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Côte d’Ivoire/Dame Antoinette MEHO Séquestrée et torturée toujours detenue à la MACA/communiqué de la FIDHOP

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Séquestrée et torturée à la Direction du Territoire (DST) DE Côte d’Ivoire

OUATARA REFUSE LA LIBERTÉ PROVISOIRE À DAME MEHO

COMMUNIQUE DE LA FIDHOP :

Enlevée à son domicile de Yopougon le 10 août 2016, puis séquestrée et torturée à la Direction de la Surveillance du Territoire (DST), avant d’être emprisonnée à la MACA, cela fait environ huit (08) mois que Mme Antoinette MEHO est détenue pour des raisons vraisemblablement politiques ; puisque son procès n’est toujours pas ouvert.

 

PIRE : selon nos sources, le Juge KRA N’dri du 10ème cabinet sis à Abidjan (Angré 7ème Tranche, qui est considéré comme le cabinet des dossiers politiques) vient de lui refuser la liberté provisoire.

En outre, depuis bientôt un mois, dame MEHO est privée de son droit de visite, l’interdisant ainsi de voir ses enfants ; alors que son époux est toujours hospitalisé du fait des séquelles des coups de cross reçus de la part des hommes de M. OUATTARA au moment de l’enlèvement de cette pauvre dame.

 

La FIDHOP (la Fondation Ivoirienne pour l’observation et la surveillance de la Démocratie, des Droits de l’Homme et de la vie Politique) considère l’acharnement du régime d’Abidjan contre Mme Antoinette MEHO comme une dérive dictatoriale, qui procède par une manipulation de la justice.

 

Pour la FIDHOP, toute cette période de détention sans procès, cette maltraitance inutile et ces interdictions de visites constituent des violations des Droits de l’Homme !

A la vérité, le procureur et le juge semblent avoir reçu des instructions du Chef de l’Etat ivoirien Alassane OUATTARA concernant cette dame, pour le rôle déterminant qu’elle a joué dans la mise en cause du régime d’Abidjan.

En effet, c’est grâce à son implication très active dans la collecte des témoignages des victimes des crimes commis par les FRCI, les Dozos et les Burkinabés, à l’Ouest de la Côte d’Ivoire, que l’ONG « Solidarité Wê » a pu constituer un dossier de plus de 4000 victimes qui fut transmis au Bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI).

 

C’est pourquoi, la FIDHOP demande à la CPI d’intervenir auprès des autorités ivoiriennes, afin que Mme Antoinette MEHO soit immédiatement libérée ; parce qu’elle n’a agi que pour la manifestation de la vérité et de la justice, au nom de toutes victimes Wê.

 

La FIDHOP, prévient le régime-Ouattara qu’il sera tenu pour unique responsable s’il arrivait quoique ce soit à cette pauvre dame, dont le principal crime qu’elle aurait commis est d’être « pro-Gbagbo ».

 

Fait à Bruxelles, BELGIQUE, le 24 Avril 2017

 

Dr BOGA S. GERVAIS

Président-Fondateur de la FIDHOP


Bouaké – Poursuite des négociations sans les soldats, les imams isolés, militaires en discussion entre eux

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Les négociations avec les soldats qui revendiquent des arriérés de primes piétinent ce mercredi 26 avril à Bouaké dans le centre-Nord de la Côte d’Ivoire,

C’est au siège régional du Conseil supérieur des Imams de Côte d’Ivoire ( COSIM ) à la grande mosquée de dougouba que devraient se dérouler les négociations. Mais, c’est une « réunion strictement réservée aux Imams » qui se tient ce mercredi 26 avril, a indiqué à la rédaction un confrère sur place. A en croire la source, les soldats mutins brillent par leur absence. « Ces derniers auraient décidé de ne participer à aucune négociation sur les motifs de leurs revendications » ajoute le confrère, avant de préciser que les négociations ont réellement débuté depuis une semaine déjà.

« Les soldats ont demandé de leur laisser le temps de consulter leurs bases dans les camps et leur rendre compte de la nouvelle donne mais, en fait, exigent simplement le paiement de leur argent et non des négociations » indique une autre source sur place à Politikafrique.info.

La veille, mardi 25 avril, les murs de la salle de réunion ont tremblé de la colère des soldats qui refusaient le message d’apaisement dont était porteur le cheick Boikary Fofana, président du Conseil supérieur des Imams ivoiriens, arrivé en personne à Bouaké. C’est après une première semaine de négociation sans résultat probant du grand imam de Bouaké, Touré Badjawari que le « commando » du Cosim est arrivé sur le théâtre des opérations.

La tâche n’a pas été aisée hier pour le Cheick Boikary Fofana et sa délégation face à des jeunes soldats qui ont vu un premier report de paiement et attendaient avec impatience l’échéance de fin mai prochain. Menaces, cris, propos malveillants, tout y est passé. Selon des sources présentes sur place ce mardi, les soldats ont menacé d’empêcher la tenue des VIIIème Jeux de la Francophonie qui seraient selon eux le motif du refus de paiement du reliquat de leurs primes.

Ces militaires ivoiriens au nombre de 8400 réclament le paiement du reliquat par tête de 7 000 000 FCFA, étalés à raison de 1 million FCFA sur 7 mois.

Courant janvier 2017, ces soldats anciennement membres de l’ex-rébellion des Forces nouvelles, se sont mutinés dans plusieurs villes du pays y compris à Abidjan la capitale économique, perturbés les activités économiques et bouleversés la quiétude des populations. Ils revendiquaient notamment le paiement d’impayées de primes et salaires d’un montant de 12 000 000 FCFA. Le gouvernement avait reconnu ces engagements, justifiés comme retard de paiement de 2007 à 2011.

Face à une déliquescence des rapports avec leur ex-hiérarchie des ex-Forces Nouvelles, il est revenu aux religieux de prendre le relais des négociations. La situation financière peu reluisante du pays avec la chute des cours du cacao, principale matière première d’exportation et d’entrée de devises, a conduit à une réduction des dépenses publiques. Toute chose qui retarde le respect de certains engagements financiers et la mise en veilleuse de certains chantiers sociaux.

En l’absence des représentants des mutins, les Imams du COSIM ont donc décidé de se retrouver ce mercredi pour discuter entre eux de la question de ces primes.

Richard Yasseu
Source : Politikafrique

Sexe et séduction : La Gabonaise, une femme «facile à avoir» “faciles à séduire”

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Publiée par un coach en séduction américain et très controversée, une carte du monde, portant sur les pays ayant les femmes les plus faciles à séduire, classe les Gabonaises dans la catégorie «facile à avoir».

© theGrio

 

«Trouver les femmes les plus sexy du monde n’est pas facile», écrivait en 2013 RooshV dans l’un de ses blogs. Alors pour aider les voyageurs et touristes qui se demandent dans quels pays il leur serait plus facile d’avoir des aventures amoureuses sinon sexuelles, ce blogueur a édité une mappemonde détaillant les pays où les filles seraient aussi sexy que faciles à séduire. La carte a été élaborée à partir des expériences propres de l’auteur, des témoignages de touristes sexuels professionnels et des discussions sur de nombreux forums de voyage.

La fameuse carte mondiale des femmes les plus faciles à séduire. © pinimg.com

La dislocation de l’échelle des valeurs, la consommation de l’alcool et des drogues sont passés par là. © D.R.

Coach en séduction, blogueur et auteur de nombreux ouvrages consacrés aux techniques de drague, de séduction et à l’étude du genre féminin, l’Américain Roosh V (Daryush Valizadeh de son vrai nom) a ainsi produit une carte de la drague comportant cinq catégories de pays : «très facile à avoir» ; «facile à avoir» ; «difficulté normale» ; «difficile à avoir» et «très difficile à avoir». Encore que l’expression «à avoir» a été choisie ici pour interpréter «to bang» que certains traduisent par le verbe «partouzer», surtout lorsque  «bang» est précédé du mot «gang».

Ainsi, sur la carte du monde de Roosh V, le Gabon, dans la sous-région d’Afrique centrale, est entouré de quelques pays où les filles sont «très faciles à avoir» : Cameroun, RDC, Angola.  Il reste cependant que les filles du pays des Bongo sont classées dans la catégorie «facile à avoir», notamment aux côtés du Brésil, du Mexique, de l’Afrique du sud ou de l’Ukraine. Ce qui ne saurait être une fierté, sachant que ce dernier pays est l’un des premiers exportateurs de prostituées vers la France, elle-même ayant des filles classées dans la catégorie «difficulté normale». Le Gabon peut donc seulement se consoler d’avoir des filles moins mal famées que celles du Cameroun ou de la RDC, surtout que cela cadre bien avec les images d’Epinal présentant la Camerounaise comme une fille prête à tout «pourvu qu’il y ait un gain» et la Congolaise comme une danseuse de Dombolo allumeuse, encline à vite ôter son pagne.

Le classement des filles gabonaises dans la catégorie «facile à avoir» n’est pas sans correspondance avec la réalité. Une promenade nocturne à Louis, le quartier des agapes à Libreville, pourrait le confirmer : dans de nombreux bars et night-clubs, les filles sont plutôt aguicheuses et nombreuses finissent dans les lits de bien d’hommes rencontrés pour la première fois dans la même soirée. On pourrait penser qu’il ne s’agit dans ce cas que de péripatéticiennes patentées. Il n’en est rien. Le bimensuel gabonais La Nation titrait en effet il y a moins d’un an «Pourquoi la Gabonaise est devenue si facile ?». La dislocation de l’échelle des valeurs, la précarité des familles, la désagrégation du tissu familial, la recherche de la facilité, la consommation de l’alcool et des drogues sont autant de causes ; la plus importante restant la crise économique et son cortège de difficultés sociales, faisant en sorte que les jeunes femmes désœuvrées en viennent à offrir si facilement ce qu’elles ont de plus cher. L’échec scolaire est également passé par là. Le sexe à l’exportation foisonne en tout cas à Libreville.

source gabonreview.com

Mélenchon, ‘‘candidat de Yopougon’’/ Quand les pro-Gbagbo ont rêvé débout

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Des partisans de Laurent Gbagbo se sont entichés de façon candide d’une affection soudaine pour le candidat à la présidentielle française Jean Luc Mélenchon quitte à regretter son échec à l’occasion du premier tour de ces joutes électorales.

« Si je suis élu, j’irai chercher Gbagbo en prison.», dixit Jean Luc Mélenchon lors de son meeting tenu samedi 18 avril 2017 de 14 h à 18 h à la place de la Bastille à Paris. Cette seule phrase aura suffi aux partisans de Gbagbo pour tailler un costume de panafricaniste à Jean Luc Mélenchon et le nommer ‘‘candidat de Yopougon’’. Tout porte à croire que l’histoire récente de la Côte d’Ivoire ou encore la mort de Kadhafi ne leur ont aucunement servi de leçon au point de faire preuve d’une telle cécité intellectuelle. Commettent-ils la même erreur que leur leader ? « Sous Sarkozy, je dors bien contrairement à Chirac », se laissait croire Gbagbo.

De Chirac à Hollande en passant par Sarkozy, le mot d’ordre reste le même. La France n’a pas d’amis, elle n’a que des intérêts. Cette adaptation de la déclaration attribuée à Lord Palmerston : «  L’Angleterre n’a pas d’amis ou d’ennemis permanents, elle n’a que des intérêts permanents » trouve tout son sens. Tant les dirigeants français cités hauts et à venir (Macron ou Le Pen) privilégieront l’intérêt suprême de leur pays au détriment d’un pays du tiers monde.

Du reste, les notions de souveraineté, d’Afrique digne ou encore d’indépendance véritable semblent s’être dissipées dans les mémoires de ces pro-Gbagbo. Tels des feuilles soufflant au gré du vent, ils s’accrochent à la moindre promesse électorale du premier candidat qui use du fonds de commerce que représente Gbagbo. En réalité, Mélenchon ou Marine Le Pen sont simplement en quête de voix de la diaspora noire à l’image des candidats à la présidentielle ivoirienne tenue en 2015. Charles Konan Banny, Essy Amara, Kouadio Konan Bertin…tous avaient fait de la libération de Gbagbo leur programme de gouvernement. La présidentielle terminée, tous sont retournés à leurs occupations, attendant certainement les prochaines joutes électorales.

Libération des prisonniers politiques, retour des exilés, réconciliation véritable, etc. les combats à mener pour la paix et le développement du pays sont nombreux pour se laisser endormir par un candidat opportuniste. Enfin, exiger la libération de Gbagbo relève du bon sens et nullement d’un exploit. Le véritable exploit consiste pour Mélenchon et Le Pen à reconnaître les crimes de la France aussi bien en Côte d’Ivoire qu’en Afrique. A cet exercice, Emmanuel Macron s’y est hasardé avant de reculer. Blanc bonnet, bonnet blanc.

imatin

Nigeria: Goodluck Jonathan rompt le silence ,accuse et s’en prend à Obama, Hollande et David Cameron/ce qu’ils m’ont fait…

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Goodluck Jonathan, l’ex-président du Nigeria rompt le silence. Il évoque le rôle joué par les présidents Barack Obama, François Hollande et l’ex Premier ministre britannique, David Cameron, avant la tenue de la présidentielle  de 2015, au Nigeria. Une présidentielle qui s’est soldée par sa défaite, au profit de l’actuel Président Muhammadu Buhari.

La sortie de l’ex-président nigérian est contenue dans un livre à paraître, intitulé « Against The Run of Play ». Googluck Jonathan affirme avoir été victime d’une conspiration de la part des États-Unis, la Grande-Bretagne et la France. Le livre, écrit par le  journaliste Olusegun Adeniyi, sera dans les librairies, vendredi 27 avril.

Dans cet ouvrage, Goodluck  Jonathan a déclaré que l’ex Président américain Barack Obama, l’ex Premier ministre britannique, David Cameron, ainsi que le président français, François Hollande, ont aidé le Président Muhammadu Buhari à remporter l’élection de 2015.

« Le Président Barack Obama  et ses collaborateurs m’ont clairement signifié par leurs actions qu’ils voulaient un changement de gouvernement au Nigeria, et qu’ils sont prêts à tout faire pour atteindre ce but. Ils ont même fait venir des navires de la marine dans le golfe de Guinée, peu avant l’élection« , a révélé l’ex président nigérian. Une révélation qui démontre que, sous son règne, la relation n’a pas été ce qu’elle devrait être, avec Barack Obama. Car, une autre déclaration de l’ancien homme fort du Nigeria, a démontré que celui ci n’était vraisemblablement, plus en odeur de sainteté avec le prédécesseur du président Donald Trump, à la Maison Blanche: « Je me suis bien entretenu avec le Premier ministre David Cameron, mais à un moment donné, j’ai remarqué que les Américains faisaient pression sur lui pour se joindre à eux ».

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Cette même pression, Goodluck soutient que, les Etats Unis l’avaient exercée sur la France, pays avec lequel, il entretenait une bonne relation.  Pour Jonathan Goodluck, « les Américains ont soutenu l’opposition contre lui». Il explique que l’administration d’Obama n’avait pas confiance en lui.

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Mais, les puissances étrangères ne sont pas les seules sur le banc des accusés. L’ancien président du Nigeria s’en prend également à l’opposition, et aux médias nigérians, qui, selon lui, ont contribué à véhiculer cette fausse perception de lui.

Goodluck exhorte l’administration de Buhari à prendre la relève des bons projets pour continuer à bâtir le pays, rapporte Koaci.

« Si chaque Président décide de détruire ce que son prédécesseur a bâti, la société n’évoluera jamais. Qu’importe les fautes que j’aurai pu commettre, j’espère que le Président Buhari les corrigerait et partir de cet acquis pour bâtir la suite », a souligné M Jonathan

Yao Junior L

afrikmag

Gabon/ un ex-international ivoirien, Moïse Brou Apanga tombe et meurt subitement en plein entrainement sur le terrain

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Le Gabonais, d’origine ivoirienne, Moïse Brou Apanga meurt subitement à l’entrainement

Le football gabonais a été frappé par le mort, ce mercredi 26 avril. Moïse Brou Apanga, ex-international est brutalement tombé durant une séance d’entraînement avec son club le Football Canon 105 de Libreville.  Le footballeur de 35 ans a perdu la vie sur le coup. Quelques heures plus tard, la fédération gabonaise de football a officialisé la mort de Moïse Brou Apanga, lors d’une conférence de presse.

L’ex-défenseur des panthères du Gabon, Moïse Brou Apanga, est décédé ce mercredi 26 avril. Le drame s’est déroulé lors d’un entraînement avec son club, le FC 105 de Libreville. Le joueur natif d’Abidjan avait opté pour le maillot de l’équipe nationale du Gabon. Il est mort à l’âge de 35 ans.

« Le pays perd un fils valeureux qui a toujours donné le meilleur de lui-même pour le drapeau gabonais », déclare la Fédération gabonaise dans un communiqué, ce mercredi.

Moïse Brou Apanga a eu une carrière bien remplie qui l’a amené en Roumanie à Timisoara (1999-2000), puis en Italie, à Pérouse (2000-2004) puis à Brescia (2004-2006), mais aussi en France du côté de Brest (2008-2012). En Bretagne, il a notamment participé à la remontée du club en première division.

Depuis 2012, Moïse Brou Apanga évoluait au Gabon, à Mangasport (2012-2017) puis au Football Canon 105 de Libreville.il comptait plus de 30 sélections avec les panthères du Gabon.

par Christ Boli

autre presse

USA/Voici Comment le secrétaire d’Etat de Donald Trump a encore dévalorisé Moussa Faki le représentant de l’Union africaine

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Rex Tillerson devait recevoir Moussa Faki à Washington. Selon « Foreign Policy », l’entrevue a été annulée à la dernière minute, laissant le diplomate tchadien « furieux »
Le secrétaire d’Etat américain Rex Tillerson avait invité le nouveau président de la commission de l’Union africaine (UA), Moussa Faki, à une réunion à Washington, avant de changer d’avis à la dernière minute, raconte le magazine américain Foreign Policy. Le rendez-vous était prévu dans la semaine du 17 avril après que Moussa Faki a terminé ses entrevues et ses réunions aux Nations unies, à New York.

Ce dernier avait prévu de se déplacer à Washington les 19 et 20 avril. Il a alors attendu que les détails de la rencontre soient finalisés. Mais le bureau de Rex Tillerson est resté silencieux, longtemps silencieux, avant finalement de proposer à Moussa Faki de rencontrer des responsables d’un rang inférieur, provoquant ainsi un couac diplomatique entre l’administration Trump et l’UA. Moussa Faki, que cela a rendu « furieux », selon son entourage, a alors annulé tout son déplacement à Washington. Moussa Faki dirige également la diplomatie tchadienne, pays qui fait face à la menace de Boko Haram, secte islamiste originaire du Nigeria voisin.

Un précédent avec Paul Kagamé

Ce n’est pas la première fois que l’administration du 45e président des Etats-Unis offense ou dévalorise des officiels africains. En visite à Washington, Paul Kagamé, président du Rwanda, n’avait été reçu par personne à la Maison Blanche ou au secrétariat d’Etat, se souvient un expert cité par Foreign Policy.

Le magazine souligne que ces « erreurs » sont sans doute dues à un personnel insuffisant au département d’Etat, surtout parmi les cadres intermédiaires, et s’inquiète d’une perte d’influence mondiale des Etats-Unis face à la Chine qui, elle, ne manque pas de personnel dans ses ministères et ses ambassades. Pékin a notamment pris en charge la construction du nouveau siège de l’Union africaine, à Addis-Abeba.
.lemonde.fr

Vidéo : Il prend en flagrant délit sa femme infidèle en installant une caméra cachée – Voici ce qu’il a decouvert..

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Gbagbo, Simone et Nady: une histoire d’un ménage à trois au sommet de l’Etat/ce qui se passe

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Laurent Gbagbo a mené sa vie de couple qu’il a partagée entre Simone Ehivet et Nady Bamba. Les deux « rivales » ont dû se livrer une bataille pour garder l’attention de l’ex chef d’Etat.

Laurent Gbagbo et Simone Ehivet se sont rencontrés en 1973. Tous deux engagés dans la lutte contre le régime de feu Félix Houphouët-Boigny, ils vont se découvrir des points communs. L’amour nait entre ces deux figures du militantisme et de la lutte syndicale.

Simone sortait d’un mariage et avait trois filles (Patricia, Marthe et Antoinette). Laurent Gbagbo, lui, avait été mariée à la Française Jacqueline Chamois, la mère de son fils Michel. L’ancien chef d’Etat a également eu une fille (Léa) avec une nommée Marcelle Kouassi.

C’est en 1989 que les deux amoureux officialisent leur union lors d’une cérémonie discrète. Seulement quatre personnes y avaient été conviées. Parmi elles figuraient les témoins, Louis-André Dacoury-Tabley et  son ex-femme, Victoire Ehivet, sœur de la mariée.

Le couple inspire le respect dans la sphère politique ivoirienne. En 2000, après des années de lutte acharnée, Laurent Gbagbo accède au pouvoir d’Etat. Simone Gbagbo assiste avec fierté à la cérémonie d’investiture de son époux. Mais elle ignorait que le cœur du nouveau président est partagé entre elle et une autre.

La double vie de Laurent Gbagbo

Simone Gbagbo est bien consciente que son époux n’est pas insensible aux charmes des belles femmes. Elle supporte ses aventures extraconjugales. Mais, la relation que Laurent Gbagbo entretient avec Nadiana Bamba, plus connue sous le nom de Nady, est très sérieuse.

Il faut savoir que c’est en 1990 que le plus célèbre prisonnier de Scheveningen fait la rencontre de Nady Bamba. Le président de la République d’alors effectuait une visite en France quand il a succombé à la beauté de cette ressortissante du Nord du pays. Un enfant nait de leur relation. L’histoire d’amour entre Laurent et sa « deuxième » femme éclate au grand jour.

Pour bien faire les choses, en 2001, Laurent Gbagbo épouse coutumièrement Nady dans la pure tradition musulmane.

Dès lors, des dissensions naissent entre la Première dame et son époux. Laurent Gbagbo est désormais l’homme de deux femmes. Ces dernières vont se mener une guerre discrète. Un fait notable qui s’est produit en 2007 amène Nady Bamba à élire domicile à Yamoussoukro. Ce jour-là, Simone Gbagbo arrive au palais présidentiel sans prévenir. Les gardes, sans doute sous l’effet de la surprise, balancent les affaires de Nady hors de la maison.

« Les cinq dernières années du mandat de Gbagbo ont été très dures pour Simone. Elle a mal vécues. Son influence auprès de Gbagbo n’a cessé de diminuer. Avec elle, Laurent gardait la tête froide, alors qu’il était méconnaissable devant Nady », a confié un ancien baron du régime à Jeune Afrique.

Avec Jeune Afrique

Côte d’Ivoire: Un grave accident de camion a paralysé Yopougon du reste d’Abidjan, les travailleurs bloqués

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Côte d’Ivoire: Un grave accident de camion isole Yopougon du reste d’Abidjan, les travailleurs bloqués

Un grave accident survenu aux alentours de 7HTU sur la voie entre le Plateau et Yopougon a isolé la plus grande commune d’Abidjan et empêche ses travailleurs de gagner leurs lieux de travail vendredi matin comme constaté sur place par KOACI..

En effet, une importante collision entre un poids lourds et des voitures a interrompu toute circulation sur cet axe très fréquenté et emprunté chaque jour par des dizaines milliers d’employés qui rejoignent leur travail à Cocody, au Plateau ou encore à Treichville ou Marcory.

Aucun taxi, waren ou autre gbaka ne circulent et ceux qui, jouissant d’un véhicule, ont tenté de prendre la route, se retrouvent bloqués dans la circulation dans l’attente de l’évacuation, en cours, des engins qui barrent les voies dans les deux sens.

A la mise en ligne de l’article (9H20TU) si la circulation reprenait difficielement, les raisons du carambolage étaient toujours inconnues et aucun bilan ne pouvait être dressé.

En raison du week end du premier mai, ce vendredi est déclaré journée continue dans un grand nombre d’entreprises du pays.

Amy Touré, Abidjan

Rebondissement : Et si c’était l’ex-international ,Bary Copa le père du bébé de Josey ?dernières confidences ?

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Depuis son accouchement la chanteuse Josey continue de créer la polémique autour du père de son bébé. Si certains avaient cru que c’était Sérey Dié, le capitaine des Eléphants, le père de l’enfant de Josey, des dernières confidences désignent plus tôt l’ex-international ivoirien, Copa Bary. Car il y a quelques temps une certaine idylle avait eu lieu entre les deux stars ivoiriennes. Alors une question coure les lèvres de nombreuses personnes : Et si c’était Bary Copa le père du bébé de Josey ?

La grossesse de l’artiste Josey avait alimenté la presse jusqu’à ce qu’elle accouche. Selon des informations qui circulaient, l’auteur de cette grossesse était le capitaine des Eléphants, Serey Dié. Ces mêmes informations affirmaient que le père du bébé de la chanteuse était un footballeur ivoirien évoluant en Belgique. Ce qui n’est pas le cas pour Serey Dié qui évolue en Suisse. Seulement depuis son accouchement les rumeurs désigne plus tôt Copa Bary comme étant le père de ce bébé.

« C’est dans le courant de l’année 2015 qu’ils ont fait connaissance. Copa venait de divorcer d’avec sa Marocaine, Sana. Dès lors, il ne s’intéressait qu’à son centre de formation, Copa Fc. Mais un jour, en regardant la télé, il est tombé sous son charme… C’est ainsi qu’il a demandé à l’actuel gardien de but de Gagnoa Fc, Cissé Abdul Karim qui était alors pensionnaire à Copa Fc, de le mettre en contact avec elle. Abdul réussit non seulement à avoir le numéro de Josey, mais mieux, à les mettre en contact. Tout à commencer par les invitations à déjeuner du champion d’Afrique. Et c’est comme ça que tout est parti », a révélé un proche de la chanteuse ayant gardé l’anonymat.

imatin

Présidentielle France: Marine Le Pen -Le choix ivoirien fortement plébiscitée à Abidjan pour le second tour/les raisons

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Le choix ivoirien pour le second tour de la présidentielle en France semble très clair.

En effet, la candidate Marine Le Pen arrive assez largement en tête des sondages dans le duel qui l’opposera le 7 mai prochain au candidat Emmanuel Macron, comme mesuré à Abidjan par KOACI. entre dimanche et jeudi matin auprès d’une centaine de citoyens ivoiriens interrogés au sujet du second tour français. Sur au total 107 personnes approchées, 82 d’entre elles opteront pour la candidate Le Pen, 13 pour Macron et 12 pour ni l’un ni l’autre.

«Marine Le Pen c’est le peuple, Macron c’est le système financier qui tue la France, moi sans hésitation je voterais Le Pen si j’étais française, l’autre (Macron, ndlr) il n’a aucune expérience politique et sa tête et ses réactions nerveuses me font peur » expliquera Djenebou Cissé une commerçante interrogée jeudi de bonne heure au marché de Treichville.

Pour Pierre Ahoussou, employé d’une société de distribution de produits pharmaceutiques: «Macron c’est trop beau pour être vrai, quand vous remarquez comment les médias en France font sa communication, c’est que ça cache quelquechose, moi c’est depuis le premier tour que je m’interroge car ces même médias ont tué Fillon et on fait l’impasse sur les affaires de Macron sur son salaire, c’était trop gros, donc moi sans aucune hésitation si je pouvais voter je voterais pour Marine, elle ferait bouger la France»

«On voit comment la campagne du second tour a commencé, vous avez pas vu Macron dans un restaurant comme Sarko au Fouquets ou se moquer des employés dans la galère hier à Amiens et répondre que c’est ça “la vraie vie” des français, non ce type va s’écrouler avant le 7 mai, il n’est même pas prêt pour être président d’une puissance comme la France » jugera pour sa part Martine Sio, employée dans un cabinet d’avocat de Marcory.

«Macron je me dis qu’il est le bon petit de François Hollande, et comme j’aime bien Hollande, je voterai pour lui » explique pour sa part Michel Sery, fonctionnaire rencontré à un arrêt de bus du Plateau.

Les ivoiriens, sans nul doute moins influencés que les français par les médias hexagonaux qui ne masquent plus leur parti pris pour un “barrage au Front National”, et intéressés par l’actualité française au regard des liens entre les deux pays, semblent voir en Marine Le Pen une femme courageuse, victime d’un système, qui mérite d’accéder à la fonction suprême.

Enfin, dans un sondage proposé ces derniers jours sur KOACI., à la question: “Afrique-France: Marine le Pen ferait elle une bonne présidente pour la France?”, le “Oui” l’a, là aussi, nettement emporté (70%, 1803 votes), Non (28%, 727 votes) et Sans Avis (2%, 42 votes).

Amy Touré, Abidjan

Une Sénégalaise en prison en Arabie Saoudite a été condamnée à mort /les faits

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C’est dans un communiqué rendu public jeudi dernier que le président d’Horizon sans frontières, Boubacar Sèye a rejeté avec la dernière énergie la condamnation à Mort de Mbayang Diop, une ressortissante sénégalaise emprisonnée pour crime de sa patronne en Arabie Saoudite.

Selon plusieurs médias, la Sénégalaise avait agi ainsi en guise de légitime défense, suite à plusieurs humiliations dont elle avait été victime et des traitements inhumains qu’elle subissait régulièrement de la part de sa patronne.

Pour l’Organisation internationale des migrants, il s’agit d’une erreur judiciaire au regard des zones d’ombre qui demeurent (homicide involontaire ou légitime défense) sur ce drame. A cet effet, le code criminel peut autoriser à une Cour d’Appel, l’annulation de cette condamnation. Il s’agira à cet effet d’une mission régalienne de L’Etat.

Horizon sans frontières (Hsf) exhorte les autorités saoudiennes à prendre les mesures nécessaires pour réviser, annuler cette condamnation et ouvrir les voies à une résolution de l’affaire sur une base humanitaire et miséricordieuse. Il faut dire que la démarche des autorités sénégalaises a été quelque peu maladroite.

En effet, l’Etat du Sénégal a été le premier à condamner Mbayang Diop alors qu’il aurait dû se prévaloir de la présomption d’innocence.

D’après Rfi, le responsable des Sénégalais de l’extérieur avait déclaré que Mbayang Diop a reconnu les faits, une faute stratégique grave qui profitera aux Saoudiens. Sur les ondes de la Rfm, il a été indiqué que 40 millions auraient été versés par l’Etat à la direction des Sénégalais de l’extérieur pour l’organisation de la défense de Mbayang.

Une démarche qui choque le peuple du Sénégal et de la diaspora. Selon plusieurs Sénégalais, l’Etat devrait plus s’impliquer en mobilisant tous les grands avocats pour éviter ce verdict qu’ils n’ont pas rejeté. Horizon Sans Frontières va appeler à une manifestation dans les prochains jours en soutien à Mbayang Diop.

Pour l’instant, Mbayang Diop ne va pas rejoindre le couloir de la mort. Car la sentence ne sera pas automatiquement exécutée; ses enfants étant encore mineurs. Par conséquent, elle va rester en détention pour encore quelques années avant que la justice saoudienne n’ordonne son exécution.

Il faut noter que la jeune femme est actuellement détenue à la prison de Fayçaliyah de Damman où elle est incarcérée depuis juin 2016, après son arrestation pour le meurtre de son employeur.

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afrikmag

La Côte d’Ivoire enregistre 700 mille apatrides A savoir…

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L’absence de nationalité rend la vie des apatrides difficile. Ils vivent reclus de la société et vulnérables à toutes sortes d’exploitation. Par ailleurs, les apatrides ne jouissent d’aucun droit. Ils n’ont donc aucun document, le plus souvent. Dimanche dernier 23 avril, Iroline, en collaboration avec le Haut Commissariat aux Réfugiés (Hcr) ont procédé à la campagne de communication et de sensibilisation des communautés étrangères  à la question de la nationalité en Côte d’Ivoire.

M. Kabran, Chef du Bureau de la Cohésion sociale à la Mairie de Yopougon, a salué, au nom du maire Gilbert Koné Kafana la soixantaine de communautés présentes à cette cérémonie tenue à la place Ficgayo (commune de Yopougon). Paraphrasant le Hcr, il a fait comprendre qu’une personne sans papier est considérée comme un animal. Lorsqu’un enfant naît, il dot être délaré à la mairie et donc identifié. La production de l’extrait de naissance coûte 500 fcfa à l’Etat-civil et 15.000 fcfa au Tribunal avec toutes les tractations. « Il y a des enfants qui ne disposent pas d’extrait de naissance jusqu’en classe de Cm2. Cela est de la responsabilité de leurs parents géniteurs. Ces derniers méritent, en conséquence six mois de prison. Il appartient au Hcr de faire des propositions à l’Etat-civil ivoirien pour l’établissement des documents provisoires au profit des enfants, car sans papier, la cohésion sociale est menacée », fait remarquer M. Kabran. Qui a ajouté qu’un poulet né au village est identifié par un collier qu’on met à sa patte. Dans une Côte d’Ivoire indépendante depuis 57 ans, un enfant qui n’a pas d’identité ou sans document, est comme un chien errant. Pour le Chef du Bureau de la cohésion sociale de Yopougon, cette campagne de communication et de sensibilisation est la bienvenue pour dissuader les effets de l’apatridie.

Pour Kassam Coulibaly, manager et commercial d’Iroline communication, il faut satisfaire son client qu’est le Hcr. Car cette structure événementielle ne peut rester en marge de cette problématique sociale qui mine une importante partie de la population vivant en Côte d’Ivoire. Francis Djaha, le responsable du Hcr résident à Abidjan, appelé Francis Hcr, a perdu sa nationalité ivoirienne              au profit de celle des Nations-Unies dès qu’il y est entré. A l’origine,  Cette agence du système des Nations-Unies qui a pour vocation de gérer la question des réfugiés a, depuis 1995, étendu ses compétences dans la gestion des questions de nationalité des populations expatriées ou non. La nationalité n’a rien à voir avec la politique, c’est l’Etat qui la définit comme celui-ci ou celle-là est son membre ou son fils au nom de la loi.  Les balafres, la beauté, la laideur, la forme d’une personne ne peuvent déterminer sa nationalité « La loi dit qu’il faut avoir un extrait de naissance et ceux des parents pour pouvoir produire un certificat de nationalité. La déclaration de naissance ne suffit pas pour avoir une nationalité. Il y a, plutôt le droit de sang, c’est-à-dire, les parents eux-mêmes ont la même nationalité ivoirienne (soit), ou par voie de naturalisation en mariant une femme de la Côte d’Ivoire.  Francis Hcr a rassuré la communauté étrangère de son appui ou aide à obtenir la nationalité ivoirienne pour celles qui en ont besoin officiellement. Notons que la Côte enregistre à ce jour plus de 700 mille apatrides sur son sol depuis 2013. Et plus d’un million de ceux-ci dans la sous-région ouest-africaine.

A Tchédé Tchedé

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Côte d’Ivoire:Promesses de Ouattara aux ex-rebelles/ Pour Anne Ouloto : « Cela relève de la rumeur »

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Pour Anne Désirée Ouloto, la promesse de 12 millions Frs Cfa plus une villa récurrente de la part des ex-rebelles et engageant le Président Alassane Ouattara relève de la rumeur. La ministre de la salubrité et de l’environnement durable l’a fait savoir au cours de l’émission ‘‘Appel sur l’actualité’’ réalisée mercredi 26 avril dernier à Abidjan.

« Le candidat Ouattara n’a jamais fait de promesses. Cela relève de la rumeur. », a indiqué Anne Ouloto vis-à-vis d’une promesse que les ex-rebelles attribuent à l’actuel chef de l’Etat ivoirien, alors président du Rassemblement des Républicains (RDR). Laquelle promesse expliquerait leur mutinerie de janvier 2017.

Quant à la gestion de ces mutineries marquée par la réponse immédiate et favorable du gouvernement aux exigences des mutins, Anne Ouloto la juge normale arguant que la paix n’a pas de prix.

Il n’empêche que la ministre, par ailleurs porte-parole adjointe du gouvernement dit être consciente qu’il faut à la Côte d’Ivoire une armée républicaine, une ‘‘vraie’’, une ‘grande armée moderne’’.

imatin


libre opinion /”Focus-La misère du peuple: Chers Ivoiriens, émergeons le ventre et les poches vides… !”

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Focus-La misère du peuple: Chers Ivoiriens, émergeons le ventre et les poches vides… ! Imitons la France !
Les Ivoiriens peuvent crier longtemps encore; aussi longtemps qu’ils voudront. Mais les autorités n’auront d’oreilles pour entendre ces « jérémiades ».  « Le président et ses ministres sont plutôt occupés à bâtir une nation émergente à l’horizon 2020 » comme le dit la « chanson  politique » à la mode sociétale des temps nouveaux. A la fin de votre prière qui sonne comme une galère, dites « Amen ! ». Disons autrement un écrivain selon qui « une prise de conscience du peuple ivoirien, un facteur déterminant pour le choix des responsables politiques supposés dignes et compétents » est une décision du cœur.

La misère du peuple

La misère du peuple dans notre Côte d’Ivoire prospère il y a quelques années ne sait plus se décrire. La crise économique s’accentue en cette fin de seconde décennie pour ne pas dire qu’elle va de mal en pire. La convention humaine à la vie revient à la liberté du commerce de ceux qui peuvent encore. Pour le reste, la lutte se résume en  des prix qui subissent une hausse vertigineuse. Presque tout concourt à la détresse : inflation, chômage, mauvaises récoltes champêtres et salariales…

Pour  s’offrir aujourd’hui le morceau d’igname qui coutait 200 francs, il faut débourser  5OO FCFA. Le ravitaillement est rationné ; les paysans n’acceptent plus le papier-monnaie. Pour acheter quoique ce soit, il faut se rendre au marché cher.

Un vrai bilan

A quelques mois du début de leur mandat, bon nombre de ces politiciens avec une exception particulière de quelques uns qui sont montés au créneau pour défendre la bonne gouvernance, le respect des droits humains, l’instauration de la vraie démocratie se posent la question de savoir comment convaincre une fois de plus leurs électorats en 2020.

Si en dix ans, ces merveilleux ministres et députés comme ils aiment bien être appelés n’ont rien fait, croyons nous qu’en trois petites année qui restent ils feront des miracles pour émerger?

C’est l’ironie du sort. Quelle méchanceté extrême de ces tenants du pouvoir sans souci d’un peuple longtemps assujetti, appauvri et réduit.

A qui incombe la faute devant cet état de choses? Disons-le, le « peuple orange, blanc, vert » y est pour beaucoup. Le choix de tous ces hommes d’Etat pour le représenter dans les différentes institutions n’était pas bien réfléchi. Fallait-il élire par complaisance ou par sentiment regiono-tribo-clanique? Voici l’erreur commise par notre peuple. Fallait-il sacrifier le destin de toute une nation puisqu’on est de telle ou telle province en choisissant un candidat de son appartenance régionale moins sage ou incompétent soit il? Voila le nez du problème.

Le peuple de Côte d’Ivoire a creusé son propre tombeau de misère en élisant des candidats incompétents sans notion de la bonne gouvernance, du respect des biens publics, des droits humains et ignorants de la culture démocratique. Suite au mauvais choix fait par le peuple lui même, l’Etat   est devenu agonissant et n’existe que de nom. La thèse du Savant Francis Fukuyama qui dit que l’Etat est inexistant en Afrique s’applique bien dans le cas du pays d’Houphouët-Boigny.

La Côte d’Ivoire sombre dans le noir par ignorance du peuple ivoirien lui même qui ne veut pas prendre ses responsabilités en main. Voter par sentiment a des conséquences lourdes pour l’avenir du pays. Tant que le peuple ne se dépassera pas du tribalisme, du régionalisme, du clanisme, de la coterie tribale en élisant des hommes dignes, capables, compétents et responsables pour conduire le destin de notre pays, il nous sera difficile de vivre le changement que nous voulons. Choisissons des responsables politiques qui remplissent toutes les qualités: intellectuelles, morales, familiales, religieuses…

La capitale Yamoussoukro appartient a plus 20 millions d’êtres humains qui souhaiteraient un changement profond dans notre pays. Ce changement n’interviendra que si le peuple prend conscience de son exploitation et de sa misère. L’homme d’Abidjan, la capitale économique, doit éviter les erreurs du passé en posant des actes réfléchis pour ne pas hypothéquer l’avenir du pays. Pour cette raison, les élections prochaines savèrent indispensables dans le choix des candidats compétents et dignes pour gouverner. Choisissons en tenant compte de la moralité, de la compétence, du sens de leadership des hommes politiques que nous élirons. Inspirons nous du récent exemple de la France.

Une prise de conscience nationale sortira ce pays de son tunnel sombre. Sans cela notre pays continuera sa descente aux enfers.

Les hommes au pouvoir que le peuple avait mandatés après les élections dernières ont échoué de satisfaire aux attentes du peuple. Jugeons ce gouvernement et ses acteurs non par leurs intentions mais plutôt par leurs actes et accomplissements. Le bilan de leur mandat est presque négatif et nous soutenons qu’en quelques années, ces politiciens ne pourront rien accomplir de bon pour ce pays. Ils se sont enrichis au détriment du petit peuple et la majorité de cette classe dirigeante ne se préoccupe pas de l’intérêt général mais de leurs propres. Le rare des hommes politiques qui défendent le peuple constitue une minorité prête à être anéantie par les tenants du pouvoir. La balle est dans le camp des électeurs que nous sommes pour juger sévèrement aux prochaines élections cette équipe gouvernementale et de la sanctionner par…

Le peuple doit devenir prudent car ces politiciens qui nous ont complètement déçus chercheront d’autres moyens pour nous convaincre à les élire. Ouvrons nos yeux, compatriotes ivoiriens, l’heure n’est plus au discours et nous devons agir en nous opposant à tous ces politiciens qui nous ont tourné le dos.

L’heure de la politique fiction est révolue et disons non à l’exploitation dont nous sommes victimes de la part de ces tenants du pouvoir. A quand la fin de la misère du peuple de Houphouët-Boigny? Sommes-nous venus dans ce monde pour vivre les injustices comme il en est le cas ailleurs dans les îles ? Ce pays nous appartient tous sans distinction de sexe, de race ou de groupe ethnique. Peuple d’Ivoiriens, réveillons-nous et défendons nos droits.

La Côte d’Ivoire est devenue un pays sinistre, détruit suite à la mauvaise volonté de ceux qui nous gouvernent. La majorité de ceux qui souhaitent que la misère du peuple continue représente pratiquement 95% et la minorité qui lute pour le changement et l’application de la vraie démocratie serait à 5% en terme de proportion. Nous sommes conscients que c’est dans la minorité que sortira un vrai Leader capable de changer l’image du pays et d’en faire  un pays de droit et de justice digne d’être appelé « Côte d’Ivoire ». Prêtons main forte à cette minorité pour que le changement tant attendu par le peuple devienne une réalité.

Les élections prochaines seront pour nous une occasion de dire non à tous ces hommes qui pillent et continuent à piller notre pays pour leurs intérêts égoïstes. Nous voulons de nouveaux jeunes-cadres responsables politiques capables de diriger notre pays avec foi et justice.

Depuis son accession à l’indépendance en Août 1960, la Côte d’Ivoire va d’illusions en illusions, de déception en déboire à cause du manque de volonté politique de ces Politiciens qui ont accompagné Houphouët-Boigny et/ou qui sont venus après lui.

Les intellectuels ont été réduits à zéro et notre peuple est soumis à mener une vie de médiocrité le jour au jour.

C’est le moment de faire preuve de responsabilités pour sortir le pays de cette situation de « ni paix ni guerre ». Pourquoi notre peuple doit continuer avec cette vie de tristesse? Disons non à la médiocrité que nous imposent les tenants actuels du pouvoir. Réveillons nous et refusons les mensonges de ces cadres hypocrites et opposons nous à la prostitution de conscience. L’heure est venue pour que tous les citoyens se réveillent et pensent au destin de notre pays. Ne restons pas passifs  face au péril de notre pays Eléphant.

Prenons nos responsabilités en main et combattons l’océan de corruption, de concussion, de mal gestion et de vol institutionnalisé. Le salut ne viendra que de nous-mêmes, en soumettant tous ses dirigeants à notre volonté. Il est temps pour que les Ivoiriens de tout bord dans l’ensemble (Etudiants, Diplômés au chômage, fonctionnaires sans issue, soldats) et toute la population abandonnée à la misère prennent conscience de leur situation inhumaine et ridicule pour dire non au système injustice qui règne dans ce pays d’Houphouët-Boigny.

L’heure de lâcher les politiciens vedettes sans esprit nationaliste est venue. Elisons des responsables capables de conduire notre pays vers un avenir meilleur et glorieux.  Soyons unis dans nos esprits pour sortir de l’ornière et de la dérive. Balayons tout ce qui est impropre !

Une libre opinion d’Antoine EDO

africanewsquick

L’ivoirien Blaise Compaoré et son épouse vivent vraiment le paradis sur terre à Abidjan-ce qu’ils font..

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Burkina – Côte d’Ivoire : à Abidjan, Blaise Compaoré et son épouse coulent des jours tranquilles

Dans leur patrie d’adoption, Blaise Compaoré et son épouse, Chantal, ont élu domicile dans une villa cossue de Cocody-Ambassades, un quartier chic d’Abidjan.

Dotée d’un vaste jardin et d’une piscine moderne, cette agréable villa – qui jouxte celle d’Henri Konan Bédié – a été mise gracieusement à la disposition du couple par Hamed Bakayoko, le ministre de l’Intérieur.

Selon ses proches, Blaise Compaoré reste « serein » malgré l’approche du procès qui lui est intenté par la justice burkinabè, poursuivant son exil doré comme si de rien n’était, entre dîners, sport quotidien, lecture d’essais politiques et week-ends dans la station balnéaire huppée d’Assinie.

Des visiteurs réguliers

De nombreux responsables politiques ivoiriens lui rendent régulièrement visite, comme le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly, le président de l’Assemblée nationale, Guillaume Soro, le député et ancien ministre Alain Lobognon, et bien sûr Hamed Bakayoko.

Ses partisans burkinabè y défilent également, comme, tout récemment, une délégation de la Coalition pour la démocratie et la réconciliation nationale (Coder), composée de partis de l’ancienne majorité.

Inquiet de la montée du terrorisme

« Nous avons uniquement parlé de l’importance du processus de réconciliation nationale, et pas une seule minute de ce dossier judiciaire », assure l’un des participants. Et selon un autre confident de Compaoré, celui-ci serait par ailleurs « très inquiet » face à la montée du terrorisme au Burkina Faso.

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Un An de Procès—Preuves Inexistantes. La CPI s’enfonce. Gbagbo s’approche de la Maison.

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A ce jour, depuis le 11 Avril 2011, en passant par le 29 Novembre 2011, le 28 Février 2013, au 28 Janvier 2016, la CPI a aligné trente-six témoins à charge contre le président Gbagbo. Et il resterait quatre-vingt autres. Mais rien de concret n’est sorti de leurs témoignages—malgré le parti pris de la majorité d’entre eux—pour soutenir la thèse de l’Accusation.

Au contraire. Le Bureau du procureur à chaque audience s’enfonce dans ses charges. “Le temps [qui]est un autre nom de Dieu,” est en train de les éprouver. Ce “Temps-dieu,”a presque déjà brisé complètement la base de leur charge—Le “plan commun” qui aurait consisté à exterminer les populations du “Nord” de la Côte d’Ivoire d’ethnie “Dioula” et de“religion Musulmane.” Populations, qui seraient selon les charges du procureur,“entièrement ” composées des “partisans de Alassane Ouattara.”

Stratégie criminelle pensée au plus haut sommet de l’Etat. Puis exécutée en vue de la confiscation du pouvoir d’Etat par le président Laurent Gbagbo, co-auteur “des crimes contre l’humanité.” Et perpétrés par une armée parallèle à l’armée nationale de Côte d’Ivoire et les miliciens à sa solde.
Conception et Elaboration du Plan Commun
Pour démontrer l’existence de ce fameux “plan commun,” le Bureau du procureur a sélectionné cinq échantillons de témoins—Les obligés du régime Ouattara. Les militants du Rassemblement Des Républicains–RDR–, parti de Alassane Ouattara. Les agents espions de l’impérialisme en service dans les organes de presse et dans les ONGs. Les pro-Gbagbo achetés et à la solde de Alassane Ouattara. Des individus enlevés et contraints d’aller témoigner pour le compte du procureur.

Cette classification faite par Alphonse Douaty, Le Secrétaire Général, Porte-parole du Parti Populaire, tendance Sangaré Abdouramane, dans la “Déclaration n° 11 du Front Populaire Ivoirien portant sur le procès de la Honte à la Cour Pénale Internationale” se vérifie à chaque audience. Malheureusement pour le Bureau du procureur, sa perle de témoins clefs quand elle ne fait pas défection, elle sort du sentier des charges tracer par l’Accusation.
Tarlue, Sam l’Africain, Abéhi, Obiénéré, et Kassaraté, Dévoilent les Intrigues de la CPI
L’obligation, les pressions, et les menaces comme moyen de recrutement des témoins expliqueraient la défection des recrues du Bureau du procureur. Jérôme Tarlue Junior, témoin P-483 qui a commencé son témoignage le 15 Novembre 2016 est une des victimes de cette pratique. Il révèle. Bensouda “m’a dit qu’elle voudrait forcement que je témoigne car si je ne témoignais pas, la vie de ma famille et de moi-même seraient en danger. Mais, elle voudrait que je témoigne contre le président Gbagbo.”

Barthelemy Ouattara Obiénéré, soldat pro-Ouattara, Capitaine et ex-Commandant du Camp de Gendarmerie d’Abobo, 14è témoin appelé à la barre, fait une révélation similaire le 6 Septembre 2016. Il déclare. “J’aurais préféré ne pas témoigner dans ce procès contre le président Gbagbo.” Puis il explique comment il est arrivé à se retrouver à la CPI. “Quand j’ai rencontré le Bureau du procureur, je n’ai pas manqué de leur signifier que je ne voulais pas mais, eux m’ont rétorqué que j’étais contraint à témoigner vu ma position et mon rôle dans la crise. J’ai réitéré ma volonté de ne pas témoigner mais ils ont insisté.”

Le Commandant du Groupement de l’Escadron Blindé–GEB–d’Agban, Jean Noël Abéhi, dit Alpha, est aussi dans le lot des témoins amenés de force à la CPI. Bien qu’en prison, il a résisté longtemps aux pressions des missionnaires de cette institution esclavagiste. Sentant ses chances ruinées, le Bureau du procureur a fait intervenir Silvia Alejandra Fernandez de Gurmendi, présidente de la CPI, auprès de l’officier. Face à la résistance du Commandant Abéhi, de Gurmendi et autres mettent dans la balance, promesses et menaces. Stratégiquement, il cède. Le 6 Juillet 2016 il dépose son témoignage par vidéoconférence à partir d’un camp militaire. Cependant, son audition est des plus favorables aux accusés.

Interrogé le 31Mars 2017 en contre-interrogatoire, le témoin P-10, le Général Georges Guiai Bi Poin, ex-Commandant du Centre de Commandement des Opérations de Sécurité–CECOS–fait lui aussi des révélations sur les conditions dans lesquelles il avait été contraint de témoigner contre son ex-patron. Et dénonce le chantage et les pressions de la part du régime Ouattara et de la CPI. Notamment sa mise en détention, pour obtenir des témoignages favorables au Bureau du procureur. D’abord, il informe par qui il a été introduit aux enquêteurs de la CPI. “Un jour durant le mois d’Août 2011, j’ai été appelé par un conseiller du ministre de la Défense Guillaume Soro qui m’a annoncé qu’il y avait des représentants de la Cour Pénale Internationale qui souhaitaient s’entretenir avec moi. Peu de temps après, il m’a mis en contact avec un certain M. Bah qui disait travailler pour la CPI. Je ne me suis pas opposé et j’ai accepté de le rencontrer.” Cette fondation posée, il raconte l’insatisfaction du Bureau du procureur et du système Ouattara par rapport à sa déposition. “Il m’a posé des questions sur la crise post-électorale. Je lui ai donné des réponses qui ont paru ne pas le satisfaire. Car plus tard, quelqu’un m’a informé que les autorités Ivoiriennes avaient été saisies par la CPI et celui qui m’a interviewé, que mes réponses n’ont pas été satisfaisantes selon le niveau de responsabilités que j’occupais.”

Ensuite, Bi Poin introduit la Chambre à la connaissance des menaces, des pressions, et de la torture dont il a été l’objet. Il rappelle notamment sa détention comme moyen de pression afin qu’il révise sa première déposition menée par Bah. Il explique. “Jusqu’au 10 Août 2011, je n’étais pas en détention. J’ai été mis en prison du 20 Août au 27 Décembre 2011. Chose bizarre, j’étais en détention et je rencontrais les membres de la CPI, sans le vouloir. J’ai été conduit de la prison chez le juge d’instruction puis subitement chez les enquêteurs de la CPI. Je n’ai pas du tout apprécié cela.” Enfin, le Général Bi Poin dénonce les voies tortueuses de la CPI en concubinage avec le régime Ouattara pour lui extorquer un témoignage à charge contre le président Gbagbo. “Je leur reproche qu’on me prenne de la maison d’arrêt, qu’on me fasse croire que c’est le juge d’instruction que j’allais rencontrer et subitement on me dit que ce sont les enquêteurs de la CPI que j’allais rencontrer.”
Corruption des Témoins, Vol des Documents, et Manipulation des Charges par la CPI
Déjà dans la tourmente, le Bureau du procureur se fait cueillir le 9 Mars 2017 par le Général Kassaraté Tiapé Edouard, témoin P-11, pour faux et usage du faux. Il expose.“Cette signature ne reflète pas entièrement ma signature. Je n’arrive pas à comprendre que je puisse adresser un document à mon aide de camp qui est avec moi au quotidien.”Le juge-président Tafusser Jacob Cuno qui tient absolument que Kassaraté dise ce que le procureur veut entendre, sort cet officier de sa réserve. Il crache. “Quand je réponds vous dites que je mens.” Petite phrase qui rend Cuno fou. Inquiet puisqu’elle se retrouve désormais dans le dossier en sa défaveur. Cette sortie du Général Kassaraté taira l’orgueil de Cuno au passage de Georges Guiai Bi Poin—Le Général aux allures d’un officier casseur.

Même le Général Brindou M’Bia, ex-Directeur Général de la police nationale, témoin P-46, qui a commencé son témoignage le 15 Février 2016, et qui n’a pas été un exemple de courage ni percutant, comparé aux Généraux Kassaraté et Bi Poin, et au combattant Tarlue, critique les méthodes pas catholique du Bureau du procureur—Le vol des documents. Il renseigne que “la CPI lui a joué un sale tour.” Et a “pris des documents de police” sans l’informer. Mais il accuse aussi Eric McDonald d’usage de faux. Ce dernier lui ayant présenté un document qu’il ne lui a jamais remis et qu’il ne reconnaît pas.

Junior Gbagbo Tarlue ouvre une autre porte. Celle de la corruption organisée par la CPI autour du recrutement de ses futurs témoins. Il note. “Ils ont commencé à me faire des cadeaux—portables, argent, aides, habits, et tout—…Pour me blaguer, la CPI m’a envoyé au Maroc faire un long temps là-bas. Je ne manquais de rien…Ils m’ont promis voiture, maison, assez d’argent si je témoignais contre mon président Gbagbo.” Mais cette bonne(?) entente est précaire. Puisqu’il sera étiqueté “témoin hostile” par le Bureau du procureur. Il explique les conséquences de ce revers. “La CPI ne s’occupait plus de moi, ils ont bloqué mon passeport, m’ont arraché les portables et appareils qu’ils m’avaient donnés. Ils m’ont remis 60 Euros pour le reste de mon séjour.” Cette torture sur le témoin-récalcitrant ne s’arrête pas là. Il rapporte. “Ils m’ont arraché tous les habits de froid…et depuis j’en souffre. Mais, pour Gbagbo je garde ma dignité.” Cette méthode-CPI est proche de celle des Nazi, et comparable à ce que Ouattara et ses rebelles infligent à leurs prisonniers. Tarlue conclut. “Je voulais leur dire que je m’en fous car j’ai dit la vérité sur mon président et j’ai sauvé ma dignité. Jamais je ne trahirai mon Gbagbo.”

Pris dans son propre piège Eric McDonald, représentant de l’Accusation, tente un dernier coup. Faire admettre à la Chambre que Tarlue est un mercenaire qui aurait reçu de l’argent ou un salaire “dans le cadre d’un échange contractuel” pour service rendu au président Gbagbo. Il éclate. “Nous voulons savoir s’il a peur d’être identifié en tant que mercenaire.” Sans se lasser, McDonald “tourne autour du pot…Pose la question douze fois.” Tonne Me Altit. Mais “n’y arrive pas.” Cuno s’en mêle. “Nous avons obtenu suffisamment d’informations sur ce point pour trancher ultérieurement.” Jérôme Tarlue réagit à son tour et dénonce cette attitude méprisable de McDonald. “Il faut cesser d’infantiliser les gens, de tenter de les manœuvrer. Il faut respecter me semble-t-il et le témoin et la justice.”

Plutard, Tarlue publie un autre fait. “La CPI, m’a proposé plus de 2 milliard, pensant que je témoignerai pour eux, mais après mon témoignage, je suis rentré avec rien parce qu’ils ont vu que mon témoignage était en leur défaveur. Je ne pourrai jamais trahir mon Gbagbo.”
La Communauté Internationale(?) Mise à Nu et Dépiécée
Après la cinglante gifle de Tarlue au zélé procureur McDonald et sa suite, il s’attaque à la fourberie des mandataires du Bureau du procureur. Il charge. “La communauté internationale(?) a joué un double jeu.” Cette précision faite, il poursuit. “Les blancs! Ils doivent laisser les Africains gérer leurs propres affaires. Je ne parle pas que de la Côte d’Ivoire. Je parle de l’Afrique entière.” Discours qu’approuve le président Gbagbo, d’un sourire et de plusieurs hochements de tête qui se poursuivent avec la suite de ses propos. “Ils doivent nous permettre d’avoir des chefs qui ont du pouvoir. Ils ne peuvent pas nous diriger comme ça à distance. Par procuration. Je ne suis pas d’accord. Je suis pas d’accord.” Sur ce ton d’indignation, il boucle sa déclaration antisystème par une adresse qui caractérise ceux qui s’offrent en sacrifice pour les autres. “Je dis la vérité. On peut me ramener chez moi, On peut m’abattre. De toute façon, je dis la vérité.”

Sam Mohamed Jichi aussi appelé Sam l’Africain, homme d’affaires Libano-Ivoirien, lors de son volet d’audience débuté le 7 Mars 2016 éclaire la Cour sur le rôle néfaste de la France dans le drame Ivoirien. Il rappelle. “Le président Laurent Gbagbo voulait toujours négocier pour le bien-être des Ivoiriens. C’est à ce moment que la France est intervenue en tant qu’arbitre alors que tout le monde savait que la France était le père de la crise en Côte d’Ivoire.”

Jérôme Tarlue Junior sur le “double jeu” des maîtres du monde, explique. “La communauté internationale qui prétend défendre le droit humanitaire n’a jamais montré une seule photo des personnes tuées dans la résidence de Gbagbo.” Puis s’écrie. “Ce n’était pas la peine de tuer des innocents.” Ensuite, clarifie l’audience sur la manipulation par la communauté internationale(?) des images du kidnapping du président Gbagbo, qui faisait croire que c’étaient les rebelles de Ouattara qui l’avaient arrêté. La version exacte des faits, il la donne. “Ce sont les Français qui ont capturé Gbagbo et non pas les forces rebelles.” D’ailleurs, précise-t-il, ces criminels qui “ne pouvaient rien faire seuls, avaient déjà tout arrangé avec la communauté internationale(?).”

Le Général Kassaraté pour donner la vraie mesure sur le fait que ce sont “les Français qui ont fait le travail,” informe le collège des juges que les Français avaient “toutes sortes d’armes, automatiques, à poing, et des roquettes.” Dans son récit, il fait savoir qu’ainsi équipés, ils attaquaient les positions des FDS. Allant jusqu’à tuer “une fillette de 7 ans par une roquette lancée sur le camp Agban qui a traversé le toit de la maison d’un gendarme.” il relate aussi qu’“un survol aérien quotidien par les hélicoptères appartenant sans doute à l’ONUCI et à la France” leur permettait de donner leurs positions aux rebelles. L’implication de la communauté internationale(?) dans la crise Ivoirienne, est aussi témoignée par un déserteur au service de Ouattara. Le Capitaine Barthelemy Ouattara Obiénéré. Il reconnaît avoir vu au Golf Hôtel—QG de Alassane Dramane Ouattara—des “officiers Français,” et reconnu des “contingents Onusiens du Togo, du Sénégal et du Bangladesh.”
Jean-Marc Simon, Philip Carter III, et Young Choï, Soldats Impérialistes sur le Terrain
Sur le terrain, Jean-Marc Simon et Philip Carter III—respectivement ex-ambassadeurs de France et des Etats Unis en Côte d’Ivoire—, en collaboration avec Choï—représentant de l’ONU en Eburnie—,tous, plus baroudeurs que diplomates, ont contribué à donner de faux résultats électoraux qui ont embrasé ce pays en voie de souveraineté, retombé depuis Avril 2011 dans la dépendance et l’esclavage. Outre ces soldats en veste-cravate, le déroulement du procès à la CPI révèle que des soldats en treillis avaient été mobilisés pour décapiter l’armée nationale Ivoirienne de sa haute hiérarchie. A ce sujet, “deux officiers Américains étaient venus demander à Kassaraté si la Gendarmerie ralliait le camp de Ouattara.” A témoigné ce Général de Gendarmerie qui a donné à ces soldats-politiques, une double réponse-leçon. Une éducative, leur rappelant qu’“il s’agissait d’un débat politique.” Par conséquent, réservait aux politiques. L’autre leçon est militaire. Il les instruit que “la Gendarmerie était apolitique.” Peut-être pas aux Etats Unis.

Cependant, ces flibustiers avaient réussi à organiser la désertion de certains officiers félons. Parmi eux, le Général Detho Letoh—Commandant des Forces Terrestres—.Nicolas Kouakou—Commandant du Centre de Commandement Intégré—le capitaine Raoul Allah Kouakou(chef des opérations à Z-Hounien), des officiers retraités dans les ambassades comme, le Colonel-major Mian Gaston(Japon), le Colonel Oulata(Washington), le Colonel Alassane Diallo(Ethiopie), ou le Colonel Diomandé Megnan, le Colonel Kouassi Patrice. Mais aussi Kassaraté et M’bia qui avaient rejoint Ouattara avant le 11 Avril…ou encore Barthelemy Ouattara Obiénéré qui raconte sa défection à la CPI. Il rapporte. “J’ai passé [dit-il] la nuit à la base de l’armée Française à Port-BouetSud d’Abidjanavant d’être transféré, ‘camouflé,’ jusqu’au Golf Hôtel, le QG de M. Ouattara.” Toute chose qui renforce la thèse que les armées Française et Onusienne transportaient les rebelles d’une région ou d’un coin de la ville à l’autre pour attaquer les positions des forces légales dont la maigre flotte aérienne avait été écrasée au sol sans déclaration de guerre par l’armée Française. Diminuant sa capacité d’attaque et de défense. Une guerre non-déclarée contre le peuple Eburnien, qui va se poursuivre plutard, lorsque ses quelques armes lourdes désuètes vont être pulvérisées une fois encore par l’aviation coloniales Française et celle du nouvel ordre mondial sous la bannière Onusienne.

Leurs actions de déstabilisation passent aussi par le noyautage du cœur de l’exécutif et de l’institution militaire. Kassaraté annonce qu’“au sein du palais présidentiel il y avait un service d’écoute Français installé au sein du palais présidentiel qui écoutait leurs conversations.” Sur le théâtre des opérations, le Commandant Jean Noël Abéhi détaille.“Des blancs combattaient au sein du commando invisible.” Ce que les media occidentaux, HRW, FIDH, Amnesty international, leurs appendices, et leurs maîtres ont toujours nié.

Matthew Wells—HRW—et Nigel Walker—Documentaliste—au Service du Mensonge

Diplomates-baroudeurs, soldats, légionnaires, et les agents des ONGs et des media, avaient été engagés dans la guerre antiGbagbo. L’Américain Matthew F. Wells ou Matt Wells, de Human Rights Watch, témoin P-369, et le Britannique Nigel Walker, documentaliste-freelance, témoin P-431, s’étaient jetés dans l’arène de la CPI dans l’intention d’aider le Bureau du procureur à valider sa thèse de “plan commun.” Plan qui, selon le substitut du procureur Melissa Pack, “commence à l’élection de M. Gbagbo, puis se développe comme c’est dit dans le document contenant les charges.” Pack fait ce point en réponse à la question “est-ce que vous pouvez m’expliquer en quoi tout cela est pertinent?” du juge-président Cuno, lassé de regarder un défilé de vidéos qu’elle présente à P-431. Remontant pour certaines à 2000, Melissa Pack voulait démontrer avec la complicité de Walker, que “la conception et l’élaboration de ce plan commun”bâtit sur trois axes, “le contrôle des jeunes,” “la coordination des groupes de jeunes,” et“la tentative délibérée d’entraver le cours normal des élections,” aurait débuté dans les années 2000 avec Blé Goudé comme un des moteurs de son exécution.

Nigel Walker—9è témoin à charge, réalisateur en 2006 du film documentaire “Shadow work” focalisé sur “les jeunes patriotes et leur leader Charles Blé Goudé” partage cette démarche et l’objectif poursuivi par le substitut du procureur. Mais incapable de soutenir ses allégations devant la chambre, Walker craque. Le 25 Mai 2016 il reconnaît qu’il n’a pas été objectif dans la présentation des faits. “Je connais [dit-il] les règles du journalisme: impartialité, objectivité, neutralité,….Mais pour les faits je ne suis pas objectif.”

Avant lui, c’était un autre mercenaire. Matthew Wells. Supposé chercheur en Afrique de L’Ouest de la secte HRW. Cet agent de l’impérialisme est une pièce rare pour le Bureau du procureur. D’abord parce qu’il s’est toujours comporté comme un militant du RDR. Ensuite, sa classification discriminatoire des victimes en faveur de Ouattara, est une aubaine pour le procureur. Position de partialité qui malheureusement compromet sa mission en Côte d’Ivoire et déteint sur ses rapports d’étude que la Défense dépouille sans peine. Leur bilan est sans appel.

Me Altit conclut qu’ils sont construits sur des “ouï-dire” et non sur des faits vérifiés par l’auteur. Me Jean-Serges Gbougnon boucle les égarements de Wells par un cinglant,“vous êtes formel sans avoir vu.”

Coincé, l’expert(?) Afrique de l’Ouest de HRW renie la paternité des rapports qu’il avait lui-même produits et qui ont servi de pièces maîtresses au dossier de l’Accusation et aux accusations des media occidentaux aux ordres. Avouant que “ses rapport étaient manipulés par ses supérieurs.” Notamment dans la division des droits de l’homme, la division politique, la division Africaine, la division juridique, et plein d’autres. “A la fin de toutes ces modifications et observations, …, le rapport est-il encore, est- il toujours votre rapport?” Lui demande Cuno Tarfusser, sceptique sur la nature et le sérieux d’un “rapport validé [selon ses termes] par des gens qui n’étaient pas sur le terrain.” Des personnes“qui n’avaient pas mis pied en Côte d’Ivoire.”

Le témoignage de P-369, témoin n°8 du Bureau du procureur, recueilli à partir du 17 Mai 2016 avait aussi révélé que HRW a refusé de rencontrer les avocats du président Gbagbo sur instruction de la France. Un aveu qui vient confirmer que Gbagbo est prisonnier de la communauté internationale(?) et non des faits qui lui sont reprochés.
Joël N’Guessan Témoin P-48, le Cocorico du RDR Tombe dès les Premières Balles
Les vrais théoriciens et exécutants de la guerre Ivoirienne se sont aussi déportés à La Haye. Comme en Côte d’Ivoire ils y ont amené l’animosité. Joël Kouadio N’Guessan, le“Muezzin” du RDR, 12è témoin du procureur, s’illustre à la barre par la haine, le mépris, l’arrogance, la nervosité, et l’agressivité. Comme d’autre militants-sympathisants-RDR avant lui.

Il truffe sa tranche de témoignage d’incohérences, de contradictions, d’impolitesse, et de mensonge. Le plus cocasse est cet extrait du 28 Juin 2016. “Le Général Banny. Je me suis personnellement rendu à son domicile parce qu’il m’a appelé—j’ai des liens de parenté avec lui—pour me faire constater que toutes ses médailles et ses grandes décorations qu’il a eues à travers le monde en tant que Général ont été pillées. C’est là qu’il va me donner une information capitale. Il me dit ceci. ‘J’ai appelé le président Gbagbo pour lui demander de m’envoyer du secours pour que l’on ne pille pas ma maison.’ Le président Gbagbo lui aurait rétorqué ceci. ‘Mon Général, trouvez les personnes pour assurer votre sécurité et vous m’enverrez votre facture’.” Ces propos mensongers font réagir le président Gbagbo qui désavoue N’Guessan en pleine séance d’un geste discret du doigt et d’une moue tirée au sourire.

D’une contradiction à l’autre, Joël N’Guessan qui a l’art de se dédire, revient sur une de ses dépositions phares se rapportant à la conférence de Linas Marcoussis. Ayant préalablement affirmé que les détails de cette conférence avait été réfléchis par Gbagbo, il se rétracte. Et déclare que les autorités Françaises auraient proposé ces détails au président Gbagbo qui les aurait validés.

Débordé par les questions de la Cour, et sans maîtrise de soi, il renseigne sur les liens établis entre les partis politiques légaux et la rébellion qui a attaqué l’Administration Gbagbo. Il instruit que le PDCI, le RDR, l’UDPCI, et le MFA s’étaient alliés aux mouvements rebelles—MPCI, MPIGO, et MJP—pour former le G7 afin de combattre le président Gbagbo. Pour légitimer ces criminels de guerre, Bédié les avait baptisés d’un nom plus soft et neutre—les “Forces Nouvelles”. Fais savoir l’envoyé du RDR.

Désenvouté au fil du procès par la Défense, il finit par avouer le 30 Juin 2016—dernier jour de son témoignage—malgré la haine injustifiée qu’il voue aux Gbagbo, qu’il ne“serait peut-être pas en vie” sans l’intervention de la première dame, Simone Gbagbo et de son neveu Stéphane Kipré. Il insiste. “Je l’ai à maintes fois dit et répété que sans eux, je ne serais peut-être pas en vie.”
Rien n’Est Clair Dans ce Procès,” Selon le Juge-président Cuno Tarfusser
Analysant le passage des premiers témoins, Cuno Tarfusser, abusé et obsédé avoue qu’il y a déficit de preuves. Il ponctue cela par “rien n’est clair dans ce procès.” Puis doute de la crédibilité des témoins à charge, en lançant, “Y a problème sur les témoins.”On pourrait se demander pourquoi il ne met pas un terme à ce procès “ridicule avec des témoins ridicules” pour emprunter l’expression de Odile Tobner, la veuve de Mongo Béti, dans Le Quotidien d’Abidjan du 10 Avril 2017.

Trente-six témoins à charge. Aucune piste pour confirmer l’existence du “plan commun.”Au contraire. Tous les “appelés” du Bureau du procureur, même les plus cruelles, reconnaissent en Gbagbo, un démocrate. Un homme de paix. Un souverainiste. L’insoumis. Le père. Sam l’Africain, 5è témoin appelé à la barre par le Bureau du procureur a déclaré, “Laurent Gbagbo est un père pour moi.” Plusieurs récits ont plus ou moins fait ressorti ce caractère du président Gbagbo.

Enonçant son côté souverainiste, Sam l’Africain raconte. “L’homme que je connais a toujours lutté pour la souveraineté totale de la Côte d’Ivoire et je pense c’est pour ça qu’aujourd’hui il se retrouve ici.” Une vérité sue en Côte d’Ivoire et par les panafricanistes. Axiome qui met en cause d’un côté l’implication de la communauté internationale(?) dans la guerre contre Gbagbo. Et de l’autre, déconstruit la base fondamentale des thèses de l’Accusation.

Souverainiste, les témoins lui reconnaissent aussi sa qualité d’homme de paix. Le Commandant Abéhi lors de son audition à la CPI confie. “Je suis fâché avec le président Gbagbo parce qu’il ne m’a pas autorisé à faire la guerre…Moi je voulais faire la guerre…Je ne comprends pas pourquoi c’est celui qui a refusé de faire la guerre qui est à la CPI.”Tarlue Junior sonne la même trompette. Il déballe qu’ils auraient pu abattre les hélicoptères de combat de l’ONUCI et de la France. Mais “le président Gbagbo les avait interdit de tirer sur eux.” Le procureur qui veut manipuler le slogan de campagne “On gagne ou on gagne” et “Y a rien en face” de la LMP pour faire porter au président Gbagbo la responsabilité de la rupture du climat de paix en Côte d’Ivoire, est stoppé net par Sam l’Africain. Il éclaire la Cour que ces bouts de phrase “ne sont rien d’autre que des slogans de campagne.” Et rien de plus.

Le Général Guiai Bi Poin, qui a commencé sa déposition le 27 Mars 2017 a dit deux jours plutard, le 29 Mars 2017 que Laurent Gbagbo privilégiait la voie de règlement politique à celles des armes. Pour étayer ce point, il relève la question du recomptage des voix proposé par le président Gbagbo. “Nous savions que le président n’a cessé de dire depuis le début qu’il fallait qu’on fasse le recomptage des voix. Avec le recul aujourd’hui on remarque que ça a eu de bons résultats ailleurs en Afrique qui ont fait moins de dégâts.”

Même Joël N’Guessan qui a toujours juré pour la perte des Gbagbo, admet néanmoins et sans contrainte que le président Gbagbo est un homme de paix. Un non-violent qui avait toujours à cœur de lutter contre les violations des Droits de l’Homme. Raison pour laquelle “il avait créé un département des Droits de l’Homme dans son gouvernement.”Alors, Comment une personne qui promeut et défend les droits de l’homme peut-il à la fois être un criminel de guerre? Cette question, le Bureau du procureur ne se la pose pas. Ils tiennent leur prisonnier. Celui qui aurait levé une armée parallèle pour un pouvoir à vie.

Pour faire avaler cela, leur stratégie consiste à attribuer toutes les victimes qu’ils appellent “civiles” au président Gbagbo. Pourtant, “durant la crise, il y a eu des morts, mais cela n’a pas été planifie, c’était dans le désordre.” Informe Sam Mohamed Jichi dont la pensée énonce qu’il y a eu des victimes de part et d’autre des parties en conflits. Sur cette histoire de “victimes civiles(?),” le Général Poin pose une question essentielle.“Pourquoi pas aussi sur les victimes militaires? Parce qu’il y a eu six policiers de tués …dont certains ont été cramés dans leurs véhicules à coup de RPG 7… au cours d’une marche, pas lors d’un conflit, mais au cours d’une marche.” Barthelemy Ouattara Obiénéré, soldat-déserteur pro-Ouattara, informe lui aussi la Chambre sur le massacre des FDS. Se référant au sujet des femmes prétendues tuées par Gbagbo, il parle de“mascarade” avant d’entrer dans les détails. Il explique. “Des tireurs embusqués ont utilisé des femmes comme des boucliers pour se dissimuler et tirer sur les Forces de défense et de sécurité.”

Explorer les morts civiles de la marche des femmes d’Abobo, est capital pour le Bureau du procureur. Il s’agit pour l’Accusation de renforcer son opinion sur l’existence d’une“chaine de commandement” qui irait de la présidence aux généraux, puis aux soldats et aux miliciens. Dans la conception du Bureau du procureur, le chef d’Etat-major particulier du président Gbagbo serait celui qui communiquait les données militaires sur le terrain au président. Et renvoyait les recommandations du chef de l’Etat aux officiers du théâtre des opérations. Mais le Général Kassaraté, témoin P-11, ne laisse pas cette morbide idée du procureur fleurir. Il exclut une communication quasi-absolue entre le président Gbagbo et son chef d’Etat-major particulier. Précisément, il dit. “Ce n’est écrit nulle part dans la Constitution que le chef d’Etat-major particulier doit informer le président de la République de tout.” En clair, tout dépend “de son propre gré.” Cette analyse Du Général est à double-fourche. L’une attestant que le président Gbagbo n’avait aucune maîtrise de la gestion militaire de la crise Ivoirienne. L’autre étant une réplique à McDonald. Ce dernier attribuant au Général une déposition selon laquelle la Constitution obligerait le Chef d’Etat-major particulier de la présidence à toujours rendre compte au Chef de l’Etat. Ce à quoi, le Général Kassaraté avait répondu, “je n’ai jamais dit ça.”

Qu’à cela ne tienne, le procureur tient à cette fameuse “chaine de commandement” pour valider sa thèse de “plan commun.” Il oriente ses hypothèses sur la piste ethniciste pour faire accepter que les FDS étaient une armée ethnique à la solde du président Gbagbo. Une grossièreté que le commandant Abéhi bat en brèche. Rappelant à Bensouda et McDonald que “l’armée Ivoirienne était un mélange de toutes les ethnies.”

La marche du 16 Décembre 2010 est un autre point focal des charges du Bureau du procureur. Cependant, il n’arrive pas à prouver que cette démonstration était pacifique. Le Général Kassaraté sur des faits et non des ragots si chers aux procureurs avait établi que les rebelles de Ouattara en civil avaient infiltré ce rassemblement. Jeannot Ahoussou Kouadio, ex-ministre, ministre sans portefeuille de Ouattara, confirme cette infiltration qui faisait partie de la stratégie insurrectionnelle de Ouattara. Il confia qu’il y avait “300 jeunes gens bien conditionnés, bien formés” dans cette manifestation du 16 Décembre. “C’était avec eux qu’on devait aller libérer la télé.” Avait-il évoqué. Précisant que ces tueurs “c’étaient pas des femmelettes.” Outre Ahoussou Jeannot, le 13 Décembre 2010 Soro, le sous-chef rebelle du chef rebelle Ouattara, motivait leurs rebelles à se préparer pour la marche-attaque des institutions de la République. Il leur demanda de se tenir prêts pour le 16 Décembre.
Horizon Ténébreux pour le Bureau du Procureur
Qu’est ce qui reste au Bureau du procureur pour convaincre? Ses arguments fondés sur des coupures de journaux partisans et les “ouï-dire,” qui ont étoffé leur dossier à charge s’écroulent à chaque volet d’audience. Les témoins? Aucun de ceux qui se sont succédés à la barre n’a pu aider à établir avec preuve matérielle à l’appui, l’existence d’un “plan commun” visant à génocider le Nord/Musulman.

Pourtant, ce n’est pas faute de n’avoir pas diversifié les témoins. Puisque certains ont déposé sous le joug comme le Commandant Abéhi. D’autres, comme Tarlue Jérôme Junior ont dit leur part de vérité alors qu’une menace de mort pèserait sur eux. D’autres encore, comme Joël N’Guessan ou Barthelemy Ouattara Obiénéré, qui jouissent de la confiance de Ouattara, ont témoigné. Certains qui ont perdu son attention comme Sam l’Africain, ont répondu présent à la barre. Le procureur a aussi aligné contre le président Gbagbo, des témoins comme Brindou M’Bia, Edouard Kassaraté, ou Guiai Bi Poin, qui ont été rachetés par ce régime despote. Malheureusement les faits ont retourné les charges de l’Accusation contre elle. Déroutant le Bureau du procureur qui a requalifié certains. Les appelant “témoins hostiles.” Exigeant parfois une suspension de séance.

Dans le panier des témoins du Bureau du procureur, “il reste 80 à interroger” selon Fadi El Abdallah. Le cocorico de cette institution colonialiste. Il est à craindre que ces derniers ridiculisent encore plus l’équipe du Bureau du procureur. Ça c’est un fait. En plus, Jacob Tarfusser Cuno qui semble au fil des mois presser à boucler ce “procès ridicule” pourrait se résoudre à l’accélérer.

Ce qui indique que le président Gbagbo qui a une “capacité à rebondir fracassante, [qui] remonte toujours les épreuves, [et] possède un don politique mystérieux,” comme l’a dit Sangaré Abdouramane dans LG Info du 11 Avril 2017 pourrait revenir à la maison plutôt que prévu “vêtu de gloire.”

Feumba Samen

Autre presse

 

Côte d’Ivoire: la communauté libanaise récolonise Marcory, Zone 4 et Bietry changent de visage.

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La commune de Marcory connait une fièvre de la construction. A Bietry  et en Zone 4  le temps du standing des villas a laissé place à celui des immeubles, impossible de passer outre ce constat au regard de la trentaine dépassant les 6 étages en construction et de la vingtaine construite depuis 2011 habitée.

Une folie urbaine soudaine entreprise en dehors de tout plan d’urbanisation par et pour la diaspora libanaise qui, après avoir pris possession de Marcory  Résidentiel, s’attaque désormais à ces autres zones de Marcory comme mesuré sur le terrain par KOACI.COM.

Les promoteurs sont à l’affut du moindre espace disponible ou de maison à vendre pour les raser et y ériger des immeubles.

Un de ces derniers rencontré jeudi à Bietry  au pieds de son immeuble 8 étages en construction, nous aiguillera sur les raisons de cette folie immobilière. Une forte demande relative à l’expansion de la communauté libanaise.

Questionné sur les aspects écologiques ou d’harmonisation urbaine, il répondra franchement être étranger à ces préoccupations, celles qui l’importent, finir au plus vite son immeuble financé sans emprunt bancaire ordinaire, comme confié.

Sans en dire plus, alors qu’un grand nombre d’observateurs suspecte des blanchiments d’argent, il mentionnera que les constructeurs d’immeubles de la communauté libanaise n’ont recours aux banques traditionnelles pour financer leurs projets. Une réalité qui va dans le sens de l’expression ivoirienne du moment «Y’a que libanais actuellement qui a l’argent».

Autre réalité acquiescée après insistance de notre part, le prix des loyers revu à la baisse pour les membres de la communauté comme pour décourager les autres qui seraient tentés par les emplacements de cette partie sud d’Abidjan prisée depuis les crises du pays pour sa proximité avec le 43ème Bima et l’aéroport.

Interpellés à ce sujet les services de la mairie de Marcory  resteront muets sur phénomène constaté aussi bien sur les permis de construire accordés ou le respect d’un éventuel plan d’urbanisation.

Si aucun chiffre officiel n’est disponible à ce sujet, avec un fort taux d’immigration depuis 2011, la communauté libanais en Côte d’Ivoire avoisinerait les 150 000 âmes dont la grande majorité réside au sud d’Abidjan.

Côte d’Ivoire: Agrobusiness: Mon Hevéa prêt à payer les RSI (Avocat)-Voici comment

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Par un courrier en date du 20 mars, Le groupe Agronomix – Mon Hevéa annonçait par un courrier de son avocat s’être rendu en Côte d’Ivoire pour adresser une mise en demeure aux 16 banques dans lesquelles sont domiciliés ses fonds. A travers une nouvelle publication,  dont nous avons reçu une copie, la structure fait état de son refus de la contre-proposition des pouvoirs publics ivoiriens, en expose les raisons et se propose de payer les RSI.

« La solution proposée par les pouvoirs publics ivoiriens qui consiste au remboursement des souscripteurs sur la base d’enrôlement sur la liste, n’a pas été acceptée par le Groupe Agronomix – Monhevea. » Il explique son refus par le fait qu’il « dispose de filiales à l’étranger (France, Angleterre, USA et Canada) de sorte que les souscripteurs du groupe, qui sont un peu partout dans le monde, ne peuvent pas nécessairement se déplacer en Côte d’Ivoire pour s’inscrire sur une liste.»

Il renouvelle son intention de faire récupérer son RSI « à chaque souscripteur de Côte d’Ivoire comme à l’étranger.» Pour plus de chances d’aboutir à une solution satisfaisante pour toutes les parties, il mène de front deux procédures, à savoir la judiciaire ainsi que celle d’un arrangement à l’amiable. Le groupe dit avoir accepté de « faire des concessions afin de montrer sa bonne foi aux pouvoirs publics ivoiriens.»

Puisque ce sont les souscriptions qui sont rapprochées aux entreprises du secteur, le Groupe Agronomix – Mon Hevea, comme nous le révélions après des contacts avec le cabinet d’avocats franco-israélien Abitbol Associes, en charge des négociations avec les pouvoirs ivoiriens, a abandonné les souscriptions. Depuis l’éclatement de cette crise née de l’intervention des autorités ivoiriennes dans le dossier, le groupe a dû arrêter ses activités par la « force des choses ». Avec l’arrêt des « souscriptions » qui constituent l’infraction rapprochée aux entreprises du secteur, laquelle n’est plus d’actualité, Maître Paulin ESMEL, Avocat du groupe, en charge du volet judiciaire, fait savoir que « seule reste en suspens, la question du remboursement » des capitaux ou des RSI de ses souscripteurs.

À ce propos, « le groupe souhaite que cette mission soit confiée à ses avocats à charge » de ses intérêts pour « travailler en collaboration avec des magistrats ou fonctionnaires spécialement nommés à cette fin par les pouvoirs publics. » Le groupe A – MH dit très clairement « Si les pouvoirs publics l’autorisent », il est « disposé à commencer les paiements dès réception de cette autorisation.»

La balle est donc maintenant dans le camp des pouvoirs publics ivoiriens qui peinent à appliquer leurs propres solutions dans ce dossier. À ce jour, plusieurs milliers de souscripteurs n’ont reçu aucune somme engagée dans cette opération. D’autres personnes n’ont tout simplement pas leurs noms sur la liste de celles devant bénéficier des remboursements annoncés.

Autre Source

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