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Côte d’Ivoire: Un week-end de plage tragique à Jacqueville et Dabou, 3 morts-ce qui s’est passé

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Un week-end qui finit mal. Plusieurs personnes sont mortes ou blessées grièvement dans un accident de la route à Jacqueville  et àDabou  dimanche soir.

Les victimes revenaient tous de la plage  ce dimanche vers 15heures. Un premier accident est intervenu à la sortie de Jacqueville, ville à proximité de la capitale économique Abidjan impliquant deux mini-cars qui auraient perdu le contrôle. Ces véhicules de transport en commun de 18 places, se sont ainsi retrouvés dans la brousse. Tous couchés sur le flanc et avec le toit écrasé.

Au moins 03 personnes décédées sur place, en plus d’une vingtaine de blessés graves ont été enregistrées sur les lieux. ” Le choc était si violent que des passagers ont été injectés des véhicules ” selon des témoins.

Mais alors que les pompiers évacuaient les blessés, un second accident s’est produit cette fois-ci, près du village de Songon sur la route de Dabou. Un taxi intercommunal et un camion sont entrés en collision. Les quatre passagers du taxi sont morts  sur le coup. Ils faisaient également partie de la caravane.

À noter qu’en milieu de journée ce dimanche, la mer a aussi emporté deux baigneurs. Les recherches sont en cours pour les retrouver selon les témoins.

Adriel, Abidjan


CPI-Audience de Gbagbo, proces-24 avril 2017 (3ieme) Partie Gbagbo a rendu visite à Maguy le Tocard à Yopougon

CPI-Audience de Gbagbo: le témoin 108 affirme que Gbagbo a rendu visite à Maguy le Tocard à Yopougon.

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Comme annoncé, les questions au témoin 108 de l’accusation d e Laurent Gbagbo  et Charles Blé Goudé ont débuté lundi matin à la cour pénale internationale (CPI).

Membre des chefs du quartier Doukouré  de la commune de Yopougon  à Abidjan, il a affirmé que  s’était rendu dans un parlement  de Yopougon  situé dans sa zone et évoqué les « milices » de « Maguy le Tocard », comme relevé par KOACI.COM.

Sans reconnaitre lui-même l’avoir vu, le témoin a affirmé que Laurent Gbagbo  était venu au parlement  « service technique » de Yopougon  sans pour autant être en mesure de fixer le tribunal sur la date. Il s’en est remis à l’observation d’un cortège selon lui, du président, en direction du parlement.

« D’où tirez-vous vos sources pour affirmer que Gbagbo était sur le site ? C’était tout prêt, tout Yopougon  était au courant, tout le monde en parle, moi je n’étais pas là-bas mais à son passage j’étais en bordure de la route » a répondu le témoin en réponse à une interrogation du juge président.

Au sujet du parlement, il précisera que c’étaient « les wè ,les attié et les bété qui allaient au parlement  du service technique de la CIE de Yopougon»

Le témoin enchainera en mentionnait un adjudant de Marine « Tapé » dont un élément de son équipe venait lui expliquer qu’ils embarquaient des gens avant de les jeter en pleine mer. « Mais on se demandait s’il était drogué » précisera le témoin.

Avant la pause déjeuner, le témoin sera interrogé au sujet de «Maguy le tocard  » présenté par l’accusation comme un chef de milice pro-Gbagbo.

« Les jeunes nous disaient que Maguy le Tocard recrutait les jeunes pour 25 mille francs, pour se faire enrôler et pour leurs formations. Il avait son bureau collé au 16ème arrondissement, y’avait un espace, c’est là où il faisait la formation militaire, j’y ai moi-même parfois assisté. Ils avaient des lances roquettes et des kalachnikovs. Avec ces armes ils poursuivaient les rebelles, juste quand la crise s’est déclenchée. » s’est exprimé à ce sujet le témoin.

Il affirmera la présence d’un formateur de la garde présidentielle « dont je ne connaissais pas son nom » et estimera que le groupe entrainé comptait « 400 ou plus » jeunes « de 18 ans à 35 ans. »

Amy Touré, Abidjan

Côte d’Ivoire-RDR : des jeunes du parti mécontents de Ouattara-leurs griefs

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Les jeunes du Rassemblement des républicains de Koumassi ne sont pas du contents des autorités ivoiriennes. Ils l’ont exprimé au cours d’un séminaire qui s’est tenu le samedi 22 avril 2017.

Ces jeunes du RDR ont mis les pieds dans le plat. Ils n’ont pas porté de gants pour mettre à nu « la corruption généralisée dans tous les secteurs ». Très mécontents de l’attitude des dirigeants, les séminaristes ont tiré à boulets rouges sur la gestion du président Alassane Ouattara pour le « manque de transparence dans l’octroi des marchés publics et privés ». A en croire le quotidien Soir Info, les participants au séminaire ont dépeint un sombre tableau de la situation socio-politique de la Côte d’Ivoire. Ils en veulent pour preuve « le déficit de transparence dans la gestion des deniers publics » et le « manque d’autorité du gouvernement » notamment dans l’application des décisions. Toujours selon notre confrère, Sylla Amara et ses amis ont dénoncé le racket, la cherté de la vie, la non application du SMIG.

Au moment où le RDR prépare son pré-congrès, ces propos des jeunes du parti d’Alassane Ouattara montrent qu’il existe un profond malaise au niveau de la base. « Les cadres se sont coupés, dans leur grande majorité, de la base », ont déploré ces jeunes dont les propos sont rapportés par Soir Info.

« Nous pensons que les logements sociaux qui ont été construits n’ont été faits pour les pauvres. En tout cas, les pauvres ne peuvent y avoir accès », a clamé l’un d’eux.

avec Imatin

Côte d’Ivoire-Football: des hommes armés “attaquent” Gervinho

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physical therapistAngelic football club, une formation appartenant à Gervinho, a subi une attaque armée le dimanche 23 avril 2017.

Les joueurs d’Angelic football club évoluant en 3ème division, n’ont pas savouré pendant longtemps leur victoire contre Gagnoa FC (2-0). Au moment où ils regagnaient Abidjan, les protégés de Gervinho (propriétaire du club) sont tombés nez à nez avec des coupeurs de route. Selon le site Levuvuzela.net, c’est après avoir dépassé N’Douci que le car de l’équipe a été immobilisé par des hommes armés.

Les malfrats, sans se faire prier, dépouillent les joueurs et les encadreurs. Ils emportent les primes de match, les téléphones portables et des objets de valeur.

Fort heureusement, l’on ne dénombre aucune perte en vie humaine.

Côte d’Ivoire-crise de ciment : “Le gouvernement autorise l’importation de 150 000 tonnes. Une vraie mafia ..”ce qui se passe

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Côte d’Ivoire-Tension du prix du ciment : Le gouvernement autorise l’importation de 150 000 tonnes. Une mafia d’intermédiaires décelée dans le secteur

Le prix du ciment grimpe en catastrophe depuis quelques mois en Côte d’Ivoire. D’une ville à l’autre les prix au consommateur final varient à l’achat selon un taux d’inflation allant de 15 à 25%. A Abidjan par exemple, le prix du sac de ciment de type CPK 32.5 est passé de 4500 FCFA avant février 2017 à 5500 FCFA après ce mois, tandis qu’à Daloa, ce produit est passé de 5000 FCA à 6000 FCFA à sur la même période.

La raison principale de cette situation, selon les autorités ivoiriennes, c’est que la période allant d’octobre à mars est d’ordinaire une période de forte demande en ciment qui correspond à la période propice pour la réalisation des travaux de construction, du fait de l’absence des pluies.

Mais aussi, le ralentissement des cadences de livraison au niveau des industriels et la raréfaction des camions destinés au transport du ciment, en sont également des facteurs, au dire du ministre du Commerce, de l’Artisanat et des PME, Souleymane Diarrassouba, qui co-animait une conférence de presse avec son collègue de l’Industrie et des Mines, Jean-Claude Brou, sur cette question le lundi 24 avril 2017.

150.000 tonnes à importer

Face à cette situation, le gouvernement ivoirien vient de prendre des mesures d’urgences. « Ainsi, pour faire face à la situation conjoncturelle actuelle et faire baisser la tension sur les prix, le Gouvernement a décidé de mener une opération d’urgence d’importation de 150.000 tonnes de ciment », a annoncé M. Diarrassouba, précisant que cette importation sera effectuée par les cimentiers en activité (SCA, CIMAF, LAFARGE HOLCIM) sur la période allant d’avril à juillet 2017.

Le chronogramme de ces importations prévoit 61.000 tonnes à la fin mai 2017 (36.000 tonnes entre le 12 et le 16 mai 2017 et 25.000 tonnes le 25 mai 2017), 64.000 tonnes fin juin, et 25.000 tonnes fin juillet.

« Des dispositions ont été prises au niveau douanier et portuaire pour faciliter l’opération d’importation », assure le ministre Diarrassouba.

Il convient aussi de rappeler que le marché  national du ciment à une capacité de production annuelle de 4,150 millions de tonnes pour des besoins de consommation estimés à 3,7 millions de tonnes. D’après le ministère du Commerce, au premier trimestre 2017, la quantité de ciment disponible sur le marché est évaluée à 918.582 tonnes contre une demande estimée à 972 082 tonnes. Il apparaît donc un déficit de 53.500 tonnes de ciment.

Toutefois, le ministre du commerce relève que les prix sortie-usine sont restés stables au niveau des différentes cimenteries, à savoir à 77.880 FCFA/tonne à SCA, 78500 FCFA/tonne chez CIMAF et 79.064 FCFA/tonne à LAFARGE HOLCIM.

Mafia des intermédiaires

« Suite à la forte demande de ciment auprès des industriels, les délais de chargement des camions sont passés de 1 à 7 jours au moins. Cette augmentation des délais entraine une spéculation sur les prix qui est la conséquence du trafic d’influence, de la création de circuit parallèle, en un mot du racket des opérateurs. Ainsi, pour charger dans un délai relativement court, il faut débourser auprès d’intermédiaires véreux la somme de 200 000 francs pour un chargement de 40 tonnes», dénonce le ministre du Commerce. Avant de poursuivre : « Il nous revient également que, sur une liste de 60 camions devant charger par jour, seuls 10 à 15 camions chargent  normalement, les autres sont obligés de payer 200 000 francs pour ne pas se voir refouler pour divers motifs et remplacer par des mieux-disant.    Ces sommes indument payées au moment des chargements, sont  répercutées sur le prix de la tonne au niveau des revendeurs entrainant une hausse du prix du ciment à la consommation », déplore-t-il.

Sanctions

Les services de surveillance du marché du ministère du Commerce vont intensifier les contrôles sur l’ensemble de la chaîne de distribution afin de rechercher, identifier et sanctionner toutes pratiques de nature à créer et entretenir la spéculation à la hausse du prix du ciment, prévient Souleymane Diarrassouba. « Ces mesures seront d’application stricte dans les semaines à venir », insite-t-il.

Perspectives

D’importants projets de construction de cimenteries sont en cours de réalisation en Côte d’Ivoire et devraient permettre d’accroître, de manière significative, la capacité de production de ciment en Côte d’Ivoire et couvrir ainsi la demande en ciment les mois à venir.

 

A court terme, les travaux d’extension des capacités de production de deux unités industrielles devraient permettre de disposer d’une capacité additionnelle de 2.000.000 tonnes/an à fin juin 2017, portant la capacité installée à 6.150.000 tonnes/an contre 4 150 000 tonnes/an actuellement. Amoyen terme, deux autres cimenteries en cours de réalisation permettront de disposer d’une capacité supplémentaire de 1.500.000 tonnes/an. Ces projets prévus s’achever à fin 2017 devraient permettre de porter la capacité de production installée à 7.650.000 tonnes/an.

 

A long terme, cinq projets de cimenteries seront réalisés avec une capacité additionnelle de 5.380.000 tonnes/an. Ces projets prévus s’achever à fin 2019 permettront de porter la capacité de production installée à13 030 000 tonnes/an.

ladiplomatiquedabidjan

Présidentielle française /Emmanuel Macron et Marine Le Pen: decouvrez les dix points qui les opposent vraiment!

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Emmanuel Macron face à Marine Le Pen. L’affiche du second tour de la présidentielle française incarne un fossé entre deux visions du monde et de la France. Quelles sont les principales différences entre les programmes des deux finalistes ? Résumé en dix points.

Travail

Sur la durée légale du temps de travail, les deux candidats souhaitent maintenir les 35 heures. En revanche, Emmanuel Macron souhaite flexibiliser le travail, en poursuivant la réforme du Code du travail initiée pendant le quinquennat de François Hollande. Le candidat d’En Marche! envisage par exemple de suspendre les allocations chômage pour les demandeurs d’emploi qui refuseraient une deuxième offre.

Marine Le Pen, elle, veut revenir sur la Loi travail et cible surtout les étrangers. La candidate du Front national souhaite réduire les aides sociales qui leur sont allouées pour privilégier les Français. En revanche, elle ne fait pas de proposition concrète sur la question du chômage.

Retraites

Les deux candidats s’accordent sur les problèmes, mais pas sur les solutions. Tous deux veulent réformer le système des retraites. Marine Le Pen veut abaisser l’âge légal de départ à 60 ans et augmenter le minimum vieillesse, en le conditionnant à la nationalité française ou 20 ans de résidence dans l’Hexagone.

Emmanuel Macron souhaite quant à lui réformer en profondeur le calcul des retraites, en unifiant les régimes à travers un système « par point », prévoyant un même droit à pension « pour chaque euro cotisé ».

Fonction publique

Le centriste souhaite réduire les dépenses, en supprimant 120 000 postes de fonctionnaires, sans toucher à l’hôpital. Il envisage en revanche de créer 10 000 emplois supplémentaires dans la police et 4 000 à 5 000 dans l’enseignement.

La frontiste souhaite, elle, embaucher 21 000 fonctionnaires dans la police et la douane, et également dans les hôpitaux. Une hausse de dépense compensée par une baisse des budgets des collectivités locales.

Société

C’est un point de rupture entre deux idéologies. D’un côté, le conservatisme historiquement défendu par l’extrême droite. Moins d’avortements et opposition au mariage pour tous sont toujours au programme du Front national, même si Marine Le Pen n’en fait pas ses principaux sujets de préoccupation.

D’obédience libérale, Emmanuel Macron est de son côté plus ouvert sur les questions sociétales, notamment sur les droits des femmes et souhaite faire de l’égalité femmes/hommes « une cause nationale ». Comme sa concurrente, il souhaite lutter contre l’inégalité salariale. En revanche, il est le seul à afficher sa volonté de parité en politique, à commencer par ses candidats aux législatives. Le leader d’En Marche! se prononce aussi en faveur de la procréation médicalement assistée pour toutes les femmes, contrairement à Marine Le Pen.

Economie

Même si les candidats proposent quelques mesures proches pour relancer l’économie, c’est sur le fond qu’ils s’opposent. Marine Le Pen est profondément nationaliste, prônant un protectionnisme et la « préférence nationale », qu’elle veut d’ailleurs inscrire dans la Constitution. Pour faire des économies, elle souhaite couper les contributions françaises à l’Union européenne et les dépenses liées à l’immigration, lutter contre la fraude fiscale et sociale, taxer à hauteur de 35% les produits fabriqués par des entreprises délocalisant leur production, ou encore taxer l’embauche des salariés étrangers.

Emmanuel Macron veut au contraire faciliter les échanges, tout en respectant les règles européennes. En France, il prône plus de liberté pour les entreprises en allégeant les réglementations, privilégiant les accords d’entreprise sur le Code du travail et les accords de branche, dans la lignée de la Loi travail.

Mais les deux candidats ont aussi des points communs. Tous deux proposent de réduire l’impôt sur les sociétés et changer le régime des indépendants, en supprimant le RSI, côté Emmanuel Macron, et en le réformant côté Marine Le Pen. La candidate du Front national souhaite aussi baisser de 10% l’impôt sur le revenu et geler la taxe d’habitation, quand le candidat centriste demande sa suppression. Enfin, pas question pour les deux candidats d’augmenter la TVA et le Smic.

Environnement

C’est le thème quelque peu oublié de la campagne des deux candidats, contrairement à leurs adversaires du premier tour Benoît Hamon et Jean-Luc Mélenchon. Emmanuel Macron a tout de même pris quelques engagements à la marge : fermeture des centrales à charbon, maintien de l’interdiction des gaz de schiste, doublement de l’éolien et du photovoltaïque, alignement de la fiscalité du Diesel sur celle de l’essence, prime de 1 000 euros pour les véhicules moins polluants, mesures contre l’obsolescence programmée, etc.

Marine Le Pen propose elle aussi un développement « massif » des énergies renouvelables (solaire, biogaz, bois…), à l’exception de l’éolien pour lequel elle veut décréter un moratoire. La candidate frontiste est également opposée au gaz de schiste et veut développer la filière hydrogène via des subventions pour la recherche. Elle se distingue par ses propositions pour la condition animale en en faisant une « priorité nationale », avec notamment l’interdiction de l’abattage sans étourdissement et l’arrêt des projets de fermes-usines comme les « 1000 vaches ».

Les deux candidats partagent néanmoins une position commune sur le nucléaire : pas de suppression. Emmanuel Macron propose une réduction à 50% de la part de l’atome dans le mix énergétique d’ici à 2025 et la fermeture de la centrale de Fessenheim. Dernière mesure à laquelle s’oppose Marine Le Pen qui souhaite simplement moderniser et sécuriser la filière nucléaire, tout en maintenant un contrôle de l’Etat sur EDF.

Institutions

Les deux finalistes veulent limiter le cumul des mandats. Marine Le Pen veut passer à un septennat non renouvelable pour la présidentielle. La candidate du Front national veut aussi diminuer d’un tiers le nombre de parlementaires, créer un référendum d’initiative populaire proposé par au moins 500 000 électeurs et introduire la proportionnelle à toutes les élections.

Emmanuel Macron veut limiter à trois mandats identiques successifs, interdire toute élection aux détenteurs de casier judiciaire, interdire les activités de conseil pour les parlementaires et l’emploi de membres de leur famille pour tous les élus. Comme son adversaire, il souhaite réduire d’un tiers le nombre de députés et de sénateurs, mais aussi renforcer le contrôle du gouvernement par le Parlement.

Immigration

C’est le cheval de bataille de Marine Le Pen, qui entend réduire l’immigration à un solde annuel de 10 000 personnes. Elle veut restreindre les conditions d’asile, limiter le regroupement familial, empêcher la régularisation des étrangers en situation illégale, expulser automatiquement les délinquants étrangers, supprimer le droit du sol pour acquérir la nationalité française, ou encore supprimer l’aide médicale d’Etat.

Emmanuel Macron prône au contraire l’ouverture. Il se positionne en faveur de l’accueil des réfugiés et souhaite entre autres réduire la durée d’examen des demandes d’asile. Le candidat d’En Marche! veut travailler essentiellement sur l’intégration des immigrés et renforcer la coopération européenne. Il veut aussi faciliter l’obtention de visas pour les « talents » étrangers et simplifier l’accès au travail pour les étudiants étrangers titulaires d’un master.

Europe

C’est sans conteste le point de clivage le plus important entre les deux finalistes du 1er tour de la présidentielle. Emmanuel Macron se positionne clairement en faveur de l’Union européenne. Il propose dès la fin des élections allemandes à l’automne le lancement de conventions démocratiques, visant à adopter un projet commun avec les pays qui le souhaitent. Il propose un budget propre et un ministre des Finances pour la zone euro. Enfin, il défend le traité commercial Ceta signé entre Bruxelles et le Canada.

A l’inverse, Marine Le Pen souhaite sortir de l’euro et de l’espace Schengen, avec à l’issue des négociations, un référendum sur la sortie de l’Union européenne. Elle s’oppose à tous les accords de libre-échange comme le Ceta et réclame la suppression de la directive européenne sur les travailleurs détachés – 280 000 en France soit l’équivalent de 40 000 emplois à temps plein, sur 18 millions de salariés – estimant qu’elle crée « une priorité étrangère à l’emploi ». Marine Le Pen estime que ces salariés étrangers font une concurrence déloyale aux français.

A ce sujet, Emmanuel Macron reconnaît certains abus et se prononce pour une limitation à un an de la durée du détachement. Les salariés détachés restent en moyenne 4 mois et demi en France. Et le candidat d’En Marche! ne se prive pas de rappeler que près de 300 000 Français sont aussi travailleurs détachés à l’étranger.

Les deux candidats se distinguent enfin sur leur position vis-à-vis de la Russie. Marine Le Pen est favorable à un rapprochement avec Moscou, alors qu’Emmanuel Macron a été l’un des seuls candidats de l’élection avec Benoît Hamon à s’y opposer.

Défense

Traditionnellement, le Front national a toujours pris la défense de la police et de l’armée, mais le camp Macron, bien décidé à adopter une posture régalienne, a très tôt fait des sujets militaires l’une de ses préoccupations de campagne, bénéficiant du soutien de l’actuel ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian.

Emmanuel Macron et Marine Le Pen sont d’accord pour rétablir le service militaire, mais là ou le candidat d’En Marche! veut un service national universel d’un mois seulement, la candidate d’extrême droite souhaite que les appelés restent trois mois sous les drapeaux, indique notre journaliste spécialisé sur les questions de défense Olivier Fourt. Mais son coût – plusieurs milliards d’euros par an – pourrait dissuader la candidate en cas d’élection. Et d’une manière générale, les militaires n’y sont pas favorables, près de 20 ans après la suppression de la conscription.

Marine Le Pen réclame également un deuxième porte-avions, pour 4,5 milliards d’euros. Emmanuel Macron lui souhaite lancer une nouvelle réflexion stratégique ou sera posée entre autres cette question. L’unique porte-avions français est aujourd’hui en travaux et ne repartira pas en mission avant 2019. Les deux candidats au second tour de la présidentielle sont d’accord sur le fait d’augmenter les effectifs : 10 000 policiers et gendarmes en plus d’ici 2022, dit Emmanuel Macron, 15 000 pour Marine Le Pen, qui souhaite aussi faire remonter les effectifs de l’armée de terre, en recrutant 24 000 personnes.

Concernant le budget de la Défense, le candidat du centre propose de le fixer à 2% du produit intérieur brut en 2025. Un chiffre que Marine Le Pen souhaite atteindre dès son élection, pour atteindre 60 milliards d’euros en 2022, contre 40,8 milliards d’euros (pensions comprises) cette année.

RFI

VIDEOS/PROCÈS du 25 Avril 2017 Le temoin« Les rebelles c’était nous même, les frères qui étaient aux côtés du président Gbagbo»

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Côte d’Ivoire: Le chef Agni de Yao Sehi « Les rebelles c’était nous même, les frères qui étaient aux côtés du président Gbagbo»

A son deuxième jour de témoignage à charge contre Laurent Gbagbo et Blé Goudé, le chef Agni de Yao Sehi àYopougon  a exprimé une réponse qui a surpris jusqu’au juge président.
En effet, avant que la pause ne soit ordonnée, le témoin fera une affirmation de taille qui sera sans nul doute utilisée par la suite pour jauger de sa crédibilité.

Interrogé par qui étaient les « rebelles » il répondra « Les rebelles c’était nous même, les frères qui étaient aux côtés du président Gbagbo» ; « son armée ?», « oui ».

Avant cela, ayant été capable d’identifier les ethnies présentes dans un rassemblement (Parlement du service technique de la Mairie de Yopougon, ndlr) et un membre de la garde présidentielle à sa tenue et son béret rouge comme parmi les formateurs du groupe de Maguy le Tocard à Yopougon, Maitre Zokou a mis le témoin 108 de l’accusation face à une photo d’IB dans une tenue similaire pour mesurer la teneur de ses affirmations de la veille.
Lui sera alors demandé par le juge président à quel corps de l’armée le formateur en béret rouge faisait il partit? Il changera alors de version par rapport à la veille en répondant « Les commandos »

Pour sa défense, avant de passer la main à Maitre Ochey de la défense de Laurent Gbagbo, l’avocat de  Charles Blé Goudé diffusera successivement deux extraits vidéos dans lesquels son client, reconnu par le témoin à son interrogation à l’issue des deux diffusions, vociférait, en s’adressant au peuple et à des jeunes venu le trouver en sa résidence, qu’il ne voulait de guerre et de guerre civile en Côte d’Ivoire et qu’il prônait une solution politique entre Gbagbo, Bédié et Ouattara tout en appelant ceux qui souhaitaient intégrer l’armée pour servir légalement le pays, de le faire si bon leur semblait.

Amy Touré, Abidjan


Le football africain a été dominé par Eto’o/ Drogba : Qui est le plus fort ? decouvrez toutes les statistiques

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Le football africain a été dominé ces 20 dernières années par les carrières fulgurantes et exceptionnelles de deux grands joueurs du continent. Même si ceux-ci n’ont pas encore définitivement  raccroché les crampons, Samuel Eto’o et Didier Drogba continuent de marquer le football non seulement africain mais aussi à l’échelle mondiale. Mais qui du camerounais et de l’ivoirien est le plus fort ? Une question qui alimente les débats entres les fans des deux stars à travers tout le contiennent africain et dans le monde. Le magazine sportif Africa-Sport a procédé à une comparaison à l’aide des chiffres.

Découvert avec le Réal Madrid  en 1996, l’ex international Camerounais, Samuel Eto’o a éclore son talent à Léganés où il a inscrit 4 buts en 36 matches alors qu’il évoluait sur le côté gauche de l’attaque. Majorque voit lui, une graine de talent qu’il faut semer. Avec le club espagnol, Samuel Eto’o  passe en pointe et réussit une performance remarquable en inscrivant à Majorque, 87 buts en 207 matches. Il est alors recruté par le FC Barcelone. Le Camerounais marque 150 buts en 230 matches toute compétition confondue avant de répéter les mêmes performances en Italie avec l’Inter (64 buts en 123 matches).

Après l’Inter, Eto’o marque au cours de toutes ses aventures (Anzhi : 42 buts en 80 matches, Chelsea : 13 buts en 41 matches, Everton : 4 buts en 20 matches, Sampdoria Gênes : 2 buts en 18 matches, Antalyaspor : déjà 30 buts en 54 matches (série en cours)).

  • En somme, en 822 matches, Samuel Eto’o a inscrit en clubs 396 buts toute compétition confondue

En face, Didier Drogba a joué moins de match mais présente tout de même des chiffres similaires. L’ivoirien est découvert au Mans (Ligue2) en 1997, (un an après la découverte de Samuel Eto’o, Ndlr).  Au Mans, il inscrit 15 buts en 72 matches. Guingamp le récupère et fait de lui un avant-centre redoutable. L’ivoirien marque en 2 saisons, 28 buts en 72 apparitions. Drogba en nette progression enflamme vélodrome quand il fut phocéen. A l’OM, il inscrit 37 buts en 61 matches toute compétition confondue.

Il sent le succès et va confirmer son talent en Angleterre. Il devient une légende de Chelsea en plaçant 211 buts en 457 matches toute compétition confondue. Drogba, à époque, n’a plus rien à prouver et comme Samuel Eto’o, l’ivoirien marque également dans toutes ses aventures (Galatasaray : 68 matches pour 27 buts, Shanghai Shenhua : 15 matches pour 12 buts, Montréal : 41 matches pour 23 buts). Ce qui donne des chiffres similaires à ceux de Samuel Eto’o.

  • Drogba en 770 matches en clubs, inscrit 353 buts

 

En sélection, légère avance de Didier Drogba…

Samuel Eto’o compte 118 sélections avec le Cameroun où il a été un élément déterminant dans les succès les plus fous des lions grâce à ses buts. Il marque 58 buts(18 buts à la CAN, 3buts en Coupe du Monde, 1 but en coupe des Confédérations, 5buts en Eliminatoires des CAN, 18 buts en Eliminatoires des Coupes du Monde, 1 but aux Jeux Olympique et 11 buts en amicaux).

En face, l’ivoirien est auteur de 67 buts en 107 sélections avec les Eléphants. Didier Drogba c’est (11 buts à la CAN, 2buts en Coupe du Monde, 11 buts en Eliminatoires des CAN, 18 buts en Eliminatoires des Coupe du Monde et 25 buts en amicaux).

A ce niveau, L’ivoirien compte moins de sélections et a plus marqué que Samuel Eto’o. Nonobstant, le Camerounais a gagné plus de titre en sélection (2 CAN et 1 JO) contre zéro côté ivoirien. Conclusion : En sélection, Samuel Eto’o avec ses buts gagne des titres collectivement alors que Didier Didier malgré qu’il ait inscrit plus de buts, échoue collectivement.

Bilan de toute leur carrière…  

L’addition de leur chiffre en club et ceux en sélection place côte à côte les deux géants buteurs africains. Didier Drogba à nos jours a marqué 420 buts en 877 matches dans toute sa carrière soit un pourcentage de 0,48% but par match.

Même pourcentage pour le camerounais dans toute sa carrière. Samuel Eto’o à nos jours a inscrit 454 buts en 946 matches, soit le même pourcentage de 0,48% but par match, hallucinant !

Eto’o plus efficace avec Mourinho  que Drogba…

Les deux légendes du football africain ont connu un même entraîneur, José Mourinho à certaine époque de leur carrière. Si Didier Drogba doit tout au technicien Portugais qui lui a toujours fait confiance, Samuel Eto’o s’est montré plus prolifique en but avec le même entraîneur à l’inter Milan et Chelsea.

Drogba avec Mourinho (2004-2007 et 2014-2015 avec Chelsea) : 213 matches pour 91buts

Eto’o avec Mourinho (« Inter »2009-2010, « Chelsea » 2013-2014) : 64 matches pour 36 buts 

 Côté palmarès, Didier Drogba s’incline devant le Camerounais qui a presque tout gagné.

  • Eto’o : 3 Liga, 2 Copa, 2 Super Coupe, 4 Ligue des Champions, 1 Coupe du monde des Clubs, 2 CAN, 1 Série A, 2 Coppa Italia,1 Supercoppa, 4 ballons d’or africain.

 

  • Drogba : 4 Premier League, 2 Community Shied, 4 FA Cup, 3 League Cup, 1 Ligue des Champions, 1 Süper Lig, 1 TFF Süper Kupa,1 Türkiye Kupasi, 2 ballons d’or

En conclusion, pas trop d’écart entre les deux légendes même si Samuel Eto’o semble beaucoup plus chanceux en remportant plus de titres collectifs. Didier Drogba reste égale au finish à Samuel Eto’o en thème d’efficacité devant les buts. les deux présentent des chiffres similaires.

avec Africa-Sport.net

Côte d’Ivoire: Okou Traoré, nouveau témoin à charge contre Laurent Gbagbo à la Haye

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Okou Traoré  est le nouveau témoin à charge contre Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé à la Haye comme constaté par KOACI.COM.

Interrogé par le juge président, celui qui succède au chef Agni de Yao Sehi dans la longue liste des témoins qui défilent devant les juges de la CPI Search CPI depuis l’ouverture du procès en janvier 2016, a tour à tour indiqué être née en 1947 à Katiola, être citoyen ivoirien, d’ethnie Tagbana et de confession musulmane.

Nous ignorons pour l’heure les fonctions qu’aurait occupé le nouveau témoin durant la crise, au même titre que ses rapports avec cette dernière.

Les 15 minutes lui étant accordées ce mardi après-midi serviront uniquement aux règles en vigueur, présentations sommaires, rappel des droits et devoirs et prestation de serment.

Les témoignages de celui dont les raisons de sa présence dans la procédure en cours à la Haye à l’encontre de son ancien président et son ministre sont encore à cette heure ignorées, débuteront mercredi matin à 7h TU.

Koaci

Côte d’Ivoire:Prisons civiles/ Des gardes pénitentiaires annoncent des heures chaudes/ce qu’il preparent

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Des gardes pénitentiaires ont annoncé des heures chaudes à venir qui vont passer par le blocage des extractions , des déferrements, des visites aux détenus… Cela, dans les 33 prisons du pays.

 Cette décision a été prise, selon nos sources, au terme d’une Assemblée générale des agents tenue, le samedi 22 avril 2017, à Yopougon. Ceux-ci se sont surtout penchés sur le souhait du Garde des sceaux, ministre de la Justice et des libertés publiques, Sansan Kabilé, de voir le mot d’ordre de grève prévue pour le 26 avril être levé.

 

‘’ Le ministre a eu de bonnes dispositions d’esprit. Il a échangé avec nous dans la semaine. Il a dit de lui donner le temps de poursuivre ce qu’il a commencé et la chance de le laisser aboutir. Il nous a appris que nos besoins ont été déjà adoptés en conseil de gouvernement. Et puis on ne sait pas ce que le président de la République va dire sur nos revendications, le 1er mai, jour de la fête du travail, sans compter le fait que nous avons encore une rencontre, cette semaine, avec notre tutelle. Avec ces éléments qui nous ont été exposés, nous avons trouvé bon de suspendre le mot d’ordre de grève mais il n’est pas levé‘’, nous a appris, par téléphone, le dimanche 23 avril 2017, une source crédible, sous le strict sceau de l’anonymat.

Selon elle, les agents ont convenu de faire grève, à partir du 8 mai 2017, si leurs points de revendication ne sont pas satisfaits. Les exigences portées à notre connaissance sont: le paiement des baux, le renouvellement annuel des tenues, le paiement du reliquat des indemnités de résidence et des primes de sujétion estimé à 63 000 francs Cfa par agent, la gratuité du transport (le bus) et la définition claire de leur statut.

Dominique FADEGNON

linfodrome

PROCÈS: 26 Avril 2017 /le temoin Okou Traoré Le president de la mosquée on m’a dit que “les pro gbagbo ont mit le feu à la mosquée”

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Côte d’Ivoire: Le président du comité de gestion de la mosquée Sicogi Lem explique sa version des meurtres des «miliciens» du 25 février 2011

Comme annoncé, on en sait un peu plus sur le nouveau témoin à charge contre Gbagbo et Blé Goudé à la Haye. Mercredi matin, nous avons appris qu’Okou Traoré était, comptable et vivait àYopougon  avant, durant la crise et jusqu’alors.

Président du comité de gestion de la  mosquée Sicogi Lem depuis 2004 et officiellement depuis 2008 et président de la communauté et président d’un groupe de parents d’élève, il donnera sa version des faits d’agissements de pro-Gbagbo qu’il appellera « miliciens» à  Yopougon durant la crise.

Durant l’audience du matin et avant qu’elle soit interrompue par une pause, il sera interrogé sur les événements survenus dans son quartier le 25 février 2011.

«Dans le quartier Doukouré, on retrouve plus de malinké et de senoufo, ils sont plutôt RDR, à Yao Sehi, y’a plus des gens de l’ouest, ils sont plutôt FPI mais les problèmes politiques je me suis dégagé de ça» introduira le témoin avant de rentrer dans le vif du sujet.

«Le 25 février 2011 vers 9H suis venu m’assoir devant le bureau de la ceni qui fait face à la grande route, j’ai été choqué de voir ce jour-là des jeunes de Yao Sehi, « on se connait je peux le confirmer », fouiller des voitures et arracher des portables, je me suis dit mais on est ou là, et ça n’a pas duré quelques instants après ça a commencé. Après j’ai vu des jets de pierres entre les jeunes de  Doukouré et Yao Sehi, il a fallu l’intervention de la police vers 10H pour calmer la situation, moi je me suis cherché et suis allé à la maison.

En rentrant j’ai entendu un jeune crier « au secours » il est rentré dans la cour, il était en sang, il a agonisé et est mort, je sais pas qui a tiré, d’où c’est venu, moi je suis rentré chez moi. Le lendemain ses grandes sœurs le cherchaient, elles sont venues nous trouver à la maison, elles nous ont dit que c’était un Traoré mais pas dit tout le nom.

Les jets de pierre continuaient, mes enfants ont fait aussi la réplique et après le constat de la mort du jeune, on a entendu des cris de bavardage dans la maison du voisin et on a appris qu’il était mort. Il était burkinabé, il gérait une maison de passe du quartier. J’ai appris qu’il a reçu une décharge d’une arme à feu des mêmes qui ont tué le jeune, ce sont les miliciens, ce sont eux qui régnaient ce jour-là, c’était eux qui étaient là, après les jets de pierres ils sont venus avec les armes.

Les miliciens sont venus fouiller le jeune mort dans la cour, ils sont venus taper à la porte, on était au moins 16, c’était la peur, ils ont tapé et suis venu ouvrir la porte, dieu merci, ils m’ont pas tiré dessus et ils sont partis, en ce moment-là je ne pouvais pas compter mais je sais qu’ils étaient nombreux, une quinzaine ou une vingtaine, de 17 à 20 ans, ils parlaient en français.

En quittant, les miliciens « c’est comme ça qu’on appelait les pro-Gbagbo », ils ont incendié un camion et s’en sont pris à une boutique de mauritanien.

Après le soir quand je suis sorti on m’a signalé que le gardien de la  mosquée avait été tué, décapité, qu’on l’a mis sur une table et qu’on l’a brulé avec des pneus, moi j’ai juste vu des restes de doigts entre la route et le bureau du CNI (conseil national islamique, ndlr). Il a été tué par le même groupe. »

Avant de s’exprimer sur ces faits, il expliquera qu’après le passage d’Alassane Ouattara durant la campagne, une fille du quartier avait été battu du fait d’avoir porté un tee shirt à l’effigie de l’actuel président.

«Après le passage de Ouattara à Yopougon durant la campagne, une jeune fille Mahoca qui portait un tricot à l’effigie du président Alassane a été battue par un membre des jeunes qui étaient arrêtés en face vers la citelcom, on les a vu, ils criaient « c’est un mossi il ne peut pas diriger le pays ».

Amy Touré, Abidjan

koaci

Côte d’Ivoire:Mutinerie/ Bouaké, des religieux en négociation avec les ex mutins

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Le Conseil Supérieur des imams en Côte d’Ivoire (COSIM), sous la houlette de son président Cheick Boikari Fofana, a engagé depuis mardi une négociation avec les ex mutins àBouaké (centre), et selon nos informations en vue de négocier une trêve sociale.

Cette action aurait été suscitée par les religieux informés sur le fait que des soldats envisageraient de se soulever à nouveau lors des jeux de la Francophonie prévue à Abidjan en juillet prochain s’ils n’entraient pas en possession de la totalité des primes promises par les autorités et dont une première tranche a été déjà payée.

Si rien n’a filtré officiellement de cette rencontre, de nombreuses sources indiquent qu’elle fut houleuse et aurait accouché d’une souris.

« Échec des négociations entre les imams et les ex mutins », font quant à eux savoir ce mercredi des médias pro-pouvoir et opposition.

A en croire d’autres sources les négociations devraient se poursuivre ce mercredi afin que le pays ne connaisse une mutinerie à l’image de celle de janvier dernier.

Donatien Kautcha, Abidjan

Côte d’Ivoire: Voici la decision prise par toutes les sociétés d’agro-business

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Des sociétés d’agro-business en Côte d’Ivoire, notamment Agribiznet et Monhevea.com, ont effectivement « suspendu leurs activités jusqu’à nouvel ordre », après le gel de leurs comptes bancaires par l’Etat, a constaté, mardi à Abidjan, un journaliste de Alerte info.

« Les activités d’Agribiznet sont suspendues jusqu’à nouvel ordre, du moins jusqu’à ce que le litige avec l’Etat soit réglé », a indiqué un agent de sécurité privée, posté à l’entrée du siège, situé à la riviera attoban (Cocody, Abidjan Est).

Il a ajouté qu’aucune « nouvelle souscription n’est possible pour le moment », précisant que des souscripteurs se rendent au siège « pour prendre des renseignements relatifs au remboursement ».

A Monhévea.com en zone 4 (Marcory, Abidjan sud), un vigile d’un immeuble, situé face du siège, a indiqué « qu’il y a 3 mois que cet endroit (siège) est fermé », ajoutant, « je ne vois plus personne ici ».

Fin janvier, après une enquête qui a relevé les failles dans l’agro-business, le gouvernement a décidé de geler les comptes des entreprises et rembourser les montants investis par les souscripteurs sur la base des fonds disponibles.

Les remboursements par les banques n’ont pas encore débuté, plus d’un mois après le début des enregistrements pour la restitution des fonds.

YAR
Alerte info/

France/170 ivoiriens entassés dans 2 pièces , Amaral Fofana vous fait découvrir le vrai visage de l’immigration clandestine

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De passage à Paris pour des raisons professionnelles, Amaral Fofana, opérateur économique et cadre originaire du département de Daloa, a rendu visite dimanche 09 avril dernier, au 22 rue du Colonel Fabien à Aubervilliers , aux migrants ivoiriens du squatt d’Aubervilliers (banlieue nord proche de Paris).

Pour lui, cette visite était importante car ces migrants là étaient essentiellement issus de la région de Daloa : « Tout le monde connaît un peu les raisons qui poussent ces jeunes gens à risquer leurs vies pour rejoindre l’Europe. Et nous savons aussi que le plus gros contingent ivoirien vient de Daloa. Mes responsabilités de fils de la région m’obligent à venir constater comment vont mes compatriotes ».

Des membres et responsables de l’association des sympathisants solidaires des Ivoiriens de la diaspora (ASSID), avec à leur tête la Président Koné Karamoko, président de l’ASSID, ont présenté la situation lamentable des 170 pensionnaires du squatte occupé en guise de lieu d’hébergement provisoire.

« Vous constatez vous-même, le cadre dans lequel nous accueillons ces jeunes et mineurs qui nous sollicitent. Nous sommes une association qui vise à porter aide et assistance aux Ivoiriens en France n’ayant aucune référence. Cela part du gîte au couvert jusqu’à l’accompagnement administratif. Et c’est ainsi depuis 10 ans, mais nous sommes déclarés depuis deux ans » a indiqué le patron de l’association des sympathisants solidaires des Ivoiriens de la diaspora.

Notre équipe de reportage a pu constater des lieux profondément insalubres : pas d’eau courante, des toilettes et douches inexistantes, et uniquement deux pièces à coucher pour 170 personnes.

« Nous les accueillons ici le temps de les aiguiller vers d’autres endroits comme les services du 115 aux fins d’obtenir des hébergements d’urgences beaucoup plus décents. Ce sont très souvent des gens qui ne connaissent personne ici en France. Nous recevons même des mineurs que nous conduisons immédiatement vers les organismes français en charge des mineurs. Vous imaginez que nous ne pouvons pas les laisser vivre ici » a ajouté M. Koné Karamoko.

 

Selon les responsables de l’ASSID, l’ambassadeur Charles Gomis a été tenu informé de la situation.

« C’est grâce aux cotisations de nos membres, et aux soutiens financiers et en nature de certains généreux donateurs que nous arrivons à nourrir le flux incessant de nos pensionnaires. Nous dégageons environ 3500€ tous les mois pour les besoins en nourriture. Nous avons besoin d’un local qui servira de point focal et de transition pour ces jeunes ivoiriens qui ne connaissent rien de la France » a conclu l’hôte des ‘’boat people’’ ivoiriens en France.

M. Amaral Fofana a traduit son admiration devant tant de générosité à l’endroit de ses compatriotes : «J’avais les yeux qui se remplissaient de larmes quand je rentrais dans ce bâtiment, mais quand j’entends ce que vous faites pour vos compatriotes qui sont dans la détresse, je suis rempli de joie et de fierté. Les Ivoiriens n’ont pas cessé de s’aimer, Dieu merci. Pour ma part, je retournerai à Daloa dire aux parents que j’ai vu leurs enfants, ils vont bien. C’est dur la France, mais ils ont la chance d’être encadrés par des aînés qui prennent soin d’eux. Quant à vous qui venez d’arriver, vos parents sont tristes de vous savoir dans de telles conditions, mais agissez désormais pour qu’ils soient fiers de vous demain. Et vivez selon les règles du pays qui vous accueille. Vous êtes chacun autant que vous êtes des ambassadeurs de la Côte d’Ivoire, agissez donc de sorte à ne pas nuire à la bonne santé des relations entre notre pays et la France ».

Jean-Paul Oro à Paris

 

 


Présidentielle ivoirienne 2020 : Bacongo crache ses vérités , « envoie» une gifle au visage de Bédié

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selon certains observateurs politiques ivoiriens, le divorce entre le PCI et RDR n’est pas du tout loin. Pour cause, l’alternance du pouvoir au sein du RHDP pose problème. Le parti de Bédié censé récupérer le pouvoir en 2020 semble être menacé par le RDR qui affiche son souhait de se maintenir au pouvoir. Ce n’est pas la déclaration de Cissé Bacongo, ce samedi 22 avril nous fera croire le contraire. Ce cadre du parti de Ouattara a affirmé que le RDR ne s’arrêtera pas à deux mandats. Une nouvelle qui sonne comme une gifle à Bédié.

Le samedi 22 avril, dans la commune de Koumassi, Cissé Bacongo député de la commune, et membre du bureau politique du RDR, s’est adressé aux militants du parti, gonflés à bloc. Ce jour-là, l’ex-ministre de la fonction publique et de la Réforme administrative a dévoilé les plans du parti de Ouattara concernant l’alternance du pouvoir en 2020. Il a révélé que le RDR n’envisageait pas s’arrêter à deux mandats.

« Nous ne voulons pas nous arrêter à deux mandats. Je ne me suis pas battu depuis 1994 à 2011 pour deux mandats. On s’est battu pour être au pouvoir pendant longtemps », a déclaré le conseiller du président de la république. M. Bacongo a ajouté par la suite la présidentielle de 2020 reste un objectif à atteindre pour le RDR. Car selon lui, son parti doit rester encore au pouvoir en 2020.

De son côté, le PDCI assure avoir enregistré ce message. Selon un cadre du parti de Bédié, cela ne les étonnes pas du RDR. Il a manifesté le souhait de son parti de quitter le RHDP (alliance politique) parce que les dirigeants du RDR ne veulent pas tenir promesse, celle d’aider le PDCI à conquérir le pouvoir en 2020. « Nous ne pouvons rester dans cette alliance dans laquelle la base ne nous suit pas. Le PDCI continue de perdre du terrain. Le RDR ne fait que se moquer de PDCI. Je ne sais pas si Bédié entend la grogne qui s’amplifie autour de lui », a déclaré ce cadre du PDCI, en colère.

imatin

FPI/ Le parti de Gbagbo s’offre à nouveau en spectacle pour la Fête de la liberté ../Affi menace…ce qu’il dit..

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La fête de la liberté censée rassembler le Front populaire ivoirien (FPI) autour de ses militants et responsables incarcérés risque d’être à nouveau le théâtre d’un affrontement entre les deux tendances qui se livrent une guerre fratricide sans merci.

La hache de guerre semble déterrée au FPI. Pascal Affi N’guessan, président contesté de cette formation politique bande les muscles depuis le lundi 24 avril dernier. Et pour cause, l’autre tendance du parti conduite par Sangaré Aboudrahamane organise la fête de la liberté les vendredi 29 et samedi 30 avril prochains. Ainsi, Affi a alerté les autorités ivoiriennes aux fins d’empêcher la tenue de cette activité. Des courriers sont envoyés au ministre de l’intérieur et de la sécurité, Hamed Bakayoko, au préfet d’Alépé, au sous-préfet d’Oglhwapo et au chef du village d’Akouré. « Des militants du Front populaire ivoirien se faisant passer pour des responsables vous ont adressé une correspondance vous informant de l’organisation dans le village d’Akouré, sous-préfecture d’Oglhwapo d’une fête de la liberté les 29 et 30 avril 2017…Les organisateurs de la fête de la liberté n’ont aucune qualité pour organiser une fête de la liberté au nom du FPI… », précise le courrier signé Pascal Affi N’guessan. Un avertissement loin de dissuader l’autre tendance du parti.

« L’Etat de Côte d’Ivoire a autre chose à faire que de se mettre au service d’un gamin qui pleurniche dans la cour de la récréation parce qu’il a perdu son bonbon. D’autant qu’il n’y a aucun risque de trouble à l’ordre public. », indique une source proche du camp Sangaré. A en croire notre informateur, Affi N’guessan continue malheureusement de se ridiculiser car sur le plan juridique, il n’est plus autorisé à parler au nom du parti de Gbagbo. « Les décisions du congrès de Mama désignant le Président Gbagbo comme président du parti lui ont été notifiées par voie d’huissier le 3 mai 2015. Il n’a pas attaqué ces conclusions car il sait que la procédure a été respectée selon nos textes. Par ailleurs, la Justice s’est déclarée incompétente pour trancher la question du logo du parti. Mais il continue de croire que l’Etat de Côte d’Ivoire est son gourdin contre le FPI. », a-t-il fait savoir.

A en croire notre interlocuteur, même si ce bicéphalisme n’existait pas au FPI, les militants d’Alépé auraient loisir de célébrer la fête de la liberté avec Sangaré Aboudrahamane, membre fondateur du parti de Laurent Gbagbo.

par Cyrille NAHIN

autre presse

Côte-d’Ivoire/ grave Pénurie de ciment: Le sac de 50 kg passe à 5.500 Fcfa et..

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Le sac de ciment de 50 kg est passé de 5.000 Fcfa à 5.500 Fcfa depuis janvier, à Abidjan et dans des villes de l’intérieur du pays, en raison d’une pénurie, selon un relevé ALERTE INFO.

Dans des dépôts de ciment de Treichville, Marcory, Koumassi (Abidjan sud), le sac de 50 kg est passé de 5.000 à 5.500 Fcfa ou 6.000 Fcfa par endroit. La tonne de ciment (20 sacs) est vendue entre 110.000 et 115.000 Fcfa.

A Yamoussoukro (Centre, capitale politique) le sac est vendu à 5.500 Fcfa, tandis qu’à San-Pedro (Sud-ouest), le prix varie entre 4.500 et 5.000 Fcfa et de 5.500 à 6.000 Fcfa à Bouaké (Centre), selon des revendeurs qui évoquent des difficultés « à s’approvisionner ».

Lundi, le gouvernement ivoirien a décidé d’importer « 150.000 tonnes de ciment de mai à juillet 2017 », pour combler le déficit.

Des cimenteries en construction « devraient permettre d’accroître de manière significative la capacité de production de ciment en Côte d’Ivoire et couvrir la demande les mois à venir », selon le gouvernement.

La Côte d’Ivoire dispose à ce jour de six unités de production de ciment.

Le groupe marocain Ciment d’Afrique (Cimaf), installé depuis 2011 à la zone industrielle de Yopougon, à l’ouest d’Abidjan, a annoncé la construction d’autres usines de ciment à San-Pedro et Bouaké.

MAK

Alerte info

Côte-d’Ivoire / paiement de reliquat des primes/négociations entre mutins et imams /ce qui s’est vraiment passé

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NÉGOCIATIONS ENTRE OUATTARA ET LES MUTINS, LE MARDI 25 AVRIL 2017, SE SONT ÉCOURTÉES ET LES RELIGIEUX ONT QUITTÉ BOUAKÉ LES MAINS VIDES, BREDOUILLES.

La suite des négociations entre mutins et imams pour tenter d’obtenir une trêve sociale dans l’affaire du paiement de reliquat des primes de

7 millions de FcFA, n’a toujours pas connu le succès escompté

par les émissaires de Ouattara. ces négociations débutées le

mardi 25 avril 2017, se sont écourtées et les religieux ont

quitté Bouaké les mains vides,bredouilles.

en effet, après que les deux parties se soient séparées en

queue de poisson lors de la première rencontre, les

Hommes de dieu ont encore remis le couvert hier mercredi

26 avril 2017, en convoquant à nouveau les mutins. Objectif de

cette démarche, poursuivre les négociations jusqu’à la satisfaction

des deux parties. un fait marquant qui s’apparente à un

jeu de cache-cache, c’est bien évidemment l’attitude des mutins

qui ont brillé par leur absence à cette seconde rencontre, pourtant décisive pour les émissaires de Ouattara.

Après de longues heures d’attente restées sans suite, la

délégation du cosim conduite par cheick Boikary Fofana est

retournée illico presto sur Abidjan.

lecridabidjan

Paris: Anarque Un ancien international ivoirien Pris en flagrant délit de fraude, il s’est enfui de l’aéroport poursuivi par la police…

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Les choses seront de plus en plus dures pour les jeunes footballeurs ivoiriens souhaitant se rendre en Europe, suite à l’acte ignoble que vient de poser l’ancien footballeur professionnel ivoirien, Dié Serge. Pris en flagrant délit de fraude, il s’est enfui de l’aéroport. Laissant pour compte de jeunes footballeurs ivoiriens qu’ils venaient ainsi d’arnaquer, comme le révèle le site sportmania.ci.

 

Ancien professionnel reconverti en businessman, Dié Serge affirmait être désormais un chef d’entreprise, footballeur et conseiller sportif de plusieurs clubs en Grèce où il évoluait. Ce père de 4 enfants qui a épousé la sœur du footballeur Cyrille Domoraud, vient d’être l’auteur d’un scandale qui risque de lui coûter cher. Selon notre confrère du site Spormania.ci, l’ex-joueur des Eléphants de Côte d’Ivoire est mêlé à un scandale d’escroquerie entachant la FIF et le football ivoirien en général. Dié Serge selon les informations rapportées, aurait arnaqué une dizaine d’apprentis footballeurs.

 

Pris en effet pour un agent de joueur sérieux, vu son passé dans le milieu, l’ex-milieu de terrain de l’OGC Nice a mis en péril la carrière et l’avenir d’innocents apprentis footballeurs. Promettant faire signer dans des club en France à ces derniers, il aurait pris la somme de 1 million de F CFA (1.500 Euros) avec chaque famille, en tant qu’intermédiaire de sportif. Ayant falsifié les documents de voyage, la supercherie a été découverte à leur arrivée à Paris par la police. Pris en flagrant délit, l’ex-footballeur a pris la fuite. Laissant les jeunes gens dans les filets de la police française. Les jeunes ont été arrêtés pour faux et usage de faux.

 

Cette affaire aurait engendré une grosse colère de l’Ambassade de France qui aurait interpellé la FIF. Et face à ce qui vient de se passer, les autorités françaises auraient décidé de durcir considérablement l’obtention des autorisations de sortie des jeunes footballeurs provenant de la Côte d’Ivoire. Voilà une situation qui n’arrange pas les agents de foot, les centres de formation et les jeunes talents du football en quête d’une carrière internationale.

Par A.K

abidjanshow

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