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Affaire Claire Bahi serait enceinte ,du joueur Burkinabé Aristide Bancé/ la diva du couper-décaler sort enfin de son silence/sa reponse

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La rumeur circulait la semaine dernière sur une probable grossesse de Claire Bahi. Celle-ci était alimentée par le fait que la diva du couper-décaler restait beaucoup en retrait ces derniers temps et arborait des vêtements très amples comme pour cacher son ventre. Les indiscrets sont allés jusqu’à  lui coller Aristide Bancé comme étant l’auteur de la présumée grossesse. Après  que celui-ci ait nié les  faits, la réaction de la jeune dame ne s’est plus  fait attendre.

Dans un post publié  sur les réseaux sociaux, l’auteur de « Bobara fitini » a expliqué qu’elle se porte bien et qu’elle est en retrait actuellement à Reims dans le département de Marne en France pour peaufiner les derniers détails concernant la sortie de son prochain single le  « domolo décalé ». Mais aussi « son album » qui devra sortir après le « domolo décalé ».

Parlant de la rumeur qui circule sur son état, Claire Bahi se veut formelle : «  je ne suis pas enceinte. ». Et d’ajouter « Ne vous fiez pas à tout ce que vous pouvez entendre me concernant, car malheureusement la plupart du temps ce sont des fausses allégations mais cela fait partie des aléas du métier que j’ai choisi et je ne m’en plains pas… Si il y’a un quelconque événement heureux ou malheureux (même si on ne le souhaite pas) que je dois partager avec vous, je vous le ferai savoir directement sans passer par un canal. » Promet-elle.

Claire Bahi dit profité de son séjour en France pour passer du temps avec « son fiancé », qu’elle n’a pas nommé, et ses proches. Mais aussi pour se ressoucer et revenir en pleine forme et « deux fois plus inspirée ».
« Je reviens très bientôt pour vous faire bouger encore et encore… ».

par Bamele Bienvenue

autre presse


CPI/Liberté provisoire et Retour de Gbagbo en Côte d’Ivoire/ Le dernier mot revient à Ouattara

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Dans un entretien accordé aux confrères de Jeune Afrique, lundi 3 juillet 2017, Me Jean-Paul Benoit et Me Jean-Pierre Mignard, tous deux avocats de la Côte d’Ivoire, dans le  procès de Laurent Gbagbo à la CPI, ont évoqué une probable assignation à résidence de l’ex-président ivoirien. Une demande qui nécessite absolument l’accord du régime d’Abidjan si l’accusé choisit son pays.

Si les avocats de l’Etat de Côte d’Ivoire reconnaissent la possibilité d’une assignation en résidence surveillée, il n’en demeure pas moins qu’ils évoquent l’obligation de consulter l’actuel régime d’Abidjan et se préparent d’ores et déjà pour cette éventualité. « La Cour, sur ce sujet, aura l’obligation de consulter l’État de Côte d’Ivoire. Nous produirons donc un mémoire pour répondre aux questions ou aux demandes de la Cour. », font-ils savoir.

En effet, l’obtention de la liberté provisoire ou d’une assignation à résidence surveillée ne signifie pas nécessairement un retour en Côte d’Ivoire pour Laurent Gbagbo car l’Etat pourrait y voir des conséquences négatives sur son sol. « Le seul point sur lequel la Côte d’ivoire peut avoir son mot à dire concerne les conséquences sur son sol. Il ne faut pas que Gbagbo se mette à organiser des manifestations à Abidjan ! », indiquent les avocats.

C’est dire que l’ex-président ivoirien peut être assigné en résidence surveillée aux Pays-Bas. Une possibilité qui ravit les avocats de l’Etat ivoirien. « La solution la plus simple serait qu’il reste aux Pays-Bas. », affirment-ils mordicus.

En somme, refuser une assignation à résidence à Laurent Gbagbo dans son pays ne participerait point à la réconciliation nationale que prône le régime d’Abidjan. Au contraire, ce retour de Gbagbo chez serait l’ultime occasion pour le Président Ouattara de rentrer dans l’histoire en faisant la paix avec son compatriote, chaînon manquant de la réconciliation en Côte d’Ivoire.

par N. Cyrille

Côte d’Ivoire: Sortie de promotion d’élèves policiers, des dizaines de cas de fraudes sur les diplômes décelés

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991 agents composés de 205 élèves officiers et 786 élèves sous-officiers ont reçu leurs épaulettes, lundi, à l’occasion de la sortie de la 40ème promotion des  élèves policiers à l’Ecole Nationale de la Police à Cocody-Abidjan-.

Lors de cette cérémonie, le directeur de l’école de police, Youssouf Kouyaté a révélé que douze élèves policiers de la  40ème promotion de l’Ecole Nationale de Police ont été radiés pour détention de faux diplômes, avant d’ajouter que deux autres cas de renvoi pour des raisons d’indiscipline ont aussi été signalés.

Présent à cette cérémonie, le ministre de l’intérieur Hamed Bakayoko a insisté sur la responsabilité qui attend cette nouvelle promotion de la police nationale.

« C’est fini les rackets. Enlevez cela de votre esprit pour servir de modèles. Car, vous avez une grande responsabilité », a-t-il martelé.

Casimir Boh, Abidjan

koaci

Côte d’Ivoire –Resultats BEPC 2017 : 60,08 admis contre 59,11% en 2016

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La session 2017 du Brevet d’études du premier cycle (BEPC) a enregistré un taux national de réussite de 60,08 % contre 59,11 % en 2016, a annoncé, mardi à Korhogo, la ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara.

Le meilleur taux de réussite revient à Boundiali avec 81,20 %. Séguéla enregistre le plus faible taux avec 38,51 % tandis que la ville de Korhogo recueille 59,31 %.

Un total de 307 337 candidats dont 22 711 pour le test d’orientation en seconde ont composé cette année dans 609 centres sur toute l’étendue du territoire national.

AIP

(vidéo)Affaire plagiat « PIKIMIN » de Debordo DJ: Le vrai concepteur ,le Congolais du nom de Brigadier réagi/sa reponse va vous surprendre

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  Voici la vidéo :

Le showbiz ivoirien est dominé ces derniers jours par la sortie de single des deux stars du coupé-décalé, Arafat DJ et Debordo Leekenfa. Accusé de plagiat, au sujet de son titre « Pikimin »,  Debordo Leekunfa a réagi. Il a publié sur les réseaux sociaux une vidéo, dans laquelle le créateur du chant ou du concept.

C’est peut-être la vidéo qui mettra fin à la polémique autour du nouvel opus de Debordo Leekunfa. L’artiste est accusé d’avoir plagié son chant sur un Congolais du nom de Brigadier. Debordo a publié en guise de réponse une vidéo dans laquelle l’auteur du « Pikimin » s’est exprimé.

Il approuve la sortie de ce single. En outre le chanteur congolais a adressé tous ses encouragements à l’artiste ivoirien.

imatin

Côte d’Ivoire:Dans le détail /Gros plan sur le quatrième pont d’Abidjan ,son coût

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Devant relier les communes d’Adjamé, Yopougon et du Plateau, le quatrième pont s’annonce comme une réelle bouffée d’oxygène pour les usagers des routes traditionnelles menant d’une commune à l’autre. Avant même le début des travaux, faisons connaissance avec cet ouvrage porteur de grandes promesses.

Financé aux deux tiers par la Banque africaine de développement, le pont Yopougon-Adjamé coûtera environ 155 milliards de francs CFA.

Selon l’Agence ivoirienne de gestion des routes (l’Ageroute), le projet permettra de désenclaver Yopougon mais aussi d’y fluidifier le trafic routier de même qu’à Adjamé et en direction du Plateau.

D’une longueur totale de 7,5 km, l’ouvrage consiste en une voie express reliant trois communes (Yopougon, Adjamé et Le Plateau). Il s’étendra de Yopougon SIDECI (entre le commissariat du 16ème arrondissement et le cinéma Saguidiba), à Adjame Indénié, à la lisière de la commune du Plateau. Le pont passera notamment par les quartiers Nouveau quartier, Toit rouge, Mossikro et Locodjoro. Puis continuera à Attecoubé (école maritime), l’espace de l’hôtel Sebroko pour rejoindre finalement le Boulevard Nangui Abrogoua.

Dans le détail, le quatrième pont comprendra une chaussée 2×3 voies. Au croisement avec les voies principales existantes du côté de Yopougon seront réalisé un échangeur et une passerelle sur la Baie du Banco. Trois autres échangeurs et bretelles sont prévus pour traverser le Boulevard de la paix (route Carena) au niveau du quartier Boribana.

A la fin de l’échangeur de Boribana, une chaussée de 2X2 voies prendra le relai jusqu’à l’Indenié, surmontant un tunnel (pour le métro) au niveau du boulevard Nangui Abrogoua d’Adjamé.

Annoncés pour débuter au deuxième trimestre 2017, les travaux du quatrième pont ne sont pas encore effectifs. Pourvu qu’ils démarrent sous peu pour soulager les populations.

En effet, les habitués peuvent en témoigner, aux heures de pointe, les embouteillages sont plus que monstrueux sur l’autoroute du nord et l’ancienne route du Banco, traditionnellement empruntées pour rallier Yopougon et Adjamé.

autre presse

Côte-d’Ivoire:Dr. Juan Branco , ex assistant du procureur critique la CPI c’est « un outil au service » de certains États et..

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Côte-d’Ivoire: Pour un ex assistant du procureur la CPI est « un outil au service » de certains États

Deux ivoiriens (Blé Goudé et Laurent Gbagbo) sont détenus à la Cour Pénale Internationale (CPI) depuis des années pour leurs présumées responsabilités dans la crise post-électorale de 2011.

Depuis lors, la question de la crédibilité de cette juridiction internationale fait débat dans le paysage politique ivoirien et africain.

Dr. Juan Branco, ex-assistant du bureau procureur en met le paquet pour critiquer la CPI. Selon l’homme qui a déjà été sur le terrain en Centrafrique et en RDC, il faut se rendre à l’évidence : la communauté internationale n’existe pas et la CPI est au mieux inutile, au pire, un outil de plus au service des grandes puissances.

«Saluée unanimement à sa création, l’institution ne s’est jamais montrée à la hauteur de ses ambitions. Progressivement affaiblie, soumise aux desiderata des grandes puissances, elle est très rapidement devenue l’actrice de son propre drame, jusqu’à faire s’interroger aujourd’hui sur le bien-fondé de son existence. Le banc des accusés n’a jusqu’ici accueilli que des Africains, les rares condamnations n’ont concerné que des lampistes ou des opposants que les vainqueurs voulaient bien livrer pour s’en débarrasser. Il faut se rendre à l’évidence : la « communauté internationale » n’existe pas et la CPI est au mieux inutile, au pire, un outil de plus au service des grandes puissances», a indiqué le Docteur En Droit International, via une visioconférence.

Pour rappel, Charles Blé Goudé et Laurent Gbagbo dont leur procès unique se tient actuellement à la CPI sont poursuivis pour crimes contre l’humanité et de guerre lors de la crise post-électorale de 2011.

Koaci

Un passeur Nigerian arrêté en France avec 79 000 euros cachés dans les intestins

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-Un passeur nigérian a été interpellé samedi en France avec 76 000 euros cachés dans son appareil digestif.

La douane française a arrêté un passeur nigérian samedi avec 79.000 euros dans ses intestins et 13.000 francs suisses cachés dans ses vêtements et chaussettes.

L’homme, dont l’identité n’a pas été révélée, a été interpellé par la douane à bord d’un bus près de la gare routière de Strasbourg.

Remis à la police judiciaire, l’homme a subi une radiographie qui a montré la présence de neuf préservatifs bourrés de billets de banque de 200 et 500 euros pour un montant total de 79.000 euros.

L’homme, poursuivi pour blanchiment d’argent provenant de trafic de stupéfiants et fausse déclaration douanière, a été écroué.

KOACI


Thomas Jefferson, 3ème president Américain avait une maitresse Noire et esclave avec qui il a eu 3 enfants

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Accolée à la chambre du troisième président des États-Unis, la petite chambre de Sally Hemings, dans la résidence de Monticello, avait été oubliée pendant des décennies.

Sally Hemings était la maîtresse, mais aussi, et surtout, l’esclave du troisième président américain Thomas Jefferson, mort en 1826.

VOIR AUSSI : Derrière la tête de Lincoln au mont Rushmore se cache une pièce secrète de 20 mètres de long

Celle qui aurait porté au moins six des enfants illégitimes du président a toujours vécu dans l’ombre de son maître. Aucun portrait de Sally n’a résisté au temps, mais sa chambre personnelle vient de sortir de terre. Les archéologues ont en effet retrouvé la pièce où vivait, dans des conditions encore mystérieuses, la maîtresse du président dans sa résidence de Monticello, en Virginie, rapporte CBS News.

Une petite pièce accolée à la chambre du président

4,5 mètres de large sur 4 mètres de long, pas de fenêtre… La chambre de Sally Hemings était loin d’être un palace. Mais la maîtresse du président aurait disposé d’un traitement de faveur par rapport aux autres esclaves de la maison. Accolée à la chambre du président, dans l’aile sud de la résidence, la pièce qu’occupait Sally avait été remplacée par une salle de bain dans les années 1940 avant d’être oubliée pendant près de 80 ans.

Plus de 200 ans après sa construction, il ne reste que le sol et la cheminée d’origine de la chambre de Sally Hemings, qui sera restaurée pour être présentée au public au printemps 2018. “Cette chambre est une vraie connexion avec le passé”, a expliqué Fraser Neiman, directeur archéologique à Monticello, à CBS. “Nous excavons et découvrons beaucoup, beaucoup de choses.”

Le lit de Thomas Jefferson.

Les premières rumeurs de la relation entre le président et l’une de ses esclaves – sa propriété en comptait plus de 200 – ont éclaté en 1802 quand James T. Callender, un journaliste politique, a écrit dans un de ses papiers que Thomas Jefferson avait depuis plusieurs années “gardé, comme concubine, l’une de ses propres esclaves (…), Sally”, ajoutant qu’il avait “plusieurs enfants d’elle”. La liaison était restée secrète et taboue, avant que des tests ADN ne confirment la paternité de Thomas Jefferson sur les enfants de Sally en 2000.

La résidence de Monticello, où Thomas Jefferson a vécu une bonne partie de sa vie, avait été construite sur les plans de l’ancien président entre 1769 et 1809. Des fouilles archéologiques y sont régulièrement menées. C’est dans sa chambre de Monticello qu’aurait accouché Sally, répandant une tripotée de bambins descendants de Jefferson à travers le pays.

Quelque chose à ajouter ? Dites-le en commentaire.

Cpi-Procès Gbagbo: Témoin Toualy, Nos Plans étaient dévoilés sur les radios des rebelles, on avait des défections.

Abidjan: La Sicogi en train de déguerpir par la force des habitants de Treichville Belleville-Gbatanikro

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La Société ivoirienne de gestion immobilière (Sicogi) a tenté mardi de déguerpir de force des habitants du quartier Belleville-Gbatanikro à Treichville (sud d’Abidjan), estimant qu’elles occuperaient illégalement un terrain lui appartenant, a constaté un journaliste de Alerte info.

Se faisant accompagner par une cinquantaine de policiers, la tentative de déguerpissement engagée vers 09H00 (GMT et locales) par la SICOGI n’avait pas encore été effective jusqu’à 14h00, les populations refusant de partir.

« Nous ne savons pas à quel jeu joue la Sicogi », s’est insurgé Dié Bruno, chef du quartier Belleville-Gbatanikro.

« Nous sommes allés en procès contre cette société et nous avons gagné. Elle a fait appel. La procédure est en cours et elle veut nous faire partir », a expliqué M. Bruno, martelant que « ce terrain n’appartient plus à la Sicogi ».

Avec Alerte Info

Une Londonniene recruteuse chez Daesh en manque de trouver un mari, jugée vieille par les djihadistes

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Sally Jones, une des expertes des réseaux sociaux du groupe terroriste Daesh, serait «désespérée» et désireuse de revenir au Royaume-Uni. Recruteuse pour Daesh, cette Britannique d’une cinquantaine d’année est inscrite sur la liste noire de l’ONU.
Daesh recule en Syrie et en Irak… et pourrait bientôt perdre un de ses recruteurs occidentaux les plus talentueux. Experte des réseaux sociaux, Sally Jones, alias «Mrs Terror» (madame Terreur) ou «White widow» (la Veuve blanche) n’aurait plus le moral.
La chaîne britannique Sky News a rapporté le 3 juillet les propos explicites d’une amie de Sally Jones. «Elle pleurait car elle veut revenir en Grande-Bretagne, mais Daesh l’en empêche parce qu’elle est femme de militaire», a confié cette proche de la terroriste britannique. Selon elle, Sally Jones serait «désespérée».

L’Etat islamique verserait près de 590 euros par mois à Sally Jones, un pécule auquel s’ajouterait une pension d’environ 230 euros par mois qu’elle toucherait en tant que veuve de «martyr» depuis la mort de son mari, Junaid Hussain, abattu par un drone. La djihadiste aurait des difficultés à trouver un nouvel époux en raison de son âge. Selon son amie, «[Sally Jones] est considérée comme “vieille” et les combattants de Daesh préfèrent les jeunes filles».
Au cours de sa carrière de recruteuse sur les réseaux sociaux, la Veuve blanche aurait embrigadé des dizaines de personnes, les convaincant de rejoindre l’Etat islamique. Elle n’avait pas hésité par ailleurs à proférer des messages de menaces et d’avertissements envers son pays natal.
Inscrite sur la liste noire de l’ONU des extrémistes sanctionnés pour leurs liens avec l’organisation Etat islamique, Sally Jones fait partie des personnes les plus recherchées au monde. Selon les médias britanniques, elle aurait également promis de commettre un attentat suicide.
Dans une autre vie, la Veuve blanche était guitariste dans un groupe de musique punk dans les années 1990. Abandonnant son fils de 18 ans, elle avait quitté le Royaume-Uni aux côtés de son mari et de son fils de 11 ans pour rejoindre Raqqa, fief syrien de Daesh.

Source: Russia Today

CPI-Gbagbo: Une probable mise en liberté provisoire de Gbagbo en Août prochain

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Une nouvelle demande de remise en liberté provisoire ou conditionnelle de Laurent Gbagbo sera examinée en Août prochain par la Cour pénale internationale.

Dans un entretien accordé à JeuneAfrique.com, les Avocats de l’Etat de Côte d’Ivoire dans ce procès, Mes Jean-Paul Mignard et Jean-Pierre Benoît estiment que « A ce stade, la position du Président Ouattara et de l’Etat ivoirien est inchangé : le procès de Laurent Gbagbo doit se dérouler normalement à la CPI sans tentative de pressions ou d’instrumentalisation de quelque nature que ce soit. Mais, dans toute procédure, quand quelqu’un est en détention, son défenseur a toujours la possibilité de demander une libération conditionnelle ou une assignation à résidence » a indiqué Me Jean-Paul Benoît avant de reconnaître qu’une demande de remise en libération conditionnelle de Laurent Gbagbo est « effectivement pendante devant la chambre d’appel » qui « n’a pas encore été saisie. »

Poursuivant, l’Avocat de l’Etat a soutenu que, les vacances judiciaires passées, du 22 juillet au 14 août, « je pense qu’après cette période le procès sera repris. A ce moment-là, la Cour, sur ce sujet, aura l’obligation de consulter l’Etat de Côte d’Ivoire. Nous produirons donc un mémoire pour répondre aux questions ou aux demandes de la Cour » a-t-il indiqué.

Quatre chefs d’accusation sont retenus contre Laurent Gbagbo par la Cour pénale internationale, à savoir « meurtres, viol, autres actes inhumains ou à titre subsidiaire, tentative de meurtre et persécution. »

Le 14 mars 2017, pour la 11e fois, la Cour avait rejeté la mise en liberté provisoire du célèbre prisonnier de la Haye. Le mandat d’arrêt contre M. Gbagbo a été délivré le 23 novembre 2011.

Pour Me Jean-Paul Benoît, cette libération à laquelle semble ne pas être opposée l’Etat ivoirien au-delà des sorties médiatiques de Laurent Gbagbo qui se dit « otage » de la France,  « la plus simple (solution) serait qu’il reste aux Pays-Bas. »
A Abidjan, très loin de la Haye, on suit avec une réelle attention ce dernier développement de l’actualité.

Le président du mouvement des jeunesses actives de Côte d’Ivoire, MOJACI, Sanogo Kakou Serge préconise qu’il n’y ait pas de personnalisation du débat sur la réconciliation nationale. « Je ne pense pas qu’une libération pourrait raviver les tensions. Seulement je voudrais dire aux ivoiriens que la paix n’a pas de prix et la réconciliation n’a pas de conditions. Il faut la sincérité dans nos actions. C’est tout. Qu’on ne personnalise pas l’idée même de la réconciliation au risque de faire force route » recommande-t-il. « Il faut aller à la paix. Si la justice décide de libérer Laurent Gbagbo et si cela peut apporter quelque à la réconciliation c’est aussi une bonne chose. Je ne vois pas en quoi la remise de la libération provisoire peut être dangereuse pour la paix » assure-t-il. « C’est la justice qui a la conduite de l’affaire. C’est à elle seule de dire si oui ou non quelqu’un doit être remis en liberté. Pour le reste je souhaite le rassemblement de tous les ivoiriens »

Geoffroy-Julien Kouao, juriste-politologue, estime que la libération possible de l’ex-chef d’Etat ne saurait avoir d’incidence de paix ou de violence sur la réconciliation nationale en Côte d’Ivoire. « Ni l’un ni l’autre des cas que vous évoquez. En procédure pénale, au niveau national comme au niveau international, le principe c’est la liberté provisoire, la détention préventive est l’exception » fait-il savoir.  Il soutient que « La liberté provisoire est un acte banal en procédure pénal. Ni plus ni moins. Evidemment, le statut d’homme politique de l’inculpé donne une portée politique, surtout au niveau national, à cette liberté provisoire. » Pas plus.
Cette éventualité serait-elle une condition de dégel politique ? « Peut-être » répond le politologue, seulement, recommande-t-il, « Il faut être prudent, la classe politique ivoirienne nous a habitués à la belligérance, à l’impolitique  que je reste sceptique » relève Geoffroy-Julien Kouao.

Au FPI (Front populaire ivoirien, pro-Gbagbo), Jean Bonin Kouadio, SGA chargé de la Communication se réjouit que la question soit abordée d’autant plus que « le président Affi N’guessan l’a toujours dit, la place de Laurent Gbagbo, Charles Blé Goudé et des autres prisonniers n’est pas en prison. Ce sont des acteurs majeurs de la politique ivoirienne. Il n’est pas possible qu’il y ait une paix sans eux » soutient-il. « Nous appelons de tous nos vœux cette libération, même provisoire car elle contribuera à détendre l’atmosphère politique en Côte d’Ivoire »assure Jean Bonin Kouadio.

Avec Jeune Afrique

CPI/ Libération de Gbagbo: Voici le meilleur pays d’accueil pour son assignation en résidence surveillée

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Jean-Pierre Benoit l’avocat de l’Etat de Côte d’Ivoire à la Cour pénale internationale a accordé un entretien à des journalistes de Jeune Afrique, dans lequel il s’est prononcé sur le cas Laurent Gbagbo. Selon lui, si l’ex-Chef d’Etat ivoirien détenu à La Haye, doit être libérer, il sera assigné en résidence surveillée. Me Benoit estime que l’endroit idéal pour Gbagbo est de rester aux Pays-Bas.

Répondant à la question d’un journaliste de jeune Afrique à savoir dans quel pays pourrait atterrir Gbagbo en cas d’assignation en résidence surveillée, JP Benoit est allé sans détour. Selon lui, la solution la plus simple serait que Laurent Gbagbo reste aux Pays-Bas.

« Gbagbo n’est l’otage de personne, si ce n’est de lui-même. S’il avait accepté le résultat de l’élection présidentielle, reconnue par l’ensemble de la communauté internationale, il ne serait pas là où il est. Il aurait épargné beaucoup de souffrances au peuple ivoirien. C’est lui qui a créé son propre malheur et celui de ses concitoyens », déclare Me Benoit.

Selon lui, la première partie du procès de Gbagbo et Blé Goudé à la CPI, a été consacrée à l’accusation. Seulement voilà, il estime que cette période a surtout gonflé le moral de la défense et des partisans de Laurent Gbagbo. Mais tous attendent la seconde partie celle des témoins de la Défense. Une partie qui semble, sera décisive pour le verdict final.

Côte d’Ivoire-Présidentielle 2020: Un deal se prépare entre Bédié-Soro

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Présents en France, Henri Konan Bédié et Guillaume Soro se sont rencontrés en début de semaine. Inattendue, cet échange entre les deux personnalités est une nouvelle preuve de leur rapprochement.

« En politique comme dans la vie, les alliances et les amitiés se font et se défont au gré des intérêts du moment ». Cette maxime bien souvent employée dans l’univers des décideurs pourrait bien coller à Guillaume Soro et Henri Konan Bédié. En effet, depuis plusieurs semaines, les deux poids lourds de la scène politique ivoirienne vivent une véritable idylle. Si bien que l’ancien président ivoirien n’avait pas hésité à présenter Guillaume Soro comme « son protégé » lors d’un entretien.

En dépit de quelques brouilles nées de la sortie d’un des proches du chef du parlement ivoirien qui avait récemment indiqué que Bédié avait participé au financement de la rébellion, la Côte d’Ivoire pourrait bien voir naitre un nouvel attelage. De fait, Guillaume Soro en rupture de ban avec une importante frange de la direction de son parti, le Rassemblement des Républicains (RDR) a depuis plusieurs mois déjà entamé un véritable lobbying auprès du Sphinx de Daoukro pour bénéficier de son soutien. Dans le même sens, l’ancien chef d’Etat souhaite lui aussi avoir Guillaume Soro à ses côtés dans la perspective de la présidentielle de 2020.

« L’un des objectifs visé par Bédié est d’obtenir de Guillaume Soro un soutien à la candidature d’un cadre issu du PDCI pour la présidentielle de 2020. Henri Konan Bédié voit en son interlocuteur un potentiel présidentiable en 2025 ou 2030. De son côté, Soro semble continuer à tâter le terrain politique, sans exclure l’option envisagée par Bédié », indique notamment le magazine panafricain Jeune Afrique sur les détails de la relation entre les deux hommes.

D’autres sources dans le milieu politique ivoirien annoncent que Bédié, convaincu de ne pas bénéficier du soutien du RDR pour la présidentielle de 2020 pourrait proposer un poste de vice-président à Guillaume Soro qui, faut-il le rappeler peut se targuer d’avoir au sein du parti au pouvoir une importante base de militants acquis à sa cause.

Reste à savoir si cette proposition pourrait satisfaire le PAN qui semble plutôt se préparer pour 2020. Même si ses difficultés avec le pouvoir RDR avec notamment les démêlées judiciaires de son chef de protocole font apparaitre actuellement Bédié comme une véritable bouée de sauvetage pour l’actuel chef du parlement.

Infodrome


L’électricité a encore augmenté en Côte d’Ivoire

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Depuis ce samedi, 1er juillet 2017, les tarifs de l’électricité ont connu une hausse en Côte d’Ivoire.

Annoncée depuis le début de l’année, c’est seulement ce 1er juillet que la mesure est entrée en vigueur. Elle concerne les gros consommateurs qui représentent 0,3% des clients de la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE).

Il s’agit des clients abonnés en haute et moyenne tension, des entreprises et industriels pour la plupart. Ils devraient supporter une hausse d’au moins 3% du coût anciennement pratiqué.

Cette augmentation était nécessaire de l’avis des bailleurs de fonds pour maintenir l’efficacité du secteur, comme l’expliquait en octobre dernier Pierre Laporte, chef des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire. Le prix de l’électricité (pratiqué par la CIE) n’est pas suffisant pour couvrir le coût de la production, a-t-il précisé.

Le gouvernement ivoirien qui continue de subventionner l’électricité à coup de centaines de millions n’a donc eu d’autre choix que de revoir les coûts à la hausse. L’objectif étant de limiter le plus possible l’effort qui est fait afin d’affecter des ressources à d’autres secteurs.

Les ménages, qui subissaient il y a un an une hausse du prix de l’électricité, peuvent souffler cette fois.

par Pascale Andrée

Yves Zogbo Junior n’est par d’accord pour la libération de Gbagbo

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Côte d’Ivoire: Yves Zogbo “dubitatif’’ sur le fait que le gouvernement demande et obtienne la libération de Gbagbo

Le célèbre producteur ivoirien d’émission télé et radio, Yves Zogbo Junior, a exprimé mardi ses doutes sur La possibilité pour le gouvernement de demander et d’obtenir la libération de l’ancien chef de l’Etat Laurent Gbagbo, incarcéré depuis 2011 à la Cour pénale internationale (CPI), dans une interview à ALERTE INFO.

Depuis décembre dernier, quatre chaînes de télévision privées ont été autorisées par la Haute autorité de la communication audiovisuelle (HACA) à émettre en Côte d’Ivoire. Parmi celles-ci, il y a la Chaine Optimum media-CI qui dit-on comptent parmi ses principaux actionnaires Jean-Philippe Kaboré, le fils de la grande chancelière Henriette Dagri Diabaté et vous-même. C’est à quand la date de lancement de chaine de télévision ?

On va respecter les deadlines imposés par la HACA. Je pense que nous avons entre décembre et février 2018 pour être opérationnels.

A Combien de francs CFA s’évalue le budget de cette chaine de télévision ?

Une chaine de télé, c’est beaucoup d’argent. C’est en termes de budget de fonctionnement, ce n’est pas moins de 4 à 5 milliards de FCFA pour pouvoir lui donner la connotation de véritable chaine. L’acquisition de matériel, des locaux, la formation du personnel, la mise en place de la grille salariale, ce n’est pas loin de quatre à cinq milliards.

Quel sera son positionnement ? Une télévision thématique ou généraliste ?

On reste dans le format d’une chaine d’informations continues, avec un accès sur l’économie, sur l’actualité, et les faits de société. On sera plus une chaine de proximité. Quand on développait devant la HACA, j’ai expliqué qu’on peut nous considérer comme une chaine généraliste mais une généraliste option infos.

Quelle est votre politique des ressources humaines ? Allez-vous procéder à des débauchages ou former des personnes qui sortiront de votre propre écurie ?

Non. Si tu n’es pas bien dans une entreprise et qu’une autre entreprise te propose plus, tu t’en vas. Est-ce qu’au football on débauche ? Au football on ne débauche pas. Je pense qu’on va jouer sur la formation. En termes d’expérience, ne serait-ce que quand on prend l’actionnariat de la société : Jean-Philippe Kaboré, homme de publicité qui a déjà dirigé Télé-sud, donc il s’y connaît dans la gestion; Philippe Di Nacera, homme d’infos pour avoir été rédacteur en chef de France 24 et Yves Zobgo sur le plan de la production…je pense qu’on a les arguments pour pouvoir même déceler de nouvelles « futures stars ».

Selon les informations que vous avez sur les autres chaines de télévision et comparativement à celles-ci, quelles sont les particularités que votre chaine de télévision entend apporter au paysage audiovisuel en Côte d’Ivoire ?

Proximité. C’est-à-dire beaucoup de Breaking news. En temps réel vous avez les réactions, le comment, le pourquoi d’un événement, à l’image des chaines d’infos qu’on a sur les bouquets. On restera dans cet esprit.

L’apparition des télévisions privées mettra fin à un monopole de plus de 50 ans sur l’audiovisuel de la RTI. Est-ce qu’au regard de la qualité des programmes actuels, les dirigeants ont des raisons de s’inquiéter ?

Non. L’annonce de l’avènement de ces sociétés a permis à la RTI de se bonifier, déjà en termes de décor, on sent qu’ils s’apprêtent. Moi je trouve que c’est la meilleure des choses. Quand on est dans une situation de monopole logiquement on pense que tout est acquis mais quand on sait que d’autres arrivent, on se dit : »bon attendez, on va commencer à s’apprêter ». Moi je pense que c’est tout bon point pour la RTI.

En 2001, vous avez fait une incursion dans la politique en échouant à vous faire élire député de Marcory. Est-ce que vous songez à vous représenter à une élection encore en Côte d’Ivoire ?

La volonté de me présenter à cette époque s’expliquait par un objectif de marquer la présence d’une frange de la jeunesse par rapport à ses préoccupations. Je pense avoir secoué le cocotier puisque c’est resté dans l’esprit de beaucoup de personnes. Aujourd’hui quand on regarde l’ossature du parlement il y a beaucoup de jeunes. Je me suis dit tant qu’à faire, si on ne montre pas à nos ainés qu’on a des préoccupations ils vont nous prendre toujours pour des eternels enfants. Quand je regarde aujourd’hui, c’est avec fierté que je constate qu’il n’y a pas mal de jeunes qui sont députés.

En tenant compte des ambitions déjà affichées par les différents états-majors politiques en Côte d’Ivoire, quel est votre candidat pour la présidentielle de 2020 ?

Je suis très partagé dans ce genre de choix politiques. J’ai fait une formation de stratégie en communication politique. Cela signifie que je travaille avec des hommes politiques. Dieu a fait de moi un leader d’opinion. Le meilleur candidat sera celui que des Ivoiriens choisiront. Et on verra comment aider cette personne à parfaire son programme. On n’est pas tous obligé d’être dans un parti ou être à l’opposition. On peut aussi essayer de fédérer, je pense que cela existe. Nous contrairement aux pays développés avons cette possibilité de parler à tout le monde. Pourquoi on devrait être figé. Moi ce n’est pas mon choix. J’aime être libre et je pense que c’est pour cela que Dieu m’a permis de faire ce métier libéral. Parce qu’au moins je discute avec tout le monde, je tape à toutes les portes, je dis mon mécontentement et ma joie à qui je veux. Je ne crois pas que je puisse faire un choix maintenant. Concernant le vote, il est secret, je ferai mon choix au moment opportun. Pour le moment je souhaite être un homme d’ouverture.

Le 26 Mai dernier à la brigade de recherches de la gendarmerie au Plateau, on vous a vu aux côtés de Souleymane Kamagaté dit Soul To Soul, le protocole du président de l’Assemblée nationale Guillaume Soro, convoqué pour une audition. Qu’est-ce qui expliquait cette présence ?

Ce que beaucoup de personnes ignorent, c’est que j’ai été chargé de mission du président Henri Konan Bédié à l’époque. J’avais en charge la gestion des crises estudiantines, c’est-à-dire la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI). Soul To Soul, c’est mon frère. Ne voyez pas le directeur de protocole du président de l’Assemblée nationale. Quand beaucoup d’Ivoiriens dormaient, moi, j’arpentais les cités universitaires pour éviter les clashes entre la FESCI et le pouvoir. A l’époque, Blé Goudé, Soul To Soul, Guillaume Soro, les fréquenter était mon quotidien. Je rentrais du Maroc quand j’ai appris que Soul To Soul était convoqué le lendemain à la brigade de recherches. La première des choses pour moi était de lui apporter mon soutien. N’oublions qu’il a de la famille et si demain les choses devaient beaucoup plus plus mal, il faut prendre la relève et savoir comment les choses se passent au niveau de la famille. C’est mon frère et je devais lui montrer qu’il pouvait compter sur moi.

Faut-il lire votre présence comme un soutien à Guillaume Soro ?

Chacun peut interpréter comme il veut. Je suis conseiller technique à l’Assemblée nationale donc en dehors de tout, il y a l’aspect institution et l’aspect amitié.

Il est de notoriété que vous êtes à la fois proche de Guillaume Soro et du ministre Hamed Bakayoko, qui dit-on entretiennent des relations conflictuels. Comment réussissez-vous à être ami à l’un sans susciter la méfiance de l’autre ?

Parce que je ne suis pas un ami politique. Sachons raison garder. Je crois à dessein que les ambitions politiques des cercles et des clans font que des velléités se décèlent ça et là. Pour ma part, que ce soit Hamed Bakayoko, Guillaume Soro, ou même le Premier ministre Amadou Gon Coulibaly je ne me fais pas de barrière. Demain on me verra avec le Premier ministre, on ne comprendra pas. J’ai fais pratiquement 20 ans de cohabitation aux 150 logements à Cocody lycée technique, il habitait au rez-de-chaussée et nous au premier. J’ai cette chance d’avoir connu Hamed, c’est mon frère, Guillaume également, Amadou également. C’est pour cela que, quand je fais mon analyse personnelle, je me dis que si je dois me baser sur les interprétations, je n’aurai jamais de relations. Et j’ai encore la chance de pouvoir dire à toutes ces personnalités ce que je sens, mieux pour le pays. Je partage énormément de moments avec tous ces frères sur le ressenti des populations. Je ne me fais pas de barrières.

Vous êtes Ivoirien et observateur de la vie politique ivoirienne, pensez-vous que la libération de Laurent Gbagbo et Charles Blé Goudé sont nécessaires pour donner un coup d’accélérateur à la réconciliation en Côte d’Ivoire ?

Est-ce que leur libération relève du pouvoir de la Côte d’Ivoire ? Moi je vous renvoi la question. Est-ce que vous pensez qu’ils peuvent être libérés si la Côte d’Ivoire demande de le faire ? Que vous disiez que la libération de Mme Gbagbo puisse apporter quelque chose, je dirai forcement oui. Mais de là à demander à la Cour pénale internationale (CPI) de libérer Pierre, Paul ou Jacques. Moi j’ai un ami que j’ai connu il y a plus de 20 ans qui est aujourd’hui à la CPI et qui s’appelle Jean-Pierre Bemba. J’ai vu toutes les tractations pour sa libération mais il y est encore. Maintenant pour faire de la politique politicienne, peut-être si on fait beaucoup de bruits ici en Côte d’Ivoire, on dira en Côte d’Ivoire, pour la réconciliation, on a besoin de telle ou telle libération. Pour ma part, je reste convaincu qu’il est difficile de pouvoir prendre la place d’une institution telle que la CPI. Maintenant on peut avoir ce désir de demander la libération dans le but de…Mais je reste dubitatif et perplexe sur le fait que si la Côte d’Ivoire demandait, les choses se feraient. Aujourd’hui, on demande la libération de tous les prisonniers de la période de la crise postélectorale. Le président est pour cela mais il demande que cela passe par la justice. Tout est politique. Ça peut être un décret ou même une décision. Je ne crois pas que l’idéal c’est de faire assez de bruit. Nous, leader d’opinion on a ce rôle de nous exposer moins, et travailler en sourdine pour arriver à ce que ces Ivoiriens se retrouvent dans un climat et puissent dire je reconnais avoir fait ceci ou cela, je demande votre pardon, on se retrouve et on avance. Mais c’est toujours difficile parce que dans cette période post-électorale il y a des personnes qui ont perdu énormément de monde quel que soit le bord. Dire de libérer Pierre alors que je sais que c’est par rapport à lui que j’ai perdu des parents, c’est toujours difficile. Je préfère l’approche « underground » à l’approche expansive. Je suis dans une approche de leader d’opinion qui veut que… je préfère aller nuitamment discuter avec quelqu’un pour obtenir un résultat au lieu d’aller faire du bruit et ne pas avoir le résultat escompté.

Qu’est ce qui vous a opposé à Charles Blé Goudé ?

Rien. Charles Blé Goud2 m’a-t-il fait un reproche ? Non. Enfin pendant mon hospitalisation je n’en ai pas vu. Je me rappelle quand j’étais souffrant il m’a envoyé un message pour me dire de ne pas mourir là-bas parce que les gens racontaient que c’est à cause de lui que suis partir. Histoire de rigoler. L’accumulation des rumeurs, c’est aussi le propre de nos pays, On a développé toute cette histoire. Je n’ai jamais dit quoique ce soit. Charles jusqu’à preuve du contraire n’a jamais dit quoi que ce soit également. Si Dieu nous permet de nous retrouver un jour, on expliquera à la Côte d’Ivoire c’était quoi exactement le problème.

Est-ce que vous envisagez une visite à votre frère à la Haye ?

Ce sont des choses qu’on peut entreprendre mais le degré de méfiance aujourd’hui entre les ivoiriens est tel que je me dois de préserver l’harmonie au niveau de ma famille. J’ai beaucoup souffert de cette crise post-électorale. Comme nous tous, on a des nouvelles par personnes interposées. On sait qu’il se porte bien. J’éviterai maintenant de trop m’exposer. Je le dis et je le répète je ne suis pas un homme politique. Je suis dans une posture de fédérateur. Si cela devait se faire ça sera sans tambours ni trompettes. On ne saura même pas. C’est ma manière de concevoir la vie on n’a pas besoin de faire du bruit pour avoir des résultats.

SKO
Alerte info/

(2,3,4 ÈME PARTIE) PROCÈS: Gbagbo et Blé : 05 Juillet 2017,le colonel Toualy Bailly Williams,un vrai soldat,un témoin véridique posé/ce qu’il dit

(Contribution)Pourquoi la Cour royale de Sakassou en Côte-d’Ivoire soutient-elle Dahouet contre Thiam ?les raisons..

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Pourquoi la Cour royale de Sakassou en Côte-d’Ivoire soutient-elle Dahouet contre Thiam ?

Ces derniers jours, l’affaire du canton AKOUE a encore refait surface dans la presse. Nous en profitons pour faire une contribution sur ce conflit qui n’est que la face cachée d’une stratégie de remise en cause de la règle coutumière du matrilignage dans le monde Baoulé, initiée avec la désignation du défunt roi ANOUGBLE III.

Si nonobstant l’arrêt d’irrecevabilité n° 103 du 26 avril 2017 rendu par la Chambre administrative de la Cour suprême, le Sieur DAHOUET –BOIGNY Augustin persiste dans sa négation de la légitimité de THIAM, c’est que sa position se fonde sur une décision de l’autorité coutumière suprême des Baoulés ; l’arrêté N° 001/2014 du 30 juillet 2014 prise en sa faveur par la Régence du Royaume Baoulé de Sakassou. A ce jour, la Royauté de Sakassou n’a pas encore démenti avoir délivré un tel document à Dahouet Augustin. Bien au contraire, il y a quelques mois lorsque la presse avait annoncé que la nouvelle reine soutenait THIAM, son porte parole précisément NANAN Kouadio Kouassi chef du village de Sakassou qui préside le Tribunal Coutumier a porté un démenti par voie de presse, le 29 juin 2016, et réitérer le soutien de la Royauté à DAHOUET en réaffirmant que les régents de Sakassou ne reconnaissent que lui comme chef canton AKOUE. C’est cette décision coutumière que le préfet de Yamoussoukro avait ignoré en prenant un arrêté reconnaissant THIAM comme chef canton Akouè.

La saisine de la Cour Suprême par DAHOUET avait pour fins de voir annuler cet arrêté préfectoral pour excès de pouvoir. C’est que depuis l’indépendance, le choix des chefs cantons ne relève plus de la compétence de l’administration. Et la loi n° 2O14-428 du 14 juillet 2014 portant statut des rois et chefs traditionnels de Côte d’Ivoire en son article 3, alinéa premier dispose que « Les Rois, les Chefs de province, les Chefs de canton, les Chefs de tribu et les Chefs de village sont désignés suivant les us et coutumes dont ils relèvent ». La condition de la reconnaissance administrative évoquée à l’article 2 s’applique et se rapporte uniquement à l’établissement de l’institution et non à la désignation de la personne qui l’incarne. Malheureusement Dahouet ayant introduit tardivement son recours, la Cour suprême l’a déclaré irrecevable. La Cour suprême n’ayant pu se prononcer sur le fond de l’affaire on ne peut affirmer que la haute juridiction a donné raison à THIAM. Certes par cette décision l’arrêté est devenu inattaquable mais en réalité cet arrêté devrait être considéré comme inexistant, parce qu’il s’agit dans le fond d’une affaire qui relève du droit coutumier seul et ne ressort aucunement des compétences du préfet.

C’est donc fort de tout cela que DAHOUET s’entête en se fondant sur la décision du WALEBO. En règle générale, le Walebo n’a aucun pouvoir pour désigner les chefs cantons Baoulé, mais en l’espèce ce sont les Akouès qui ont librement fait appel au tribunal du Roi de Sakassou et la décision a été rendue en faveur d’AUGUSTIN DAHOUET. Les Akouès de Yamoussoukro viennent de KAMI et KAMI vient du WALEBO. Ils peuvent faire appel à SAKASSOU pour régler leur litige.
Alors la question qui mérite d’être posée dans cette affaire est celle de savoir si au regard des faits la décision rendue par la royauté de SAKASSOU en faveur de THIAM est conforme au droit coutumier Baoulé. A l’analyse, cette décision du Royaume de Sakassou semble bien être en contrariété avec l’ordre constitutionnel coutumier Baoulé, non écrit, mais bien établit. Alors comment comprendre cette position de la haute autorité coutumière du pays Baoulé ?

1/ Que dit le droit constitutionnel coutumier Baoulé en matière de succession cheffériale

Les Baoulé disent « SRAN LAA VIE, NDE LAA VIE MAN », les anciens passent mais la tradition demeure. L’une de ces traditions éternelles bien connues de tous chez les Baoulé comme chez tous les Akan KOTOKO est celle de la transmission du pouvoir en ligne utérine. C’est le système du matrilignage appelée abusivement matriarcat. Cette coutume est fondée sur le mythe fondateur commun à tous les AKAN, selon lequel ; au moment où les Akan formaient un seul peuple, au cours d’une de leurs migrations, l’épouse du roi s’étant opposé à ce que son fils soit sacrifié pour le salut du peuple, le roi a eu recours à sa sœur utérine qui lui offrit son fils pour l’offrande. Depuis ce jour, chez les Akan, Agnis, Baoulé, Abrons , Nzima , Ashanti et autres, les enfants d’un chef ou d’un roi n’héritent pas de lui. Seules les personnes qui descendent directement en ligne utérine du fondateur du clan héritent du pouvoir ou « ADJA » qui est le réceptacle des ancêtres fondateurs et de leur patrimoine mystique et financier.
Si depuis 1964, par respect pour les lois de la république, les baoulés appliquent aisément la succession selon les règles du code civil (le fils hérite de son père), la dévolution aux enfants de l’héritage de leur père ne concerne que le patrimoine personnel que le défunt père a lui-même constitué comme par exemple ses constructions immobilières, ses plantations et ses actifs financiers qui reviennent à ses enfants. Le ADJA de la famille maternelle dont le père avait hérité, et les titres et qualités qui vont avec, n’échoient exclusivement qu’aux membres de son clan maternel et en ligne utérine.
Ainsi dans une Famille noble AKAN, tous les descendants du fondateur ou de la fondatrice n’ont pas les mêmes droits successoraux. Seuls héritent les descendants en ligne utérine du lignage appelés « BLABA ». Les descendants en ligne agnatique des mâles du clan royal appelés « YASSOUABA » n’ont aucun droit successoral dans la famille de leur père, ni eux ni leurs descendants. Sauf lorsqu’il y a une crise grave et qu’aucun BLABA n’est trouvé apte et digne, les femmes du matriclan peuvent alors désigner un de leur YASSOUABA comme chef de village ou de tribu ou canton ou comme roi. Les YASSOUABA occupent généralement des fonctions militaires ou religieuses dans le clan : Chef militaire, Gardien du Trône, porte canne du roi, porte parole, sacrificateur ou victimaire d’une divinité du village, tambourinier etc… Il s’agit de fonctions qui se transmettent de père en fils.
Il faut préciser que tout Baoulé ou AKAN a les deux statuts. On nait YASSOUABA dans les deux lignées de son père et dans la lignée paternelle de sa mère. En conséquence, tout AKAN est BLABA seulement dans la famille maternelle de sa mère. On n’est pas BLABA dans la famille paternelle de sa génitrice. Et cela trompent assez de personnes. Certains croient qu’ils sont BLABA de la famille paternelle de leur mère parce que cette dernière est par exemple la fille du roi ou du chef défunt. Il n’en est rien. On ne peut être BLABA que dans le clan maternel de sa mère c’est cela le matrilignage. L’enfant Akan appartient sociologiquement au matrilignage de sa mère. Il n’appartient pas à la famille paternelle de sa génitrice. L’enfant d’une mère YASSOUABA est « YASSOUABA » « enfant de mâle » parce que sa mère est descendante en ligne agnatique d’un YASSOUA du clan royal. Cet enfant n’a donc aucune légitimité successorale dans le clan paternel de sa mère. Un exemple : les enfants du président Houphouët-Boigny sont des YASSOUABA dans le clan maternel de leur père à Yamoussoukro, ils ne peuvent pas hériter du DJA de la famille maternelle des HOUPHOUET. Mais, en revanche, du côté de leur mère, ils sont BLABA de la famille royale de l’Indénié. Ils peuvent ainsi un jour, s’ils l’acceptent, succéder à l’actuel roi d’Abengourou dont ils font partie des héritiers légitimes parce que leur mère, Agni, était la tante utérine de l’actuel roi BOUA KOUASSI ; elle est princesse et pure BLABA du clan royal Indénié qui est un trône plus important que celui de canton des Akouès. Un baoulé tout comme un Agni qui s’entête à prendre l’héritage familial du clan de son père, c’est que la famille maternelle de sa mère à une origine douteuse et non nobiliaire qu’il cherche à masquer.
Seules exceptions à cette règle, quelques tribus comme par exemple les KODES de BEOUMI, les SATIKRAN de BOTRO et les ELOMOINS de Tiassalé, qui ont adopté le patrilignage avec succession en ligne agnatique selon la règle de la primogéniture. Ceci s’explique par cela que ces tribus sont à l’origine, des factions militaires installées pour assurer la défense des frontières nord et sud du pays baoulé. Leurs chefs étaient d’abord des guerriers et le pouvoir militaire se transmettait en ligne agnatique. Il faut relever de même l’influence de leurs voisins non AKAN qui pratiquaient le patrilignage.

Alors de DAHOUET et de THIAM qui est BLABA de la famille des chefs canton des AKOUE ?

2/ De DAHOUET et de THIAM qui est BLABA de la famille des chefs canton des AKOUE ?

La chefferie cantonale des AKouès a été instituée par l’administration coloniale et depuis lors la famille qui assume cette chefferie est la famille KOUASSI NGO fondée par KOKOBLE sa mère, une native de KAMI. Ce KOUASSI NGO dit KOUASSI NGO 1er est le fondateur NGOKRO appelé maintenant YAMOUSSOUKRO du nom d’une des petites filles utérines du fondateur. Tous les chefs cantons qui se sont succédé à ce jour sur ce trône sont les enfants et petits enfants en ligne utérine des sœurs, nièces et petites filles de KOUASSI NGO. A ce niveau il faut dire que le nom de règne choisit par THIAM ne correspond pas à la vérité historique et n’est pas fondé coutumièrement. L’époux ne faisant pas partie du matriclan de son époux, ce n’est pas BOIGNY le père, étranger, qui a fondé la chefferie mais bien KOUASSI NGO le fils. Il n’ya jamais eu de Boigny I ni II donc il ne peut y avoir de Boigny III mais KOUASSI NGO III ou Boigny I.
ceci étant , concernant THIAM, le lien utérin entre sa génitrice et KOUASSI NGO est bien établit et confirmé. Sa mère Mariétou sow était la petite fille de KIMOU YAA KAN, fille de MMO Brou Ahounou, fille de Boigny Adjoua, et sœur de KOUASSI NGO 1er, fille de KOKOBLE, la fondatrice du matrilignage. La ligne utérine est claire et évidente. Thiam est un BLABA de KOUASSI NGO fondateur de Yamoussoukro et premier chef du lignage.

Concernant DAHOUET AUGUSTIN, il n’est pas besoin de fouiller les généalogies en ligne utérine des KOUASSI NGO pour savoir qu’il n’est pas BLABA. Sa mère Dahouet Monique n’est que la fille de l’ancien chef canton défunt AUGUSTIN Houphouët Kan. La mère de DAHOUET AUGUSTIN est donc indiscutablement YASSOUABA de KOUASSI NGO et en conséquence son fils est YASSOUABA.

La famille KOUASSI NGO n’étant donc pas la famille maternelle de la mère de DAHOUET Augustin, celui-ci ne dispose d’aucun droit successoral. Même si la filiation de dame Monique DAHOUET à HOUPHOUET KAN Augustin son père est authentifié, son fils Augustin DAHOUET-BOIGNY ne peut jamais succéder à KOUASSI NGO parce que sa mère est et demeure YASSOUABA. Telle est la règle en pays Baoulé et AKAN KOTOKO.

De tout ce qui précède il convient d’affirmer que les notables de la cour royale de Sakasou, ont méconnu le droit coutumier qui régit les successions en pays Baoulé. Pourquoi ?
3/ Comment expliquer la négation du droit coutumier opérée par le WALEBO

Lorsque les AKouès ont saisi le WALEBO pour connaitre du litige entre THIAM et DAHOUET, les chefs et notables du WALEBO ont été confrontés à un dilemme. Le roi de Sakassou qu’ils sont censés représenter était lui-même un YASSOUABA. Alors sur quelle base ils auraient pu donner tort à Dahouet et adouber THIAM ?

En effet, ce que nombre de Baoulé ignorent, c’est que, aucun de ceux qui exercent le pouvoir royal à Sakassou, n’est un légitime successeur en ligne utérine d’ABLA POKOU et de AKWA BONI fondatrices de la royauté du WALEBO et ce, depuis le décès de NANAN KOUAKOU ANOUGBLE II, véritable dernier Roi légitime de Sakassou. Ils sont tous YASSOUABA. Donc ils n’appartiennent pas au matriclan royal et n’ont donc pas la légitimité au regard de la coutume Baoulé pour être Roi. Ceci était vrai pour le supérieur KOUAME GUIE dont le lien utérin au clan royal est mis en doute et pour le dernier roi défunt ANOUGBLE III, d’ABLA POKOU II, et de NGA TANOU la soit disant nouvelle reine. Il est de notoriété que toutes ces personnalités ne sont pas du matriclan d’Abla POKOU puisque fils et fille du Roi KOUAKOU ANOUGBLE II et de GUIE. Ceux sont donc des YASSOUABA du clan Royal WALEBO, ils sont en conséquence des héritiers illégitimes sur le trône de SAKASSOU, ils et elles doivent être chef dans la famille maternelle de leur génitrice et non dans celle de leur géniteur. Or ils se sont arrogé les droits successoraux du WALEBO sur la même argumentation dont se targue DAHOUET. Dans ces circonstances, comment les YASSOUABA du WALEBO pouvaient-ils désavouer DAHOUET ? C’aurait été un auto-désavouement de la légitimité dont eux-mêmes se prévalent dans le monde Baoulé et qu’ils n’ont pas.
Au contraire c’est le mauvais exemple que donne Sakassou au monde Baoulé ASSABOU qui crée chez certains fils ou petits fils de chef, la volonté d’usurper au mépris des règles coutumières, le pouvoir chefferiale de leur défunt père. Cet activisme des YASSOUABA est un mouvement qui prend de l’ampleur dans le Baoulé Nord, d’où serait issue la mère de Monique DAHOUET. On l’a observé à Bouaké dans le FAAFOUE GOSSAN. Il s’étend même dans les familles où en plus d’hériter du patrimoine de leur père défunt, les enfants veulent aussi hériter du DJA familiale créant ainsi des conflits avec la famille maternelle de leur père défunt.
Le matrilignage est de plus en plus mis à mal dans le monde Baoulé et le précédent créer dans le WALEBO avec le choix d’ANOUGBLE III et aujourd’hui de NGA TANOU n’est pas un bon signe. C’est le présage de la décadence du monde Baoulé.
Car la coutume qui fait l’esprit et l’âme du peuple baoulé c’est le matrilignage, qui structure toute l’organisation sociologique et même économique de ce peuple et sa philosophie politique et religieuse. Tout de ce qui caractérise le Baoulé est fondé sur ce système. Si la royauté chez les Agnis, dans le Nzima kotoko est valorisée et respectée par tous, c’est parce que les règles de succession en ligne matrilinéaire sont scrupuleusement respectées.
On ne peut être un Baoulé ASSABOU et mépriser le système du matrilignage qui fonde ce peuple comme la famille royale WALEBO en donne le mauvais exemple. C’est assez malheureux et maléfique. Et ceci peut expliquer cela.
N’est ce pas le propre d’un chef traditionnel que de valoriser les us et coutumes de son peuple ? On ne devient pas chef traditionnel en méprisant la coutume mais pour la défendre.
Pour le reste, le président Houphouët-Boigny ne cachait jamais son amertume face à la stérilité qui a frappé la quasi-totalité de ses sœurs et cousines utérines. Il disait que l’espoir du matriclan de KOKOBLE son trisaïeule, reposait sur les petites filles de sa tante TCHIMOU YA KAN qui ont sauvé l’honneur de la famille puisque Marietou la mère de THIAM a eu sept enfants. Tout le clan et le vieux Houphouët-Boigny lui-même ont éduqué et préparé les enfants de MARIETOU pour qu’ils assurent la relève et la pérennité de ce matriclan fondé avec courage et stratégie dans les larmes et par le travail et le sacrifice des femmes de ce lignage. C’est un défi que THIAM doit relever au nom du président Houphouët-Boigny. Il a donc avec lui tous les esprits et mânes de ces ancêtres utérins et Dahouet en s’entêtant ne défie ni la Cour suprême ni le préfet, il défie les mânes du clan maternel de KOKOBLE et THIAM ne trébuchera pas parce que ces esprits le soutiennent.

THIAM est Chef canton des AKOUE non par un arrêté du préfet de Yamoussoukro, ni grâce à un arrêt de la Cour Suprême mais parce que c’est son droit par la coutume baoulé. Le Canton Akouè c’est « la chose de sa famille maternelle » comme on le dit chez les baoulés. Il suffit que les chefs de villages acceptent son autorité, il devient chef canton, comme c’est le cas. Chez les BAOULE le pouvoir se prend dans le clan de la mère à sa mère et non dans la famille du père de la mère. Ceux qui veulent être chef de village ou chef de canton ou roi ou reine en pays BAOULE qu’ils aillent lutter dans la famille maternelle de leur mère car « BE DI ADJA BE NI I NI KLOUN ».

Atha Kouadio Malthus

Juriste et cadre Nanafouè de la région des lacs.

autre presse

Scandale à Fraternité Matin: Tout va mal dans la maison du journal gouvernemental/ Les agents réclament trois mois de salaires impayés

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Scandale à Fraternité Matin: Les agents réclament trois mois de salaires impayés

Tout va mal dans la maison Fraternité Matin. les agents du quotidien gouvernemental ivoirien sont en colère contre leur direction. Pour causes, ils réclament jusqu’à trois mois d’arriérés de salaires. Ainsi ceux-ci ont adressé une lettre au président Alassane Ouattara.

selon nos confrères d’Afrikmag, les agents du journal gouvernemental ivoirien « Fraternité matin » sont bien décidés à se faire entendre. Ils ont adressé une lettre au président Alassane Ouattara, dans laquelle, ils dénoncent une mauvaise gestion de la direction.

Pour certains voilà trois mois qui n’ont rien perçu comme salaire. Quant’aux autres, le salaire du mois de juin n’a toujours pas été payé.

 « Nous demandons au Président de la république de se pencher sur la situation qui prévaut en ce moment au sein du Groupe Fraternité matin. Aujourd’hui, l’entreprise est en faillite. Les salaires sont payés difficilement. Certains employés ont 2, voire 3 mois d’arriérés de salaire. Tout le monde avait cru que la gestion calamiteuse du Directeur général Venance Konan allait prendre fin avec l’arrivée du Directeur général adjoint, Saganogo Lamine », ont-ils déclaré dans cette lettre adressée à Ouattara.

 

Nous y reviendrons 

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