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Côte d’Ivoire: Amani N’Guessan refoulé à la CPI par Gbagbo

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Nouveau revers pour le Front Populaire Ivoirien (FPI) de la branche Pascal Affi  N’Guessan.

L’ancien premier ministre a depuis 2015 fait une demande à la Cour Pénale Internationale (CPI), pour rencontrer le détenu Laurent Gbagbo, chose que n’a accepté ce dernier jusqu’à ce jour.

Michel Amani N’Guessan qui a quitté dernièrement la direction de la mouvance dirigée par le député de Bongouanou sous-préfecture vient à son tour d’essuyer le mêmes revers.

Selon des sources proches des deux tendances (Ndrl Affi  –Sangaré), sa demande de rencontrer l’ex chef d’Etat ivoirien à la Haye aurait été rejetée par celui-ci.

Le camp Affi à travers leur media « Notre Voie » parle de manœuvres souterraines de la part des « Gbagbo ou rien ».

« Rencontre manquée avec Gbagbo, pourquoi Amani N’Guessan a échoué à la CPI. Tout sur le manœuvres souterraines », pouvait-on lire ce samedi à la une du media pro-Affi.

Pour l’autre camp il n’y a pas d’autres raisons et d’expliquer, « La chose est très simple à comprendre. Tous ceux que Gbagbo reçoit aujourd’hui à la Haye sont tous proches de Sangaré. Donc avant que Gbagbo ne vous reçoivent, il faudrait d’abord être reçu Abidjan par son bras droit (NDRL Sangaré), dans le cas contraire toutes vos démarches seront vaines », a lâché une figure importante du camp Sangaré  joint par KOACI.COM.

Avec l’échec d’Amani N’Guessan aux portes de la CPI, il serait peut-être temps que le camp Affi  N’Guessan se rende à l’évidence, que Gbagbo a fait son choix, d’ailleurs par la voix de l’ancien gouverneur de la BCEAO, Henri Dacoury Tabley, il a appelé ses partisans à rejoindre la nouvelle plate-forme de l’opposition, Ensemble pour la Démocratie et la Souveraineté (EDS).

Donatien Kautcha, Abidjan


Côte d’Ivoire: Pénurie de la bière «Ivoire», ce qui se passe

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Alors que certains allaient déjà à accuser la concurrence,  nous sommes situés quant à la pénurie de bière  «Ivoire  » constatée depuis la fin des fêtes de pâques.

En effet, contactée Brassivoire a expliqué à KOACI.COM, les raisons de cette pénurie. Elles se situeraient au niveau des congestions des bateaux au niveau du Port Autonome d’Abidjan (PAA).

«Cette situation  est liée à un retard de déchargement de certains éléments d’emballage en raison de la congestion du port.Elle est en voie de règlement et la bière  IVOIRE sera abondement présente dans les lieux habituels de vente pour le plaisir des consommateurs» nous rapporte Ben Afrifa, le directeur commercial de Brassivoire.

Il précise que le marché sera approvisionné «dans les tous prochains jours».

Si les nouvelles sont rassurantes et battent en brèche les intox, cette situation indépendante de la volonté de Brassivoire, pourrait profiter le laps de temps restant d’attente de retour d’Ivoire, à son grand concurrent «Solibra» dans la guerre de la guerre blonde observée sur le terrain de la communication.

Donatien Kautcha, Abidjan

Washington DC: Des Ivoiriens « déçus » attendent Gon de pied-ferme pour un échange de vérités

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Le Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly aura l’opportunité d’échanger avec la diaspora ivoirienne aux Etats-Unis.

Ce samedi se tiendra la rencontre entre le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly et la diaspora ivoirienne aux Etats-Unis d’Amérique. Une réunion attendue par de nombreux jeunes cadres ivoiriens, rentrés au pays dès l’avènement au pouvoir du Dr Alassane Ouattara pour répondre à son appel, mais, vite retournés, suite à des déceptions.

En face d’eux, s’est dressée la muraille des coups bas de positionnement et du racket. Le projet sur lequel ces ivoiriens se sont sentis floués a été indubitablement, celui des logements sociaux.

En fait, le Premier Ministre, par ailleurs Grand Commis de l’Etat et homme de decision aura l’opportunité de constater de visu la colère qui bouillonne chez ses compatriotes. Nul doute que les échanges qui seront empreints de courtoisie n’en seront pas moins virulents et directs. Des vérités seront dites sur la grande déception face à l’incapacité de dépassement et de mutation sociale tant attendus par les ivoiriens.

La diaspora ivoirienne qui vit aux Etats-Unis n’a pu trouver ses marques sur la route de l’émergence du pays. Mais, avec la foi qu’avec le Président Alassane Ouattara, le changement qualitatif du pays est encore possible, les ivoiriens répondront une fois de plus encore, massivement, à l’invitation de l’Ambassadeur « everywhere I Go » Daouda Diabaté.

Le Banco

Côte d’Ivoire-Marcory: Une brique se détache du 5ème étage et explose la tête d’un ouvrier

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Une situation tragique a été enregistrée sur un chantier de construction immobilière à Biétry, dans la commune de Marcory. On y déplore une personne tuée.

Sur ces faits, nos sources rapportent que le jeudi 13 avril 2017, sur cet immeuble en construction de huit niveaux, les nombreux ouvriers se montrent actifs. Les ferronniers, les menuisiers, les plombiers, les maçons… chacun dans son domaine fait son job, avec en tête de rendre une copie propre. Justement, on va s’intéresser à l’équipe des maçons. Et on voit donc des ouvriers, remplir un grand bac de briques 20 pleines. Ensuite, ce bac, à l’aide d’une poulie, est monté en direction du 8ème étage du bâtiment. Les choses semblent rouler jusque-là, au super.

Malheureusement, aux alentours de 9h, c’est le drame. Il ressort que lors de l’une de ces manœuvres, le bac qui file en direction du 8ème étage, parvient au cinquième niveau. Là, malheureusement, une énorme brique se détache soudainement du bac en question. Et dans sa chute libre, l’énorme masse fonce tout droit sur l’ouvrier Blé Michel, qui est sur sa trajectoire. L’infortuné n’a pas le temps de s’échapper. Il ne cherche d’ailleurs pas à le faire. Ce serait suicidaire pour lui de sauter du bâtiment, depuis le niveau où il se trouve.

A relire: Angré/ Un constructeur métallique tué par un portail

Il craint de connaître une mort horrible, à la suite d’une éventuelle chute qui pourrait causer la désagrégation de son corps. Malheureusement, le choix qu’il fait de ne pas sauter dans le vide n’est guère salvateur non plus. En effet, l’énorme brique qui déboule sur lui, lui explose la tête . Son corps sans vie vient violemment chuter contre le sol. La mort atroce de laquelle il croyait se soustraire, est bien exactement celle dont il est victime. Informés, des éléments de la police se rendent sur les lieux de l’horreur et procèdent à un constat d’usage.

Puis, la dépouille du pauvre Blé Michel est enlevée et transférée à la morgue du Chu de Treichville. Le malheureux qui trimait ainsi à assurer sa pitance quotidienne, en toute dignité, trouve finalement la mort, dans des conditions extrêmement atroces.
Madeleine TANOU
Linfodrome

Côte d’Ivoire: Affaire “la situation financière est difficile”: Ouattara explique à ses visiteurs

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Le président ivoirien Alassane Ouattara a reconnu mercredi que « la situation financière » actuelle de son pays « est difficile » en raison surtout de la chute des cours du cacao, dont la Côte d’Ivoire est le premier producteur mondial.

« La situation financière est difficile (…) les budgets de tous les ministères ont été réduits de 5 à 10% », a déclaré M. Ouattara, lors d’une rencontre au palais présidentiel avec un groupe de femmes issues de différentes couches socio-professionnelles et venues, selon elles, lui « témoigner (leur) soutien ».

Conduites par la ministre de l’Education nationale, Kandia Camara, elles ont salué les actions du chef de l’Etat en faveur des femmes depuis son accession au pouvoir et égrené des doléances portant pour l’essentiel sur l’amélioration de leurs conditions.

En réponse, M. Ouattara s’est félicité du soutien de cette frange de la population. « Ce qui a été fait pour les femmes est important, mais n’est pas assez », a-t-il reconnu avant d’évoquer des difficultés dans sa volonté de faire davantage pour améliorer leur condition.

« Ce qui a été fait pour les femmes est important, mais n’est pas assez », a-t-il reconnu avant d’évoquer des difficultés dans sa volonté de faire d’avantage pour améliorer leur condition.

« J’en ai souffert pendant des semaines », a-t-il révélé.

La chute brutale des cours du cacao a perturbé le budget de la Côte d’Ivoire qui a été obligée de demander une rallonge au FMI. Le pays a par ailleurs dû baisser le prix garanti aux producteurs, le faisant passer de 1.100 à 700 francs CFA le kilogramme, soit la plus forte baisse depuis 2012.

« Prendre cette décision a été une douleur extrême pour moi », a indiqué le président ivoirien, selon qui les producteurs « ont beaucoup perdu avec cette situation ».

SKO
Alerte info

Apôtre Bernard Zougouri-Lueur d’espoir

Côte-d’Ivoire: Décès de Henri Amouzou, ancien président FDPCC(cacao) sous Gbagbo

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Président de l’Association des producteurs de cacao (ANAPROCI) et des représentants nationaux élus des producteurs, Henri Amouzou Kassi a également présidé le Fonds de développement des producteurs (FDPCC). Né à Tiébissou, dans le centre de la Côte-d’Ivoire, on disait de lui qu’il est « la bouche et l’oreille » de Sansan Kouao, le président du « comité des sages » des producteurs ivoiriens de cacao, membre du bureau politique du FPI (Front populaire ivoirien), lui-même « oreille et bouche » de l’ex président Laurent Gbagbo.

Arrêtés en juin 2008 sous le régime de Laurent Gbagbo, Henri Amouzou et une trentaine de prévenus (dirigeants des structures de la filière café-cacao et certains de leurs collaborateurs) étaient poursuivis pour détournement de fonds, escroquerie, abus de biens sociaux, abus de confiance, faux et usage de faux. Après vingt-six mois de détention préventive, leur procès a débuté en janvier 2012. Reconnus coupables et condamnés à de lourdes peines sans mandat de dépôt, ils ne purgeront pas leurs peines de prison.

(Vidéo)USA: Amadou Gon Premier a reçu les Ivoiriens de la Diaspora-Ce qui leur a dit

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LE PREMIER MINISTRE AMADOU GON COULIBALY AUX USA: "IL N'Y A PAS DE PRISONNIERS POLITIQUES EN COTE D'IVOIRE…"

Posted by Jacques Roger on Saturday, April 22, 2017

Jacques Roger Show


100 jours de Gon Coulibaly/ Les Ivoiriens jugent /decouvrez ce qu’ils disent de leur Premier ministre

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Nommé le 10 janvier 2017 à la Primature par le Président Ouattara pour, dit-il, améliorer les conditions de vie des populations Ivoiriennes, Amadou Gon Coulibaly vient de dépasser le cap symbolique des 100 jours. Dans ce micro-trottoir, les Ivoiriens jugent le nouveau patron de l’équipe gouvernementale.

Kouassi Ahizy Elvis : « trop tôt pour apporter un jugement »

Il est trop tôt pour apporter un jugement sur le bilan de  d’Amadou Gon Coulibaly en tant que Premier ministre. Mais qu’il fasse plus que ses devanciers pour minimiser les difficultés que vivent au quotidien les Ivoiriens.C’est vrai que ces prédécesseurs sous la houlette du président Alassane Ouattara ont embelli les routes, initier des chantiers mais il reste  beaucoup à faire.

Un enseignant qui requiert l’anonymat : « Amadou Gon n’a pas la carrure d’un Premier ministre »

Avant on se plaignait mais on arrivait tant bien que mal à faire face à nos différents besoins. Juste pour dire que la population souffre beaucoup aujourd’hui. Pour moi, en tout cas, Amadou Gon n’a pas la carrure d’un Premier ministre. Parce qu’on ne le sens pas comme Duncan. Ce que je veux dire c’est que rien n’a évolué. Si Amadou Gon veut  réussir sa mission, je pense qu’il doit initier des rencontres avec les populations afin de toucher du doigt leurs réalités et apporter des solutions concrètes », a conseillé un enseignant qui a requis l’anonymat.

Siérou Assène Romaric, chef d’entreprise : « Il est trop partisan »

Les attentes des Ivoiriens se situent sur deux plans. Le premier, c’est sur le plan socio-économique. Le gouvernement sinon le Premier ministre doit travailler à améliorer les conditions de vie et financière des Ivoiriens parce qu’aujourd’hui, il est de plus en plus difficile pour les Ivoiriens de se loger, se nourrir et de se déplacer.  Le deuxième plan, c’est la réconciliation nationale. Il faut que le Premier ministre Amadou Gon engage une véritable réconciliation entre les Ivoiriennes et les Ivoiriens afin que le pays avance. Il faut donc qu’il soit un rassembleur parce que c’est quelqu’un qui est trop partisan ethnique.

 

Koffi Camille : « Ecouter les cris de détresse des populations »

 Il faut que le gouvernement  écoute les cris de détresse de la population. Mais surtout, il faut  libérer les prisonniers politiques et  juger ceux à qui on reproche des chefs d’accusation parce que ce n’est pas normal qu’on détienne des personnes pendant plusieurs années sans jugement.

Boris Koumi, Technicien : « Une avancée notable »

Avec le gouvernement Gon, il y a eu une avancée notable sur le plan de la réconciliation. Pour ces 100 jours, on peut dire qu’il y a eu une avancée vraiment notable avec l’acquittement de l’ex-première dame, Simone Ehivet Gbagbo.

Guillaume Gbato, SG du Syndicat national de la presse privé de Côte d’Ivoire :

«C’est sous lui que six journalistes ont été arrêtés »

Le ministre n’a pas faire de déclaration de politique générale ni pris d’engagement sur la période de 100 jours. Donc, on ne peut pas le juger. Seulement, on ne peut que faire des constats. (…) Notamment dans le secteur des médias où les problèmes ne manquent pas. C’est sous lui que les six journalistes ont été arrêtés. Dieu merci, ils ont été libérés 72 heures après. Mais c’est un très mauvais signal. Donc on attend que le premier ministre s’engage avec les organisations professionnelles des medias, par les discussions, pour voir quelle garantie apporter à la liberté de la presse, quels sont les moyens qui vont être apporté pour soutenir les entreprises de presse et les organisations professionnelles. Mais surtout comment faire avancer les dossiers sur la lutte contre la précarité dans le secteur des medias.

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Ton dos te fait si mal que cela ? Voici comment se soulager naturellement…Cette expérience est réussie dans 95% des cas !

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Le lumbago est l’un des problèmes de santé les plus communs dans notre monde moderne, d’ailleurs, on considère que 80% de la population mondiale en a souffert au moins une fois dans leur vie. Ce sont, en fait, des douleurs dans la colonne lombaire inférieure, dures à supporter.

La moelle est une structure anatomique composée de vertèbres, précisément 7 cervicaux, 12 thoraciques et 5 lombaires. Parmi eux, nous avons des cercles de cartilage qui permettent le mouvement de l’épine et sont associés à de nombreux muscles, nerfs, veines de sang et ligaments. Leur mission est de faire pilier le corps.

De quoi se compose notre moelle ?

En raison de ses fonctions multiples, l’épine est soumise à des pressions permanentes (tension, recourbement, etc.)

Toutes les parties de l’épine n’ont pas le même taux de résistance et la même polyvalence : les vertèbres cervicales sont très mobiles, alors que le coffre l’est légèrement. La douleur se forme lorsqu’il y a des modifications et des changements dans leurs mouvements. Les douleurs du dos sont souvent produites dans la partie lombaire et, en grande partie, dans le croisement dorsal lombaire.

Qui sont les catégories de gens prédisposées à ce genre de douleurs ?

Les gens dont la nature du travail est très physique et qui nécessite plusieurs heures de mouvements, les personnes âgées subissant des processus dégénératifs, les gens qui souffrent de l’ostéoporose, des anomalies de la moelle après des blessures.

Quels sont les éventuels traitement et les techniques de prévention ?

La plante de gavez peut aider à résoudre ces problèmes. Elle se développe sur des prés ou sur des champs près de rivières et de sources d’eau. On en extrait un onguent pouvant guérir entièrement une blessure au dos.

Des scientifiques allemands ont examiné 120 patients qui souffrent d’une douleur dans le dos inférieur et supérieur. On a appliqué le gel de gavez sur la moitié des participants pendant cinq jours, à mesure de 3 fois chaque jour sur le dos, alors que l’autre moitié recevait un faux onguent.

Après cette période de traitement, la douleur au dos a diminué de 39% parmi ceux qui ont employé le faux onguent et ces scientifiques l’ont expliqué comme effet de placebo ou grand désir de se sentir mieux. Quant aux participants sur qui on a appliqué le gel de gavez, leur douleur a diminué de 95% ! Le gavez a agi efficacement une heure après son application.

Cette recherche a été dirigée par des scientifiques de l’université allemande de sport, à Bonn, et les résultats ont été publiés dans le journal britannique de la médecine des sports. L’extrait du gavez est très puissant et s’avère être un médicalement qui réduit la douleur aiguë.

Préparation d’une teinture à base de la racine de Gavez :

Dans un récipient en plastique, mélangez 100g de racine de gavez avec 700ml d’alcool pur à 70%. Fermez la bouteille et laissez-le dans une chambre noire en position horizontale pendant 14 jours. Chaque troisième jour, secouez les ingrédients et après 14 jours, placez la solution dans un endroit sombre et frais.

astucesnaturelles

la Diaspora ivoirienne aux USA demande la libération des hommes politiques emprisonnés à Amadou Gon

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A la tête d’une forte délégation ivoirienne présente aux États-Unis pour des réunions avec le FMI et la Banque mondiale, le 1er ministre Amadou Gon a rendu visite aux ivoiriens vivant au pays dit “de la liberté”.

Ses compatriotes heureux d’être écoutés n’ont pas manqué d’apporter leur part de propositions pour l’aboutissement de la réconciliation nationale entamée depuis bientôt deux décennies.

Précisant combien la réconciliation nationale effective favorisera une meilleure solidarité et une bonne productivité des ivoiriens de l’extérieur, le porte parole de L’Union Fraternelle des Ivoiriens, Alain Biaka a plaidé pour la mise liberté des hommes politiques emprisonnés.

“Une réconciliation en Côte d’Ivoire réagirait sur une réconciliation ferme et effective aux USA, car nous avons peur d’investir en Côte d’Ivoire alors que nous en avons la capacité”. Et de poursuivre, “nous demandons au président Ouattara de libérer les  prisonniers et acteurs politiques”.

À l’écoute de ses compatriotes, le nouveau premier ministre ivoirien qui vient récemment de marquer ses 100 premiers jours à la primature, a rappelé des manifestations de la démocratie et de la liberté exercées sans entraves en Côte d’Ivoire.

“Dans la vie politique ivoirienne, toutes les forces y sont représentées et il y a des coalitions qui se créent sans problème” insiste le premier ministre, Amadou Gon.

Par ailleurs, quant aux possibilités d’amnistie contenues dans la constitution et en étude à l’Assemblée nationale, le premier ministre a encouragé une réconciliation rimant avec justice.

“Il faut bien situer les responsabilités de tous les côtés, ensuite, la constitution donne les moyens au Président de prendre des décisions en tout état de cause. Mais cela se fait lorsque la justice a fait son travail et elle le fait” précise Amadou Gon.

À propos des hommes politiques incarcérés, face à la requête des ivoiriens aux USA, le premier ministre reste ferme sur l’inexistence de  prisonniers politiques en Côte d’Ivoire.
“La crise difficile que nous avons connu a pris fin en 2011 et depuis, le président de la République a lancé un processus de réconciliation nationale. Il n’est donc pas exact de dire qu’il y a des  prisonniers politiques en Côte d’Ivoire car personne n’est en prison pour ses opinions politiques” soutient Amadou Gon en rappelant le rôle régalien de l’État dans la sécurisation des institutions.

Depuis le conflit armé postélectoral de 2011, plusieurs affrontements verbaux et physiques répétés opposent les ivoiriens vivant à l’extérieur du pays.

Saxum, Abidjan

Côte d’Ivoire: RTI1 du 23 avril 2017

Côte d’Ivoire: Abidjan, Bouaké, Aboisso, Daloa: Un autre groupe de gendarmes en colère réclament des primes

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Un recensement biométrique a cours dans les casernes et services de militaires et de la gendarmerie.

Il a démarré le lundi 10 pour prendre fin le lundi 24 avril. Cette opération connaît quelques difficultés sur le terrain, au regard de la colère de certains agents enrôleurs qui réclament des primes non payées. « Des gendarmes ont été désignés pour suivre le stage d’enrôlement à l’Ecole de gendarmerie. Les agents enrôleurs ont droit à une prime de 33.600 francs Cfa pour les deux semaines. Mais il est regrettable de constater que dans certaines localités, les agents ont perçu la totalité de leur prime tandis qu’à Abidjan, ils n’ont encore rien eu.

À Bouaké également, ils ont perçu 20.000 francs Cfa pour les deux semaines tout comme à Aboisso et à Daloa. La hiérarchie n’est pas informée de ces primes à double vitesse. C’est pourquoi nous réclamons nos primes et lançons un appel au commandement supérieur et au ministère auprès du Président de la République chargé de la Défense », a dénoncé l’un des agents, au nom de tous ses collègues, en détresse. Il s’est, par ailleurs, insurgé contre les difficultés rencontrées sur le terrain, notamment le manque de nourriture dû en grande partie à l’absence de prime.

A lire aussi: Changement dans l’Armée/ Voici ce qui a coulé les généraux Soumaila Bakayoko, Gervais Kouassi et Brindou M’Bia

Une source proche des services d’enrôlement que nous avons contactée s’est étonnée de cette attitude qui trahit la discipline militaire. « Ce n’est pas dans la presse qu’on pourra résoudre le problème d’un militaire ou d’un gendarme. Qu’ils se réfèrent à leur serment. La décence m’interdit de parler du montant des primes. Qu’ils viennent nous poser clairement leur préoccupation afin de situer les responsabilités. En tout état de cause, ce recensement biométrique est en leur faveur. Il permettra de maîtriser l’effectif des gendarmes et des militaires, d’avoir une base de données de qualité pour la gestion des ressources humaines avec un impact sur la solde, les baux administratifs…. », a précisé notre source.
L’infodrome

Liberia: Présidentielle 2017, un parti promet de libérer le prisonnier Charles Taylor de la CPI

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Un parti de l’opposition au Liberia, le Mouvement pour le Changement Progressif (MPC), promet qu’en cas de victoire à la présidentielle 2017, d’entamer des démarches pour que l’ex-Président libérien, Charles Ghankay Taylor, qui purge une peine d’emprisonnement de 50 ans en Grande Bretagne  soit libéré et ramené au pays.

Le leader du MPC, Simeon Freeman, a fait cette promesse le 18 avril dernier à Monrovia. Pour cet engagement, Freeman a promis que si les libériens l’élisent en octobre prochain en tant que le Président du pays, son gouvernement entamera des pourparlers avec la communauté internationale pour que Taylor qui est prison en Grande-Bretagne soit libéré et placé en résidence surveillée au Liberia plutôt que d’être en prison à l’étranger.

De la nécessité à œuvrer pour la libération de Taylor, le leader du MPC  a prétexté qu’au Liberia si un Président arrive au pouvoir, il ne se soucie pas de son prédécesseur ou lui crée des ennuis.

En voulant changer un aspect de la politique de son pays, Freeman a cité l’exemple du Nigeria où des anciens Présidents sont encore en vie dans le pays mais pour que le cas du Liberia, ils ont un ex Chef d’Etat qui croupit en prison pour 50 ans sous d’autres cieux et qui risque de mourir là.

En ce qui concerne l’actuelle Présidente Ellen Johnson qui va bientôt achever son deuxième et dernier mandat, le leader du MPC  a estimé qu’une assurance lui sera donnée non pas parce qu’elle soit exempte de reproches mais pour abandonner la politique qui vise les ex Présidents.

Ajoutons qu’à propos du projet que le MPC  fait pour l’ex-Président et prisonnier Taylor, un autre candidat déclaré à la présidentielle 2017 en l’occurrence le Sénateur George Weah, a récemment eu un entretien téléphonique avec l’ex Chef d’Etat. Après cet entretien, Weah a promis qu’il accorderait à Taylor toutes les considérations dues à un ex-Président du Liberia.

L’ex-Président et prisonnier Charles Taylor a été condamné à 50 ans de prison pour crimes contre l’humanité commis entre 1996 et 2002 en Sierra Leone pour livraison d’armes, de munitions et autres aides logistiques aux rebelles du Front Révolutionnaire Uni (RUF) en échange de diamants. La condamnation a été confirmée en appel le 26 septembre 2013. Le procès a été ouvert le 04 juin 2007 et a été délocalisé à La Haye par le Conseil de sécurité des Nations unies en vue de préserver la paix en Sierra Leone.

Koaci

CPI-Audience de Gbagbo, Reprise du proces-24 avril 2017, ce que le juge décide


Côte-d’Ivoire: Le cacao chute, Ouattara tremble et a des nuits blanches (Liberation)

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Dans un site de tri des fèves de cacao, à Soubré (sud-ouest) le 6 mars. Entre novembre et janvier, les cours ont chuté de 30 %. Photo Sia Kambou. AFP
Le plongeon des cours de la fève fragilise l’économie du premier producteur mondial, qui en est massivement dépendante.

Le cacao chute, la Côte-d’Ivoire tremble
Certains ont attaché des hamacs aux essieux de leur camion, d’autres boivent le thé sur des nattes en plastique, les plus chanceux ont un jeu de dames et enchaînent les parties. Il faut bien tromper l’ennui. Autour du port d’Abidjan, les chauffeurs de poids lourds patientent pour pouvoir décharger leur cargaison. Entre les roues des 32 tonnes, l’espace est étroit, mais c’est le seul endroit où le soleil ne brûle pas la peau. Malgré les conditions spartiates, personne ne se plaint des quelques heures d’attente : il y a encore quelques semaines, il fallait près d’un mois pour écouler la marchandise. «On était désespérés. Les exportateurs ne voulaient pas prendre notre cacao. On ne pouvait rien faire ! Mes cinq camions sont restés coincés tout mars», peste Karim, chef d’une petite entreprise de transport. Des centaines de poids lourds et l’odeur douceâtre des fèves avaient envahi les rues.

En Côte-d’Ivoire, premier producteur mondial, la pagaille a commencé en décembre. Alors que depuis des années les géants du chocolat s’alarmaient d’une possible pénurie de fèves, la dernière récolte a, au contraire, été particulièrement féconde. A elle seule, la Côte-d’Ivoire a produit 1,8 million de tonnes de cacao, un record qui a contribué à la chute brutale des cours mondiaux. En seulement trois mois, entre novembre et janvier, le kilo de cacao a perdu 30 % de sa valeur. Ne pouvant rentrer dans leurs frais, plusieurs exportateurs ont alors fait défaut.
Caisse noire

Au milieu de tout cela, le Conseil du café-cacao (CCC) a tardé à réagir, alimentant rumeurs et inquiétudes. Créée par le président ivoirien, Alassane Ouattara, dès son arrivée au pouvoir en 2011, cette instance est chargée de contrôler et d’assurer la stabilité d’un secteur essentiel pour le pays mais longtemps malmené. Trésor ivoirien, l’argent du cacao a notamment été pillé à partir de 2002. Alors que la moitié nord du pays était occupée par une rébellion, il a alimenté la caisse noire du camp du président Laurent Gbagbo, finançant tantôt de l’armement tantôt des campagnes électorales.

De cette époque, les acteurs du secteur ont gardé l’habitude du secret et de l’opacité. Les producteurs, saignés pendant des années, sont restés méfiants. «Cette crise a révélé la mauvaise gouvernance et la défaillance du système, déplore Moussa Koné, le président du Syndicat national agricole pour le progrès, qui revendique plusieurs milliers de membres. Et à la fin, ce sont toujours les paysans qui trinquent !»

Redoutée, la mauvaise nouvelle est arrivée début avril. Le gouvernement ivoirien a annoncé un nouveau prix d’achat du cacao aux planteurs en baisse de 30 %. Reflet des cours mondiaux, le kilo de fèves est passé de 1 100 francs CFA (1,68 euro) à 700 (1,01 euro). Une dégringolade et une première : depuis l’arrivée au pouvoir d’Alassane Ouattara, la rémunération des agriculteurs n’avait cessé d’augmenter. «Nous nous sommes toujours serré les coudes, il faut rester unis», a lancé le président du conseil d’administration du CCC, appelant à une union nationale. Assurant être «aux côtés des paysans», les autorités ont renoncé à prélever certaines taxes sur les fèves ivoiriennes.
Nuits blanches

Mais pour tous, le coup est rude. Alors que l’or brun représente deux tiers des emplois en Côte-d’Ivoire et environ la moitié de ses recettes d’exportations selon la Banque mondiale, c’est toute l’économie du pays qui souffre. Le manque à gagner pour l’Etat s’annonce important et il va falloir se serrer la ceinture d’ici à la fin de l’année. «Je passe parfois des nuits blanches», a confié cette semaine le président ivoirien. Ne cachant pas sa préoccupation et sa «douleur» pour les paysans, il a annoncé que les dépenses budgétaires allaient être réduites de 10 %. Parallèlement, les négociations avec le Fonds monétaire international et la Banque mondiale pour plusieurs centaines de millions d’euros de prêts se sont intensifiées. Alors que le pays a été en proie à des mutineries en début d’année et que la grogne sociale est forte, la chute des cours tombe au plus mal pour les autorités.

Les paysans, eux, paient déjà cette mauvaise conjoncture au prix fort. Comme ses parents et ses grands-parents, Stéphane Boua fait pousser du cacao sur ses terres aux alentours d’Abengourou, dans l’est de la Côte-d’Ivoire, à 300 kilomètres d’Abidjan. Il a déjà dû brader une partie de sa dernière récolte. «On paie les pots cassés, mais à quoi bon se plaindre ? Personne ne nous entend», se désole-t-il. Avec le nouveau prix d’achat du cacao, il sait que l’année sera difficile. Désormais, il n’a d’autre choix que de faire attention à toutes les dépenses : «Au village, les parents pleurent. Certains ont déjà rappelé les enfants de l’école et ne vont plus se faire soigner.»

Source: Liberation.fr

Présidentielles en France: Emmanuel Macron, “le Franc CFA a un avenir en Afrique”

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Emmanuel Macron, leader du mouvement En Marche!, est arrivé en tête lors du premier tour de l’élection présidentielle française ce dimanche 23 avril, avec 23,75% des voix contre 21,53% pour la présidente du Front National, Marine Le Pen. Le favori à la succession de François Hollande a accordé une interview à Jeune Afrique, une semaine avant ce scrutin.

Sa perception de l’Afrique et la politique qu’il entend mettre en place s’il était élu, la colonisation, l’aide publique au développement, le franc CFA, les relations Algérie-Maroc, la démocratie et les Constitutions, l’immigration, Trump, Poutine…

Avant le premier tour de l’élection présidentielle française, le 23 avril, nous avons interrogé le candidat d’En marche !, Emmanuel Macron, dans un TGV entre Paris et Besançon, où il se rendait en meeting.

Jeune Afrique : En quelques mots, que proposez-vous de nouveau ou de différent aux électeurs français ?

Emmanuel Macron : Je propose un renouvellement profond de la vie politique française et un projet pour la France qui rassemble les Français autour d’objectifs clairs. Le socle de ce projet repose sur 6 chantiers de transformation : l’éducation et la culture, la réforme du marché du travail, la modernisation de l’économie (à travers l’écologie et le numérique, notamment), la sécurité, le fonctionnement plus efficace des institutions et une politique européenne et internationale indépendante et humaniste.

Ce projet s’appuie sur un mouvement d’un dynamisme extraordinaire, En Marche !, porté par des femmes et des hommes engagés sur le terrain, souvent nouveaux venus dans la vie politique, réunis par les valeurs de la République et du progrès.

La campagne a été plombée par les affaires du Front national et du candidat François Fillon

Quel jugement portez-vous sur cette campagne électorale totalement inédite ?

J’aimerais qu’elle se concentre sur les programmes. Elle a été plombée par les affaires du Front national et du candidat François Fillon. Mais je crois que les Françaises et les Français voteront finalement en connaissance de cause. Notre projet est le seul qui soit à la fois réaliste et ambitieux. Il faut convaincre jusqu’au dernier jour, jusqu’à la dernière minute.

Sur le plan des relations internationales, et en particulier vis-à-vis de l’Afrique, qu’est ce qui changerait avec vous ?

Dans la politique étrangère que je conduirai, je veillerai à défendre partout les intérêts stratégiques de la France, et en priorité la sécurité des Français.

A cet égard, en Afrique, je mènerai une action déterminée, avec nos partenaires africains et internationaux, contre le terrorisme et les trafics qui menacent la stabilité de plusieurs pays.

Nous devons mettre en place un partenariat stratégique entre l’UE et l’UA pour sortir des logiques de charité ou de clientélisme

Mais je souhaite aussi que la France, l’Europe et l’Afrique saisissent ensemble les opportunités de ce continent d’avenir. Nous devons refonder notre relation avec l’Afrique pour créer un nouveau partenariat équilibré, de confiance et de croissance.

Le doublement de la population africaine et l’émergence de plusieurs pays africains dans les 30 prochaines années pourrait en effet s’apparenter à celle des dragons asiatiques au 20e siècle.

Mais pour surmonter les éléments de fragilité du développement africain – sécurité, jeunesse peu formée, inégalités, dégradation des sols et réchauffement climatique –  nous devons mettre en place un partenariat stratégique entre les Unions (européenne et africaine), qui renouvelle complètement les politiques existantes, pour sortir des logiques de charité ou de clientélisme, et bâtir une relation politique et économique véritablement partenariale.

C’est ainsi que l’Europe et l’Afrique pourront prospérer ensemble, défendre leurs intérêts mutuels  et peser sur l’avenir de notre monde, aux côtés des États-Unis, de la Chine et d’autres puissances émergentes.

Dès les premières semaines de mon mandat, j’engagerai une nouvelle politique en direction du continent africain, fondée sur la liberté et la responsabilité, avec des priorités claires : la sécurité, la lutte contre le changement climatique, les droits des femmes, l’éducation et la formation, les infrastructures, notamment pour l’accès à l’énergie et à l’eau, et le développement du secteur privé, notamment des PME africaines qui sont créatrices d’emploi.

Dès le G20 de juillet prochain en Allemagne, je mobiliserai les institutions et nos partenaires internationaux pour faire du développement durable des États et des économies africaines une priorité majeure de l’agenda international.

C’est en assumant la vérité sur notre histoire commune que nous pourrons  regarder l’avenir avec confiance

Vous avez fait une déclaration forte sur la colonisation en Algérie, qui a fait polémique. Quel est, en définitive, votre jugement sur ce sujet ?

La colonisation a donné lieu à des violences qui ont nié l’humanité des victimes. Je ne m’inscris pas dans la repentance, mais je ne souhaite pas non plus refouler ce passé, dont la connaissance doit nous aider à construire un avenir apaisé. Apaisé dans notre pays, où les historiens peuvent nous aider à regarder notre histoire en face. Et apaisé avec nos partenaires du Sud. C’est en assumant la vérité sur notre histoire commune que nous pourrons  regarder l’avenir avec confiance.

Comment comptez-vous gérer les relations de la France avec l’Algérie et le Maroc, qui ne s’entendent guère ?

La France a des relations fortes avec l’Algérie, avec le Maroc mais aussi avec la Tunisie, qui sont basées sur des relations humaines et des intérêts communs majeurs. Ce seront des partenaires essentiels dans le cadre de l’initiative en direction de la Méditerranée et de l’Afrique que je souhaite engager dès le début de mon mandat. Je me suis déjà rendu en Algérie et en Tunisie et si je n’ai pas encore pu aller au Maroc, je m’y rendrai très rapidement après mon élection, si les Français m’accordent leur confiance. Je n’ai pas à commenter la nature des relations entre le Maroc et l’Algérie car il s’agit de deux pays souverains. Je crois profondément à l’intérêt des pays du Maghreb à coopérer davantage, à intensifier leurs relations économiques, qui restent faibles, de la même manière qu’ils développent leurs relations avec le reste du continent africain.

Environ 10% de la population française a des origines africaines et 300 000 ressortissants français résident en Afrique. Ces liens humains sont un atout pour la France.

Quels sont les pays africains que vous connaissez le mieux ?

J’ai vécu plusieurs mois au Nigeria, ce qui m’a permis de découvrir le pays d’Afrique le plus peuplé du continent et l’une des premières économies africaines, qui fait jeu égal avec l’Afrique du Sud. Cela m’a donné une bonne compréhension des défis auxquels sont confrontés les États africains, et des opportunités d’avenir qu’ils recèlent.

J’ai par ailleurs rencontré de nombreux chefs d’entreprise et responsables politiques africains dans le cadre de mes fonctions de ministre de l’Économie, de l’Industrie et du Numérique, ainsi que les actuels présidents du Nigeria, de l’Afrique du Sud, de la Côte d’Ivoire et du Sénégal.

Les relations entre chefs d’État sont importantes pour les défis que nous avons à relever ensemble, et je serais heureux d’aller à la rencontre de mes homologues africains rapidement après mon élection.

Mais les liens entre l’Afrique et la France dépassent le seul cadre des relations d’État à État. Environ 10% de la population française a des origines africaines et 300 000 ressortissants français résident en Afrique. Ces liens humains sont un atout pour la France. C’est pourquoi je veux approfondir nos relations au niveau des acteurs de la société civile et des acteurs économiques. C’est vital pour aussi en terminer avec certains réseaux de connivence qui n’ont plus lieu d’être.

Si vous deviez résumer la future politique africaine de la France, relativement absente des débats lors de la campagne, sur quels principes s’appuierait-elle ?

Je veux écrire une nouvelle page dans notre relation avec l’Afrique et pour cela conduire un véritable aggiornamento de notre politique en direction du continent, pour répondre à sa vitalité et contribuer à libérer son potentiel.

Je tiens à agir dans la transparence, loin des réseaux de connivence franco-africains et des influences affairistes encore trop présentes

C’est pourquoi, je lancerai une initiative ambitieuse entre la France, l’Europe, le sud de la Méditerranée et l’Afrique, les routes de la liberté et de la responsabilité, pour renforcer nos intérêts mutuels, dans tous les domaines – sécurité, climat, commerce, emploi, innovation.

Dans le cadre de ce partenariat pour l’avenir, j’apporterai plusieurs inflexions à notre politique africaine.

Tout d’abord, je tiens à agir dans la transparence, loin des réseaux de connivence franco-africains et des influences affairistes dont on a vu que, malheureusement, ils subsistent encore dans le système politique français, en particulier à droite et à l’extrême-droite.

Dans cet esprit, je veux m’appuyer sur les forces vives africaines et françaises : les intellectuels, les ONG, les entreprises françaises et africaines, la diaspora française en Afrique et africaine en France.

Je veux aussi que la France accorde plus d’attention et de place à la jeunesse africaine, qui est dynamique et créative, et au développement du secteur privé. Un des grands défis pour nous tous, c’est de créer en Afrique des emplois pour la jeunesse africaine. Il faudra pour cela que chacun prenne sa part, l’aide internationale, les gouvernements nationaux et les investisseurs privés, nationaux et internationaux, pour financer les infrastructures productives (électricité, eau, communications) et les entreprises, notamment les PME.

Enfin, je veux encourager la francophonie, qui est un atout pour la France dans la mondialisation, et qui sera très africaine, puisque 75% des francophones dans le monde seront africains d’ici à 2040. Nous devons développer ensemble un espace économique et un fonds d’investissement francophones.

Dernier point : je suis conscient des soupçons d’ingérence que notre présence militaire peut susciter. Je veux souligner que ces forces jouent un rôle essentiel aujourd’hui dans la lutte contre le terrorisme et la prévention de crises, pour notre bénéfice collectif. Je souhaite qu’elles travaillent au renforcement des capacités sécuritaires africaines nationales et régionales.

L’aide publique doit-elle être conditionnée à des critères démocratiques ou de respect des droits de l’homme ?

Notre aide au développement n’est pas suffisante, particulièrement en Afrique. Nous devons l’augmenter pour atteindre, comme nos partenaires européens, l’engagement de 0,7% de la richesse nationale, entre 2017 et 2030, en fonction de nos marges budgétaires.

Cette aide au développement renforcée devra se concentrer sur l’Afrique et l’espace francophone, pour appuyer les priorités que j’ai déjà évoquées : lutte contre le dérèglement climatique, droits des femmes, éducation et formation, infrastructures, bonne gouvernance, développement du secteur privé et de l’emploi.

L’aide humanitaire et l’aide directe à des populations en situation difficile doivent évidemment être préservées, particulièrement dans les situations de crise, mais nous devons être prêts à reconsidérer notre soutien aux gouvernements qui bafouent les droits les plus fondamentaux.

Je compte proposer un programme de renforcement des capacités des sociétés civiles dans toutes leurs composantes : fondations locales, organisations de droits de l’Homme ou de protection de l’environnement, médias, partis politiques, syndicats.

Je défendrai le respect des principes démocratiques fondamentaux partout en Afrique

Modification des Constitutions pour rester au pouvoir, élections tronquées, régimes autoritaires, justice partiale : quel doit être selon vous le rôle pour la France face à ces dérives ?

Les États africains ont adopté une Charte africaine pour la démocratie, les élections et la gouvernance, qui requiert le respect de principes démocratiques fondamentaux. Pouvons-nous nous-mêmes renier les principes que les États africains se sont eux-mêmes donnés ? A l’évidence, non. Si je suis élu, je défendrai le respect des principes démocratiques fondamentaux partout en Afrique, en lien avec l’Union Africaine et les organisations régionales qui ont un rôle majeur à jouer pour faire respecter ces principes de bonne gouvernance démocratique que les pays d’Afrique ont définis. Je salue d’ailleurs à ce titre le rôle très important joué par la Communauté des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao) dans la résolution de plusieurs conflits notamment au Burkina Faso ou plus récemment en Gambie.

Je note que les gouvernements africains restent, avec raison, attachés aux deux espaces monétaires d’Afrique de l’Ouest et d’Afrique centrale

Le Franc CFA, dont la persistance est l’objet d’un vif débat, a-t-il toujours un avenir ?

Je le crois, mais c’est un choix qui appartient d’abord aux Africains eux-mêmes. Je note qu’en général les gouvernements africains restent, avec raison, attachés aux deux espaces monétaires (Afrique centrale et Afrique de l’Ouest) qui constituent la zone du franc CFA et qui contribuent à la stabilité économique et à l’intégration régionale.

Je serai entièrement à l’écoute des souhaits de nos partenaires dans ce domaine de coopération exemplaire.

Le débat sur la laïcité est vif en France. Votre position ? Peut-elle s’accommoder de différences comportementales liées à la religion (menus spéciaux cantines, port du voile) ?

La laïcité est au cœur du pacte national français. C’est un principe de liberté qui permet, dans l’espace public et la fraternité républicaine, de vivre ensemble dans le respect des uns et des autres.

La laïcité est une liberté avant d’être un interdit

Elle garantit à chacun la liberté fondamentale de croire et de pratiquer la religion qu’il s’est choisie, comme la liberté fondamentale de ne pas croire. La laïcité protège aussi la République : elle garantit que la loi est commune à tous les citoyens et indépendante des dogmes.

Aujourd’hui, la confusion règne sur le sens de la laïcité et ses limites. Trop de Français confondent la laïcité et l’interdiction des manifestations religieuses – et certains font de cette confusion leur fonds de commerce. La laïcité, nous ne le répéterons jamais assez, est une liberté avant d’être un interdit.

L’interdiction des signes religieux ostensibles à l’école est pleinement justifiée par l’âge des enfants ; elle doit donc être maintenue. Elle ne doit cependant pas être étendue à l’université, où les étudiants sont majeurs et responsables. Les usagers des services publics doivent voir protégée leur liberté d’exprimer leurs convictions religieuses et spirituelles, dans la limite du raisonnable comme des règles de l’ordre public et du bon fonctionnement de ces services. Dans l’espace public (rues, plages), l’expression des convictions religieuses doit bien sûr rester libre à condition de ne pas porter atteinte à l’ordre public.

Immigration concertée, immigration choisie… Quelle est votre position sur cette question sensible ?

La France doit tenir ses engagements en matière d’accueil des réfugiés, tout en se montrant, dans des conditions toujours dignes, inflexible avec les personnes qui ne remplissent pas les conditions de séjour sur notre territoire.

Je veux en France les meilleurs talents du monde entier

Mais pour mieux gérer ces flux migratoires, il faut travailler en amont : contre les réseaux criminels des passeurs, dans les pays d’origine et de transit ; contre les causes des migrations, en aidant les pays d’origine des migrants à offrir à leurs habitants un avenir sur place Et je veux m’appuyer sur l’échelon européen, qui est le bon niveau pour agir fortement, en portant le corps européen de police des frontières à 5 000 agents, en renforçant la lutte contre les passeurs dans les pays de transit, et, en traitant, avec l’aide au développement européenne, les causes profondes de l’immigration. L’Europe pourra proposer aux pays africains des accords mutuellement bénéfiques, pour accompagner une politique migratoire maîtrisée et humaine.

Je veux par ailleurs attirer en France les meilleurs talents du monde entier (créateurs d’entreprises, investisseurs, chercheurs ou artistes), et développer les visas de circulation pour les professionnels (entreprises, scientifiques) qui contribuent à notre développement scientifique et économique partagé.

Les institutions internationales (Conseil de sécurité, Banque mondiale, FMI) doivent-elles évoluer pour intégrer l’évolution géopolitique du monde ?

Nous continuerons de plaider pour un élargissement du Conseil de sécurité à de nouveaux membres permanents, pour refléter les équilibres de l’ordre mondial. L’Allemagne, le Japon, l’Inde, le Brésil et un pays africain ont vocation à accéder à ce statut, avec les droits et les devoirs qu’il comporte.

Je compte promouvoir, aux côtés des plus de 80 pays favorables à cette initiative, et notamment le Mexique, un encadrement de l’usage du droit de veto par les cinq membres permanents du Conseil de sécurité en cas de crimes de masse.

Enfin, il faut également poursuivre le rééquilibrage qui a été engagé à la Banque mondiale et au FMI pour assurer une meilleure représentation de tous les pays, en phase avec les évolutions économiques.

Vladimir Poutine est-il à vos yeux un concurrent, un adversaire ou un partenaire ?

La Russie a un grand peuple, une grande culture et une grande histoire. Nous avons souvent été alliés, y compris du temps de l’URSS. Mais aujourd’hui, il n’y a aucune raison de se soumettre à une quelconque domination russe, de se laisser impressionner ou de laisser les Russes agir au mépris du droit international.

Contrairement à d’autres, je suis en mesure de me faire respecter par Vladimir Poutine car je n’ai pas de dette à l’égard de la Russie

Je dirai à Vladimir Poutine de façon très directe et déterminée que je suis prêt à une relance d’un dialogue exigeant  pour régler les crises dans lesquelles la Russie est impliquée (Ukraine, Syrie). Je lui dirai aussi que je serai vigilant sur la défense de nos principes, sans hostilité mais sans concession.

Contrairement à d’autres, je suis en mesure de me faire respecter car je n’ai pas de dette à l’égard de la Russie dans cette campagne où des interférences inacceptables ont d’ailleurs eu lieu.

Si la Russie respecte ses engagements, alors nous lèverons progressivement les sanctions européennes et nous renforcerons – en lien avec l’Allemagne – le partenariat politique et économique de l’UE avec la Russie.

Et Donald Trump ?

La France partage avec les États-Unis plus de deux siècles d’amitié ininterrompue. C’est au nom de cette amitié que je dirai au Président Trump avec franchise les préoccupations que nous inspirent ses annonces politiques (sur le commerce, l’environnement ou la remise en cause de l’OTAN).

Je crois à une politique multilatérale, je crois en l’avenir de l’ONU. Je l’ai dit au sujet de la Syrie.

Je dirai également au président américain ma volonté et mon engagement en faveur d’une Europe forte dans tous les domaines, y compris celui de la Défense ; une Europe qui a toujours été la meilleure alliée des États-Unis, avec qui nous coopérons sur le terrain pour faire avancer nos intérêts, par exemple contre Daech en Irak et en Syrie, ou encore dans le Sahel.

Source: Liberation.fr

Cpi-Audience de Gbagbo, 24 avril 2017(2ième P.)-Témoin “j’ai été pourchassé par les gens de Gbagbo”

CPI : « Laurent Gbagbo sera probablement libéré », ce que dit Jeune Afrique

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Ce lundi 24 avril, le procès conjoint de Gbagbo et Blé Goudé reprendra à la Cour pénale internationale (CPI). En marge de ce procès, François Soudan, Directeur des rédactions, de l’hebdomadaire Jeune Afrique, a faits des confidences concernant la probable libération de l’ex-chef d’Etat ivoirien. Il a révélé, ce dimanche 23 avril sur les ondes de RFI que le juge principal de ce procès s’est dit favorable, à la libération conditionnelle de Laurent Gbagbo.

La libération de Laurent Gbagbo, l’ex-Chef d’Etat ivoirien, tant espérée par ses partisans, semble se rapprocher de la réalité. Le directeur des rédactions de Jeune Afrique, a faits des révélations sur cette libération qui se dessine. Hier, dimanche 23 avril, François Soudan s’est confié au micro de la Radio France Internationale (RFI). Selon lui, Gbagbo a de nombreuses chances de sortir de la prison de Scheveningen à La Haye.

« Il a eu, comme vous le savez, 11 demandes de liberté conditionnelle qui ont été rejetées. La prochaine pourrait être la bonne. Il y a dedans une possibilité, même s’il convient de ne pas se faire d’illusion. Vous savez que cette démarche, qui a été entamée par quatre chefs d’Etats d’Afrique de l’Ouest auprès du président français, François Hollande pour qu’il s’intéresse au cas Gbagbo, prend plus de temps », a déclaré François Soudan sur RFI.

Il a tenu à rappeler que pour la première fois en mars dernier, un juge de la Cour, qui n’est autre que le juge principal, avait penché en faveur de la libération de Laurent Gbagbo. Pour ce faire, l’ex-président ivoirien devrait se trouve un point de chute dans l’espace Schengen (Europe). Car, celui-ci doit continuer à suivre son procès. Les villes comme Rome (Italie) ou encore Berlin (Allemagne) se sont proposé prête à accueillir l’ex-Chef d’Etat détenu à La Haye.

Côte d’Ivoire-Alternance 2020, Cissé Bacongo (RDR): “Nous ne voulons pas nous arrêter à deux mandats”

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Cissé Bacongo confirme ses intentions quant à l’alternance 2020. Ce cadre du Rassemblement des républicains (RDR) n’est pas dans une logique de céder le pouvoir au Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI).

Le PDCI devra encore attendre longtemps s’il veut que le RDR lui « cède » le pouvoir. Son grand allié, par l’intermédiaire de Cissé Bacongo, n’est pas disposé à lui faire la passe. Alors qu’il recevait les jeunes de son parti, l’ancien ministre de la Fonction et de la réforme administrative a été très clair sur ce sujet.

« Nous ne voulons pas nous arrêter à deux mandats. Je ne me suis pas battu de 1994 à 2011 pour deux mandats. On s’est battu pour être au pouvoir pendant longtemps », s’est exprimé le conseiller du chef de l’Etat. Des propos qui en disent long. Pour ce proche du président Alassane Ouattara, le RDR étant « un parti légalement constitué », il est tout à fait normal que cette formation politique ait « une ambition de conquérir le pouvoir et de l’exercer ».

« Aussi longtemps que nous n’avons pas renoncé à cette ambition, il va de soi que pour nous 2020 reste un objectif à atteindre c’est-à-dire qu’en 2020, le RDR soit encore au pouvoir », a précisé l’ancien ministre.

Notons que ce n’est pas la première fois que Cissé Bacongo s’illustre de la sorte. En mars dernier, il a fait une sortie qui a provoqué le courroux de certains militants du parti de feu Félix Houphouët-Boigny.

« Je n’ai pas entendu,-sans doute parce que j’ai pu être distrait à un moment ou à un autre,-le président Henri Konan Bédié subordonner son appel à une quelconque condition, notamment ce que vous appelez l’alternance en faveur du PDCI en 2020. Je ne l’ai pas entendu », avait indiqué l’ex-ministre.

Avant de poursuivre : « S’il y a un accord secret, ça veut dire qu’il n’est pas connu de tous. Il appartient aux éventuels signataires d’un tel accord de le rendre public. Pour ce que je sais et pour ce que j’ai entendu dire de la part du président de la République, il n’y a eu pas eu d’engagement secret ».

Il est donc clair pour Cissé Bacongo que le PDCI ne devrait pas s’attendre à une passe amicale de la part des Républicains.

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