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Côte d’Ivoire: Charles Konan Bany se déballe

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CHARLES KONAN BANNY, VICE-PRÉSIDENT DU PDCI-RDA SORT DE SON SILENCE : « C’est vrai que j’ai gardé le silence, mais je suis là ! Je suis ébranlé, mais pas anéanti. Successivement , la perte de plusieurs personnes de sa famille, il faut vraiment être fort pour être encore là comme je le suis. Je vois et j’écoute et je suis tout. Si je ne parle pas pour le moment, c’est parce-que je ne suis pas un observateur et un commentateur de la vie politique. Je suis un acteur. L’observateur fait ses commentaires. L’acteur agit. Je suis un acteur . Et quand je veux agir, je fais l’action.Je veux que la Côte d’Ivoire revienne aux IVOIRIENS . Je vais contribuer à mettre fin au communautarisme , au tribalisme , au sectarisme ethnique. Depuis 2015 , j’ai dénoncé cette CEI et notamment la liste électorale. En 2020 , une liste avec plus de 900 mille inscrits qui ne doivent pas y figurer. C’est le même combat qui a cours actuellement. Le PDCI-RDA ne doit pas accompagner les actions contre la CEI , mais c’est le PDCI qui doit prendre la tête du mouvement du changement.ALASSANE OUATTARA et moi , nous ne sommes plus amis , nous ne sommes plus frères. Parce-qu’un ami ne fait pas ce qu’il fait , un frère ne fait pas ce qu’il fait. Nous sommes tous divisés dans le fond et dans la forme. Je ne suis pas pour le communitarisme qui favorise un groupe ethnique . Il faut mettre fin à cela. Je sais que le Président OUATTARA va essayer d’imposer sa candidature, mais les IVOIRIENS seront débout. Les IVOIRIENS restaureront leur pays. Ce sont les mêmes IVOIRIENS qui l’ont divinisé , qui vont se lever pour dire NON ! Les IVOIRIENS ont fait de lui un dieu sur terre. Ils sont encore IVOIRIENS . Ils seront en face de lui. On veut gouverner autrement la Côte d’Ivoire en remplacement de ce pouvoir. Je suis engagé aux Côtés du Président HENRI KONAN BÉDIÉ . En tous cas , moi je ne suis pas rancunier. Je suis fils du Président FÉLIX HOUPHOUËT–BOIGNY , homme de paix.»

Melv Sage


Côte d’Ivoire/ Conférence de presse : voici les sept (7) résolutions prises par l’opposition significative

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Une conférence de presse de l’opposition ivoirienne s’est tenue ce mercredi 12 août au siège du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire sise à Cocody. Au cours de cette dite conférence, sept( 7) grandes résolutions ont été prises.

Les Partis et Groupements politiques de l’Opposition exigent :
1 – La Démission sans délais du Président de la  CEI
2 – La Reprise des Elections dans les CEI locales
3 – L’audit international de la Liste électorale
4 – la réintégration du Président Laurent GBAGBO, du PAN Soro Guillaume et du ministre Blé Goudé, sur la liste électorale
5 – La libération de tous les prisonniers politiques civiles et militaires
6 – Le retour sécurisé des exilés
7 – Le Retrait de Ouattara de la course à l’élection Présidentielle de 2020
Appelle tous les responsables et militants de l’opposition à une grande mobilisation.

Rappelons que les jeunes de l’opposition et ceux du pouvoir ont décidé une marche éclatée demain jeudi 13 août sur toute l’étendue du territoire ivoirien.

Sapel MONE

Côte d’Ivoire: Guikahué révèle de la fraude commise par la CEI

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MAURICE KAKOU GUIKAHUÉ RÉVÈLE QUELQUES ÉLÉMENTS DE FRAUDES ORCHESTRÉS PAR LA CEI:《Nous avons retrouvé dans la liste électorale une personne qui se retrouve lui seul à Koumassi, Abobo, Marcory, Bassam, Cocody, Adjamé, Attécoubé, Anyama, Bingerville, Yopougon, Treichville, Port-Bouet et Plateau.

Il a lui seul 13 cartes d’électeurs… 21 511 cas de doublons figurent sur la liste électorale provisoire. 7926 personnes inscrites sur la liste électorale n’ont ni père ni mère. Un couturier d’Abobo né en 1850. Des mineurs de moins de 10ans dont l’un est de profession ménagère. Des femmes avec plus de 20 enfants. C’est Voodou communication qui est en charge de la gestion de la liste électorale.

Melv Sage

Commémoration de l’an 1 de DJ Arafat : messe d’action de grâce à l’église saint Bernard

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Pour commémorer le tout premier anniversaire de la défunte star du Coupé-Décalé ( musique urbaine ivoirienne), une cérémonie d’action de grâces s’est tenue ce jour à l’église Saint-Bernard. Une prière pour le repos de l’âme de Houan Ange Didier alias DJ Arafat a été fait en présence de sa mère Tina Glamour et de ses amis dans le strict respect des mesures barrière contre la COVID-19.

L’image contient peut-être : 2 personnes

Rappelons que DJ Arafat est décédé le 12 août 2019 des suites d’un accident de moto dans les encablures de l’ex ambassade de Chine sis à Cocody-Angré. Il n’avait que 33 ans, évacué à la polyclinique des Deux-Plateaux, il succomba le lendemain à son accident. Cette mort tragique a ému la Côte d’Ivoire et le monde entier.

Sapel MONE

Daoukro: une trentaine de blessés dénombrés lors des seules manifestations d’hier

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Une grande situation d’accalmie constaté par AbidjanTV.Net ce mercredi 12 août dans la capitale de l’Iffou. Les magasins, boutiques, supermarchés et différents lieux fréquentés par les populations sont restés fermés ce jour. Plus d’une trentaine de blessés ont été dénombrés lors des manifestations d’hier. Le siège du PDCI-RDA et celui du RHDP ont été vandalisés.

Actuellement, les habitants de Daoukro sont terrés chez eux.

Sapel MONE

Côte d’Ivoire : reprise des manifestations à Daoukro ce mercredi après une accalmie

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Les échauffourées contre la prochaine candidature du Président Alassane Ouattara, dégénèrent. La situation de ce mercredi est de plus en plus inquiétante, a appris AbidjanTV auprès d’une source de la région de l’Iffou.

Les forces mandatées pour rétablir l’ordre à Daoukro sont malheureusement débordées par l’ampleur de la situation.

Rappelons que les jeunes de l’opposition et ceux du pouvoir ont décidé une marche éclatée demain jeudi 13 août sur toute toute l’étendue du territoire national.

Sapel MONE

Côte d’Ivoire : les réactions avant la marche prévue pour jeudi 13 août

Côte d’Ivoire/ Violence policières contre le manifestant : Amnesty International réagit

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L’opposition ivoirienne et la société civile ont lancé un mot d’ordre de manifestations contre la violation flagrante de la constitution ivoirienne. Mais très tôt, le dictateur d’Abidjan a lancé ses ‘’milices’’ aux trousses des manifestants pour museler l’opposition démocratique. Nous vous proposons de relire cette publication de Amnesty international parue sur son site en 2019.

Les autorités ivoiriennes doivent mettre fin aux arrestations arbitraires et aux actes de harcèlement ciblant des citoyens en raison de leurs opinions jugées critiques et dissidentes, et libérer immédiatement et sans condition ceux qui ont été placés en détention, a déclaré Amnesty International alors que se profile l’élection présidentielle de 2020.

Dans une communication intitulée Côte d’Ivoire. La situation en matière de droits humains demeure fragile, présentée avant l’Examen périodique universel (EPU) sur la Côte d’Ivoire en mai, Amnesty International a mis en lumière des préoccupations majeures en termes de droits humains, notamment l’usage de lois répressives pour faire taire la dissidence.

« L’usage de lois répressives pour écraser le droit à la liberté d’expression se traduit par la détention arbitraire de très nombreux citoyens, au seul motif qu’ils ont exercé sans violence leurs droits humains », a déclaré François Patuel, chercheur sur l’Afrique de l’Ouest à Amnesty International.

« Tandis que l’élection présidentielle de 2020 se profile, les autorités ivoiriennes devraient prendre des mesures immédiates pour veiller à ce que chacun puisse exprimer librement ses opinions sans craindre d’être arrêté. Elles doivent respecter, protéger, promouvoir et réaliser les droits humains avant, pendant et après le scrutin. »

Au moins 17 détentions arbitraires de journalistes et blogueurs ont été recensées au cours des cinq dernières années et le Conseil national de la presse a sanctionné des organes de presse à maintes reprises, leur imposant interruptions de publication et lourdes amendes. Il prend particulièrement pour cibles ceux qui publient des opinions jugées critiques envers les autorités et proches des mouvements d’opposition.

Le 12 février 2017, six journalistes ont été arrêtés et placés en détention à Abidjan pour avoir couvert les mutineries. Privés de la possibilité de consulter un avocat pendant leur garde à vue, ils ont par la suite été inculpés de « publication de fausses informations » et d’« incitation à la mutinerie » de soldats. Ils ont été libérés le 14 février 2017, mais demeurent sous le coup d’une enquête de police.

Outre les journalistes, les opposants politiques et les blogueurs sont aussi la cible d’un harcèlement judiciaire, parce qu’ils expriment leurs opinions. Le 29 janvier 2019, le député Alain Lobognon, inculpé de divulgation de fausses nouvelles et d’incitation à la révolte, a été condamné à un an de prison assorti d’une amende d’environ 460 euros (300 000 Cfa).

Les réunions pacifiques à l’initiative d’organisations de la société civile et de groupes d’opposition sont régulièrement interdites et dispersées par la police et la gendarmerie, qui font usage d’une force excessive.

Le 22 mars 2018, les forces de sécurité ont dispersé une réunion pacifique organisée par la Coalition Ensemble pour la démocratie et la souveraineté en faveur de la réforme de la commission électorale indépendante. Plus de 40 manifestants ont été arrêtés, dont des figures de l’opposition.

« Les arrestations arbitraires et le harcèlement judiciaire de militants et de leaders de l’opposition s’inscrivent dans le cadre d’une attaque soutenue contre les voix dissidentes en Côte d’Ivoire », a déclaré François Patuel.

Par ailleurs, le rapport d’Amnesty International recense des cas de torture et d’autres mauvais traitements, particulièrement à la Direction de la Surveillance du Territoire (DST), dans les commissariats et les gendarmeries ou lors de manifestations. Le 8 novembre 2018, le cybermilitant Soro Tangboho, alias Carton noir, a été arrêté de manière arbitraire dans la ville de Korhogo, dans le nord du pays. Il a subi des actes de torture et des mauvais traitements au motif qu’il a diffusé en direct sur Facebook une vidéo montrant des policiers qui, selon lui, étaient en train d’extorquer de l’argent à des motards. Il a été passé à tabac dans les locaux de la police, où il a passé deux nuits avant d’être transféré à la DST.

Autre cas présenté dans le rapport, celui du blogueur et journaliste Daouda Coulibaly, agressé par des policiers alors qu’il couvrait une manifestation de l’opposition à Abidjan, le 22 mars 2018. Il a été roué de coups de pied, frappé à coups de matraques sur les genoux et traîné sur le sol. À la connaissance d’Amnesty International, aucune poursuite judiciaire n’a été intentée contre les auteurs présumés d’actes de torture et d’autres mauvais traitements ni contre leurs supérieurs hiérarchiques.

Les investigations menées par Amnesty International révèlent que les conditions carcérales en Côte d’Ivoire sont inhumaines, donnant lieu à un grand nombre de décès. Au moins 152 personnes sont mortes en détention depuis août 2014. En juillet 2018, environ 16 000 personnes étaient détenues dans 34 prisons, d’une capacité totale de seulement 8 639 places. Parmi les détenus, environ 5 800 se trouvaient en détention provisoire. D’autres étaient retenus dans des centres de détention non officiels, y compris à la DST.

« Les autorités doivent mener sans délai une enquête indépendante, impartiale, efficace et transparente sur les allégations d’atteintes aux droits humains, identifier et traduire en justice les responsables présumés de ces violations, notamment de torture et de morts en détention », a déclaré François Patuel.

La Côte d’Ivoire est le premier État africain à avoir adopté une loi visant à protéger les défenseurs des droits humains en 2014, suivi de son décret d’application en 2017. Pourtant, les défenseurs des droits humains sont fréquemment menacés et leurs bureaux régulièrement cambriolés. Ces quatre dernières années, les bureaux de six des principales organisations de défense des droits humains ont été saccagés, certains à plusieurs reprises. Malgré les plaintes déposées auprès de la police, personne n’a été traduit en justice pour ces faits.

Alors que le président Alassane Ouattara s’est engagé à ce que justice soit rendue dans tous les cas de violations des droits humains, seuls les partisans présumés de l’ancien président Laurent Gbagbo ont été jugés pour les graves violations commises pendant et après l’élection de 2010.

Les membres des Forces républicaines de Côte d’Ivoire (FRCI), fidèles au président Alassane Ouattara, qui étaient soupçonnés d’être les auteurs de graves violations des droits humains n’ont pas été traduits en justice. Ils seraient notamment responsables de la mort de plus de 800 personnes à Duékoué, dans l’ouest du pays, en avril 2011 et de 13 personnes dans le camp pour personnes déplacées à Nahibly, dans l’ouest du pays, en juillet 2012.

Plusieurs hauts responsables des FRCI accusés de crimes contre l’humanité conservent de hautes fonctions au sein des forces de sécurité et certains ont même été promus en janvier 2017.

Le 6 août 2018, le président Alassane Ouattara a adopté une ordonnance accordant l’amnistie à 800 personnes, dont Simone Gbagbo, accusées ou condamnées pour des crimes liés à la crise de 2010-2011 ou inculpées d’atteintes à la sûreté de l’État, privant ainsi les victimes du droit à la vérité et à la justice.

« Afin de prévenir d’autres violences en marge de l’élection de 2020, les autorités doivent se montrer à la hauteur de leur engagement à traiter les violations des droits humains commises par le passé et notamment prendre des mesures immédiates afin de traduire en justice les responsables présumés dans le cadre de procès équitables », a conclu François Patuel.

Sapel MONE


Côte d’Ivoire : ce que nous savons de la nouvelle interprétation de l’article 183

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Le ministère de la Justice de Sansan Kambilé s’est abrité derrière un avatar pour produire un document, qui prend de contre-pied la position du ministre, en 2016, sur l’article 183. Le confrère Afriksoir vous propose ce document signé d’un obscur Evariste B et publié par le ministère de la Justice, sans…honte.

Les dispositions de l’article 183 de la Constitution de la 3ème République qui stipulent que : « la législation actuellement en vigueur en Côte d’Ivoire reste applicable sauf l’intervention de textes nouveaux, en ce qu’elle n’a rien de contraire à la présente Constitution », existaient déjà dans les Constitutions de la 1ère et de la 2ème République.

Cet article reprend à l’identique les dispositions de l’article 133 de la loi constitutionnelle du 1er août 2000, qui instituait la 2ème République. L’article 133 disposait en effet que : « La législation actuellement en vigueur, en Côte d’Ivoire, reste applicable, sauf l’intervention des textes nouveaux, en ce qu’elle n’a rien de contraire à la présente Constitution ». Cet article 133 de la Constitution du 1er août 2000 n’est lui également que la reprise de l’article 76 de la Constitution du 3 novembre 1960, qui instituait la 1ère République.

Cet article 76 stipulait que « la législation actuellement en vigueur en Côte d’Ivoire reste applicable sauf l’intervention de textes nouveaux, en ce qu’elle n’a rien de contraire à la présente Constitution ». L’adoption d’une nouvelle Constitution consacre l’avènement d’une nouvelle République et cette nouvelle Constitution abroge l’ancienne, laquelle ne peut plus produire d’effets juridiques pour l’avenir même si les effets qu’elle a produits par le passé demeurent valables. C’est ici le lieu de faire la distinction entre la révision constitutionnelle et l’élaboration d’une nouvelle constitution.

Il est totalement faux d’affirmer que l’article 183 a pour but de faire rétroagir la nouvelle constitution

Les révisions constitutionnelles, même lorsqu’elles créent de nouvelles institutions dans l’Etat, n’entrainent pas un changement de République. Ainsi, les différentes modifications subies par la constitution du 3 novembre 1960 n’ont pas conduit à l’instauration d’une nouvelle République. On demeurait dans le cadre de la première République. La nouvelle Constitution établit un nouvel ordre juridique. Cela signifie que les textes appelés à régir le fonctionnement de l’Etat et des Institutions ainsi que les rapports dans l’Etat devront tous se conformer à cette nouvelle Constitution. En aucun cas, ces textes ne devront lui être contraires.

Le président de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (JPDCI Rurale) Valentin Kouassi a appelé ce mercredi 12 août 2020, la jeunesse ivoirienne à prendre une part active à la marche des jeunes des partis politiques d’opposition ce jeudi 13 août 2020.

Cela suppose en principe qu’il faille légiférer à nouveau dans tous les domaines ou prendre de nouvelles dispositions réglementaires en remplacement des anciennes de la précédente République. Cependant, remplacer l’ordonnancement juridique antérieur découlant de la défunte Constitution par un nouvel ordonnancement juridique consécutif à l’avènement de la nouvelle République est, de toute évidence, fastidieux. Du reste, certaines dispositions ne varient pas dans leur contenu.

La nouvelle Constitution établit un nouvel ordre juridique

C’est pour pallier cette difficulté que le constituant a prévu la disposition transitoire de l’article 183, qui permet de régler, dans le temps, la question de la continuité du droit interne dans l’Etat et celle des conflits de lois consécutifs à la naissance d’une nouvelle République. Il s’agit tout simplement d’empêcher l’effacement total de tout ce qui avait été précédemment élaboré, en faisant entrer certains de ces textes dans le nouvel ordonnancement juridique de la nouvelle république. Il convient de préciser que les textes dont il s’agit, concernent essentiellement les dispositions infra constitutionnelles, c’est-à-dire les textes qui sont en dessous de la Constitution : lois, ordonnances, décrets, arrêtés, etc.

Il ne peut nullement s’agir des dispositions de l’ancienne Constitution puisque celles-ci sont abrogées en raison de l’adoption de la nouvelle Constitution. En effet, la nouvelle Constitution produisant ses effets pour l’avenir et non dans le passé, les lois, ordonnances, décrets et arrêtés ou autres textes normatifs qui existaient avant son adoption continueront de s’appliquer jusqu’à ce que de nouvelles dispositions de même valeur viennent les remplacer. Cette application est subordonnée à une condition essentielle : lesdits textes ne doivent pas être contraires à la nouvelle Constitution ; cette dernière étant la norme hiérarchiquement supérieure.

Aussi, toute contrariété entre ces textes inférieurs et la nouvelle Constitution entraînerait leur inapplicabilité, voire leur abrogation implicite. Il est dès lors totalement faux d’affirmer que l’article 183 a pour but de faire rétroagir la nouvelle constitution. Lors d’une abrogation, ni la norme abrogée ni celle qui abroge ne peuvent avoir d’effet rétroactif. La norme abrogée disparait et seuls les effets passés qu’elle a produits demeurent valables. Cependant, cela ne signifie pas que la norme abrogée continue à produire des effets pour l’avenir.

NON, ELLE N’EXISTE PLUS. De même, la norme qui abroge ne peut pas produire des effets dans le passé puisqu’elle n’existait pas antérieurement. Elle ne peut donc rétroagir. Elle régit l’avenir et non le passé. Dès son entrée en vigueur, elle ne produit ses effets que pour l’avenir. Penser le contraire, c’est inventer de nouvelles règles de droit. Or en l’espèce, il s’agit essentiellement du droit administratif enseigné en Licence 2 de faculté par mes brillants professeurs et assistants.

Avec afriksoir

Côte d’Ivoire/ Manifestation à Bonoua : le commissaire de police fuit et trouve refuge à la cour royale

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Vive tension entre policiers et civiles à Bonoua ce jeudi 13 août, ville du département de Grand-Bassam, dans la région du Sud-Comoé. Le commissaire de police fuit et trouve refuge à la cour royale .

Après avoir donné l’ordre de tirer sur les manifestants contre la candidature du Président Alassane Ouattara,  un  mort  est enregistré. Mécontent, les jeunes engagent une poursuite  du commissaire  qui  trouve refuge à la cour royale.   

Les manifestants font irruption dans la cour et réclament le commissaire . “TU DONNES ORDRE DE TIRÉ SUR LA POPULATION ET TU FUIS !”, réagit un  manifestant en colère. 

Le commissariat de police a été incendié.

Sapel MONE  

Affaire 3e mandat : la représentante nationale de GPS, Anne Marie Bonifon, arrêtée par la police

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La représentante nationale du parti de Guillaume Soro, Anne Marie Bonifon, a été arrêtée par la police pendant les manifestations contre le troisième mandat du président Alassane Ouattara.

Le parti Générations et Peuples solidaires (GPS), de l’ancien président du parlement ivoirien Guillaume Soro, a annoncé jeudi 13 août 2020, sur sa page Facebook, que sa coordonnatrice nationale, Anne Marie Bonifon, a été arrêtée par la police avec plusieurs autres membres. « Arrestation par les forces de l’ordre de plusieurs membres de Générations et peuples solidaires, dont Mme Anne Marie Bonifon, la première responsable du mouvement citoyen », a indiqué le parti. Le directeur de la communication de Soro, Moussa Touré, indique que quatre autres dames ont été arrêtées avec la coordonnatrice.

LIRE AUSSI : Côte d’Ivoire/ Manifestation à Bonoua : le commissaire de police fuit et trouve refuge à la cour royale

Ces interpellations ont fait immédiatement réagir Guillaume Soro qui a indiqué sur Twitter que «ces dames courageuses ont décidé de dire non au troisième mandat d’Alassane Ouattara et ces mères de familles sont arrêtées et humiliées par la soldatesque ! ».

Plusieurs manifestants sont descendus dans les rues de la Côte d’Ivoire pour exprimer leur ras-le-bol contre un troisième mandat du président. Ces mouvements ont déjà fait plusieurs victimes et, selon les informations des médias locaux, au moins trois personnes sont déjà mortes depuis le début de cette semaine.

Sapel MONE

Côte d’Ivoire : L’investiture d’Alassane Ouattara prévue le 22 Août 2020

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”L’investiture d’Alassane Ouattara, le candidat du RHDP à la présidentielle du 31 octobre 2020, prévue le 22 Août prochain au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan”. Annonce Adama Bictogo au cours d’une conférence de presse de la Direction Exécutive du RHDP, ce jeudi 13 août.

Sapel MONE

Affaire de 3e mandat: le commissariat de Bonoua incendié, le commissaire saisi et envoyé à la cour royale

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Le mot d’ordre étant lancé par l’opposition de marcher ce jour n’a concerné qu’une poignée de jeunes. La police ayant fait bloc a empêché les manifestants d’avancer, et comme toujours il y eut des échanges entre eux, un policier n’a pas pu se retenir et a tiré à balles réelles dans la tête d’un manifestant qui a succombé à sa blessure. Devenus fou de rage, les manifestants ont alerté toute la contrée qui est venue transporter le corps au commissariat. Les manifestants voulaient demander au commissaire si c’est bien lui qui a ordonné à son élément de tirer, pris de peur par la foule dans de ce commissariat, le commissaire s’est enfermé avec d’autres éléments cherchant refuge. La colère ayant animé les manifestants pour avoir perdu un des leurs a occasionné la destruction dudit commissariat.

Il faut noter que le commissaire est très mal en point, d’autres lui ont donné des coups de chevrons de partout, un groupe l’a protégé et l’a conduit à la cour royale. Voici ce qui reste du commissariat à Bonoua après la perte d’un manifestant.

Melv Sage

Mozambique: l’armée fuit la bataille et revient en force ce jour

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Les autorités du Mozambique affirment que l’armée a été déployée pour tenter de reprendre le contrôle du port-clé de Mocimboa da Praia, qui était tombé entre les mains des islamistes, rapporte BBC.

Les combats sont en cours au Mozambique alors que l’armée, qui avait fui ses positions mercredi face à la force logistique des militants islamistes affiliés à Daesh, est revenue à la charge jeudi pour tenter de reprendre la ville. Selon BBC, la ville est proche du site de projets de gaz naturel d’une valeur de 60 milliards de dollars. L’armée mozambicaine affirme que les terroristes utilisent la population locale comme bouclier humain pendant les combats. La perte de contrôle du port de Mocimboa da Praia par les forces gouvernementales, fait suite à plusieurs jours de combat dans le nord du pays, riche en gaz.

Des dizaines de soldats auraient été tués et un bateau de patrouille coulé, tandis que l’armée affirme avoir tué une soixantaine de militants. BBC indique que « la perte de la ville a été un coup dur pour l’armée mozambicaine, qui lutte pour contenir une rébellion croissante dans la province riche en gaz de Cabo Delgado ». Mocimboa da Praia est utilisé pour les livraisons de fret vers les projets offshore à environ 60 km (40 miles), qui sont développés par des géants pétroliers, dont Total.

Melv Sage

Buzz : SKelly libre ce soir à 18 heures

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L’artiste chanteur SKelly bientôt libéré avec sursis et 200.000 francs Cfa d’amende. Arrêté le 02 août 2020 puis transféré à la prison civile de Bouaké, il est passé devant le juge ce jeudi 13 août dernier.

Entendu par les autorités judiciaires suite à l’accusation d’outrage au Chef de l’état, « l’Oiseau de Dieu » a obtenu son titre de sortie de bagne, mais avec sursis suite aux charges retenues contre lui.

Cette liberté qu’il recouvre serait dû à l’intervention récente de ses paires artistes et une délégation conduite par A’Salfo, auprès du Premier Ministre Hamed Bakayoko. SKelly sortira de prison ce jour à 18 heures selon nos informations.

Sapel MONE


Abidjan: le calme prend place

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Depuis quelques heures nous constatons la tranquillité au niveau de la ville d’Abidjan. Nous espérons que ce calme va demeurer longtemps sinon le monde a soif de paix, mais de préférence les ivoiriens car nous volons un climat ou règne la convivialité, l’amour du prochain, la tendresse et autres. Si cette tension ne se digère pas vite, comment nous pourrions exercer aisément? Vraiment que justice soit faite pour un climat de paix.

Melv Sage

Côte d’Ivoire : une lettre ouverte au président Ouattara

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Une lettre ouverte au président Alassane Ouattara a attiré notre attention. Suite aux heurts entre manifestant et forces de l’ordre ce jeudi sur toute l’entendue du territoire ivoirien, Nadège Woyo, une citoyenne lambda adresse une lettre au président ivoirien qui décide de briquer un troisième mandat malgré les morts déjà enregistrés depuis hier.

“Papa! Oui, père actuel de la nation ivoirienne ,

Je t’appelle ainsi, parce que tu es un peu de la génération de mon géniteur ( Woyo Taki Pascal enseignant à la retraite).

Je souhaite t’exprimer mes pensées comme un enfant pourrait parler à son papa, alors permets moi de te tutoyer comme je le fais à mon papa biologique à qui j’ai toujours donné beaucoup de respect aussi.

Avant tout propos , je tiens à vraiment m’excuser pour le canal utilisé pour m’adresser à toi, papa Ado.

L’on se demandera certainement en tant que qui j’ose t’écrire..

Papa, Je ne suis rien d’autre que Nadège Woyo, jeune dame, responsable d’une PME et fondatrice d’ une Ong qui œuvre en faveur des enfants défavorisés …

Je ne t’ai jamais vu, papa Ado, mais en 2012, j’ai pu entrer dans le cadre de mes activités en contact avec un membre de ton gouvernement , j’ai nommé la ministre Anne Désirée Ouloto aux côtés de qui j’ai travaillé 3 ans durant à sa Direction de Communication.

À ses côtés, bien que n’etant pas du RDR, j’ai moi même pris une part active à ta campagne électorale dans le Guemon, où nous avons sillonné toutes les régions demandant à toute la population de voter pour toi. Les preuves ( images ) sont encore disponibles.
Dieu merci, notre travail collectif s’est soldé par une victoire écrasante de ton parti dans le Guemon.

Mais papa Ado, je viens cette fois, en toute humilité, pas pour me proposer à nouveau de participer à ta campagne mais pour te demander de revenir sur ta décision d’être candidat pour un 3 ème mandat.

Je suis là comme cet enfant qui espère beaucoup d’un papa qui peut, à tout moment, se surpasser pour le bien-être de son enfant ( la population).

Papa, l’atmosphère n’est pas du tout bonne depuis l’annonce que tu as faite, à la veille de la fête de l’indépendance, d’ être encore candidat.

Toutes les villes et communes de Cote d’ivoire sont en ébullition. On compte déjà plusieurs blessés graves et des morts. Ces derniers revendiquent le respect strict de la constitution.

Papa, tu as déjà beaucoup et assez fait . Mais je voudrais faire une doléance si tu veux bien y prêter attention. Daigne revenir sur ta décision! Daigne te surpasser une fois de plus pour l’amour de ta population, pour maintenir intact ce pays dont tu as vraiment et vaillamment participé vraiment au développement ces dernières années.

Papa , vas tu accepter, rien que pour un 3 ème mandat, de voir s’écrouler comme un château de cartes tout ce que tu t’es saigné à bâtir en 10 ans, pour juste 5 ans de mandat ?
Je ne le crois pas.

Avec grand espoir que ma doléance retienne ton attention et reçoive de toi une suite favorable, papa, veuille bien recevoir mes salutations distinguées !

Nadège Woyo , une fille de la Côte d’Ivoire.

Sapel MONE

Côte d’Ivoire: Patrick Achi appel la cour à trancher

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Dans un extrait d’interview, Patrick Achi appel la cour constitutionnelle.


Journaliste : ” Lors de l’adoption de la constitution en 2016, votre collègue ministre de la justice M. Sansan Kambilé a déclaré lui même qu’il était impossible constitutionnellement que le président Alassane Ouattara se présente pour un nouveau mandat “


Patrick Achi : ” (…) Il n’y a pas que lui, il y en a plusieurs qui ont tenu des propos, que se soit dans l’opposition, que se soit dans le parti au pouvoir. (…) Il s’agit de débat politique mais en dernier ressort, c’est le juge constitutionnel qui tranchera “

Melv Sage

Côte d’Ivoire : Quatre (4) partis politiques se rallient au RHDP

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Quatre (4) partis politiques notamment :

– Le Rassemblement pour la concorde et la Paix (Rpc-Paix) de Michel Bosson N’goran,
– Le groupement de partis de la Convention pour le triomphe de la démocratie (Ctd), de Daniel Simin,
– Le Parti ivoirien des volontaires pour le développement (Pivd), d’Adolphe Roland Adon
– Lla Force au peuple (Fp), d’Innocent Gneblin se sont engagés, jeudi 13 août 202, aux côtés du RHDP.

Sapel MONE

Angola : José Filomeno Dos Santos condamné à la prison ferme. Les raisons

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Au regard de ses activité la tête d’un fonds souverain angolais entre 2013 et 2018, José Filomeno Dos Santos, 42 ans, fils de l’ancien président angolais Eduardo Dos Santosa été condamné ce vendredi à la prison ferme, rapporte le confrère senenews.com.


A en croire le juge Joao da Cruz Pitra, de la Cour suprême de Luanda, « le prévenu est condamné à une peine cumulée de cinq ans de prison pour le chef de fraude et celui de trafic d’influence ».

Lire aussi : Côte d’Ivoire : Communiqué du ministre de la sécurité et de la protection civile


Pour rappel, José Filomeno Dos Santos ainsi que trois de ses supposés complices ont été accusés de fraude qui leur a permis de détourner 1,5 milliard $, rapporte lefigaro.fr.

Sapel MONE

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