la commune d’Abobo contre les Forces de défense et de sécurité (Fds) au plus fort de la crise post-électorale de 2010-2011, « n’est pas mort », selon son nouveau leader avec qui nous avons eu un long entretien téléphonique, la semaine dernière, à Abidjan.

 Né à la faveur de la crise post-électorale de 2010-2011, à la suite d’une sanglante dissidence survenue au sein des Forces armées des forces nouvelles (Fafn) des années auparavant, « le commando invisible, contrairement à ce que pensent des gens, n’est pas mort ». « I.B a été tué, mais, on n’est pas tous morts  », a insisté notre interlocuteur qui s’exprimait sous un nom de code. « L’esprit d’I.B n’est pas mort avec lui. Le commando invisible est bel et bien vivant. Nous avons une branche politique et une branche militaire. Nous sommes partout présents, dans toutes les villes en Côte d’Ivoire », révèle-t-il. Ce commando invisible, qui était dirigé par Ibrahim Coulibaly alias I.B, un ex-sergent-chef tué le 27 avril 2011 par les Forces républicaines de Côte d’Ivoire (Frci), est entré dans la clandestinité depuis cet événement. Disloqué, quelques têtes emblématiques en exil ou en prison en Côte d’Ivoire, le mouvement se reconstitue dans l’ombre aujourd’hui sous son appellation originelle : « armée de Dieu ». « Notre nom d’origine, c’est l’armée de Dieu. Les premiers véhicules du commando invisible étaient estampillés « armée de Dieu ». Nous sommes revenus à ce nom. Ce sont les journalistes qui nous ont baptisés « commando invisible ». Sinon, nous, notre nom, c’est l’armée de Dieu. A partir de maintenant, c’est de « l’armée de Dieu » que vous allez entendre parler en Côte d’Ivoire », nous apprend notre source.

Notre interlocuteur justifie cet état de fait « parce que le commando invisible entend jouer, tant au plan politique que militaire, sa partition  dans les échéances à venir». Les griefs contre le pouvoir d’Abidjan ne manquent pas. Ils pèsent des tonnes… Harcèlement judiciaires, emprisonnements, non prise en compte dans le processus de démobilisation, bien que régulièrement recensés… D’anciens membres du commando invisible, selon notre interlocuteur, sont l’objet de procédures judiciaires, notamment, pour « crime contre les populations civiles, génocide, atteinte à la liberté individuelle, assassinats, meurtres, viols, coups et blessures volontaires, menaces de mort, violences et voies de fait, tribalisme et xénophobie, attentat, complot et autres infractions contre l’autorité de l’État, bandes armées, participation à un mouvement insurrectionnel, atteinte à l’ordre public, pillage, destruction ou dégradation de denrées, marchandises ou matériels, vol, vol en réunion, extorsion de fonds, destructions volontaires de biens meubles et immeubles, complicité etc ».

Un paradoxe mis en lumière

Mais, ces accusations mettent en lumière un paradoxe qui leur donne le tournis. « Pendant qu’on nous vilipende, officieusement, on veut travailler avec nous. Qui, pour assurer sa sécurité privée, qui pour assurer la sécurité de leurs proches, qui d’autres pour des besognes clandestines », fait-il savoir. Néanmoins, il pointe un problème de sécurité, avec les nouvelles autorités ivoiriennes. « Nous avons un problème de sécurité, et avec le régime en place et avec nos anciens compagnons d’hier, parce que nous sommes incompris… Si nous sommes une force qu’on craint, alors, pourquoi ne pas composer avec nous ? », s’insurge notre interlocuteur, soulignant «  que ce n’est pas un crime que d’avoir des ambitions présidentielles dans son pays ». « Nous sommes une force très bien structurée et bien organisée. Nous « armée de Dieu », avons des branches militaires en Côte d’Ivoire, des branches politiques à l’international… On n’est pas tous morts…», glisse notre source. Qui fait une révélation de taille concernant I.B relativement à sa loyauté envers l’actuel chef de l’État, Alassane Ouattara.

Selon notre interlocuteur, l’un des partis phares du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) avait, en 1991, soudoyé I.B, alors garde du corps du Premier ministre Alassane Ouattara pour qu’il piège la résidence de celui-ci. « Un ministre de ce parti avait remis à I.B la somme 7 millions de F Cfa pour piéger la résidence d’Alassane Ouattara en y installant des mouchards et autres micros en vue de l’espionner… ». La réconciliation en Côte d’Ivoire, selon lui, est « un leurre » pour la simple raison qu’à ses yeux, «  on ne peut pas décréter la réconciliation comme ça ». « Une réconciliation, ce n’est pas une opération de charme. Ce sont des actes concrets, visibles, palpables », souligne-t-il, ajoutant que « ce n’est pas une réconciliation de façade, un trompe l’œil que le commando invisible attend des autorités ».

Pour lui, « cette réconciliation avec le commando invisible doit s’accompagner d’indemnisation et de sincérité des autorités ». Mais, il dit ne pas se faire d’illusions. « Parce que le commando invisible gêne beaucoup d’intérêts », indique-t-il, tout en faisant une corrélation entre la résurgence de l’insécurité, à Abobo, incarnée par «  les microbes » et le commando invisible. «  Aujourd’hui, les microbes sont nés à Abobo… Pensez-vous que c’est un hasard ? Nous avons, dans chaque ville, une branche militaire. A quoi rime tout cela et quel est l’objectif à terme ?  Que les autorités nous entendent. Si ces autorités qui savent que nous existons nous entendent, c’est tant mieux. Si ces autorités refusent de nous entendre, de nous  écouter… Chacun va rester dans son coin…», prévient notre interlocuteur.

Armand B. DEPEYLA

linfodrome

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