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CPI : Bensouda et l’accusation au bout du rouleau/ “les flagrantes contradictions à la barre entre la procureure et ses témoins”

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Laurent Gbagbo, ancien président de la République de Côte d’ivoire (26 octobre 2000 – 11 avril 2011), et Charles Blé Goudé, ancien ministre de la Jeunesse, de l’Emploi et de la Formation professionnelle, comparaissent depuis le 28 janvier 2016 devant la Cour pénale internationale (CPI) pour «quatre chefs de crimes contre l’humanité»: meurtre, viol, autres actes inhumains et persécution lors de la crise post-électorale ivoirienne (décembre 2010 à avril 2011).

Pour ce procès, Fatou Bensouda, la procureure auprès de la CPI, a identifié environ 137 témoins à charge pour soutenir son Accusation d’un «Plan commun» ourdi par «Gbagbo et sa clique» pour conserver coûte que coûte le pouvoir, en procédant à l’élimination systématique des partisans d’Alassane Ouattara. 42 sont déjà passés à la barre pour faire leur déposition. Et dix-sept mois après le début du procès, le malaise est profond à la Cour.

D’abord, les témoins. Certains ont été baptisés «témoins hostiles» par l’Accusation elle-même parce que déboussolée par leur déposition qui disculpe presque entièrement les prévenus. D’autres se révèlent des «témoins Gbagbo-compatibles» qui non seulement veulent saluer le prévenu à la barre mais font ouvertement campagne pour sa libération afin que la Côte d’Ivoire retrouve la paix.

Ensuite, l’armement des Forces de défense et de sécurité (FDS, ex-forces régulières). Les armes lourdes que Laurent Gbagbo aurait acquises, disait-on, à plus de 800 milliards de nos francs pour exterminer ses adversaires, ont été le motif officiel de la Résolution 1975 du 30 mars 2011 du Conseil de sécurité de l’ONU pour autoriser le pilonnage des casernes militaires et des sites officiels de l’Etat (Palais présidentiel et résidence des chefs d’Etat ivoiriens notamment) par les militaires français de l’opération Licorne et les Casques bleus de l’ONU.

Cette accusation cousue de fil blanc rappelle la fiction de George W. Bush qui avait valu le renversement en 2003 et la pendaison au président irakien Saddam Hussein, pour une «faute» qu’il n’avait jamais commise: la possession d’armes de destruction massive.

Car tous les généraux qui ont été présentés par la procureure Bensouda, à savoir Kassaraté Tiapé Edouard (ancien commandant supérieur de la gendarmerie nationale et actuel ambassadeur de Côte d’Ivoire au Sénégal), Brédou M’Bia (ex-directeur général de la Police nationale) et Georges Guiai Bi Poin (ex-commandant de l’Ecole de gendarmerie et du Centre de coordination des opérations de sécurité ou CeCOS) ont unanimement démontré que les FDS étaient sous-équipées.

Enfin les expertises. Le lundi 29 mai 2017, le Néerlandais Atte Kloosterman, scientifique médico-légal et expert en ADN, mettait les pieds dans le plat devant la Cour. «Nous avons fait des tests pour déterminer s’il y avait des traces de sang (sur le corps des sept femmes prétendues tuées à la marche du 3 mars 2011 à Abobo, ndlr). Nous avons vu des taches suspectes sur le t-shirt, et nous avons donc effectué des tests pour déterminer si c’était du sang, et tous les tests étaient négatifs», analyse-t-il avant de poursuivre: «Une personne qui porte un t-shirt, on s’attend à ce qu’il y ait des traces d’ADN sur son propre t-shirt. Nous avons donc sécurisé l’objet en question et nous n’avons pas pu extraire d’ADN sur ces portions du t-shirt à des fins d’analyse ADN».

Donc, nous sommes en présence d’un tee-shirt qui porte des traces qui ressemblent à du sang sans être du sang. La surprise de l’expert en ADN est d’autant plus grande que d’après lui, un de ses collègues a noté que «l’état du t-shirt est impeccable, surtout à la lumière du fait qu’il a été enterré il y a de nombreuses années. (…) L’état du t-shirt exclut toute usure ou déchirure.»

Trois autres experts occidentaux ont enfoncé le clou le 30 juin 2017, soit un mois plus tard. Le premier est expert en image; il affirme que la vidéo du présumé massacre des femmes d’Abobo était un montage. Le deuxième indique qu’il n’y avait aucune trace de sang et d’ADN sur les vêtements portés par les présumées victimes de la marche des femmes d’Abobo. Le dernier expert en balistique soutient qu’il n’y avait aucune trace de cratère d’obus sur le site du marché Siaka Koné qui aurait été bombardé par les FDS le 17 mars 2011

La présidente du tribunal militaire d’Abidjan, Anne-Désirée Ettia, avait prononcé le 16 mars 2015, «pour des faits non établis», l’acquittement des prévenus (Commandant Gnahoua Dabley et du MDL-chef Kamana Tanoh Brice-Eric) pour ce bombardement sans cratère et leur mise en liberté immédiate.

Selon la démonstration faite par le MDL-chef Kamana Tanoh Brice-Eric, au regard de leur positionnement ce jour-là, il n’était pas possible que l’armée régulière tire en direction de ce marché. Car, leur ligne de mire n’était autre que la forêt du Banco où étaient regroupés les combattants pro-Ouattara.

Même à La Haye, les flagrantes contradictions à la barre entre la procureure Fatou Bensouda et ses témoins sur le moment permettent de s’interroger sur l’effectivité de ce bombardement. Il y a en effet six versions pour cette allégation: 1, entre 11h et 11h30; 2, vers 10h; 3, entre 14h et 15h; 4, entre 15h30 et 16h; 5, entre 1h et 2h du matin et 6, dans la nuit du 16 au 17 mars.

À l’exclusion du charlatanisme ou des contingences politiques, l’accusation, comme l’a commenté un internaute, n’est pas fondée en droit car la matérialité des faits n’a pu être établie au-delà du doute raisonnable. Logiquement, Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé doivent quitter les liens de la détention pour recouvrer la liberté, ne serait-ce que provisoire.

En juin 2013, la Chambre préliminaire de la CPI avait déjà mis à l’index les fausses preuves du bureau de la procureure.

Elle estimait que les preuves pour accabler Gbagbo et Blé Goudé ne s’appuyaient que sur des ouï-dire (des reprises de rapports d’Ong ou d’articles de presse); mais au lieu de mettre en liberté les prévenus, elle demandait à Bensouda de revoir sa copie.

En juin 2014, malgré des preuves jugées toujours insuffisantes, Fatou Bensouda est parvenue à convaincre deux des trois juges de la Chambre préliminaire que l’ancien chef de l’État ivoirien doit être jugé. Contre une voix dissidente: celle de la Belge Christine Van den Wyngaert, qui a estimé ne pas être convaincue que «le plan commun qui aurait visé au maintien de Laurent Gbagbo au pouvoir ait, explicitement ou implicitement, impliqué la commission de crimes contre des civils pro-Ouattara».

Les résultats se révèlent médiocres sur le terrain du droit. L’histoire est en train de donner raison à la Belge Van den Wyngaert et risque de ranger Fatou Bensouda du côté des sycophantes. «Je ne suis pas en prison; je suis otage. Je suis là pour permettre à Ouattara d’être à la présidence», commente Gbagbo. Avec lucidité et calme dans les colonnes du site français Médiapart.

Le 28 mars 2017, la Cour d’Assises d’Abidjan mettait la CPI aux pieds du mur. Elle a, en effet, acquitté son épouse Simone Gbagbo, l’ex-première dame de Côte d’Ivoire, qu’elle jugeait depuis près de dix mois pour crime contre l’humanité lors de la crise post-électorale 2010-2011. «Le jury à la majorité déclare Simone Gbagbo non coupable des crimes qui lui sont reprochés, prononce son acquittement et ordonne qu’elle soit remise immédiatement en liberté si elle n’est retenue pour d’autres causes» a déclaré le juge Kouadjo Boiqui, président de la Cour d’Assises.

Par Ferro Bally

apr-news.fr


Côte d’Ivoire /des Imams en guerre contre le port du treillis par les enfants à Bouaké/ce qu’ils ont fait

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Imams en guerre contre le port du treillis : Victoire des principes sur l’obscurantisme

Des imams en guerre contre le port du treillis par des civils, à Bouaké. Ceci est une victoire des principes sur l’obscurantisme. Une victoire du bon sens sur l’hypocrisie de certains qui tentaient, avec une rare insouciance, de défendre cette « mode » opportune .

Quand nous avons dénoncé la profusion de vêtements treillis, opportunément baptisés « 5 millions », par nos enfants à Bouaké, il s’est trouvé des gens pour tirer à boulets rouges sur nous. Nous n’avons pas faibli et sommes restés constants, à travers une question simple.

Cette « mode » est tellement belle et répandue, et vous-mêmes en êtes tellement fiers, qu’il est sûr que vous avez ainsi habillé vos enfants, ce jour-là. Alors montrez-nous une seule photo d’un seul de vos enfants, que vous avez habillés en treillis, le jour du Ramadan.

« DANS LE FOND, VOIR CES ENFANTS-LÀ, ARBORER FIÈREMENT LEURS VÊTEMENTS EN TREILLIS, SOULAGEAIT, TANT SOIT PEU, LEUR CONSCIENCE QUI LES TOURMENTE DEPUIS L’AVÈNEMENT DE LA RÉBELLION ET DES CRIMES QUI SONT ALLÉS AVEC »

Aucun n’a été capable de nous montrer les siens, habillés ainsi. Pourquoi ? Parce qu’ils savent qu’en le faisant, ils disposeraient leurs enfants, à un esprit de rébellion. Ils ne sont pas disposés à le faire pour leurs enfants, mais ils sont prêts à défendre cette « mode » quand ce sont les enfants de pauvres gens de Bouaké.

Dans le fond, voir ces enfants-là, arborer fièrement leurs vêtements en treillis, soulageait, tant soit peu, leur conscience qui les tourmente depuis l’avènement de la rébellion et des crimes qui sont allés avec. C’était méchant et cynique. Tout simplement.

Porter des vêtements en treillis, lors d’une fête d’école, à Wozo Vacances, ou pour tourner un clip, n’est pas choquant. Mais faire porter des vêtements en treillis à des enfants, lors d’une fête religieuse et pousser la tentation du vice, jusqu’à les baptiser « 5 millions », du nom du premier braquage des mutins ; c’était choquant. Moralement, spirituellement et du point de vue de la responsabilité parentale.

Imams en guerre contre le port du treillis

Heureusement, notre cri de cœur (ou notre coup de gueule) a été entendu. En effet, le préfet de la région du Gbêkê, sous la pression des imams de Bouaké a pris un arrêté, interdisant le port de vêtements sous forme de treillis militaires, aussi bien par les enfants que par les civils adultes.

Les imams ont lancé une vaste campagne de sensibilisation, en vue d’obtenir des parents, qu’ils se débarrassent des vêtements en question. Ils ont demandé que ceux-ci aillent les déposer dans leurs mosquées respectives.

Cette « mode » n’était pas bonne, dans une ville qui a été la capitale de l’ex-rébellion, pendant neuf ans. Une ville qui a été le théâtre d’une mutinerie meurtrière, il y a à peine un mois.

 

C’était une « mode » visant à corrompre moralement nos enfants de Bouaké, dans une cité où des mercenaires sans foi, ni religion, ont pris des armes par deux fois, cette année, pour réclamer « 5 millions » FCFA, puis 12 millions FCFA, à Alassane Ouattara.

Merci aux imams de Bouaké. Merci tout simplement ! Que Dieu continue de vous éclairer ! Une conscience citoyenne est en train de naître en Côte d’Ivoire. Une conscience débarrassée des oripeaux nauséabonds des compromissions politiques. Nous allons continuer ce job et nous avons conscience qu’il ne sera pas une sinécure…

André Silver Konan

Cocody/On a frôlé le pire- Démantèlement des gares anarchiques/”Vous mettez les gens au chômage. On va voler et vendre la drogue. C’est mieux”

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Peu s’en est fallu que les éléments de la Brigade de lutte contre les incivilités soient pris en partie par les syndicalistes appelés ‘‘Gnambro’’ vendredi 30 juin 2017 à Cocody-Riviera Palmeraie au carrefour Après Barrage à 19 h 12.

« Quittez les lieux si vous n’êtes pas concernés. Quand ça va commencer, on va mélanger tout le monde. », met en garde un syndicaliste à l’endroit des passants et autres voyageurs de la gare de fortune sise à Cocody-Palmeraie, carrefour Après barrage.

L’image contient peut-être : une personne ou plus, ciel, nuit et plein air

Pendant ce temps, la tension est à son comble. Injures et provocations pleuvent sur les agents de la Brigade de lutte contre les incivilités venus à bord d’un canter estampillé Epervier. Après avoir embarqué trois véhicules de transport (Toyota Picnic) dans des véhicules de dépannage, cette unité qui démantèle les gares non autorisées, était dépassée par les évènements. « L’ordre vient d’en haut », indique le responsable de l’unité.

L’image contient peut-être : une personne ou plus, nuit, foule et plein airC’est sans compter sur la fougue des syndicalistes. « C’est vous (le régime d’Abidjan Ndlr) qui faites que les microbes (gangs à la machettes Ndlr) existent. Vous mettez les gens au chômage. On va voler et vendre la drogue. C’est mieux. », lance un syndicaliste très remonté.

La tension était à son comble lorsque nous quittions les lieux. Nous y reviendrons.

imatin

Après la galère, Une mère de 3 ans publie son salaire sur Facebook,et l’horreur se produit quelques heures après

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La police recherche un homme qui a tiré sur une mère de trois enfants après avoir fait un commentaire inspirant sur Facebook au sujet de son nouveau succès.

Deux ans après avoir créé son entreprise, Makeva Jenkins, âgée de 33 ans est passée de la pauvreté à une vie de luxe. Mercredi soir, elle a partagé son histoire avec le monde via un statut Facebook encourageant les autres à s’inspirer de son histoire

« Je suis impressionnée par mon succès », disait le post. « Nous étions sans abris en 2013/2014 mais en 2015, grâce à mon entreprise, j’ai pu atteindre un salaire de six chiffres. Malgré ma pauvreté, j’étais déterminée à réussir. Je le dis pour redonner espoir à quelqu’un. Il faut de la détermination et de la cohérence pour réussir ».

Juste quelques heures après avoir partagé cette publication, un homme masqué a frappé à sa porte jeudi matin. Quand elle a ouvert, il est entré et après une brève altercation, il a tiré sur elle et s’est enfuit. Elle est décédée à l’hôpital, a déclaré un porte-parole de la Police.

Jenkins avait deux filles, âgées de 1 et 13 ans, et un fils de 7 ans. Elle gérait un cabinet-conseil en affaires, ‘The Prime Enterprise Group’, qui développe des plans d’affaires et des stratégies de marketing pour les entrepreneurs et les petites entreprises.

« Elle était une personne très aimante. Elle aimait son mari et ses enfants. Sa famille faisait sa fierté », a déclaré un proche. « Il y a deux semaines, nous étions à Fort Myers pour célébrer le 13e anniversaire de sa fille. Une semaine auparavant, nous avons célébré l’anniversaire de son enfant qui a eu un an. C’est une famille géniale et je suis dépassé par cet évènement ».

Voilà un autre signal qui nous met en garde sur le type d’informations que nous pouvons publier sur les réseaux sociaux. À bon entendeur…

afrikmag

PHOTOS /Plusieurs footballeurs à la cérémonie! du marriage de Lionel Messi

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Lionel Messi a dévoilé une autre facette de sa personnalité lors de son mariage, vendredi en Argentine.

 « Un grand merci pour avoir partagé ce jour si spécial avec nous. » Au lendemain de son mariage avec Antonela Roccuzzo, Lionel Messi, qui a publié ce message sur Facebook, n’est toujours pas redescendu de son nuage.

Rayonnant vendredi lors de cette soirée dans leur ville natale de Rosario, qui l’a vu passer la bague au doigt de son amour de toujours, et mère de ses deux fils, l’Argentin en a bien profité.

D’habitude très réservé et fort peu démonstratif, le quintuple Ballon d’or du Barça s’est lâché sur la piste de danse, même si on l’y a un peu poussé… Porté par Martin Demichelis, il s’est ainsi lancé dans une danse avec sa femme, qui était elle sur les épaules de Luis Suarez, et prouvé que lui aussi, il savait s’amuser !

afrikmag

Jeux de la Francophonie 2017: Les Eléphants dans la dernière ligne de la préparation

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L’équipe nationale de Football, les Eléphants sont dans la dernière ligne de la préparation pour les Jeux de la Francophonie qui débute le 21 juillet prochain en Côte d’Ivoire.

En tout cas, c’est ce qui ressort d’un texte posté sur le site de la fédération ivoirienne de football (FIF) le samedi 1 juillet 2017. « Finalistes malheureux du dernier Festival de Toulon en France, les Eléphantants Juniors sont rentrés dans la dernière phase de la préparation des Jeux de la Francophonie “Abidjan 2017” », indique le texte.

Selon le document, le sélectionneur Haidara Soualiho et ses joueurs étaient au Centre Technique National de Football de Bingerville depuis le mercredi 28 juin dernier.

Un stage externe qui a pris fin vendredi dernier par un match amical remporté face à la formation de Vallet Athletic de Bouaké (5-2). Un deuxième regroupement est prévu à partir du 03 juillet 2017.

Théodore Kouaddio

(Source : FIF)

Championnats du Monde 2017 : Le mot de Cheick Cissé après la victoire historique de Ruth Gbagbi

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« Les victoires historiques s’enchaînent et l’Abidjanaise a résonné à nouveau, hier soir, aux Championnats du Monde, un exploit signé par ma coéquipière, Ruth Gbagbi.

Première femme médaillée Olympique de l’histoire de la Côte d’Ivoire, elle est parvenue à décrocher notre premier titre Mondial.

Pour ma part, j’ai remporté mon premier combat 38-0 avant de m’incliner contre le Kazakhstan, à un avertissement près. Mon adversaire ayant pris 9 sanctions…il suffisait de le pousser à la faute une dernière fois car la 10e sanction aurait assurée ma victoire.

Étant invaincu depuis décembre 2015, j’espérais forcément renouveler l’exploit mais le sport de haut niveau est composé d’incertitudes, d’obstacles et les victoires se jouent sur des détails alors pour gagner il faut prendre des risques.

L’essentiel, c’est de retenir qu’il n’y a pas de défaites mais il y a des apprentissages et des expériences qui nous permettent d’évoluer et surtout de construire les prochaines victoires.

Enfin, je conserve la première position au classement mondial et l’objectif demeure l’or Olympique à #Tokyo2020, avec comme prochaine échéance le Grand Prix de Moscou, au mois d’août.

Merci encore à tous pour votre soutien, le combat continue … »

Cheick Cissé

fratmat.info

Départ de l’ONUCI/ L’Hôtel Sébroko inaccessible : Interdit d’y entrer !les raisons

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Le vendredi 30 juin, comme annoncé, a été le jour du clap de fin de la mission de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI). La veille, une cérémonie de descente du drapeau de l’ONU avait été organisée à l’Hôtel Sébroko (siège de l’ONUCI). Une cérémonie qui marquait le retrait définitif de cette force après 13 ans de présence. Seulement voilà, sont-ils réellement partis, et ce, définitivement. Au vu de l’énorme dispositif militaire et administratif déployé au sein l’Hôtel Sébroko (siège de l’ONUCI), à Abidjan, la question se pose. Ainsi, le vendredi 30 juin dernier, la rédaction d’Imatin.net a dépêché un reporter sur place, afin de constater l’effectivité du départ des casques bleus. Certes, l’Hôtel Sébroko semblait réellement vidé de son personnel, mais il y siège des éléments de l’Armée de Côte d’Ivoire. Ceux-ci, nous ont formellement interdit l’accès ainsi que de prendre des photos. Une action qui force la réflexion…

A l’annonce du départ officiel de l’Opération des Nations unies en Côte d’Ivoire (ONUCI), certains ivoiriens sont restés septiques et curieux face à cette nouvelle. 13 ans passés en terre d’Ebrunée, ce n’est pas rien. L’ONUCI a participé activement au maintien de la paix dans ce pays. La représentante du Secrétaire général de l’ONU, en Côte d’Ivoire, Aïchatou Mindaoudou, a fait ses adieux au président ivoirien Alassane Ouattara. Ce, lors d’une cérémonie organisée à l’Hôtel Sébroko (siège de l’ONUCI), le jeudi 29 juin dernier à Abidjan.

 

Selon certains observateurs politiques ivoiriens, ce départ reste flou. Car, ils estiment que le bilan de la mission de maintien de la paix, de l’ONU en Côte d’Ivoire reste mitigé. Certains vont jusqu’à affirmer de ce départ n’est pas entier et ne peut être définitif, vu l’arsenal de guerre que possède cette force. Celui-ci stocké à sa base, l’Hôtel Sébroko à Abidjan. L’administration de l’ONUCI est peut être partie mais pas entièrement vu que certainement des casques bleus resteront sur les bords de la lagune Ebrié. Mais en nombre réduit, estiment-ils.

L’Hôtel Sébroko inaccessible : Interdit d’y entrer !

Pour répondre à ces interrogations nous nous sommes rendus à l’Hôtel Sébroko, lieux qui a fait d’office de siège des forces onusiennes en Côte d’Ivoire depuis 13ans. Ce vendredi 30 juin, à notre arrivée à Sébroko, tout était relativement calme. Des forces de l’ordre, précisément des éléments de gendarmerie Nationale étaient postés à l’entrée principale de l’Hôtel. Souhaitant entrer au sein de l’édifice, nous avons été confrontés à une surprenante opposition de leur part. Ceux-ci avaient pour ordre de ne laisser entrer personne.

Il est donc interdit à toutes personnes étrangères au personnel de l’Onu ou des Forces de l’ordre. Il nous a même été strictement interdit de prendre une seule photo. En outre, les éléments de la gendarmerie postés à ce barrage n’ont pas osé se prêté à nos questions. Aucune personne que nous avons vu sortir de la base de L’ONU n’a voulu nous dire un mot.

 

« L’accès est même interdit à certains membre du personnel de la Radio Onuci Fm…Nous en avons reçu l’ordre de notre hiérarchie », a déclaré l’un des gendarmes que nous avons accosté à sa sortie de l’Hôtel Sébroko.

Pourquoi il est impossible pour la presse d’avoir accès à l’Hôtel Sébroko, l’ex-siège de l’ONUCI ? Il nous a été rappelé, par les éléments de la gendarmerie sur place, que cet endroit est devenu propriété de l’Etat de Côte d’Ivoire.

 

Une information qui suscite le doute et la curiosité dans nos esprits. Pour l’heure nous mènerons toutes les démarches nécessaires afin d’acquérir une autorisation qui nous permettra d’avoir accès à l’Hôtel Sébroko.

autre presse


VIDEO et PHOTOS/ Jeux de la francophonie, deux individus arnaquent une centaine de personnes à Marcory

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À deux semaines des jeux de la francophonie à Abidjan, ils sont pleins à faire les poches des chômeurs. À Marcory, une centaine de personnes sont tombées dans un piège tendu par deux faux employeurs mal intentionnés qui ont pris la fuite avec un bon butin.

De vrais escrocs n’hésitant pas à tirer profit de la pression à trouver un emploi et de la précarité que subissent bon nombre de chômeurs dans le pays, deux individus se faisant passer pour des membres influents du comité d’organisation des jeux de la francophonie ont arnaqué au moins une centaine de personnes à Marcory, dans les quartiers d’Anoumabo et Sicogi.

Leur méthode, promettre des postes pour le déroulement des jeux en juillet, en échange de la somme de 2000frs cfa par personne. Ajoutée à 03 photos d’identité de même tirage trés certainement pour maquiller la fraude.

Ces individus sans scrupule agissant ainsi durant deux mois, ont récolté au moins la somme de 600.000frs cfa.
Leur supercherie découverte vendredi soir par les plus sceptiques, ils n’ont pas hésité à se fondre dans la nature.

La suite, une vidéo tournée par les victimes, transmise à KOACI, montre où les filous se débarrassaient des dossiers après avoir retiré l’argent des enveloppes. C’est un endroit situé près d’un site des jeux de la francophonie, à l’INJS.

Contre les faussaires, plusieurs plaintes ont été déposées au commissariat du 09ème arrondissement. Leurs photos ont été publiées par les victimes. Reste désormais à les retrouver.

Côte-d’Ivoire insécurité à Abidjan: Voici le remède des populations contre les « microbes »

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Côte-d’Ivoire insécurité à Abidjan: La loi du talion, remède des populations contre les « microbes »

Excédés par les attaques en tout genre de jeunes délinquants communément appelés « microbes » depuis environ cinq ans, les Abidjanais tendent au fil du temps à se substituer aux forces de sécurité lorsqu’ils mettent la main sur ces agresseurs.

Elle semble lointaine, l’époque où les Ivoiriens s’interposaient pour éviter le lynchage d’un délinquant, tant la compassion est quasi inexistante quand, une fois n’est pas coutume, la peur change de camp.

« Avant j’avais pitié. Un jour j’ai même appelé la police pour tirer un microbe des mains d’une foule en colère. Mais depuis que j’ai été poignardé par ces enfants en plein jour, tout a changé », raconte Ange Bilé, un habitant de Yopougon (Ouest d’Abidjan), disant se sentir en insécurité chaque fois qu’il rencontre « un groupe d’adolescents pas bien habillés » dans la rue.

L’une des raisons récurrentes avancées pour justifier l’application de la loi du talion reste la violence des attaques à l’arme blanche (couteaux, machettes) de ces « enfants en conflit avec la loi » qui a de quoi « enlever toute humanité à un saint », selon Ange qui garde de grandes cicatrices de son agression: « les microbes ne font pas que voler, ils tuent atrocement, comme s’ils avaient besoin de voir le sang se répandre partout. Ils méritent donc le même sort ».

Si les vidéos et images du lynchage du capitaine Maxwell au Ghana par des villageois qui l’ont pris pour un voleur a créé une grande vague d’émotions et de colère sur la toile, le sentiment est nettement inversé quand il s’agit de microbes lynchés pendant la nuit du destin (nuit bénie dans le mois de Ramadan chez les musulmans) à Yopougon, que leur culpabilité soit établie ou pas.

Dans le quartier d’Abou Zadi à Abobo, commune populaire au nord d’Abidjan, des habitants, jeunes en majorité, ont décidé de se « faire justice » après avoir constaté que « les microbes ressortent toujours (des commissariats) au bout de deux ou trois jours » de détention.

Une fois conduits dans un poste de police, le jeune âge de ces délinquants pose en effet « un problème de détention des mineurs (car) la police ne peut pas les garder » longtemps, explique le président de la Ligue ivoirienne des droits de l’homme (Lidho), Pierre Adjoumani Kouamé, évoquant une des raisons qui ressort de l’enquête de son Ong auprès des populations d’Abobo et d’Attécoubé en vue de comprendre les motivations de la justice populaire.

« Nous regrettons de constater que la population se fait justice aujourd’hui en brulant ces enfants, souvent à tort », poursuit M. Kouamé, estimant que les centres de resocialisation mis en place par le gouvernement pour leur réinsertion sociale ne sont pas suffisants.

La « solution durable » pourrait venir selon lui d’un séminaire réunissant « tous les acteurs », entre autres les organisations de défense des droits de l’homme, les ministères de la Justice et de la Famille, afin de « prendre le problème à bras de corps ».

Pour ce qui est des populations, le président de la Lidho rappelle que « les personnes qui se font justice peuvent être justiciables », avant de conclure: » Si vous tuez des personnes, vous tombez sous le coup de la loi. Il y a des commissariats, la gendarmerie pour prendre le relais » quand un délinquant est intercepté.

Alerte info/

La confession d’une prostituée de 27 ans…elle lance un appel poignant à l’endroit des jeunes filles

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Qu’est-ce que l’homme de notre ère ne ferait-il pas pour de l’argent ? L’appât du gain matériel a presque conduit nos vies à l’homicide collectif. Voilà un monde d’une abomination sans nom, mais qui pourtant, prolifère tranquillement. Et ce, au vu et su des autorités locales qui, des fois mêmes, y accordent leur aval. Conakry est aujourd’hui devenu le centre névralgique d’un trafic extrêmement dangereux pour l’avenir de la région, mais qui opère de manière très silencieuse.
Une prostituée s’est confessée au micro de Guineesignal. Diaraye une jeune fille de 27 ans travailleurs de sexe depuis 4 ans lance un appel à l’endroit des jeunes filles.
Guineesignal: Bonjour Diaraye
Diaraye: Bonjour le journaliste
GS: Qu’est qu’on peut savoir de toi?
D: merci beaucoup, je suis une prostituée depuis 4 ans et je me demandais comment pourrais- je m’ouvrir aux publics. Je remercie Dieu d’occasionner notre rencontre ce soir.
GS: Comment tu a intégré ce mouvement?
D: Que le tout-puissant guide nos pas. J’étais une fille qui vivait avec ses parents, je faisais la 7ème et j’avais 14 ans quand on m’a donné en mariage à un monsieur pour qui j’ai fait un enfant. Ce dernier, m’a abandonné ici et parti en aventure après deux ans d’attente j’ai décidé de venir chez mes parents puisque je gagnais difficilement et rarement à manger. Arrivé chez mon papa, il me dit de me retourner chez mon mari, je lui ai fait la situation que je traverse là-bas. Mais il m’a pas compris et m’a chassé chez lui. C’est comme j’ai choisi la rue et je suis devenue ce dont je suis aujourd’hui prostitué.
GS: Et après?
D: après que j’ai quitté chez mes parents une dame m’a reçu chez elle. Elle était une prostituée et elle m’a entraîné. On partait dans des coins où on peut étaler notre marchandise loin de notre quartier.
GS: Tu peux dire les noms de ces coins?
D: on partait à la cimenterie, à Matoto et à Kipé. Quand tu viens à un lieu où ça se passe tu t’inscris d’abord en payant une somme au propriétaire du coin (Bar) et tu commences le travail en suivant les règles.
GS: Quelles sont ces règles?
D: A chaque client le propriétaire a un pourcentage et on ne couche pas un homme sans capote, et tu cherches un protégé. Respecter le prix fixé, ce sont quelques règles qui se trouvent dans plusieurs coins.
GS: Comment les prix sont fixés?
D: le prix est fixé par les anciens et le propriétaire du coin. Mais si c’est un déplacement soit à l’hôtel ou à la maison, là, c’est moi qui fixe le prix.
GS: Durant ces 4 ans t’a eu quoi dans ce travail?
D: Rien! Sauf la merde et le regret c’est pourquoi je ne cesse d’accuser mes parents qui ont interrompu mes études à cause du mariage. Certains de mes amis ont fini les études et ils travaillent.
GS: Tes parents savent que tu fais ce métier?
D: Peut-être et c’est leur affaire.
GS: quand vas-tu abandonner ce travail?
D: ah! Tu sais ce travail c’est si tu brilles, tu es jeune sinon tu n’auras pas de clients. ils vont même te chasser du coin (Bar).
GS: tu as atteint ce stade?
D: bon! Je ne suis plus dans les bars. Mais je pratique toujours ce métier et je me nourris de ça aussi. Maintenant mes clients m’appellent on se donne rendez-vous. Mes clients sont des mariés, des fonctionnaires, des militaires en tout cas des hommes mûrs. Si, je vais abandonner bien sûr. Mais je ne sais comment.
GS: Tu dis que tu regrettes as-tu un appel à lancer aux filles qui sont dans la même situation que toi?
D: c’est pourquoi je voulais m’exprimer aux publics. Avant de parler aux filles je m’adresse aux parents chers parents arrêtés de donner vos filles en mariage très tôt et soient souciés de leurs avenirs. Car rien n’est plus bon de voir sa fille ministre ou un cadre quelconque. Sachez, cette affaire de mariage forcé n’est pas le tout de la vie. Quant aux filles bâter vous svp pour votre avenir désobéissent les parents s’ils veulent vous désorienter dans votre propre développement et choisissez vos amies tout amis n’est pas des bonnes amies. je connais ce que je dis je suis de la rue (les larmes) aux yeux.
GS: Merci Diaraye pour toutes ces précisions ?
D: Merci beaucoup, je te souhaite une longue vie et soit un bon parent stp (rire).
Guineesignal:
L’on ne cessera de le dire, le métier du sexe est quasiment devenu chose banale sous nos tropiques, notamment, lorsque cette activité devient l’apanage d’une mafia organisée.
Entretien réalisé par Saidou Diallo depuis Dubréka pour GS.

CPI:La verité sur le bombardement du marché de Siaka koné d’Abobo-explication d’un ancien ministre de Gbagbo

Côte-d’Ivoire: Rencontre à Paris entre l’ex chef de l’État Bédié et Soro, ce qui se passe.

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Le président de l’Assemblée nationale ivoirienne Guillaume Soro a rencontré ce week-end, à Paris, Henri Konan Bédié, le leader du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (Pdci), un grand allié au pouvoir, a-t-on appris dimanche de sources concordantes.

Sur son compte Facebook, M. Soro partage s’être « réveillé ce matin (dimanche) à l’atterrissage de l’Airbus A380 en provenance d’Abidjan pour Paris », sans autres précisions.

L’échange entre les deux personnalités politiques ivoiriennes a eu lieu dimanche dans la capitale française, précise à APA une source proche du chef du parlement ivoirien.

L’actualité politique majeure en Côte d’Ivoire, aujourd’hui, tourne autour de l’alternance au pouvoir au sein du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp), la coalition au pouvoir.

Selon des sources proches de MM. Soro et Bédié les deux hommes ont ostensiblement discuté de la situation politique du pays. Sur sa page Facebook, le président du Parlement ivoirien a avant cette entrevue exprimé des pensées politiques.

A la sortie de l’aéroport Roissy Charles de Gaulle (France) il « me vint innocemment à l’esprit cette citation d’Alexandre Dumas, qui résonne encore (…) comme une leçon de vie: Il peut exister, dans la vie, des services tellement grands, qu’à ceux-là à qui ils ont été rendus, s’ils ne sont vraiment pétris de valeurs morales cardinales, il ne leur reste plus, et en guise de reconnaissance que la trahison. », a-t-il écrit.

L’ex-président ivoirien Henri Konan Bédié séjourne depuis quelques semaines à Paris, où il a récemment participé à la remise du Prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix à l’Unesco.

PIG/ap/ls/APA

Teeyah dévoile le nom de son conjoint au public: Carlos Vieira est mon amour

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Teeyah, la chanteuse ivoirienne devenue animatrice a levé le voile sur sa vie privée. Elle a dévoilé le nom de celui qui partage sa vie depuis bien d’années. Il s’agit de Carlo Vieira, Manager de la sélection nationale ivoirienne de Basket et conseiller en gestion des patrimoines pour Basketteurs professionnels.

Le conjoint de la chanteuse teeyah est enfin connu. Elle a elle-même dévoilé son identité. Carlo Vieira, c’est l’élu de son cœur. Il est le Manager de la sélection nationale ivoirienne de Basket et conseiller en gestion des patrimoines pour Basketteurs professionnels.

« Carlos Vieira est mon conjoint et le papa de ma fille », a déclaré Teeyah.

Cote d’Ivoire: un groupe de pro-Ouattara demande l’arrestation de Guillaume Soro-les raisons

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La bataille au sommet de l’Etat pour la succession du Président Alassane Ouattara, est en train de prendre une autre tournure. Sur les réseaux sociaux, des partisans du chef de l’Etat n’hésitent plus à tirer à boulets rouges sur le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, dont certains demandent même l’arrestation.

« Guillaume Soro: une imposture dans l’histoire de la Côte d’Ivoire ». Tel est le titre du post d’un cyberactiviste pro-Ouattara sur sa page Facebook en fin de semaine. L’internaute pense que Guillaume Soro a profité de la rébellion de septembre 2002 pour se faire un nom. « L’insurrection armée de 2002 a été faite autour d’un idéal de démocratie et de lutte contre l’exclusion, les discours racistes et le tribalisme. Soro n’était ni l’initiateur ni le seul qui a rejoint ce combat. Il s’est désigné pour occuper un poste et d’autres Ivoiriens comme lui ont occupé aussi d’autres fonctions et postes au sein de ce mouvement. Soro n’a donc fait que récupérer par ruse et crimes une rébellion qu’il n’a pas créé », écrit-il.

Pour cet activiste pro-Ouattara, le président de la République doit faire très attention aux discours d’allégeance du président de l’Assemblée nationale. « Vous remarquerez d’ailleurs qu’avant de l’éliminer, il (Soro) chantait à IB aussi des chants de loyauté comme il le fait en ce moment avec le président Ouattara. Maintenant je les regarde en train de faire mains et pieds pour faire passer certains pour ce qu’ils ne sont pas et cela est regrettable. Il ne faut pas confondre la cause initiale et les actes de Soro qu’il doit assumer à titre individuel », martèle l’activiste Dada Falley.

Pour ce dernier, il ne faut pas oublier que sans le soutien de la population et principalement des militants du RDR, la rébellion n’aurait pas prospéré. « La lutte initiale de la rébellion n’était pas mauvaise, mais ce qui lui est reprochée aujourd’hui, c’est la corruption des opportunistes qui s’y sont retrouvés et qui se sont servis de cette noble lutte pour voler, violer et laisser libre cours à leurs élans criminels et d’abus de pouvoir ! C’est ce triste bilan que Soro qui a été le chef de ses voleurs et auteurs de crimes extrajudiciaires, doit assumer », crache-t-il sans porter de gants. Pour l’heure, on attend toujours la réaction du camp Soro face à cette montée d’adrénaline.

David YALA


CPI-Gbagbo : “l’État de Côte d’Ivoire va s’opposer à toute demande de libération provisoire de Gbagbo”, avocats

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Me Jean-Paul Benoit et Me Jean-Pierre Mignard, avocats de la Côte d’Ivoire, évoquent pour Jeune Afrique le procès de Laurent Gbagbo devant la CPI.

Le procès de Laurent Gbagbo devant la Cour pénale internationale (CPI) a débuté en janvier 2016. N’est-il pas trop long ?

JP Benoit : C’est long oui. Trop long, peut être. La justice de la CPI n’est pas une justice politique. La CPI ne met pas en oeuvre une justice expéditive et politique. À juste titre, les juges sont très soucieux de leur indépendance judiciaire, intellectuelle, philosophique et politique. Tout comme de la garantie rigoureuse des droits de la défense. À La Haye, Laurent Gbagbo est jugé de manière beaucoup plus sereine et équitable que s’il l’avait été par une juridiction ivoirienne au lendemain des événements post- électoraux.

On peut noter objectivement que les avocats de Gbagbo multiplient les incidents de procédure. À deux plusieurs reprises, l’avocat de la défense a demandé à ce qu’on reprenne la procédure et qu’on lui donne de nouveaux délais importants pour mieux analyser et apprécier la qualité des témoins cités par le procureur. On ne peut pas à la fois dire que le procès est trop long et en même temps organiser la lenteur de la procédure. Je l’ai d’ailleurs fait remarquer publiquement.

Jean-Pierre Mignard : C’est une procédure d’une minutie rarement atteinte, sans aucune complaisance à l’égard de l’accusation. D’ailleurs, à chaque fois qu’il y eu des renvois, ils ont été demandés par la défense. Bien souvent, j’ai trouvé la Cour bien généreuse avec eux. Mais il est vrai que le luxe de précaution que prend la CPI peut contredire les nécessités du temps de justice, lequel s’il est trop long peut apparaître comme inutile.

Les appels à la libération de Laurent Gbagbo se multiplient depuis plusieurs mois…

JP Benoit : Il y a effectivement eu une initiative au nom de « la solidarité socialiste » d’un certain nombre de chefs d’État africains, qui aurait été conduite par Alpha Condé. Il aurait été demandé à ce que cette demande soit relayée par François Hollande, alors Président. Ce dernier s’y est opposé. J’ai dit publiquement que cette démarche était totalement inopportune et contre-productive. Je connais bien Alpha Condé pour qui j’ai de la considération et de l’amitié. Je pense qu’il l’a compris. Tout ceci fait partie de l’agitation , notamment via les réseaux sociaux, autour du procès de Laurent Gbagbo.

JP Mignard : Cette démarche est très intéressante. Au-delà du cas Gbagbo, ces chefs d’État ne se disent-ils pas aussi que la CPI est lointaine, inaccessible donc pas sujette aux pressions ? On a peut être affaire à une réaction nationaliste qui correspond à un souverainiste orienté dans le but de transférer ces procédures en Afrique. Pourquoi pas d’ailleurs. Le procès Hissène Habré s’est fait. Les juridictions internationales et continentales peuvent cohabiter. D’ailleurs, cette collaboration est bénéfique. Elle peut permettre d’accélérer la mise en place des juridictions régionales en Afrique capables de faire le travail de la CPI avec le même souci d’indépendance, la même qualité et la même rigueur.

Quelle est la position de l’État de Côte d’Ivoire sur une éventuelle libération de Laurent Gbagbo ? 

JP Benoit : À ce stade, la position du président Ouattara et de l’État ivoirien est inchangée : le procès de Laurent Gbagbo doit se dérouler normalement à la CPI sans tentative de pressions ou d’instrumentalisation de quelque nature qu’elle soit.. Mais dans toute procédure, quand quelqu’un est en détention, son défenseur a toujours la possibilité de demander une libération conditionnelle ou une assignation à résidence.

Une telle demande est effectivement pendante mais la chambre d’appel n’a pas encore été saisie. Il y aura des vacances judiciaires du 22 juillet au 14 août. Je pense qu’après cette période le procès sera repris. À ce moment-là, la Cour, sur ce sujet, aura l’obligation de consulter l’État de Côte d’Ivoire. Nous produirons donc un mémoire pour répondre aux questions ou aux demandes de la Cour.

JP Mignard : Le débat est ouvert. Le but n’est pas de faire souffrir M. Gbagbo, mais de faire en sorte qu’il reste à la disposition de la justice. La chambre d’appel prendra sa décision sur des critères objectifs.

Si la position des juges évoluaient. Laurent Gbagbo serait-il remis en liberté provisoire ?

JP Benoit : Je l’ignore à ce jour. Toutefois, j’imagine que l’on s’orienterait non pas vers une libération conditionnelle mais plutôt vers une assignation à résidence surveillée. C’est ce que la Cour et le procureur pourraient envisager. Mais, à mon avis, si une assignation à résidence était décidée, elle devrait être très encadrée, garantir la représentation de Laurent Gbagbo devant la Cour et sa sécurité et qu’elle ne provoque pas des troubles graves à l’ordre public dans un certains nombres de pays africains, notamment en Côte d’Ivoire.

JP Mignard : Le seul point sur lequel la Côte d’ivoire peut avoir son mot à dire concerne les conséquences sur son sol. Il ne faut pas que Gbagbo se mette à organiser des manifestations à Abidjan ! Toutefois, nous ne nous faisons pas d’illusion. Si la Cour venait à accéder à cette demande, en prenant une décision souveraine et acceptable pour la Côte d’Ivoire, la défense estimera que c’est une victoire. D’un autre côté, ils ne pourront plus utiliser l’argument de la victimisation de Laurent Gbagbo.

Dans quel pays pourrait atterrir Laurent Gbagbo ?

JP Benoit : La solution la plus simple serait qu’il reste aux Pays-Bas.

Dans une interview à Médiapart, Laurent Gbagbo a déclaré être un « otage » à la Haye « pour permettre à Ouattara d’être à la présidence » et aux Français de continuer à avoir la mainmise sur la Côte d’Ivoire ». Comment réagissez-vous à ces propos ?

JP Mignard : C’est tout simplement injurieux vis-à-vis de la Cour. Je ne suis pas sûr que sa déclaration soit très habile.

JP Benoit : C’est une argumentation que Laurent Gbagbo a ressassée sans arrêt dans sa vie politique quand il était Président et depuis lors. Cela n’apporte rien de nouveau. Gbagbo n’est l’otage de personne, si ce n’est de lui-même. S’il avait accepté le résultat de l’élection présidentielle, reconnue par l’ensemble de la communauté internationale, il ne serait pas là où il est. Il aurait épargné beaucoup de souffrances au peuple ivoirien. C’est lui qui a créé son propre malheur et celui de ses concitoyens.

Quand Gbagbo était chef de l’Etat, il avait les meilleures relations avec les entreprises françaises, certains hommes politiques, et les instituts de sondages français (qui lui ont d’ailleurs fait croire qu’il gagnerait). Ce fut une sorte de double langage permanent.

La première partie du procès est consacrée à l’accusation. Pourtant, on a l’impression que cette période a surtout gonflé le moral de la défense et des partisans de Laurent Gbagbo…

JP Mignard : Tant mieux pour eux. On va voir désormais ce que valent leurs témoins. Dans un procès, il y a des cycles. Un procès ne s’apprécie que lorsque l’ensemble des parties a été entendu.

JP Benoit : Comme dans toute procédure, on cite des témoins. Certains peuvent être impressionnés devant la Cour, d’autres peuvent changer de discours et d’autres maintenir − ce qui fut le cas pour la majorité d’entre eux −, leurs accusations.

Pour les pro-Gbagbo, la thèse de l’accusation s’est effondrée…

JP Mignard : C’est un simple propos de prétoire comme il y a des propos de comptoir. On entend ça dans tous les procès.

JP Benoit : Avant même le début de l’audition des témoins, maître Altit expliquait qu’il n’y avait pas matière à procès. Laissons les juges décider en toute indépendance.

Depuis le début du procès, les couacs se sont multipliés pour l’accusation… Le dernier témoignage d’un expert néerlandais Até Kloosterman a par exemple révélé qu’aucune trace de sang n’était présente sur le t-shirt d’une des victimes de la marche des femmes d’Abobo et a semblé tempérer la thèse de l’accusation…

JP Mignard : Si cela est vrai, la CPI aura permis de le savoir. Devant quelle autre juridiction cela aurait-il été possible ?

Venons enfin au cas de Simone Gbagbo, condamnée à 20 ans de prison dans une procédure, acquittée dans une autre et que la CPI souhaite toujours juger…

JP Benoit : Le président Ouattara a toujours refusé d’envoyer Simone Gbagbo à La Haye. Elle-même souhaitait être jugée en Côte d’Ivoire. Ses rapports avec Laurent Gbagbo relèvent d’un conseiller conjugal et non pas de la justice internationale. Même si elle a eu de l’influence, elle n’avait aucun pouvoir exécutif dans la chaîne hiérarchique de commandement. Et cela apparaît clairement dans le procès.

JP Mignard : Juger Simone Gbagbo à La Haye aurait été une source de confusion.

La Cour peut-elle abandonner les charges contre elles ?

JP Benoit : Nous allons produire un mémoire à cet effet. Simone Gbagbo a été jugée en Côte d’Ivoire pour les mêmes incriminations (crimes de guerre, crimes contre l’Humanité) qu’à la CPI. Nous souhaitons que la Cour en prenne acte

Côte d’Ivoire: Athlétisme, Meité Ben Youssef Medaillé d’Or à Paris

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Une bonne moisson pour l’athlétisme ivoirien el week-end dernier en France.

Après le succès de Ta Lou Search Ta Lou Marie Josée la semaine dernière en République Tchèque, c’est Méité Ben Youssef qui vient à son tour de faire flotter le drapeau ivoirien à l’hexagone.
Ce dernier s’est emparé de l’or lors la finale du 100 mètres masculin lors de la 7è étape de la ligue de diamant (IAAF Diamond League 2017).

Il est arrivé en tête avec un chrono de 9.99’’ devant le cubain Ynuier Pérez (2è en 10.05) et le néerlandais Churandy Martina.

Sa compatriote (Ndrl Ta Lou) qui s’était distinguée quelques jours plutôt à la a 56è édition de l’Ostrava Golden Spike disputée en République Tchèque a fini seconde position devant, la jamaïcaine Elaine Thompson en finale des 100 m.

Donatien Kautcha, Abidjan

Koaci

Bonoua: Ce que la chefferie demande pour les hommes qui portent des boucles d’oreilles

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Les gardiens des lois traditionnelles Abouré tiennent à faire respecter les usages pour une meilleure cohabitation entre les communautés sociales et les individus.

L’ensemble de ces dispositions a été consigné dans un document officiel qui a été présenté solennellement il ya quelques mois à la population. Il est intitulé « Evolution et réadaptation des us et coutumes aux réalités de la vie sociale à Bonoua ».

Ces dispositions couvrent d’une part, les domaines du mariage, des cérémonies funéraires, de la succession, de l’adultère et du fétichisme. D’autre part, les inspirateurs de ces lois ont touché les aspects relatifs à la salubrité, au foncier rural et urbain, aux distractions et au mode vestimentaire de la jeunesse.

Sur ce dernier chapitre, les régulateurs de la vie sociale à Bonoua, ont arrêté : « le port de boucles d’oreilles par les jeunes hommes et celui des pantalons qui descendent, laissant apparaitre les culottes ou les fesses sont interdits à Bonoua ».

Les contrevenants à cette disposition, précise l’article concerné, seront contraints à s’acquitter d’une amende de 15 000 FCFA. Tout en étant soucieux de l’hygiène comportementale et vestimentaire de la jeunesse, les gardiens des lois traditionnelles se préoccupent tout aussi de la salubrité urbaine.

C’est pourquoi, réactualisant les dispositions antérieures, ils réaffirment en cette année que « tout abandon de véhicule en panne ou hors d’usage sur la voie publique ou aux abords de la chaussée au-delà de 15 jours est frappé d’une amende de 15000F ». Il en va de même du déversement des ordures dans les caniveaux.

Les nouvelles dispositions, soutiennent les M’Mans, la génération au pouvoir, sont censées établir un nouveau type de relations fondées sur le respect d’autrui, de l’environnement et des us et coutumes du terroir Abouré.

ARSENE KANGA

FratMat

Côte d’Ivoire: 2 téléphones portables saisis aux 2 plateaux (Cocody) chez Soul To Soul, à nouveau convoqué

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Ce lundi 3 juillet 2017 , le domicile abidjanais du chef de protocole du président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, a été perquisitionné. Les gendarmes en sont ressortis avec les deux portables du concerné, Kamagaté Souleymane dit Soûl To Soul, qui a déjà été entendu 4 fois par la gendarmerie dans l’affaire de « cache d’arme » découverte dans une de ses résidences de Bouaké, deuxième ville du pays (350 kilomètres d’Abidjan).

« Ils ont fouillé la maison pendant des heures. Soul n’a pas fait d’opposition. Ils n’ont rien trouvé. Ils ont donc confisqué les deux téléphones de Soul », informe le directeur de la communication de Guillaume Soro, Touré Moussa au sujet de la perquisition dans dans le quartier des 2 plateaux (Cocody). Selon une source proche de l’enquête, il s’agit d’une prise « sûre puisque c’est à partir d’une communication que la cache d’armes a été découverte ».

Un expert interrogé révèle que les portables pourraient révéler « plus qu’on ne peut l’imaginer ». Ils permettront, poursuit-il, « de faire des croisements afin d’établir un lien direct entre Soul et les mutins. Mieux, à partir de ces deux portables, la police scientifique pourrait remonter à des conversations plus vielles ».

Le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro est actuellement à Bruxelles où il répond à une invitation officielle du parlement de Wallonie. En attendant son directeur du protocole sera encore entendu ce jeudi, pour la cinquième fois, à la brigade de recherche de la gendarmerie.

Chris Monsékéla

Afrikipresse.fr

ADN – 6 Américains noirs « ivoiriens » viennent découvrir leurs ancêtres en Côte d’Ivoire pour la première fois

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Route des Esclaves Côte d’Ivoire – 6 Afro-Américains « ivoiriens » viennent découvrir leurs ancêtres

Six Afro-Américains d’origine ivoirienne ont quitté, ce 3 juillet, Washington D.C, pour prendre part à la cérémonie de « la route des Esclaves » organisée par le ministère de la Culture qui aura lieu le 7 juillet à Lahou Kpanda. Ce « devoir de mémoire » est une idée du président sud-africain Nelson Mandela qui, au début des années 90, a demandé au président béninois Nicéphore Soglo de porter le projet devant l’Unesco afin que nombre de pays africains puissent instruire les nouvelles générations sur ce commerce « honteux » qu’est l’esclavage pour qu’il n’advienne plus.

Ces Afro-Américains qui fouleront pour la première fois le sol de leur « pays » ont découvert leur ascendance ivoirienne grâce à un test ADN. Cette pratique, très en vogue aux Etats-Unis, permet d’identifier chez un sujet certaines caractéristiques génétiques spécifiques à une ethnie africaine et donc d’établir l’origine de ses ancêtres. Plus de 500 Afro-Américains se sont ainsi découverts des racines dans l’actuel Côte d’Ivoire via ces tests ADN.

Ces Afro-Américains séjourneront en Côte d’Ivoire jusqu’au 9 juillet prochain. Si ce voyage peut sembler bien folklorique vu de l’extérieur, voire un peu naïf, l’émotion de ces Afro-américains de se recueillir sur la plage d’où ont embarqué leurs ancêtres sera au rendez -vous …… Akwaba chez vous !

Samuel Tia à Reston ( Virginia )

Lebanco.

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