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Côte d’Ivoire-2020: KKB, «Je serai candidat à la Présidentielle de 2020 si…»

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Invité ce lundi 26 juin 2017 de la rubrique « Instant vérité » animée par la journaliste Gabrielle Zani, dans l’émission « Matin Bonheur », Kouadio Konan Bédié s’est laissé cuisiner sur son parcours politique, et notamment son retour au Pdci.

Interrogé sur les commentaires faisant état de ce qu’il est revenu au Pdci parce qu’il a échoué , l’ex candidat à l’élection présidentielle a assuré qu’il n’en est, puisque c’est le parti qui a rejoint les positions qu’il défendait.

Kkb a estimé qu’en indiquant qu’il aura un candidat en 2020, en proposant entre la révision de la liste électorale ainsi qu’un nouveau découpage électoral, son parti le Pdci n’a fait que réhabiliter des idées.

L’ex député désormais sans aucun mandat, a assuré se battre pour des idées et non des ambitions personnelles.

À partir du moment où ses idées ont triomphé, il a assuré qu’il ne pouvait plus se mettre en rupture de ban et dans une posture de soldat perdu. Toutefois il a lancé une phrase visant à maintenir la pression, en laissant entendre qu’il n’hésitera pas à être à nouveau candidat en 2020 si ses amis finissaient par reculer encore. Il a dit cela en précisant qu’il espère que la direction du Pdci ne sera pas dans cette situation. Kkb a également assuré n’avoir aucun agenda personnel, par rapport aux objectifs du militant Pdci qu’il est. Il a indiqué qu’il jouera collectif comme toujours, tant que le parti restera fidèle à ses idéaux.

S’agissant de sa prochaine visite à la Haye à Blé Goudé annoncée par le concerné lui-même dans une lettre de félicitations, qu’il lui a adressée après son retour au Pdci, l’ex soldat perdu a confirmé qu’il sera présent au rendez-vous du 1er juillet 2017 annoncé. Selon lui ces visites n’étaient pas liées à la recherche de voix alors qu’il était candidat à l’élection présidentielle. « Blé Goudé est un ami. Nous ne nous en cachons pas. Même lorsque quelqu’un est en prison ici, quelle que soit la faute qu’il a commise, on lui rend visite », a-t-il pour justifier ses visites à l’ex leader de la galaxie patriotique pro-Gbagbo.

Alice Ouédraogo (afrikipresse.fr)


Côte d’Ivoire: L’humoriste Koloko Germain: Ce que Bédié m’a promis je ne l’ai jamais eu, j’attend toujours

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Henri Konan Bédié Search Konan Bédié aurait promis une maison Search maison au célèbre humoriste Koloko Germain Search Koloko Germain lors d’un passage à Daoukro.

Le natif de Taabo a fait cette révélation lors d’un entretien accordé à un confrère. Il a aussi confié attendre jusqu’à ce jour cette promesse.

« Je rêve d’avoir une maison Search maison pour mes enfants. J’ai eu une promesse du Président Bédié dans ce sens. J’attends toujours », a indiqué l’imitateur du président du PDCI, avant de révéler les circonstances. « C’est en août 2016 que j’ai rencontré le Président Bédié à son domicile à Daoukro, à l’occasion du FICAD. Nous avons eu 15 mn d’échange. C’est là que je lui ai dit : ‘’Président, je ne peux pas vous imiter et ne pas avoir une maison Search maison à Abidjan’’. C’est là qu’il m’a dit de prendre attache avec sa fille Lucette Bédié. »

Donatien Kautcha, Abidjan

Koaci

Prix Felix Houphouët Boigny pour la paix: Bédié maître de cérémonie

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Henri Konan Bédié remettra le 27 juin à l’Unesco le prix Félix-Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix à la maire de la ville italienne de Lampedusa, Giuseppina Nicolini, ainsi qu’à l’ONG SOS Méditerranée pour leurs efforts déployés en vue de sauver la vie des réfugiés et des migrants et de les accueillir avec dignité.

« Cette femme a beaucoup œuvré pour sauver des vies humaines, et particulièrement des Africains. Elle mérite ce prix », explique Bédié. Créée en 1989, la récompense honore les personnes vivantes, institutions ou organismes publics ou privés en activité ayant contribué de manière significative à la promotion, à la recherche, à la sauvegarde ou au maintien de la paix, dans le respect de la charte des Nations unies et de l’acte constitutif de l’Unesco.

Par le passé, le prix a été attribué à Yasser Arafat, Yitzhak Rabin, Nelson Mandela, à la communauté de Sant’Egidio, à l’ancien président brésilien Luiz Inácio Lula da Silva ou encore à Abdoulaye Wade et à François Hollande.

Avec Jeune Afrique

Côte-d’Ivoire: Viré du gouvernement début 2017, Affoussy Bamba brise le mutisme et reprend du service auprès de Soro/son message

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Affoussiata Bamba Lamine, ex-ministre de la Communication et ex porte-parole en second du gouvernement, fut renvoyée par le chef de l’État Alassane Ouattara, après sa défaite contre Yasmina Ouégnin à Cocody, lors des législatives de fin 2016.

Depuis lors, l’ancienne membre des forces nouvelles (rébellion) faisait profil bas. Elle s’était retirée hors du pays durant de longs mois. Elle vient de briser le mutisme qu’elle s’était imposée dans un message posté sur les réseaux sociaux.

Dans ce bref message, elle appelle à « s’unir autour de Guillaume Soro », le président de l’Assemblée nationale en difficulté au sein du Rdr. Affoussy comme on l’appelle affectueusement se souvient de son rôle de porte-parole de la rébellion.

«Aussi, en ma qualité de Porte-parole des Forces Nouvelles, je ferai bientôt une déclaration. Pour l’heure, je lance un appel à une forte mobilisation le jeudi 29 juin 2017, à tous les Ivoiriens, épris de paix et engagés pour la réussite de la réconciliation nationale, à s’unir autour de GKS pour la commémoration de l’attentat du 29 juin 2007», a-t-elle écrit.

Qu’est-ce qui motive l’ancienne locatrice de la Tour D à ce rappel des troupes. Au gouvernement, elle avait pourtant gardé ses distances d’avec son mentor, Soro Guillaume. De bonnes sources, Affoussiata se serait brouillée avec celui-ci pour se rapprocher de la tendance Gon Coulibaly du Rdr. Il a fallu, sans doute, son éviction du gouvernement et le mauvais casting qui l’a perdu aux législatives de 2016, pour qu’elle retrouve ses anciens réflexes et ses anciens nouveaux amis.

Elle devrait être l’attraction de l’événement de Bouaké ce jeudi à l’occasion de la commémoration de l’attentat contre l’ancien Premier ministre de Gbagbo et de Ouattara.

SD à Abidjan

Par Connection

Côte d’Ivoire /Des prisonniers politiques « torturés jusqu’aux aveux » (Amnistie internationale)

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Amnistie internationale dénonce une justice du vainqueur et la torture de prisonniers politiques en Côte d’Ivoire, où se tiendront les Jeux de la Francophonie l’été prochain.

Après 10 ans de crise aux allures de guerre civile, les Ivoiriens sont allés aux urnes en novembre 2010 avec l’espoir que leur vote amènerait la paix.

Ces élections présidentielles, très serrées, ont plutôt entraîné des violences qui ont fait 3000 morts et laissé un profond traumatisme collectif.

En avril 2011, des forces rebelles qui appuient Alassane Ouattara, le candidat déclaré gagnant par l’ONU, prennent d’assaut la ville d’Abidjan. Elles capturent le président sortant, Laurent Gbagbo, avec l’aide des forces françaises et onusiennes. La crise est terminée, la purge commence.

Dans les mois qui suivent, des partisans du président défait sont pourchassés, battus, forcés à l’exil ou emprisonnés sans accusations. Selon Amnistie internationale, 228 prisonniers auraient disparu, et 241 autres demeurent aujourd’hui incarcérés, dans des conditions troublantes.

Enfermés dans une chambre froide

« Ils sont torturés », affirme Nathalie Kouakou, présidente de la section ivoirienne d’Amnistie internationale. « Ils peuvent passer 24 heures dans la chambre froide. Après, on les met en plein soleil. C’est cette forme de torture où ils sont frappés. Ils ne mangent pas. Bon… parce qu’il faut des aveux. »

Nathalie Kouakou se bat depuis cinq ans pour que les Ivoiriens n’aient plus jamais à vivre les horreurs de la guerre de 2011. Pour que les responsables des violences postélectorales, dans les deux camps, soient soumis à la justice.

Nathalie Kouakou, présidente de la section ivoirienne d’Amnistie internationale
Nathalie Kouakou, présidente de la section ivoirienne d’Amnistie internationale Photo : Radio-Canada

Il y a une justice du vainqueur. On attend toujours que des combattants du camp du président Ouattara soient accusés. Jusqu’à aujourd’hui, il n’y a aucune poursuite contre eux.

 Nathalie Kouakou d’Amnistie internationale

« La justice est indépendante », selon Ouattara

Questionné par Radio-Canada sur les prisonniers politiques, le président Alassane Ouattara affirme que « la justice est indépendante en Côte d’Ivoire ». Il estime que le terme « prisonnier politique » est inadapté.

Le président ivoirien, Alassane Ouattara
Le président ivoirien, Alassane Ouattara Photo : Radio-Canada

Nous sommes totalement opposés à emprisonner des personnes pour leur opinion politique, mais si le militant d’un parti se met en groupe avec des militaires pour attaquer un camp, ce n’est plus une personne politique, c’est un déstabilisateur.

 Alassane Ouattara, président ivoirien

Quand des forces rebelles, qui appuyaient Alassane Ouattara, ont conquis l’ouest du pays en mars 2011, des massacres ont été commis. Mais aucun des combattants des forces rebelles n’a encore été poursuivi pour ces meurtres.

« Je signale que la justice a son rythme. En France, aux États-Unis et même à La Haye, des procès peuvent durer 10 ou 15 ans », souligne le président Ouattara.

La lenteur des procès n’est toutefois pas le problème. C’est plutôt l’absence de procès contre des partisans d’Alassane Ouattara qui est décriée.

« Toutes ces personnes qui ont été massacrées, leurs familles vivent. Il y a beaucoup de rancoeur à l’ouest sur cette question », rappelle Nathalie Kouakou.

L’Ouest est toujours une bombe pour la Côte d’Ivoire. Il faut que cette question soit réglée, il faut que la justice soit égale pour tout le monde.

 Nathalie Kouakou d’Amnistie internationale
ici.radio-canada

Fête de Ramadan « Noire » : Un grave accident de la circulation fait 2 morts sur le VGE

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La fête de la fin du mois de Ramadan ne sait pas passée comme prévue pour tout le monde. Ce dimanche 25 juin, jour de fête, un drame a eu lieu. Un accident de la circulation a tué sur le boulevard Valéry Giscard d’Estain (VGE) dans la commune de Marcory. Bilan deux morts et des blessés.

Un Ramadan noir pour les familles endeuillées. Les familles de ces deux morts n’auront pas passé une belle fête.

Un violent choc entre un taxi et un autre véhicule sur le boulevard VGE a tué ce dimanche 25 juin.

La rédaction d’Imatin présente ses sincères condoléances aux familles qui ont perdu un de leurs proches dans ce drame.

Gon Coulibaly en visite chez Gbagbo

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Le chef du gouvernement, Amadou Gon Coulibaly, sera très prochainement en visite à Ouragahio.

Terre natale de l’ex-président Laurent Gbagbo. Ce déplacement fait suite à une invitation de la chefferie traditionnelle locale. Selon le quotidien L’inter, l’annonce officielle de cette visite a été faite aux populations de la sous-préfecture de Ouragahio par la chefferie. C’était lors d’une grande réunion publique en présence du président du conseil régional du Goh, le doyen Joachim Djédjé Bagnon.

Soro peut-il devenir Président de la République de Côte-d’Ivoire sans les Armes et la violence ?

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Lu sur Guillaumesoro.ci
La quête du pouvoir politique reste une problématique sérieuse en Afrique. Malgré les discours et autres professions de foi sur la démocratie, la tentation d’user de la violence pour parvenir à l’Exécutif habite le cerveau de nombreux prétendants au Palais. Depuis 1993, date de la disparition d’Houphouët-Boigny premier Président de la Côte d’Ivoire, les Ivoiriens vivent au rythme des successions heurtées, loin des schémas classiques que propose la tradition démocratique : coup d’Etat (en 1999) suivi d’une transition militaire qui a abouti à une présidentielle conflictuelle, en octobre 2000. Au bout de cela, l’ascension sanglante de Laurent Gbagbo au pouvoir, par une insurrection populaire, avec le soutien d’une branche de l’armée acquise à sa cause. En 2002, soit deux années après son arrivée chaotique au pouvoir, un coup d’Etat manqué, qui se transforme en rébellion paralyse le pays pendant 8 ans. Des élections présidentielles ensanglantées et très meurtrières sanctionneront cette première décennie politique et ivoirienne de l’année 2000.

Le scrutin de 2015 s’est déroulé sans grands heurts, même si cela ne s’est pas passé dans des conditions de transparence et de démocratie absolue. Mais le rendez-vous électoral à venir, 2020, semble présenter des signes inquiétants. Jamais, depuis la fin des hostilités de la décennie 2010 en avril 2011, la menace des armes ne s’est faite aussi probable. Les récentes mutineries, qui ressemblaient à des tentatives de putsch, confirment de plus en plus les appréhensions des uns et des autres quant à l’avenir du régime de Ouattara. D’aucuns pensent même qu’il n’arrivera pas au bout de son deuxième mandat. C’est dire que le spectre d’un putsch se fait présent.
Ici, les yeux se tournent vers le Président de l’Assemblée nationale. La raison en est toute simple : ex porte-parole de la rébellion dont les troupes constituent l’ossature des bataillons de l’armée nationale, l’homme a toujours, selon toute vraisemblance, le contrôle de la grande luette ivoirienne. Et déjà, d’aucunes, surtout ses adversaires voire ennemis l’accusent, sans le dire hautement ni officiellement, d’avoir menacé la sécurité de l’Etat.
Les ambitions présidentielles de Guillaume Soro ne sont un secret pour aucun ivoirien. Il ne me viendrait pas à l’idée de contester la légitimité d’une telle ambition. Encore moins de douter de ses chances de parvenir à l’exécutif. De tous les potentiels candidats à cette consécration suprême, il est de ceux qui réunissent les atouts les plus précieux : une connaissance réelle du terrain social, politique et surtout militaire. Il est populaire ; et sa jeunesses, ajoutée à son audace et son haut sens de la responsabilité jamais démentie en rajoutent à ses qualités de leader apte à assumer la magistrature suprême.
Un tel candidat potentiel a-t-il vraiment besoin de passer par les armes pour accéder au pouvoir d’Etat ? Notre réponse est tout de suite « non ». Et ce ne sont pas les raisons qui manquent ici.

Soro, un abonné des urnes

D’abord parce que, ex-porte parole d’une rébellion qui a meurtri le pays, Guillaume Soro sait que ce pays n’est pas prêt à accepter un chef issu d’un putsch militaire. Il sait surtout qu’il n’aura aucun soutien de la Communauté internationale ; et qu’il ne pourra pas gérer un régime militaire, au risque de commettre des massacres qui vont le mener dans une impasse. Enfin, initiateur du mouvement « Pardon et Réconciliation », il ne saurait compromettre un tel projet, noble, dans un assaut militaire qui le discréditerait aux yeux de tous.

Argument majeur qui nous dit pourquoi et comment Guillaume Soro peut parvenir à l’exécutif sans avoir besoin d’utiliser la violence militaire : la présidence de l’Assemblée nationale qu’il occupe depuis deux mandats lui a permis de sillonner le pays. Il a pu observer et vu les misères des populations du fait de la guerre. Il sait qu’il n’y a que lui et lui seul qui pourra mettre du baume au cœur de ces populations en les rassurant.
Considéré comme l’auteur de tous ces maux qui minent aujourd’hui le pays, Guillaume sait qu’il doit aller à la rencontre pacifique de ces populations, notamment celles de l’ouest et du centre qui ont le plus souffert des affres de la guerre. Qu’il tienne un langage franc sans hypocrisie. Car les populations ont besoin d’être rassurées.

La route du pouvoir nous semble tracée pour notre jeune président de l’Assemblée nationale. La victoire est à sa portée. Non, Guillaume Soro n’a pas besoin d’armes pour y parvenir. Bien au contraire, il a tout intérêt à surfer sur des idéaux rassurants et rassembleurs : la paix. Et seul celui qui a fait la guerre sait l’importance de la paix. Et Guillaume Soro sait, plus que quiconque en Côte d’Ivoire, que ce qui fut accepté hier, en 2002, ne le sera pas en 2017. Le temps des coups d’Etat est révolu en Afrique de l’Ouest. Et en politique, il faut savoir apprécier la réalité de la conjoncture, les enseignements du temps. La météo politique de l’ère politique actuelle ne tolère pas les putsch. Il n’y a qu’à voir les cas du Mali et de la Gambie ! A peine furent tolérées les insurrections populaires qui eurent lieu au Burkina Faso.

A l’examen, la rébellion peut être considérée comme un appel désespéré au dialogue. Pour preuves : quand l’opportunité s’est présentée, Guillaume Soro s’est révélé un redoutable négociateur. Avec une pointe d’humour, il affirme même, et de manière justifiée, qu’il est « le doyen des accords », tant il est le seul des acteurs politiques de notre pays à avoir participé à toutes les négociations de Lomé à Ouagadougou.
Guillaume Soro, comme bien d’autres, notamment Paul Kagamé, sait qu’une étape est passée. Il s’exerce au jeu électoral. Elu député de Ferkéssédougou (dans le nord de la Côte d’Ivoire), il rempile au perchoir de l’Assemblée nationale avec 95% des voix. Il est également élu vice-président de l’assemblée parlementaire francophone et Président de la conférence Afro-arabe. Le parcours syndical et politique de Guillaume Soro apparaît même comme une succession de défis électoraux. Rappelons, à cet effet, qu’à l’université, il a été élu SG de la Fesci face à un certain Damana Pickass. En France, il a été élu Président de la Fédération internationale des étudiants francophones (Fief). La récente déclaration de l’ex-président Henri Konan Bédié montre bien qu’il considère Guillaume Soro comme un prétendant légitime à l’Exécutif, sauf que, du point du Président du Pdci-Rda, Soro devra attendre son tour. Ceci est une autre histoire qui n’engage que le Président Henri Konan Bédié.

Guillaume Soro a-t-il des chances de remporter la prochaine présidentielle ? Nous le réaffirmons : oui. Les récentes élections de Trump, Macron, Talon montre bien que le jeu électoral est une foire à surprises. Une certitude, Guillaume Soro est dans le jeu. Et de nombreux sondages lui donnent une longueur d’avance.

Moh Laumet-Djè


CPI: Un autre témoin contre Gbagbo, Sekongo Zié, sergent dans l’armée

Cote d’ivoire: La dette avoisinerait les 11 000 Milliards F CFA représentant 50% du PIB, economiste

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Intérrogé sur l’Eurobond dont le gouvernement Gon Coulibaly se satisfait, ainsi que l’endettement, Gnangbo Kacou, fiscaliste et ex-député d’Adiaké, Assinie et Etuéboué explique, chiffres à l’appui, le volume du déficit budgetaire de la Côte d’Ivoire. Dans les lignes qui suivent, l’intégralité de son message.

Il arrive que, lorsqu’une personne se coupe gravement le pied, plutôt que de couvrir la plaie avec un pansement antibiotique non, notre blessé  va draper  la plaie seulement avec un simple tissu.  Quelques semaines plus tard la plaie s’infecte.

L’endettement est pour le budget ce que le mauvais pansement est pour la plaie. Malheureusement nos Etats font sans cesse recours à l’endettement pour combler leur déficit en lieu et place des mesures pour booster la  croissance économique, des mesures de lutte contre la corruption et des mesures de respect et de non gâchis  des deniers publics pour augmenter leurs recettes fiscales.

Le déficit représente la différence entre Les recettes propres et les dépenses de l’Etat. C’est à dire, l’Etat une fois ses prévisions de dépenses d’un montant Y arrêtées, sachant qu’au cours de la même année les recettes propres attendues représentent X.  Si les recettes propres de l’Etat «  X » sont inférieures au total des dépenses prévues de la même période « Y », deux comportements se présentent.

  • Soit notre Etat limite ses dépenses Y au niveau des recettes X, on dit alors que X = Y  dans ce cas, on dit que l’Etat fonctionne sans déficit.
  • Soit notre Etat maintient les dépenses Y prévues. Dans ce cas, Y étant supérieur à X, la différence X – Y représente le déficit.

Généralement beaucoup de budgets publics se trouvent  dans ce deuxième cas de figure.

La question qui va se poser est de savoir quel sera le taux du déficit et comment ce déficit sera financé ?

 

J’ai retracé dans le tableau ci dessous le volume du déficit du Gouvernement d’Alassane Ouattara sur les trois dernières années 2017 -2016 et 2015

 

2015 2016 2017
RECETTES 3 394 408 599 499 4 067 002 966 757 4 016 454 725 351
DEPENSES 5 014 336 001 006 5 813 322 029 614 6 501 421 152 075
*DEFICIT 1 619 927 401 570 1 746 326 062 857 2 068 832 581 781
PIB

* Marché financier                             1 046 130 082 407                                                   1 191 591 371 654                            1 227 132 578 990

Emprunts-projets                               461 797 319 100                                                      499 737 691 203                                 677 700 002 791

Emprunts programmes                  112 000 000 0000                                                       55 000 000 000                                  164 000 000 000

 

  • L’Ampleur du déficit

Le déficit ramené au PIB permet de mesurer l’ampleur de celui-ci.

Le pacte de stabilité ou pacte de convergence de la zone UEMOA demande que le déficit des pays membres  ne dépasse pas les 3% du PIB sinon à 0%.  Vous voyez que l’UEMOA préconise de faire des budgets sans déficit.

Depuis les 6 ans de mandature d’Alassane Ouattara le déficit de la côte d’Ivoire se situe chaque année entre 5,5% et 7% du PIB.

Très élevé beaucoup trop élevé.

 

  • Financement du déficit

De  2012 à 2016  la côte d’ivoire a utilisé les bons du Trésor Public émis sur le marché UEMOA pour drainer des ressources afin de financer son déficit. L’avantage de ce type de financement est que les fonds sont collectés en Francs CFA.

La levée de fonds de la Côte d’Ivoire dans la zone de la communauté Européenne est très récente.

Les eurobonds sont des obligations émises dans la zone Européenne.  Les pays Européens  se financent sur le marché des eurobonds  pour couvrir leur déficit. Le taux d’intérêt est fonction de la santé économique des pays. La Côte d’ivoire devra se refinancer au taux de 6%.

A ce jour la dette totale de la Cote d’ivoire avoisinerait le 11 000 Milliards F CFA  représentant 50% du PIB.

Quelques économistes pensent que le déficit crée la croissance, je fais partie de ceux qui pensent le contraire.  Le déficit crée plus de problèmes à terme qu’autre chose

Une infirmière tuant ces clients: “Je pensais honnêtement que Dieu voulait se servir de moi” pour assassiner les victimes

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Une ancienne infirmière qui avait reconnu avoir mortellement empoisonné huit personnes âgées dans des maisons de retraite au Canada, a été condamnée lundi à la prison à perpétuité, sans possibilité de libération avant 25 ans.

Elizabeth Wettlaufer, 50 ans, avait plaidé coupable d’avoir tué de sang froid des femmes et des hommes âgés de 75 à 96 ans placés sous ses soins, en leur injectant des doses excessives d’insuline.

“Elle était loin d’être un ange de miséricorde (…) mais a plutôt été l’ombre de la mort planant sur ses victimes”, a souligné lundi le juge Bruce Thomas dans son délibéré.

Elle était “dégoûtée” par son travail

L’ancienne infirmière avait expliqué son geste meurtrier par son dégoût de la vie et d’un travail sans intérêt, tout en reprochant à ses victimes, la plupart démunies et fragiles, d’être entêtées ou dérangeantes.

“Je pensais honnêtement que Dieu voulait se servir de moi” pour assassiner ces victimes, avait-elle déclaré à la police au moment de son arrestation à l’automne 2016.

Deux maisons de retraite touchées

Les personnes âgées avaient été trouvées mortes entre 2007 et 2014 dans deux maisons de retraite des villes de London et de Woodstock, au sud-ouest de Toronto, à chaque fois quand l’infirmière était de service de nuit.

Compte tenu de l’âge avancé des victimes, aucune enquête n’avait été déclenchée jusqu’à ce que l’infirmière confie sa déprime meurtrière à un psychiatre lors d’une cure de désintoxication pour son alcoolisme. Son thérapeute avait alors alerté la police.

Projet « Bénin Taxi » Un projet gouvernemental en cours actuellement

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Démarrage du projet « Bénin Taxi » dès 1er juillet 2017

Tout est ainsi fin prêt pour le démarrage effectif du projet. Les 300 jeunes en formation pour le compte de la première phase du projet « Taxi-Bénin » ont fini leur formation et ont même entamé la semaine une phase de simulation sur le terrain.

les 300 conducteurs sélectionnés et régulièrement formés seront déployés sur le terrain à compter du Samedi 1er Juillet 2017.

Le projet « Bénin Taxi » est un des volets essentiel du programme d’action du gouvernement dans le secteur du développement du tourisme. Les véhicules qui seront donc mis à la dispositions des 300 jeunes recrutés sont des véhicule modernes, climatisés et dotés d’une technologie de la dernière génération pour révolutionner le transport urbain, notamment le transport des touristes en visite dans notre pays

Tiburce Koffi-Liberté provisoire de Gbagbo : « C’est un redoutable homme de terrain »

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Tiburce Koffi n’en finit pas avec ses déclarations fracassantes concernant le monde politique ivoirien. Depuis son exil à Paris (France), le célèbre écrivain ivoirien fait les yeux doux à Gbagbo. Selon lui, l’ex-chef d’Etat ivoirien est un « redoutable homme de terrain ». Il s’est exprimé dans son éditorial de 25 juin dernier, publié sur guillaumesoro.ci.

Décidément jusqu’où ira Tiburce Koffi ? Après avoir côtoyé et combattu Gbagbo, il fait aujourd’hui les éloges de celui-ci. Dans sa dernière sortie publiée sur le site guillaumesoro.ci, l’ex-Directeur de ‘institut national supérieur des arts et de l’action culturelle(INSAAC), a reconnu la force politique du prisonnier de La Haye.

« Mais celui qui aura le plus la mainmise sur ces jeunes gens est, sans conteste, Laurent Gbagbo. Ce dernier est un redoutable homme de terrain. Il n’a pas la qualité du verbe, flamboyant, de Bernard Zadi, ni la syntaxe fluide de Séry Bailly, ni même la concision scientifique et rigide de la prose du révolutionnaire-bourgeois Bamba Moriféré ; mais Gbagbo a le précieux avantage de connaître le langage (peu raffiné) de ces jeunes gens. Plus et mieux : inflexible dans ses prises de position, il est d‘un courage proche de la témérité et de l’esprit suicidaire ; toute chose qui fascine ces jeunes », a déclaré Tiburce Koffi.

Imatin

VIDEOS(2,3,4,et 5ÈME PARTIE) PROCÈS: Gbagbo et Blé Goudé: 27 Juin 2017, Ce que dit le militaire Sékongo Zié

Devoir de memoire/ Voici Comment la femme de Bokassa est tombée enceinte avec un Président Français

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En mai 1974, quand Valéry Giscard d’Estaing était élu Président de la République française, c’est en RCA qu’il a décidé d’effectuer son premier voyage officiel. Comme il est de tradition en France, le nouveau Président choisit  souvent et toujours l’Allemagne comme première destination, en raison des relations historiques et diplomatiques qui lient les deux nations fortes de l’Union Européenne. Devant la surprise générale, Giscard d’Estaing a fait un choix sans précédent, pour des raisons qu’il n’a jamais voulu clairement énoncer. Mais avant la mort de l’Empereur Bokassa, l’ancien Président déchu de la RCA a fait des révélations inédites sur l’obsession centrafricaine de Giscard d’Estaing.

Bokassa raconte que Giscard l’a fait tomber, non seulement mais il a pris ses propres biens, les diamants de la RCA, mais il lui a aussi volé sa femme. La femme de Giscard avait passé 24 heures en RCA, et il a demandé a Bokassa de lui envoyer sa femme en France pour prouver que les relations entre les deux pays se portent bien. La femme de Bokassa a donc passé 2 mois hors de la RCA, de son foyer, elle était en France avec Giscard d’Estaing. Celui ci donnait 50 millions de francs par mois à Catherine. En plus le président français avait un jeune servant de l’Elysée qui s’occupait de l’impératrice Catherine durant son séjour amoureux. Mais le tournant de l’histoire arrive au moment où Giscard d’Estaing apprend que le servant couchait avec sa maitresse, la femme de Bokassa. C’est ainsi que, selon les témoignages de Bokassa, Giscard a précipité la mort du jeune amant de l’impératrice. Durant ces deux mois passés en France avec le président français, la femme de Bokassa selon les mêmes témoignages, a pris une grossesse de Giscard.

Pour étouffer l’affaire, Bokassa a fait avorter en silence sa femme. Il n’a parlé de cette affaire que lorsqu’il a été chassé du pouvoir par le même Giscard, afin d’étouffer les affaires des diamants. Son ami, avec qui il chassait les éléphants dans les forêts de la RCA, à qui il donnait les diamants, l’uranium du pays, à qui il confiait sa villa pour ses séjours officieux en RCA…rappelons que lorsque Bokassa a été intronisé empereur et président à vie de la RCA, sa couronne pesait plus de 7000 carats de diamants. La soirée avait 5000 invités, 60 000 bouteilles de champagnes, 10 000 orfèvreries…le coût de la soirée est estimée à plusieurs milliards de FCFA. Mais Bokassa a quitté le pouvoir pauvre, en exil, seul, et dépressif. Ce qui l’a conduit plus tard à devenir pasteur et à se présenter sous la couronne nouvelle de prophète de Dieu.

Afrikmag.com


Côte d’Ivoire : cinq personnes ont été interpellés après les mutineries

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Le commissaire du gouvernement, Ange Kessi Kouamé, a affirmé mardi 27 juin que cinq gendarmes avaient été interpellés dans le cadre des enquêtes ouvertes après les mutineries de janvier. Les investigations concernant celles de mai sont toujours en cours.

Cinq personnes ont été interpellées et sont en attente de jugement dans le cadre des enquêtes ouvertes par le tribunal militaire dans la foulée des mutineries de janvier 2017, a-t-on appris mardi 27 juin auprès du commissaire du gouvernement (procureur militaire).

« Nous avons arrêté cinq personnes au total, elles seront jugées », a déclaré Ange Kessi Kouamé à l’occasion d’une conférence de presse dans les locaux du tribunal militaire, à Abidjan. Parmi les cinq personnes interpellées, deux gendarmes l’ont été pour vol de véhicules, trois autres pour homicide, a précisé le procureur militaire, qui ne peut ouvrir des enquêtes qu’en cas de plainte.

« Les enquêtes se poursuivent »

Les investigations sont en revanche toujours en cours concernant les mutineries du mois de mai, a affirmé le commissaire du gouvernement. Après un premier mouvement en janvier, les mutins étaient de nouveau sortis des casernes en mai pour réclamer le paiement du reliquat des 12 millions de francs CFA (un peu plus de 18 000 euros) de primes promises, selon leurs témoignages.

Début 2017, ces affrontements avaient fait quatre morts à Yamoussoukro, la capitale politique du pays. Quatre mois plus tard, leur deuxième mouvement d’humeur avait provoqué la mort de quatre autres personnes, dont un démobilisé tué à Bouaké après avoir été visé par des tirs de soldats mutins, selon un bilan fourni le 17 mai par le porte-parole du gouvernement, Bruno Koné.

Il faut interroger des témoins qui étaient sur place au moment des faits. C’est ce qui explique que l’enquête dure

« Concernant le mois de mai, nous avons reçu deux plaintes : une pour vol de véhicule, une autre pour homicide. Les enquêtes se poursuivent et ne vont pas tarder à révéler leurs résultats », a assuré le commissaire du gouvernement. Avant de poursuivre : « Il faut interroger des témoins qui étaient sur place au moment des faits. C’est ce qui explique que l’enquête dure. En janvier et mai, les enquêtes étaient ouvertes contre X jusqu’à ce que peu à peu, les témoins identifient certaines personnes. Au fur et à mesure que les suspects sont découverts, nous les arrêtons. »

Jeune Afrique

Enceinte de sept mois, Serena Williams pose nue

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Quenn B aura eu des adeptes. Après avoir publiée plusieurs photos de nues d’elle enceintes de ses jumeaux, une autres star pose pour un magazine le ventre rond devant les objectifs. Serena Williams joueuse de tennis, enceinte de sept mois, a posé nue et avec grâce pour le numéro d’août du maga­zine Vanity Fair. La

Côte d’Ivoire: “Gbagbo sème la désillusion dans le camp ennemi”ce qui se passe

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Ces dernières années, tout se passe dans les milieux ‘antiGbagbo’ comme si on avait une armée de fourmis magnans à l’offensive. Une armée désorganisée ou défaite qui s’apprêterait à déplacer son nid et migrer en de longues colonnes serrées à défaut de reprendre le contrôle du territoire perdu. Cette image renvoie aux ‘antiGbagbo’ qui semblent a posteriori faire une analyse intelligente de l’engagement de Gbagbo qui se battait pour restaurer la souveraineté de l’Etat de Côte d’Ivoire. Déjouant les plans néocoloniaux, Infligeant ‘camouflet’ aux rebelles et à tous ceux qui rêvaient priver son pays de son indépendance.

Vaines prédictions

Perdant sur le plan militaire le 11 Avril 2011, le temps a rattrapé ceux qui avaient prédit sans craindre ni Dieu, ni le ridicule la perte de Gbagbo d’une part, et l’‘émergence’—empruntons leur mot fétiche—d’autre part de la Côte d’Ivoire sous la houlette de Ouattara. L’un et l’autre point devraient être atteints avec la déportation de Woody. C’est ce que croyaient les Ivoiriens du bord colonial. Comme leur maitre, l’éloignement de Gbagbo devait permettre à Ouattara de gouverner sans guerre, ni grève, et sans mutinerie.

Mieux, la réconciliation nationale selon eux, devait se faire sans anicroche avec l’isolement de Gbagbo de sa terre natale et son bannissement de la Côte d’Ivoire. Cette perception du retour de la paix en Côte d’Ivoire cadrait avec ce qu’ils avaient annoncé lorsqu’ils avaient décidé de ‘sortir’ le président Gbagbo selon Nicolas Sarkozy, pour le remplacer par Ouattara. A leur entendement, le départ de Gbagbo du pouvoir était un ‘préalable’ à la solution de la crise.

La Haye, lieu de grâce

Faux pronostic. Puisqu’en dépit de la déportation de Laurent Gbagbo qui avait décidé malgré les menaces, le chantage, et la corruption, de demeurer auprès du peuple qui l’avait élu, presque tous les indicateurs socio-économiques sont au rouge. Le pillage des fonds publics et des ressources naturelles institué en norme de gouvernement. La réconciliation au point mort. Et La Haye, devenue un lieu de pardon pour ses adversaires politiques ne désemplit pas. Ils y défilent depuis plusieurs années à la recherche de son onction et ses bénédictions.

Les imprudents qui s’étaient déclarés ennemis du président Gbagbo par peur du maitre, abandonnant leur fonction institutionnelle pour certains, écumant les plateaux de télévision à l’international pour enfoncer ouvertement ou à demi-mot leur ex-patron, ont reconnu avec le temps qui est un ‘autre nom de Dieu’ que Gbagbo est le dernier des grands souverainistes de l’Afrique du 20e siècle et le révolutionnaire des esprits Africains du début du 21e siècle. Certains ont même signé la pétition pour sa libération.

Redéfinition de la stratégie antiGbagbo

Constat que les officines de propagande de la cellule Africaine des ‘think tank’ géostratégiques occidentaux ont fini par intégré comme paramètres dans leurs analyses sur la Côte d’Ivoire. De la phase de la propagande ‘antiGbagbo’ destinée à le dénigrer, les ‘chercheurs(?)’ de ces boutiques à idées sont passés à l’élaboration d’un ensemble d’actions et stratégies pour influencer la pensée des Ivoiriens pour qu’ils adhèrent au plan anti-souverainiste de l’Afrique confié à Ouattara.

A cet effet, les média impérialistes ont axé leurs lignes éditoriales à la diffusion des reportage dithyrambiques afin d’alimenter cet endoctrinement dévastateur. Mais leur tam-tam a sonné creux. De gigantesques manifestations et rassemblements populaires en faveur du président Gbagbo bien que incarcéré dans les geôles coloniales de Scheveningen sont organisés. Des panafricanistes lors de ces manifestations clament leur attachement au déporté. Ces actions qui ébranlent le monde, font réfléchir, et changent les positions, sont néanmoins censurées par les journalistes des media aux ordres payés pas au résultat, mais au mensonge.

Ces tâcherons des rédactions aujourd’hui comme hier, privent leur boite à images ces moments forts. Leurs plumes ne narrent pas les faits tels qu’ils se passent. Leurs micros plus que muet ne donnent pas de la voix pour présenter les faits.

Malgré ce mutisme, rien n’a détérioré la détermination du combat des panafricains alignés derrière les idées politiques de Gbagbo. Des actions qui confirment que la thèse du tyran rejeté par le peuple n’a jamais prospéré. Et n’a convaincu que ceux qui se mentaient à eux-mêmes, construisant des mensonges sur des enlèvements inexistants, des charniers factices, des morts sans mort d’homme, une armée parallèle sans hommes de troupe ni officiers…

Le mythe Ouattara brisé

Heureusement pour ces journalistes qu’ils ne se relisent pas. La réalité de terrain en Côte d’Ivoire, la guerre des clans au RHDP, la guerre du trône, les vérités venant de la CPI, qui ont commencé à dissiper les mensonges les plus cruels et abominables entretenus depuis plus d’une décennie par l’occident en Côte d’Ivoire contredisent toutes les thèses et analyses erronées colportées par leurs medias et relais en Afrique. Ainsi, la mesure de l’arrogance de leur ton a baissé. Leur auto-reniement confirmé. Et le mythe du super-supra-économiste-démocrate Ouattara qu’ils ont vendu à ceux qui se laissent bercer d’illusion s’est brisé.

Berthold Brecht l’avait prédit

Seuls certains journaux Ivoiriens  de l’extrême droite, Le Nouveau Reveil, Le Patriote, l’Expression, Le Mandat, l’Intelligent d’Abidjan…et accessoirement l’Inter et Soir Info, croient encore au miracle-Ouattara et aux contes ‘antiGbagbo’ propagés depuis son accession au pouvoir en 2000.

De ce point de vue, tous ceux, Ivoiriens ou non, qui sont encore sous l’effet du ‘Bandji’ intoxicateur de l’occident, correspondent parfaitement à la description du poète et dramaturge Allemand, Eugen Berthold Friedrich Brecht dit Bertolt Brecht (1898-1956) qui écrivait, ‘Le pire des analphabètes, c’est l’analphabète politique.’ Car ‘il n’écoute pas, ne parle pas… Il ne sait pas que le coût de la vie, le prix de haricots et du poisson, le prix de la farine, le loyer, le prix des souliers et des médicaments dépendent des décisions politiques…Il ne sait pas, l’imbécile, que c’est son ignorance politique qui produit la prostituée, l’enfant de la rue, le voleur, le pire de tous les bandits et surtout le politicien malhonnête, menteur et corrompu, qui lèche les pieds des entreprises nationales et multinationales.’

Gbagbo enfonce le camp ennemi

Va-t-on dire que Bertolt Brecht, de sa tombe ne voit pas ce qui ne se passe pas en Côte d’Ivoire ou ne l’a-t-il pas prédit? En attendant d’y répondre, Gbagbo sème la désillusion dans le camp ennemi.

Feumba Samen

eburnienews

Un cadre PDCI crache ses vérités à Bédié: «Vous contribuez ainsi au pourrissement de la vie politique ivoirienne»

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Emmanuel Amani N’Guessan, un cadre PDCI crache ses vérités à Bédié: «Vous contribuez ainsi au pourrissement de la vie politique»

Le 27 Juin 2017, à Paris, vous devez parrainer la cérémonie du prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix en tant que héritier du père fondateur et président du PDCI-RDA, le parti qu’il a fondé pour servir le vaillant peuple ivoirien.

À la veille d’une si importante cérémonie, je voudrais me permettre d’attirer votre attention sur un certain nombre de choses qui ternissent l’image du pays cher à Félix Houphouët-Boigny.

En effet, monsieur le président, à l’issue du second tour des élections présidentielles en novembre 2010, la CEI s’était retrouvée au Golf, le QG de votre candidat Alassane Ouattara pour proclamer provisoirement sa victoire.

Et comme il fallait s’y attendre, le Conseil constitutionnel à travers son président avait invalidé une partie des résultats consécutivement à une gymnastique politico-juridique dont lui seul avait le secret pour déclarer le président Laurent Gbagbo définitivement vainqueur de la présidentielle.

Deux différents résultats qui vont nous conduire à une guerre fratricide qui a opposé les ex-FDS proches du président Laurent Gbagbo et les ex-rebelles devenus FRCI, proches du président Ouattara, appuyés par l’Onuci et la Licorne. Cette guerre aurait fait au bas mot 3 000 morts.

Le 11 Avril 2011, le président Laurent Gbagbo a été arrêté et incarcéré à Korhogo jusqu’en Novembre 2011 puis conduit à la Haye. Il y sera rejoint plus tard par le ministre Blé Goudé Charles tous les deux transférés par le régime sans que vous n’interveniez.

Ne dit-on pas que le linge sale se lave en famille ? Qu’avez-vous fait pour ne pas que messieurs Laurent Gbagbo et Blé Goudé Charles soient transférés à la Haye ?

Monsieur le président, ce qui m’intrigue c’est qu’après tout ça, vous ne vous êtes pas mis au-dessus de la mêlée pour rassembler tous les ivoiriens autour du pays. Le PDCI-RDA devait être le trait d’union de tous les ivoiriens. Vous avez failli à cette mission de rassemblement.

Tout récemment lors d’une interview que vous avez accordé à Jeune Afrique, vous avez dit et je cite  «les trois mille morts de la crise post-électorale sont de la responsabilité du président Laurent Gbagbo ».

Dans cette crise, objectivement, il y a eu des morts aussi bien dans le camp du président Gbagbo que dans celui du président Ouattara. On ne peut donc pas dire que le président Laurent Gbagbo est à lui seul responsable des tueries à la fois de ses propres partisans et des partisans du président Ouattara.

Je suis désolé, monsieur le président, de vous dire que vous contribuez ainsi au pourrissement de la vie politique. Ouvrez les yeux pour voir les Ivoiriens se haïssent, chacun rumine la vengeance et attend son « tour » pour régler ses comptes. Dans une telle atmosphère, la seule perdante c’est bien la Côte d’Ivoire.

Monsieur le président, je vous invite à travailler pour la réconciliation vraie et le retour de la paix dans votre propre pays avant d’aller récompenser les autres pour leurs efforts dans la recherche de la paix.

Je vous invite à travailler à l’instauration de la paix dans votre pays. Ne dit-on pas que la paix à l’intérieur influence la paix à l’extérieur ? C’est en réussissant dans votre pays que vous pourrez, sans complexe, conseiller et récompenser les autres.

Comment pouvez-vous parrainer le prix de la recherche de la paix, sans être ému par le fait que bon nombre de nos concitoyens sont obligés de vivre en exil forcé sachant que vous-même avez connu la douleur de l’exil ?

Comment pouvez-vous accepter qu’à l’issue de la crise post-électorale, des Ivoiriens et des Ivoiriennes soient maintenus dans les prisons pour leur appartenance au camp Gbagbo, sans le moindre jugement depuis plus de six ans ?

Monsieur le président, votre responsabilité est grande et engagée. La Côte d’Ivoire, sous la houlette du PDCI-RDA, doit devenir un pays pacifique, un pays où il fait bon vivre, un pays démocratique. Je ne pense pas que vous êtes sur le bon chemin.

Il vous faut donc vous départir de certaines considérations partisanes pour ne voir que la Côte d’Ivoire. Si vous avez pu vous réconcilier puis vous allier au président Ouattara alors je ne vois pas avec qui cela sera impossible.

Dans l’optique que vous vous approprierez le contenu de cette lettre ouverte, veuillez agréer, monsieur le président du PDCI-RDA, l’expression de ma profonde considération.

Emmanuel Amani N’Guessan

Autre presse

PROCÈS: Gbagbo et Blé Goudé: 28 Juin 2017/ Un nouveau temoin ,ce que dit le sergent Coulibaly Joseph

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LU POUR VOUS

dogbo guy stephane 
dogbo guy stephane46 minutes ago
je paris que y’a dioulabougou a la CPI laba par ce qu’ils n’ont pas honte de s’installer partout hoo car ils son no limite MOOV
dogbo guy stephane 
dogbo guy stephane48 minutes ago
heeee Dieu encore un dioula
Felicite Tani 
Felicite Tani52 minutes ago
j’ai fait aussi cette remarque cette guerre à toucher que les gens du Nord ? pasque les guère de duekoue les ebrie et attie eux ont mérite la mort ?
Kouadio Sylvestre Yoman 
Kouadio Sylvestre Yoman1 hour ago
mais c’est idiot quoi c’est seulement les dioula qui ont vécu la crise poste électorale ? et il ne se cache même pas quel honte
traore marcel 
traore marcel1 hour ago
Il y a donc finalement des coulibaly des sekongo et des ouattara, pourquoi mon pays à bascule dans ces histoires
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