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Bombardement de Bouaké en 2004: Me Jean Balan fait de troublantes révélations

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Me Jean Balan, l’un des avocats des familles des victimes français, revient sur le bombardement de Bouaké dans son livre « Crimes sans châtiment ».

Alors cette frappe intervient trois jours après le lancement par le président Gbagbo d’une tentative de reconquête militaire du nord de la Côte d’Ivoire, et selon les autorités françaises de l’époque, selon Jacques Chirac, c’est Laurent Gbagbo qui donne l’ordre de frapper une position française à Bouaké, qu’est–ce qui vous fait penser, vous, que ce n’est pas Laurent Gbagbo ?

Ce n’est pas moi qui le pense, c’est absolument tous les protagonistes, y compris Chirac. Même dans le dossier, il résulte totalement que, dès le début, absolument dès le début, il savait pertinemment que ce n’était pas Gbagbo qui avait donné l’ordre. Ce qui est absolument sûr, c’est que les autorités françaises du gouvernement de l’époque, elles ont absolument tout fait d’une manière concertée, organisée – ce n’est pas moi qui le dis, c’est la juge d’instruction qui le dit. Elles ont fait en sorte que l’enquête judiciaire ne puisse pas prospérer depuis 2004, et ça a continué par la suite. Et dans ces conditions-là, on a été toujours empêché de prendre le fil pour voir qui a été le donneur d’ordre. Et Dominique de Villepin, pendant des années, il parle avec son cynisme habituel, c’est-à-dire que lui ne sait rien, il ne sait même pas que la Côte d’Ivoire existe.

Alors ces trois anciens ministres français sont en effet en couverture de votre livre, quelle pouvait être la manipulation française dans cette frappe de deux avions ivoiriens contre une position de l’armée française ?

La manipulation de ces trois-là … Je ne peux pas démontrer que ce sont eux qui ont manipulé. Ce que je démontre, c’est qu’ils ont tout fait pour qu’on ne puisse pas arriver à tirer le fil. L’intérêt, il est très simple, ils voulaient se débarrasser de Gbagbo, et il fallait un prétexte à un moment donné. À la fin de mon livre, tout est clair, c’est une note approuvée par le président Chirac, écrite par son chef d’état-major Georgelin, où il est dit absolument très clairement qu’il faut expliquer à Soro et à Ouattara – Soro étant le chef des rebelles – que la meilleure manière de se débarrasser de Gbagbo, termes utilisés par eux, ce sont les élections.

Donc ils avaient envisagé très clairement de se débarrasser de Gbagbo. Maintenant, si quelqu’un a sauté le pas en bombardant le camp de Bouaké tout simplement pour avoir un prétexte pour faire un coup d’État militaire, c’est un pas que je franchis, je le franchis parce que sinon, il n’y a absolument aucune logique dans ce bombardement.

Me Jean Balan, l’un des avocats des familles des victimes français, revient sur le bombardement de Bouaké dans son livre « Crimes sans châtiment ».

Alors cette frappe intervient trois jours après le lancement par le président Gbagbo d’une tentative de reconquête militaire du nord de la Côte d’Ivoire, et selon les autorités françaises de l’époque, selon Jacques Chirac, c’est Laurent Gbagbo qui donne l’ordre de frapper une position française à Bouaké, qu’est–ce qui vous fait penser, vous, que ce n’est pas Laurent Gbagbo ?

Ce n’est pas moi qui le pense, c’est absolument tous les protagonistes, y compris Chirac. Même dans le dossier, il résulte totalement que, dès le début, absolument dès le début, il savait pertinemment que ce n’était pas Gbagbo qui avait donné l’ordre. Ce qui est absolument sûr, c’est que les autorités françaises du gouvernement de l’époque, elles ont absolument tout fait d’une manière concertée, organisée – ce n’est pas moi qui le dis, c’est la juge d’instruction qui le dit. Elles ont fait en sorte que l’enquête judiciaire ne puisse pas prospérer depuis 2004, et ça a continué par la suite. Et dans ces conditions-là, on a été toujours empêché de prendre le fil pour voir qui a été le donneur d’ordre. Et Dominique de Villepin, pendant des années, il parle avec son cynisme habituel, c’est-à-dire que lui ne sait rien, il ne sait même pas que la Côte d’Ivoire existe.

Alors ces trois anciens ministres français sont en effet en couverture de votre livre, quelle pouvait être la manipulation française dans cette frappe de deux avions ivoiriens contre une position de l’armée française ?

La manipulation de ces trois-là … Je ne peux pas démontrer que ce sont eux qui ont manipulé. Ce que je démontre, c’est qu’ils ont tout fait pour qu’on ne puisse pas arriver à tirer le fil. L’intérêt, il est très simple, ils voulaient se débarrasser de Gbagbo, et il fallait un prétexte à un moment donné. À la fin de mon livre, tout est clair, c’est une note approuvée par le président Chirac, écrite par son chef d’état-major Georgelin, où il est dit absolument très clairement qu’il faut expliquer à Soro et à Ouattara – Soro étant le chef des rebelles – que la meilleure manière de se débarrasser de Gbagbo, termes utilisés par eux, ce sont les élections.

Donc ils avaient envisagé très clairement de se débarrasser de Gbagbo. Maintenant, si quelqu’un a sauté le pas en bombardant le camp de Bouaké tout simplement pour avoir un prétexte pour faire un coup d’État militaire, c’est un pas que je franchis, je le franchis parce que sinon, il n’y a absolument aucune logique dans ce bombardement.

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Clash Politique: Koné Ladio Issa Sankara recadre avec Maestria l’intellectuel Doumbia Major

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A DOUMBIA SOUMAÏLA dit MAJOR
Cher ami, j’ai suivi tes saillies et délires à l’égard de Bonaventure Kalou LE Don parce que ce dernier s’est opposé aux opposants de la marche des catholiques.
Tu l’as traité de semi-intellectuel qui n’a même pas le BAC ,il réfléchirait par ses pieds (footballeurs) et non avec sa tête.
Toi tu es intellectuel bardé de diplômes.
Tu insinues que Kalou doit son élection à la mairie de Vavoua au communautarisme et à sa popularité.
Bien, prenons tes arguments un par un
1-l’intellectualisme
Major, il est bon de te rappeler qu’un diplômé est différent d’un intellectuel .
A ce sujet, Jean-Marie Adiaffi a écrit qu’un intellectuel c’est quelqu’un chez qui l’ordre des idées compte
A partir de cette définition, tu ne peux être élu aux rangs d’intellectuel, parce qu’il n’y a aucun ordre dans tes idées.
Tu papillonnes au gré de tes intérêts mesquins.
Tu rappelles à Kalou certains articles de notre constitution relatifs à la laïcité de notre état, on est d’accord mais je suis très étonné de t’entendre faire référence à la constitution .
Je te prends au mot ,que dit notre constitution pour l’accession au pouvoir ?
La constitution fait-elle mention d’utilisation d’armes pour accéder au pouvoir ? Toi qui fût porte-parole de la rébellion pour l’Europe devenu constitutionaliste.
Les textes de la Fesci faisaient-ils mention de ce qu’il faille prendre des machettes pour découper ses camarades pour être Secrétaire général ?
Si tu es amnésique, nous ne le sommes pas, toi qui es perpétuellement en conflit avec toi même.
Faut-il te rappeler que Hugo Chavez a été président de son pays le Venezuela mais il fût militaire et c’est l’un des présidents qui a été le plus adulé dans son pays,il n’a pas de diplômes universitaires.
Est-il nécessaire de te rappeler que George Bush Père était juste un pétrolier dans le sillage de son père et féru de Cow-Boy et a présidé aux destinées de la plus grande puissance du monde, les USA ?
Que dire de Da Silva Lula, un ouvrier qui a sorti plus de 20 millions de Brésiliens de la misère et des favelas.
Tu ne connais peut-être pas Helmut Kölh ,l’un des plus grand Chancelier Allemand, il n’avait qu’un CAP ,ouvrier il a été élu Chancelier et il est resté pendant 16 ans. C’est le bâtisseur de L’Europe (UE) avec François Mitterrand.
Les maîtres de l’axe Paris-Berlin ,aucun des deux n’est Docteur. Et ils sont les références et inspirateurs de la politique européenne
J’ose espérer que tu connais Pierre Bérégovoy, premier ministre de Mitterrand, un autodidacte qui avait juste un CAP et qui a conduit le programme gouvernemental de la grande France.
Un diplômé n’est pas forcément un intellectuel
Pendant qu’on y est IB avait quel niveau d’étude pour que tu en sois son porte-canne ?
2-Kalou réfléchirait par ses pieds .
Ok ,dans une interview de Kalou il a clairement dit qu’il a fait un choix quand il était en terminale contre l’avis de son père, il a voulu faire du football son métier et bien lui en a pris.
Sa carrière est pleine et réussie . Quel diplôme demande-t-on à un footballeur ? Des trophées et l’armoire de Kalou en est pleine.
Donc pour des diplômes dans son métier, il en a plein.
Tu sais qui est le Président de la république du Libéria ? Certainement pas. Je te rappelle juste qu’il se nomme George Wéah, le premier ballon d’or mondial .c’est avec ses pieds qu’il a réfléchi pour être aujourd’hui Président de son pays.
Mané Sadio réfléchit aujourd’hui avec ses pieds et construit des hôpitaux au Sénégal, idem pour Drogba.
Tu connais Michel Platini, trois fois ballon d’or européen.
Il a dirigé l’UEFA après avoir réfléchi avec ses pieds.
Toi qui réfléchit avec ta tête, bardé de diplômes qu’as-tu fait pour un ivoirien si ce n’est de les tuer ?
3-L’election de Kalou à la mairie de Vavoua.
Tu affirmes péremptoire qu’il la doit à sa popularité et au communautarisme.
Kalou a donc été élu chez lui à Vavoua parce que Gouro et célèbre.
Une injure à toute une ville. Donc Kalou n’a présenté aucun programme aux populations, il a été élu parce que Gouro.
Oui Kalou a fait campagne dans certains quartiers en Gouro, y’a-t-il un mal à expliquer son programme dans sa langue à ses parents qui n’ont pas eu la chance d’aller à l’école ?
Je te rappelle que lors de la même élection Zakaria Koné a fait campagne pour son candidat, adversaire de Kalou en Dioula, si ce dernier avait gagné qu’aurais-tu dit ?
Tu es pitoyable.
Pour finir, je t’informe que l’un des adjoints de Kalou à la mairie de Vavoua est un ancien de la Fesci, juriste il est aujourd’hui un cadre au ministère de l’enseignement Supérieur. Il s’agit de Thierry Sami Bi
NB : Major, le jour où je te vois encore à la porte de Choisy (Paris 13 ème) entrain de frauder le métro, je te fais une photo et je te signale aux contrôleurs. Hamed Fof est témoin quand tu fraudes le métro avec ton sac à dos. Merci

Mon petit esclave Gouro Bonaventure KALOU Maire de Vavoua reste serein, Major aura du répondant. Toi ne lui répond plus.
C’est ton patron senoufo qui parle.
A cause de Ouattara tous ces plaisantins de Major parlent de personnes qui ont hissé haut le drapeau de notre pays à travers le monde.
Ainsi ai-je parlé
Ouattara doit partir

Intrépide Hopewellhavewell

Les futures élections ivoiriennes coûteront plus de 87 milliards FCFA (Adama Coulibaly)

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Les futures échéances électorales ivoiriennes seront financées sur le budget de l’État à concurrence de 75 milliards FCFA en 2020 et 12,9 milliards FCFA en 2021, soit un total de 87, 9 milliards FCFA, a annoncé jeudi à Abidjan, Adama Coulibaly, le ministre ivoirien de l’économie et des finances.

M. Coulibaly s’exprimait lors d’une cérémonie de signature de trois sessions d’accords entre la Côte d’Ivoire et le Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD). Il s’agit de la signature des plans de travail 2020 entre la Côte d’Ivoire et le PNUD, la signature d’un accord-cadre du PNUD avec la Fondation Bénédicte Jeanine Kacou Diagou (BJKD) et la signature d’un projet d’appui aux élections en Côte d’Ivoire.

Ce dernier accord portant assistance électorale du PNUD à la Commission électorale indépendante (CEI, organe électoral ivoirien), contribuera selon le ministre Adama Coulibaly, à la préparation et à l’organisation dans les « meilleures conditions » des élections à venir. La Côte d’Ivoire organisera en octobre prochain une élection présidentielle.

« Ce projet mettra l’accent sur le développement des capacités, mais surtout sur la nécessité d’assurer un cycle électoral crédible, transparent, inclusif et sans violences lors des présidentielles et législatives à venir. Ainsi le projet est prévu pour une durée de deux ans allant de janvier 2020 à décembre 2021», a expliqué M. Coulibaly.

« Le gouvernement mettra tout en œuvre pour la bonne exécution de ce projet afin de garantir à la Côte d’Ivoire des élections libres, transparentes et apaisées», a promis M. Coulibaly.

« Le projet d’appui aux élections en Côte d’Ivoire vise à couvrir un certains nombres de besoins spécifiques et essentielles à notre institution à savoir : le renforcement des capacités de nos ressources humaines, le renforcement de nos moyens logistiques, l’amélioration significative de notre dispositif actuel de collecte, le traitement et la proclamation des résultats », a entre autres expliqué Coulibaly Kuibiert-Ibrahime, le président de la CEI.

Selon lui, l’enjeu est celui de la promotion de la maturité démocratique de la Côte d’Ivoire. « Nous osons espérer que votre engagement à nous soutenir se traduira dans les meilleurs délais », a dit M. Coulibaly aux autorités du PNUD.

Pour sa part, Jonas Mfouatie, le Représentant résident par intérim du PNUD en Côte d’Ivoire a invité les ivoiriens à rester engagés afin de promouvoir dans la cohésion, un climat propice pour un processus électoral crédible et apaisé.

Plusieurs ministres dont Nialé Kaba (Plan et développement) , Joseph Séka Séka (Environnement et développement durable), Mariatou Koné (Solidarité, cohésion sociale et lutte contre la pauvreté) et Raymonde Goudou Coffie (Modernisation de l’Administration et de l’innovation du service public) ont pris part à cette signature d’accords avec le PNUD notamment les conventions sur les plans de travail 2020 entre les deux parties où sept plans de travail conjoints ont été signés pour un coût de 11 milliards FCFA.

Lire sur abidjan.net

« L’accompagnement de l’État vous engage à plus de professionnalisme » (Ouattara à la presse ivoirienne)

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Note d’information N° 1596 du 30 Janvier 2020

Le Chef de l’Etat a présenté ses vœux de Nouvel An à la Presse et aux
Médias

Le Président de la République, S.E.M. Alassane OUATTARA, a présenté, ce jeudi 30
janvier 2020, au Palais de la Présidence de la République, ses vœux de Nouvel An à
la Presse et aux Médias, exerçant en Côte d’Ivoire.

Intervenant à cette occasion, le Chef de l’Etat a souhaité aux acteurs de la Presse et
des Médias, une excellente année 2020, de santé, de bonheur, d’épanouissement
personnel, mais également de paix pour notre pays. Il a émis le vœu de voir au
cours de cette année, la paix et la cohésion sociale, socle de notre développement et
base de la démocratie, se consolider et se renforcer davantage.

Dans ce cadre, il a rappelé la mission des acteurs de la Presse et des Médias qui est
d’éclairer les Ivoiriennes et les Ivoiriennes mais aussi les populations vivant en Côte
d’Ivoire, d’autant que l’information régule la société et permet de savoir, de
comprendre et d’agir pour prendre des décisions. C’est pourquoi il a fait remarquer
que les Professionnels de ce secteur d’activité doivent faire preuve de rigueur et de
professionnalisme, tout en luttant contre les « fake news », les fausses informations
et les rumeurs.

Le Président Alassane OUATTARA a souligné que cette exigence sera encore plus
accrue en 2020 qui est une année électorale. A cet égard, il a invité les acteurs de la
Presse et des Médias à prendre leurs responsabilités dans la conduite de ce
processus, afin de renforcer la démocratie.

Le Chef de l’Etat s’est engagé, comme il l’a fait les années antérieures, à continuer
d’accompagner le secteur de la Presse et les Médias dans son évolution, en jetant un
regard bienveillant sur certaines propositions de solutions, notamment pour ce qui
est de la nécessité pour l’Etat d’accroitre son soutien à travers l’augmentation des
montants alloués à l’aide publique à la Presse ainsi que l’élargissement du périmètre
d’intervention de cette aide. Dans ce cadre, il a rappelé les efforts faits par le
Gouvernement au cours de l’année écoulée à hauteur de 3,4 milliards de F CFA, en
direction de la Presse et des Médias, en termes d’aides distribuées aux entreprises de

Presse, de fonds de garantie disponible au FSDP et d’exonération sur les intrants
papiers et diverses taxes et TVA.

Le Président de la République a, par ailleurs, souligné qu’en une décennie, le métier
de la Presse et des Médias a connu de réelles transformations en passant du modèle
traditionnel de Presse à un développement prodigieux de nouveaux supports et
canaux de communication. Dans ces conditions, le secteur, selon lui, pour être
efficace, doit nécessairement s’adapter.

En tout état de cause, la Presse, a-t-il affirmé, demeure pour lui une priorité. Dans ce
sens, un nouveau décret sera pris dans les prochaines semaines qui élargira les
missions de l’Organe de soutien aux Médias et va étendre son champ d’action à
d’autres, notamment les nouveaux Médias et l’audiovisuel.

Après avoir salué l’avènement de la TNT (Télévision Numérique Terrestre), le Chef de
l’Etat a dit pouvoir compter sur les Professionnels de la Communication pour
continuer d’améliorer la qualité de leurs productions et analyses qui, somme toute, a
connu ces dernières années, une nette évolution.

S’agissant de la compétitivité des entreprises de Presse, il a invité celles–ci à explorer
d’autres voies, notamment structurantes, qui auront un impact durable sur le modèle
de financement des Médias dont la ressource principale demeure la publicité.
Pour terminer, le Président Alassane OUATTARA a réaffirmé sa foi en la capacité des
entreprises de Presse à s’adapter et en leur engagement à être au service des
concitoyens, en jouant leur partition dans la consolidation de la paix, le renforcement
de la cohésion sociale et le développement de notre pays.

Avant le Chef de l’Etat, le Ministre de la Communication et des Médias, M. Sidi
TOURE, le Président du Conseil Exécutif de l’Union Nationale des Journalistes de Côte
d’Ivoire (UNJCI), Jean Claude COULIBLALY et le Président du Groupement des
Entreprises de Presse de Côte d’Ivoire (GEPCI), Patrice YAO, ont, au nom de
l’ensemble des acteurs et professionnels du secteur, présenté leurs vœux de santé,
de bonheur et de prospérité au Président de la République et à la Première Dame,
Mme Dominique OUATTARA.

Les Présidents de l’UNJCI et du GEPCI ont profité de cette rencontre pour présenter
l’état des lieux du secteur, faire des doléances et quelques propositions dans le sens
de la survie, de la sauvegarde et de l’évolution de leur corporation.
La cérémonie a pris fin par un cocktail offert par le Président de la République à ses
invités dans les jardins du Palais de la Présidence de la République.

Mesdames, Messieurs ;
Chers Amis de la Presse,

Je suis heureux de vous retrouver, cette année encore, à l’occasion de
cette cérémonie d’échanges de vœux qui est également un moment
privilégié d’échanges avec les acteurs du secteur de la Presse et des
Médias.
Je voudrais vous remercier très sincèrement pour les vœux que vous
avez bien voulu, à travers vos Représentants, m’adresser, ainsi qu’à mon
épouse, aux membres de ma famille et à mes collaborateurs.
En retour, je souhaite à chacune et à chacun de vous, à vos familles et à
vos collaborateurs, une excellente année 2020 !
Que 2020 soit pour vous, une année de santé, de bonheur et
d’épanouissement, et pour notre pays, une année de paix.

Chers Amis des Médias,

Comme les années précédentes, il nous faudra, tout au long de cette
année, continuer de consolider la paix et renforcer la cohésion sociale
dans notre pays ; c’est le socle de notre développement et la base de la
consolidation de notre démocratie.
Votre mission en tant que femmes et hommes des Médias est de
contribuer à éclairer nos compatriotes, parce que l’information régule la
société ; elle permet de savoir, de comprendre, d’agir et de prendre des
décisions.
Pour ce faire, vous devez toujours faire preuve de rigueur et de
professionnalisme, lutter contre les fausses informations et les rumeurs,
qui sont malheureusement favorisées par les nouveaux modes et circuits
de diffusion de l’information.
Cette exigence sera encore plus accrue car l’année 2020 est une année
électorale. Je souhaite que les Médias prennent leur part de
responsabilité dans la conduite du processus, afin de renforcer notre
démocratie.

Mesdames, Messieurs,

Vos Représentants viennent de présenter la situation des Médias dans
notre pays, notamment le volet social de la profession de journaliste et
la situation des entreprises de presse.
J’ai pris bonne note de vos propositions de solutions, à savoir, la
nécessité pour l’Etat d’accroître son soutien au secteur à travers :
•une augmentation des montants alloués à l’aide publique à la Presse ;
•un élargissement du périmètre d’intervention de l’aide publique aux
Médias.
Il est vrai qu’en une décennie, votre métier a connu de réelles
transformations, en passant du modèle de Presse traditionnelle à un
développement prodigieux de nouveaux supports et canaux de
communication. Dans ces conditions, l’aide publique, pour être efficace,
doit nécessairement s’adapter. Dans ce cadre, un nouveau décret sera
adopté au cours des prochaines semaines. Il élargira les missions de
l’Organe de soutien aux Médias et étendra son champ d’action à d’autres
Médias, notamment les nouveaux Médias et l’audiovisuel.
Je voudrais, à cet égard, saluer l’arrivée dans notre espace audiovisuel,
de nouvelles chaînes de la Télévision Numérique Terrestre (TNT). Le
Gouvernement met tout en œuvre pour garantir leur plein
développement, grâce notamment à une couverture totale du territoire
national, par le réseau de diffusion numérique au cours de l’année 2020.
Cette couverture, qui a débuté en février 2019, permet aujourd’hui à
60% de la population ivoirienne d’être en capacité de recevoir la TNT.
Afin de faciliter l’insertion de ces nouvelles chaînes, la Société Ivoirienne
de Télédiffusion a décidé de consentir une réduction substantielle sur les
droits de diffusion au cours de l’année 2020.

En ce qui concerne l’augmentation du volume de l’aide publique aux
Médias, je voudrais souligner que celle-ci a connu une hausse de 23%
en 2019 (de 1 025 983 504 FCFA contre 788 millions de F CFA en 2018).
En 2018, l’aide était également en nette croissance par rapport à 2017 ;
c’est dire que le Gouvernement est inscrit dans une dynamique de
croissance. Cependant, en complément du dispositif d’aide publique qui
existe déjà, j’ai demandé au Gouvernement de me faire des propositions
pour un abonnement groupé de certaines Institutions et Administrations
à vos journaux ainsi qu’une répartition diversifiée et équilibrée de la
publicité institutionnelle.
Nous poursuivrons également nos efforts en ce qui concerne la
récurrente problématique de la distribution des journaux.

Mesdames et Messieurs,

Comme toute dépense publique, l’aide à la Presse, a une exigence
d’efficacité.
L’accompagnement de l’Etat vous engage à encore plus de
professionnalisme, au respect des règles d’éthique et de déontologie.

Cependant, la vraie réponse au problème des Médias ne peut résider
dans une aide publique continuellement croissante ; il est donc
nécessaire d’explorer d’autres voies, plus structurantes, qui auront un
impact durable sur le modèle de financement des Médias, dont la
ressource principale demeure la publicité.
J’ai donc demandé au Gouvernement de mieux structurer ce secteur afin
de le rendre viable. Un projet de loi sur la Communication publicitaire est
en cours d’adoption par le Parlement et permettra de mieux encadrer
cette profession et lui permettre de jouer pleinement son rôle.
Un autre facteur déterminant pour une juste viabilité de vos entreprises
est la qualité du produit de presse.

Cette recherche de qualité, pour une plus grande satisfaction de vos
clients, doit être au cœur des décisions stratégiques de vos entreprises.

Mesdames, Messieurs,

J’ai foi en votre capacité à trouver des réponses justes et efficaces aux
difficultés liées à votre secteur.
J’ai foi également en votre engagement à être au service de nos
concitoyens, en jouant votre partition dans la consolidation de la paix, le
renforcement de la cohésion sociale et le développement de notre pays.
C’est sur cette note d’espoir que je voudrais clore mon propos en vous
réitérant mes vœux de bonne et heureuse année 2020.

Je vous remercie.

connectionivoirienne.net

CPI: décision sur le déroulement de l’audience devant la chambre des recours

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LE PRÉSIDENT GBAGBO ET SON MINISTRE BLÉ GOUDÉ AURONT CHAUCUN 45 MN DE PAROLE :

La Chambre d’appel de la Cour pénale internationale,
Saisie de la “Requête de la Défense afin d’obtenir que la Chambre d’appel restitue à Laurent Gbagbo, acquitté de toutes les charges portées contre lui, l’intégralité de ses droits humains fondamentaux” du 7 octobre 2019, ICC-02/1101/15-1272-Conf,
Prenant acte de l'”ordonnance fixant une audience devant la Chambre d’appel et autorisant la participation à la procédure judiciaire conformément à la règle 103 du Règlement de procédure et de preuve” du 20 décembre 2019, ICC-02/11-01/15-1296-Corr, émet les observations suivantes
DÉCISION

  1. Lors de l’audience prévue dans cette affaire le 6 (éventuellement prolongée jusqu’au 7) février 2020, la Chambre d’appel invite M. Laurent Gbagbo, M. Charles Blé Goudé, le Procureur et le Bureau du conseil public pour les victimes à présenter des observations guidées par les questions suivantes

a. Dans quelles circonstances la Chambre d’appel peut-elle réexaminer ses arrêts pris en application de la règle 158 du Règlement de procédure et de preuve (ci-après “le Règlement”) ?

b. Si la Chambre d’appel peut reconsidérer ses arrêts pris en application de la règle 158 du Règlement, quelle est la norme applicable ?
c. Au-delà de la question du réexamen, existe-t-il d’autres raisons pour lesquelles la Chambre d’appel devrait réexaminer et révoquer les conditions de libération énoncées dans son arrêt du 1er février 2020 ?

d. Le redressement demandé par le Procureur dans son mémoire d’appel dans le cadre de l’appel contre l’acquittement de MM. Gbagbo et Blé Goudé – à savoir la déclaration d’erreur judiciaire – a-t-il une incidence sur la nécessité de continuer à imposer les conditions de mise en liberté énoncées dans l’arrêt ?

  1. Les parties et les participants seront invités à s’adresser à la Chambre d’appel sur les questions ci-dessus comme suit :

a. M. Gbagbo (30 minutes)
b. M. Blé Goudé (30 minutes)
c. Le Procureur (30 minutes)
d. Le représentant légal des victimes (20 minutes)
e. Réponse de M. Gbagbo (10 minutes)
f. Réponse de M. Blé Goudé (10 minutes)

  1. Des questions supplémentaires peuvent être posées aux parties et aux participants du banc concernant les points ci-dessus ou tout autre point pertinent.
  2. La République de Côte d’Ivoire sera invitée à prendre la parole devant la Chambre d’appel sur toute question soulevée par la requête de M. Gbagbo du 7 octobre 2019 (priant la Chambre d’appel de reconsidérer son arrêt, qui a imposé des conditions à la libération de M. Gbagbo et de M. Blé Goudé après leur acquittement). Les parties peuvent ensuite répondre aux observations de la République de Côte d’Ivoire. L’ordonnance est ainsi rédigée :

a. République de Côte d’Ivoire (20 minutes)
b. Le Procureur (15 minutes)
c. M. Blé Goudé (15 minutes)
d. M. Gbagbo (15 minutes)

  1. Le greffier, ou son représentant, est tenu d’assister à l’audience et peut être invité à présenter des observations sur les questions pertinentes.

Fait en français et en anglais, la version anglaise faisant foi.

Le juge Chile Eboe-Osuji préside

Daté de ce 29ème jour de janvier 2020
À La Haye, Pays-Bas

Intrépide Hopewellhavewell

Côte d’Ivoire/Drame: une fillette de 9 ans meurt à la suite d’un viol à Issia

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Une fillette de 9 ans, S.G. Ruth, a succombé le jeudi 30 janvier 2020 à ses blessures suite à un viol, dans le village d’Irogogoua, le département d’Issia.

La fillette, élève en classe de CE2, s’était fait remarquer à l’école par son travail qui faisait la fierté de l’ensemble du corps enseignant du village. Malheureusement, dans des circonstances non élucidées, le présumé violeur W.L, 22 ans, s’est enfuit du village après son forfait.

Enseignants et parents avaient tout mis en œuvre pour sauver la petite fille à travers les soins intensifs à l’hôpital. Mais la bonne volonté des villageois n’a pas pu sauver l’écolière qui est décédée dans l’après-midi du jeudi 30 janvier 2020. Elle a été ensevelie le même jour, à 20h.

Lire sur Yeclo

Pakistan: les 40 chrétiens arrêtés sont enfin libres

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A près cinq ans d’emprisonnement, les 40 chrétiens arrêtés pour les manifestations qui ont suivi l’attentat du 15 mars 2015 dans deux églises du quartier chrétien de Youhanabad à Lahore au Pakistan sont enfin libérés.

La Commission Nationale Justice et Paix de la Conférence des Évêques Pakistanais vient d’apporter ce 30 janvier une bonne nouvelle à l’AED : la libération de 40 chrétiens condamnés il y a 5 ans. S’adressant à l’AED quelques heures seulement après le verdict d’acquittement, le père Emmanuel Yousaf, directeur national de la Commission Nationale Justice et Paix (NCJP), a déclaré :

« Ce que nous avons vu aujourd’hui est une merveilleuse nouvelle pour le Pakistan. Dans tout le Pakistan, les gens avaient prié chaque jour pour que le tribunal statue en leur faveur. C’est un grand jour pour nous tous. »

Et de rajouter : « Les accusés ont traversé un très gros traumatisme et maintenant, Dieu merci, ils sont de l’autre côté », expliquant qu’ils étaient maintenant rentrés chez eux avec leurs familles.

Retour sur l’arrestation de ces chrétiens en 2015

Après que deux kamikazes se soient fait exploser pendant les offices du dimanche près de l’église catholique Saint-Jean et du temple de l’Église du Christ, causant la mort de 15 fidèles et blessant 70 personnes, le 15 mars 2015, la communauté chrétienne locale a commencé à protester. Dans l’excitation du moment, deux musulmans ont été injustement retenus par la foule comme responsables des attaques contre les églises et lynchés à mort.

Suite au meurtre des deux hommes, la police a effectué plusieurs descentes dans le quartier de Youhanabad et ordonné l’arrestation de dizaines de chrétiens. Certains musulmans impliqués dans les manifestations ont également été arrêtés et libérés peu après. 42 des chrétiens se sont vus refuser la libération sous caution. Deux d’entre eux sont morts en prison, les rapports faisant état de mauvais traitements physiques et de pressions pour se convertir à l’islam. Les 40 autres viennent d’être libérés.

Soutien constant de l’AED

Le père Yousaf a ensuite remercié l’AED pour son aide juridique et parajuridique, qui, a-t-il dit, a été cruciale pour le succès de l’affaire. En plus de financer les frais juridiques, l’AED a parrainé la scolarité des familles des accusés et offert des cadeaux à Pâques et à Noël. Elle s’est engagée à continuer d’aider les familles des accusés, en particulier au cours de l’année à venir.

« Nous nous réjouissons de la libération de chacun de ces chrétiens, a réagi Benoit de Blanpré, directeur de l’AED en France. Mais la joie de ce verdict ne nous fait pas oublier ces 5 années passées en prison, comme Asia Bibi en aura passé 9, ‘pour rien’. Nous pensons à ceux qui sont encore en prison et continuerons, à l’AED, d’œuvrer pour tous ceux qui subissent tant de haine à cause de leur foi ».

Communiqué de presse de l’Aide à l’Église en Détresse, 30 janvier 2020

Avec : infochretienne.com

Côte d’Ivoire/Présidentielle 2020: Guillaume Soro déterminé à affronter Ouattara

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Dans un entretien accordé à la BBC, Guillaume Soro a lancé une sévère mise en garde contre le président ivoirien, Alassane Ouattara. Le député de Ferké, qui a déjà annoncé sa candidature à la présidentielle du 31 octobre 2020, a confirmé son ambition de briguer la magistrature suprême en Côte d’Ivoire. Mieux, il a fait savoir à son ancien mentor qu’il n’acceptera pas d’être banni de la prochaine course à la présidence de la République.

Guillaume Soro avait prévu de rentrer en Côte d’Ivoire le lundi 23 décembre 2019, après un long moment d’absence. Mais l’ancien président de l’Assemblée nationale n’a pu regagner Abidjan et a dû dérouter son avion au Ghana avant de trouver refuge en Espagne. Il faut savoir que l’ex-chef rebelle est poursuivi par le régime d’Alassane Ouattara pour tentative de déstabilisation de la Côte d’Ivoire, blanchiment d’argent et détournement de deniers publics.

Un mandat d’arrêt international a même été lancé contre lui par les autorités ivoiriennes. Mardi 28 janvier 2020, le patron des soroistes, en exil forcé en France, a échangé avec la presse. Guillaume Soro a profité pour dévoiler le deal passé entre lui et Alassane Ouattara.

“M. Ouattara m’a fait trois promesses devant Blaise Compaoré, ensuite devant un guide religieux, si je venais à le faire président. Il devrait me reconduire comme Premier ministre jusqu’en 2015. Il n’a pas tenu. Il devrait me faire N°2 du RDR. D’ailleurs, le poste de vice-président créé en 2008 m’était réservé. Il n’a pas tenu. Il devrait faire ses deux mandats et me soutenir à être président après ses deux mandats présidentiels. Il n’a pas tenu”, a-t-il révélé.

Interrogé par la BBC, le jeudi 30 janvier 2020, Guillaume Soro a encore haussé le ton contre le chef de l’État ivoirien. Le président du mouvement politique Générations et peuples solidaires (GPS) a expliqué qu’il est candidat à la présidentielle par amour pour son pays.

“Et après toutes ces années au gouvernement, à l’Assemblée nationale, je pense que je peux mieux servir mon pays. Nous voulons incarner un nouveau leadership en Côte d’Ivoire et nous voulons aussi insuffler ce nouveau leadership en Afrique. Donc, la décision d’être candidat à l’élection présidentielle en Côte d’Ivoire est définitive”, a martelé le député.

Poursuivant, Guillaume Soro a expliqué qu’après avoir passé dix-sept années de son existence à combattre l’exclusion, il ne peut pas comprendre qu’ Alassane Ouattara, “le banni d’hier” soit dans une “posture de bannir un candidat à la présidence de la République de Côte d’Ivoire”. ” Non non non, cette autre époque s’est terminée en 2002 et comme je l’ai dit, il ne sera jamais question pour moi, ce n’est pas une option pour moi de faire ni la guerre ni un coup d’État”, a enfoncé Guillaume Soro.


” Aucune partie du parc national du Banco d’Abidjan n’est à céder” (DG)

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Aucune partie du parc national du Banco d’Abidjan n’est à céder, a annoncé jeudi, le Directeur général de l’Office ivoirien des parcs et réserves (OIPR), le Colonel Tondossama Adama.

« Aujourd’hui, j’interviens pour dire que nous ne vendons aucune partie du parc national du Banco », a déclaré au cours d’une conférence de presse, le Colonel Tondossama Adama, insistant lors d’une visite terrain qu’ « aucune partie du parc national du Banco n’est à céder ».

Cette déclaration fait suite à des rumeurs sur les réseaux sociaux rapportant qu’une partie du parc national du Banco a été vendue. Selon le patron de l’OPIR, cette rumeur est partie du tweet de quelqu’un qui finalement reconnu son tort et a retiré son post.

Mais, a expliqué le Colonel Tondossama Adama, « quelqu’un d’autre est revenu là-dessus en mettant en ligne une pétition pour demander aux gens de signer cette pétition et demander au ministre de l’environnement et du développement durable de ne pas vendre une partie de leur forêt ».

« La superficie exacte du parc national du Banco est de 3348 hectares », a-t-il précisé, ajoutant que « le train urbain est contigu au parc national du Banco au même titre que les rails de la Sitarail ».

En Côte d’Ivoire, les parcs nationaux sont régis par la loi 102 du 11 février 2002. « Un parc national, on le conserve pour les générations futures, pour faire du tourisme. Les parcs nationaux et réserves font partie du domaine de l’Etat. Pour déclasser une partie d’un parc national il faut la loi, il faut aller devant l’Assemblée nationale », a conclu le directeur général de l’OIPR.

Le réseau des aires protégées de Côte d’Ivoire est constitué de 14 parcs (8 pacs nationaux et 6 réserves naturelles) pour environ 2 100 000 hectares, soit près de 6% du territoire national ivoirien.

Ce réseau qui offre l’écosystème de la savane, de la forêt et de la mangrove est administré par l’OIPR, structure sous tutelle du ministère de l’environnement et du développement durable. L’OIPR est fort de 500 personnes réparties sur l’ensemble du territoire national.

atoo.ci

3 passagers clandestins pensant aller à l’hexagone, atterrissent plutôt au Ghana

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Trois Nigérians ont été arrêtés par les autorités portuaires de Tema au Ghana, après avoir échoué dans leur tentative de rallier l’Europe clandestinement.

Les trois passagers clandestins qui ont depuis été placés en garde à vue étaient montés à bord d’un navire en provenance du Nigeria dans l’espoir de se rendre en Espagne à la recherche de pâturages plus verts.
Les trois clandestins nigérians, Isaac Daniel 32 ans, Stephen Nuta 28 ans et Kelvin Popoola 26 ans, auraient pénétré à bord du navire MV Unity depuis le port d’Apapa au Nigeria, convaincus que le navire se dirigeait vers l’Espagne.

Malheureusement, le navire se dirigeait vers le Ghana pour décharger des marchandises générales au port de Tema où les suspects ont été découverts cachés dans un petit espace derrière l’hélice du navire (ventilateur).

Les suspects avaient en leur possession des boissons alcoolisées, des provisions et un marteau.

Selon les suspects, ils ont déjoué la vigilance des travailleurs du navire et espéraient chercher des pâturages plus verts en Europe.

Selon des responsables de la sécurité, l’un des suspects, Isaac Daniels, a été arrêté en 2019 pour une infraction similaire et déporté au Nigeria avec quelque 600 dollars.

Le directeur de la sécurité du port de Tema, le Col Punamane, a déclaré que la question du débarquement des passagers clandestins au port de Tema devient une préoccupation majeure et souhaite que des mesures soient mises en place pour garantir que l’acte de passagers clandestins ne devienne pas attrayant pour les jeunes.

Pendant ce temps, les autorités portuaires espèrent que les passagers clandestins pour l’année 2020 seront réduits au minimum.

AfrikMag

Coronavirus : la réaction des chrétiens de Wuhan

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« La situation est si critique, pourtant nous avons confiance dans les promesses du Seigneur, ses pensées envers nous sont de paix et non de mal (Jérémie 29:11), et il permet un temps d’épreuve, non pour nous détruire, mais pour nous établir. […] La peste de Wuhan ne peut pas nous séparer de l’amour du Christ ; cet amour est en notre Seigneur Jésus-Christ. »

On dénombre actuellement 9776 de cas confirmés de victimes du coronavirus 2019-nCoV. Le virus a déjà causé la mort de 213 personnes, selon la carte interactive mise à jour par une université américaine. Le marché de Wuhan pourrait selon certaines hypothèses être mis en cause pour expliquer l’origine du virus.

Dès lors, la ville de 11 millions d’habitants a été mise en quarantaine. Appel au signalement des personnes malades, circulation privée interdite, magasins et restaurants fermés.

Un pasteur de Wuhan a adressé une lettre à China Source. Il rappelle que dans cette situation « si critique », Dieu a des projets de « paix ».

« La situation est si critique, pourtant nous avons confiance dans les promesses du Seigneur, ses pensées envers nous sont de paix et non de mal (Jérémie 29:11), et il permet un temps d’épreuve, non pour nous détruire, mais pour nous établir. […] La peste de Wuhan ne peut pas nous séparer de l’amour du Christ ; cet amour est en notre Seigneur Jésus-Christ. »

Il dit avoir reçu de nombreux contacts de pasteurs à l’étranger. À tous, il demande de prier.

« Ainsi, je leur demande surtout de tourner leurs yeux vers Jésus. Et de ne pas se soucier de mon bien-être, de ne pas être agité ou effrayé, mais de prier au nom de Jésus. Les gens de bon cœur sont à travers leurs actions au service de cette ville, en particulier le personnel médical qui risque sa propre vie. S’ils peuvent assumer de telles responsabilités dans le monde, comment ne pas assumer plus facilement des responsabilités spirituelles ! »

Un chrétien dont les parents résident en Chine a contacté le Barnabas Fund. Il décrit une atmosphère pesante. La peur, les fake-news, la recherche de masques de protection.

« C’est vraiment sérieux. Les gens ont peur. […] Les masques jetables et les masques filtrants valent leur pesant d’or ; les autres masques sont tout simplement inutiles. Les masques nécessaires sont difficiles à trouver, et si vous en trouvez un, soyez prêt à payer le prix fort. »

Il évoque également les difficultés liées au déplacment.

« Pendant que j’écris cette lettre, un message est venu de la police. Maintenant certains types de transport ne sont plus valables dans notre ville. Et si quelqu’un se sent mal ou veut quitter la ville, il doit contacter un numéro spécial. »

Le contact de Barnabas Fund parle des mesures de protection prises par sa famille.

« Le virus se rapproche de plus en plus. Je m’inquiète pour ma famille mais j’essaie de faire confiance à Dieu. Malheureusement, la ville de Wuhan n’est pas loin de nous, à environ 600 km. Nous ne pouvons rien y faire, nous ne pouvons que prier, renforcer notre immunité et maintenir l’hygiène. Nous avons décidé de refuser les réunions et les invités. Nous pensons que nous ne devons pas prendre de risques. »

Il en appelle enfin à la prière de la communauté chrétienne internationale.

« Les croyants de toute la Chine et pas seulement, sont unis dans la prière, nous vous invitons également à prier. Merci pour votre soutien dans l’amour et votre attention pour nous. Merci Dieu pour tout ! Bénédictions généreuses ! »

Acvec info chretienne

« personne ne dicte à la Guinée ce qu’elle doit faire », dixit Alpha Condé

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Le président Alpha Condé refuse toute ingérence étrangère dans les affaires de son pays.

Confronté depuis plusieurs mois à des manifestations de l’opposition qui réclame l’implication de la communauté internationale, le dirigeant guinéen n’a pas mâché ses mots en ce qui concerne l’ingérence étrangère.

Depuis mi-octobre, l’opposition guinéenne organise des manifestations pour faire barrage au projet du président de se présenter pour un troisième mandat. A la mi-janvier, le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, s’était dit préoccupé par la situation en Guinée.

« La situation en Guinée est la plus sensible aujourd’hui dans la région et l’engagement du président Alpha Condé à demander une réforme de la Constitution ne nous paraît pas être obligatoirement partagé ni par sa population ni par ses voisins. Nous sommes très attentifs, avec nos partenaires, à l’apaisement en Guinée. »

Lors de l’inauguration à Conakry du siège d’une nouvelle agence de lutte contre la pauvreté, l’Anies, soutenue financièrement par le Fonds d’Abou Dhabi, M. Condé a adressé un message aux intrus étrangers.

« Nous discutons avec nos partenaires, nous écoutons leurs conseils, mais personne ne dicte à la Guinée ce qu’elle doit faire. C’est le peuple de Guinée qui décide de son avenir, il faut que ça soit très clair pour tout le monde. Nous sommes prêts à collaborer avec nos partenaires, à les écouter, mais dans le respect réciproque. »

Il a également noté que la Guinée n’est pas le seul pays confronté à des crises : « Nous voyons des manifestations, nous voyons des crises partout »

AfrikMag

« Je suis très belle et je le sais »: Miss Sénégal répond à ses détracteur sur la toile

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Ndèye Fatma Dione, la Miss Sénégal 2020 a affirmé qu’elle est « très » belle et elle le sait, au lendemain de la polémique créée sur la toile concernant sa beauté.

« Les critiques, il fallait qu’on s’y attende. Nous sommes au Sénégal et personne ne fait l’unanimité dans ce monde. Moi, je les comprends plutôt comme quelque chose de constructif qui va me permettre de plus forger ma personnalité. Cela ne m’a pas touchée plus que ça », a expliqué Fatma lors d’un entretien avec un media sénégalais soulignant « D’ailleurs, je n’ai pas lu les commentaires, on me les a rapportés. Car, je ne suis pas présente sur les Réseaux sociaux ». 

Après son sacre qu’elle a reçu le samedi 25 janvier 2020, la Miss Sénégal s’est vu négativement critiquer sur sa beauté.

Lors de son entretien avec le même organe, Fatma Dione n’a pas hésité à dévoiler ses ambitions. « Je me vois dans la peau d’un mannequin. Toutefois, je voudrais devenir journaliste ou pourquoi pas, animatrice télé. Les métiers des médias me passionnent beaucoup ». 

AfrikMag

Coronavirus: le nouveau danger qui guette l’humanité .Ce qu’il faut savoir

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Après le SRAS en 2003 et le MERS en 2012, un nouveau coronavirus, baptisé 2019-nCoV, préoccupe les autorités sanitaires internationales. Cousin du SRAS et descendant probablement d’un virus de chauve-souris, il aurait émergé au début du mois de décembre dernier à Wuhan, en Chine.

Au 30 janvier 2020, 7891 infections ont été confirmées dans une vingtaine de pays, entraînant 170 décès, uniquement sur le sol chinois pour l’instant. À quoi sont dus ces décès ? Comment les coronavirus nous rendent-ils malades ? Existe-t-il des prédispositions à ces infections ?

Les coronavirus circulent chaque année en France
Sur le plan médical, on distingue deux groupes de coronavirus : les coronavirus peu pathogènes (on en dénombre quatre actuellement), et les coronavirus hautement pathogènes, dont on ne connaît que deux représentants pour l’instant, le SARS-CoV (pour severe acute respiratory syndrome – syndrome respiratoire aigu sévère ou SRAS en français) et le MERS-CoV.

Pour l’instant, les données disponibles sont trop incomplètes pour permettre d’affirmer que le virus qui a émergé à Wuhan appartient à l’une ou l’autre de ces catégories. Il va falloir attendre d’obtenir plus d’informations, de la part des autorités sanitaires chinoises notamment.

Les coronavirus peu pathogènes circulent en France chaque année, à l’automne, pendant tout l’hiver et au printemps, mais disparaissent pendant l’été. Pour ces virus comme pour les autres virus saisonniers (grippe, rhume, gastro-entérite…), les raisons de cette trêve estivale sont mal connues.

Il est probable que le fait de rester confiné dans les bâtiments, en hiver, facilite la transmission des virus. Qui plus est, les conditions météo jouent certainement un rôle. Aucun mécanisme précis n’a encore été identifié, mais on sait par exemple que certains virus comme celui de la grippe semblent moins bien résister à l’air chaud qu’à l’air froid et sec. Par ailleurs, ce dernier fragilise la muqueuse nasale, facilitant la pénétration des virus respiratoires tels que les coronavirus.

Le nez, porte d’entrée des coronavirus
Quand une personne infectée par un coronavirus éternue, des gouttelettes de sécrétions nasales chargées de particules virales sont projetées autour d’elle, les plus fines (aérosols) voyageant plus loin que les plus grosses. Pour l’instant, on ne sait pas si le 2019-nCoV se transmet par aérosol ou si seules les plus grosses gouttelettes sont infectieuses. Il a cependant l’air de mieux se transmettre que le SRAS ou le MERS-CoV, lequel n’a, étonnamment, pas diffusé au-delà de la Péninsule arabique.

Si une personne saine est atteinte par les projections et respire des gouttelettes contenant des coronavirus, une nouvelle infection commence. Dans un premier temps, les virus pénètrent dans les cellules nasales grâce à une « clé » protéique : la protéine S (de l’anglais Spike, « pointe, épi »). Présente en de nombreux exemplaires à la surface du virus, elle lui confère l’aspect « en couronne » auquel il doit son nom, coronavirus.

Cette « clé » interagit avec une « serrure » située à la surface des cellules humaines, permettant ainsi au virus de s’y accrocher puis d’y entrer. Tous les coronavirus ne possèdent pas les mêmes types de clés, et ne reconnaissent donc pas les mêmes serrures. En revanche, lesdites serrures étant indispensables au fonctionnement de notre organisme, nous les avons tous en nous. Nous sommes donc tous susceptibles d’être infectés par les coronavirus.

Read more: Que sait-on de la contagiosité du coronavirus de Wuhan ?

Des défaillances multiviscérales
Une fois à l’intérieur d’une cellule, le coronavirus la pirate et la force à produire un grand nombre de copies de lui-même. Après un temps relativement court, 6 ou 8 heures plus tard, ces copies sortent de la cellule infectée (généralement en la détruisant) et partent à l’assaut de ses voisines.

Si l’infection est due à un coronavirus peu pathogène, les symptômes, pour une personne en bonne santé, sont généralement ceux d’un rhume.

La protéine S des coronavirus leur donne leur aspect si particulier en microscopie. National Institute of Allergy and Infectious Diseases (NIAID)
Le problème est que les serrures qui permettent aux coronavirus de pénétrer dans les cellules des voies respiratoires sont aussi présentes sur les cellules d’autres organes, comme les reins ou les intestins. Les coronavirus peuvent donc les infecter également. En cela, les coronavirus diffèrent des virus grippaux, qui ne reconnaissent que des structures présentes sur des cellules de l’appareil respiratoire. C’est ce qui explique que la grippe ne donne pas de signes rénaux ou intestinaux.

Dans le cas de virus hautement pathogènes comme le MERS ou le SRAS, les organes atteints peuvent être fortement endommagés. En plus des défaillances pulmonaires sévères, qui entraînent des détresses respiratoires, les patients sont parfois victimes d’insuffisances rénales (qui vont nécessiter de les dialyser), de défaillances cardiaques, etc. Le transfert en réanimation n’est malheureusement pas toujours suffisant, et certains décèdent.

Les connaissances accumulées suite aux épidémies dues au SRAS et au MERS ont permis de mieux comprendre les facteurs qui influent sur l’issue de l’infection. La relation entre le coronavirus et le système immunitaire du patient est particulièrement importante.

Les personnes âgées et immunodéprimées sont les plus à risque

On sait que les personnes les plus prédisposées aux complications sont celles qui sont immunodéprimées (en raison d’une maladie ou d’un traitement médical) ou dont le système immunitaire fonctionne moins bien, comme celui des personnes âgées. Le virus profite de ces défaillances et se réplique mieux.

Voici quelques années, un patient sous traitement immunosuppresseur pour cause de transplantation était par exemple décédé d’une infection par le MERS-CoV. Muselé pour éviter qu’il ne rejette la greffe, son système immunitaire n’avait pu contenir l’infection virale, qui s’était généralisée, atteignant tous les organes.

À l’inverse, les personnes jeunes, dont le système immunitaire est très efficace, sont généralement moins affectées. Ainsi, pour le MERS-CoV, quasiment aucune contamination d’enfant n’a été décrite ; il s’agit plutôt d’une maladie des adultes et des personnes âgées.

La situation était différente dans le cas du SRAS : son taux de létalité était non seulement plus élevé que celui du MERS, mais de plus le virus provoquait le décès de patients jeunes.

Les premières informations concernant le nouveau coronavirus semblent indiquer que les décès concernent des gens très âgés, qui ont déjà d’autres pathologies. Les autres personnes ont l’air de guérir assez rapidement, ce qui expliquerait qu’il n’y aurait actuellement « que » 170 morts sur plus de 7 800 infections officiellement déclarées.

On manque cependant encore d’informations, et certaines de celles qui sont disponibles semblent différentes des observations réalisées sur les patients dont la maladie s’est déclarée en France. Ainsi, les premières informations diffusées par les médecins chinois semblaient indiquer l’existence d’une pneumopathie, c’est-à-dire une infection pulmonaire basse.

Or certain des patients hospitalisés dans notre pays ne semblent pas développer ce type d’atteinte du tissu pulmonaire. Dans leur cas, l’infection reste au niveau des voies respiratoires hautes, nez principalement et probablement gorge et sinus. La situation serait donc différente, par exemple, d’une infection par le MERS : dans ce cas, le virus rentre par le nez et descend très vite dans les voies respiratoires. Dans un cas sur deux on ne le retrouve pas dans le nez, alors qu’il est déjà présent au niveau bronchique et pulmonaire.

La question des porteurs sains reste également à trancher. Étant donné ce que l’on sait des autres coronavirus, on peut supposer que certaines personnes ont un système immunitaire capable de réagir très bien au 2019-nCoV. Celles-ci présenteraient des symptômes légers, qui ne les amèneraient pas à consulter. On ne va pas voir son médecin si on a juste le nez qui coule ! Cependant, elles seraient contagieuses, et propageraient l’épidémie sans le savoir.

Pour pouvoir tirer au clair ce point essentiel, il faudra attendre d’obtenir de plus amples informations de la part des médecins chinois.

Un virus en cours d’adaptation à l’être humain
Les virus peuvent subir des mutations. Faut-il craindre que le coronavirus devienne plus dangereux pour l’être humain ? Probablement pas. On ne connaît en effet aucun cas de coronavirus peu pathogène qui soit devenu hautement pathogène.

Au contraire, les mécanismes d’adaptation font généralement que les virus très pathogènes perdent en virulence au fil du temps. Ainsi, les virus responsables des pandémies de grippe sont initialement relativement peu adaptés à l’humain. Petit à petit, ils accumulent des mutations, et ils deviennent moins pathogènes.

On peut supposer que les coronavirus sont aussi soumis à des mécanismes similaires. En effet, les seuls coronavirus hautement pathogènes connus ont émergé très récemment : en 2003 pour le SRAS et en 2012 pour le MERS. À l’inverse, des études portant sur les génomes des coronavirus peu pathogènes ont révélé qu’ils sont passés chez l’être humain voici plusieurs décennies, probablement dans les années 1940 ou 1950. Contrairement au SRAS et au MERS, ils ont donc eu le temps de perdre en virulence.

Lire dans theconversation.com

Le President Ouattara au Parlement Européen pour le renforcement de l’amitié Europe Afrique ( vidéo)


Côte d’Ivoire : les dessous de la sérénité affichée au RHDP. Ce qui se passe réellement

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En dessous de la sérénité affichée pour les besoins de la cause, le marigot politique n’est pas des plus calmes. Comme une bouse de vache, le dessus donne l’impression d’être solide, mais le dessous est en décomposition avancée. Unifiés RDR, UDPCI officiellement morts.

Dans les méandres du RHDP, les militants se demandent de plus en plus à quoi ils sont destinés dans les conditions de plus en plus floues. En effet, ils se demandent si leurs partis, notamment le RDR créé par feu Djény Kobina et l’UDPCI créé par feu le général Guéi ont vraiment disparu.

Pour la grande majorité des militants attachés à leurs partis, ceux-ci ne doivent pas disparaitre et ils sont prêts à tout pour que le RDR et l’UDPCI ne disparaissent pas comme cela, dans le ventre du RHDP. Ils se rassurent de constater que plus d’un an après sa naissance, le RHDP n’a toujours pas de Logo, et se contente encore et toujours du logo fait des logos des partis qui le composaient de 2005 à 2018, en tant que plateforme. Sur ce logo, figurent encore et toujours les logos du RDR, de l’UDPCI, du MFA et du PDCI-RDA.

A lire aussi : « Quand vous semez l’injustice, que voulez vous que les gens fassent ? » : Venance Konan justifie la rébellion contre Gbagbo et ignore les injustices de Ouattara

Si les deux derniers cités se sont retirés du RHDP devenu parti unifié, le RDR et l’UDPCI y sont, ont signé le manifeste et adhéré à ce nouveau parti. Acceptant ainsi de dissoudre leurs partis respectifs au bénéfice du RHDP. La présence de leurs logos (de partis autonomes enregistrés au Ministère de l’Intérieur) conforte donc ces centaines de milliers de militants qui croient que le RHDP n’est juste qu’un regroupement opportuniste pour donner du poids au RDR en vue d’imposer une de ses pontes à la prochaine élection présidentielle.

ÇA CHAUFFE ENTRE UNIFIÉS RDR, UDPCI OFFICIELLEMENT MORTS, UNE ÉQUATION À PLUSIEURS INCONNUES !
Et pourtant, depuis la naissance du RHDP le 26 janvier 2019, parti dans lequel ils ont fondu, ils n’existent plus en tant que partis politiques constitués. Même si leurs militants continuent de s’en réclamer et qu’en sourdine, des activités sont menées sur le terrain au nom de ces partis. Ces deux partis, en acceptant d’entrer dans le RHDP, ont signé l’arrêt de leur disparition.

Mais alors dans quel cadre s’inscrit l’ambition de Toikeusse Mabri, président de l’UDPCI et deuxième vice-président du RHDP ? La question est d’autant intéressante que le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Formation Professionnelle, à toutes les occasions politiques, est toujours présenté comme le président de l’UDPCI avant d’être présenté comme le deuxième vice-président du RHDP. De deux choses l’une : Soit, c’est fait exprès pour montrer au RHDP que l’UDPCI est le seul parti entier à entrer dans la composition au RHDP, après le RDR, les autres étant des morceaux coupés çà et là des autres partis. Soit, cela est dit à titre de rappel à tous les oublieux que l’UDPCI garde son identité et ses ambitions qu’incarne son président Mabri, et ce, malgré la présence dans le nouveau parti unifié.

ÇA CHAUFFE ENTRE UNIFIÉS RDR, UDPCI OFFICIELLEMENT MORTS, UNE ÉQUATION À PLUSIEURS INCONNUES !
Dans les deux cas, l’UDPCI n’est pas prêt d’appuyer sur le bouton de l’autodestruction, bien au contraire, il ambitionne de sortir la tête de l’eau. Avec la candidature de Mabri que l’on ne cache plus, que se passera-t-il ? Si Mabri s’obstine, il pourrait « libérer le tabouret » au gouvernement et peut-être à la direction du RHDP. Et s’il sort du RHDP, sortira-t-il avec tout l’UDPCI ? Rien n’est moins sûr, dès lors qu’avant même que la candidature ne soit déclarée, l’on « armait » déjà son remplaçant, à qui sera attribué l’UDPCI reconnu et Mabri pourrait alors être acculé.

Il se posera encore un autre problème de logo, exactement comme celui du PDCI-RDA. On pourrait dire que c’est celui qui est reconnu par le régime qui a droit au logo, contre Mabri et son parti qui seront frustrés de l’utilisation des attributs du parti créé par Feu le général Robert Guéi et qu’il a laissé entre leurs mains. On pourrait avoir encore des batailles juridico-politiques pour le contrôle de l’UDPCI. De l’autre côté au RDR, la tendance, « Ne touche pas à mon RDR » grandit, tant et si bien que les tenants de cette thèse rigide n’attendent que l’agent déclencheur pour entrer en scène et réclamer que le RDR soit remis en scelle en tant que parti qui doit mener les autres.


Afrisoir

Côte d’Ivoire : Stéphane Kouassi Kwabenan, délégué départemental du PDCI d’Arrah 1 serait-il menacé de mort ?

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Le délégué PDCI d’Arrah 1, menacé de mort?

En tout cas, c’est ce qu’il a fait savoir à Afrik Soir dans l’après-midi du jeudi 30 janvier 2020.

Qui en voudrait bien au délégué départemental du PDCI d’Arrah 1 dont pour l’heure, n’a aucune ambition présidentielle. Si ce n’est que de clamer sa fidélité à son président Henri Konan Bédié ? Il affirme en effet avoir reçu une menace de mort de la part d’un individu se réclamant de la présidence le jeudi 30 janvier 2020 à 7 heures 13.

« Ce matin (Ndlr : jeudi 30 janvier 2020), je reçois un appel d’un numéro privé. La personne me salue et demande ‘’c’est vous monsieur Kouassi ?’’ Je réponds oui, c’est bien moi. Et il dit : « je suis commandant Bakayoko, je suis de la présidence. Vous dérangez le présidant de la république. Sachez que vous êtes aussi sur la liste noire, vous êtes des hommes à abattre et faites attention dans les 48 heures ».

STÉPHANE KOUASSI KWABENAN, DÉLÉGUÉ DÉPARTEMENTAL DU PDCI D’ARRAH 1
Et il a coupé la communication », a fait observer Kouassi Kwabenan le gorge nouée. « Je ne sais pas ce que j’ai fait. Je n’ai rien fait en tout cas. Je n’ai pas tenu de meeting pour insulter le président de la république. Je suis un simple délégué qui est sur le terrain en train de mobiliser nos parents, les sensibiliser à faire un effort pour avoir leurs cartes d’identité pour aller voter.

C’est tout ce que je fais. Sinon à aucun moment, j’ai tenu des propos à l’endroit du président de la république. Je ne sais pas s’ils prennent le nom du président pour faire autre chose. Toujours est-il que je suis allé porter plainte à la police judiciaire ce matin », a-t-il poursuivi. Toutefois, Kwabenan reste convaincu que cette situation ne va pas le refroidir dans le combat pour la survie du PDCI-RDA, parti d’Henri Konan Bédié.

AFRIKSOIR

Côte d’Ivoire/ Visite d’Etat: Président Alassane Ouattara à Sakassou

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Sakassou, siège du royaume Baoulé, à une quarantaine de kilomètres de Bouaké, chef-lieu de la région de Gbêkê, attend, aujourd’hui, le Chef de l’État, Alassane Ouattara qui vient rendre visite à la Reine, Nanan Akoua Boni II.

En attendant l’arrivée de l’illustre hôte, Sakassou, capitale traditionnelle, s’est donné un nouveau visage : l’artère principale qui scinde la ville en deux a reçu une couche de bitume. Des rues ont été réhabilitées.

La cour royale est prête à accueillir le plus illustre des Ivoiriens. Des jeunes et des femmes, par groupes, expriment leur joie de revoir le Président de la République à Sakassou.

Depuis l’annonce de cette nouvelle, le ministre de l’Équipement et de l’entretien routier, Amedé Kouakou a, des jours, voire des semaines durant, sonné la mobilisation. Il a, en effet, organisé plusieurs rencontres avec les chefs traditionnels, les femmes, les jeunes, les chefs de communauté, les religieux et toutes les couches socio-professionnelles pour leur expliquer l’importance de cette visite du Chef de l’État Alassane Ouattara et leur demander de lui réserver un accueil des plus chaleureux.

Selon le chef du village de Sakassou, nanan Kouadio Kouassi, tous les 172 villages du département sont mobilisés pour recevoir le Président Alassane Ouattara. « Pendant plus d’une semaine, nous avons eu des rencontres avec tous les chefs de village. Nous leur avons donné un seul message : sortir massivement pour montrer au Président de la République que Sakassou sait accueillir. Aujourd’hui, la ville de Sakassou sera bourrée de monde, hommes et femmes, jeunes et vieux, pour dire merci à Alassane Ouattara pour cette visite », promet nanan Kouadio Kouassi. Celui-ci rassure que les populations des villes environnantes se joindront à celles de Sakassou pour réserver un accueil chaleureux au visiteur de marque.

Le maire Kouadio Kouamé Eugène est, tout comme les autres cadres et élus du département, impliqué dans l’organisation de cette visite. «Le Président de tous les Ivoiriens arrive. Nous devons lui réserver un accueil digne », lance-t-il, avec enthousiasme.

Il a, depuis des jours, chargé les jeunes de sillonner quartiers, villages et hameaux pour mobiliser toute la population.

Les attentes des populations

Certes, le Président de la République arrive pour une visite à la Reine, nanan Akoua Boni II. Mais, en tant que porte-parole de la population, le maire Kouadio Kouamé Eugène aura des doléances à présenter. La première, c’est le bitumage du tronçon Sakassou-Tiébissou, long de 33 kilomètres.

« Nous demandons au Président Ouattara de nous venir en aide, en bitumant cette route », plaide le maire. Il a aussi fait remarquer que Sakassou n’a pas de commissariat de police. Il n’oublie pas la construction d’un château d’eau de grande capacité, d’un marché moderne et la réhabilitation de l’hôpital général. Il parlera également de l’achèvement des trois collèges de proximité dont les travaux sont arrêtés.

Avec Fratmat

Côte d’Ivoire/ Sidi Touré à Soro Guillaume: « Il devrait venir répondre devant la Justice ivoirienne »

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En marge de la cérémonie de présentation de vœux de la presse au Président de la République, le Ministre de la Communication et des Médias, Porte-parole du Gouvernement réagit sur les dernières évolutions de l’actualité.

Monsieur le Ministre, la cérémonie de présentation de vœux de la presse au Président de la République vient de prendre fin, quelles sont vos vœux pour cette année ?

Permettez-moi avant tout propos de remercier très sincèrement le Président de la République pour son soutien constant.

Historiquement, il convient de relever que c’est le Président Alassane Ouattara en qualité de Premier Ministre qui a engagé la toute première libéralisation des médias qui a conduit à la naissance d’une presse plurielle, à l’arrivée des radios commerciales ainsi que des radios de proximité.

Dès son arrivée à la Magistrature suprême de notre pays il a tenu à intensifier l’aide de l’Etat au secteur. Ainsi de 2011 à 2019 ce sont près de 08 milliards de FCFA qui ont été alloué au développement de la Presse en Côte d’Ivoire.

L’ouverture du paysage Audiovisuel a été achevée avec le passage à la Télévision Numérique Terrestre et l’accès libre à plusieurs chaînes.

En matière de liberté de la presse notre pays est passé de la 159e place en 2011 à la 71e place en 2019 au Classement mondial de Reporters Sans Frontières. Autant de performances concrètes réalisées grâce à la vision du Président de la République de repositionner la Côte d’Ivoire à la place qui est la sienne dans le concert dans Nations.

En dépit de ces performances, il convient d’indiquer que beaucoup reste à faire. C’est pour cette raison que le Gouvernement avec à sa tête Premier Ministre Amadou Gon Coulibaly, reste engagé à poursuivre les efforts nécessaires pour accompagner efficacement le secteur des médias en Côte d’Ivoire.

Pour 2020 je voudrais donc souhaiter la Paix pour notre pays, afin de consolider et poursuivre ces acquis ; la prospérité et le plein accomplissement pour tous nos concitoyens, et enfin le professionnalisme pour le monde de la Presse, car vous le savez, la presse aura un rôle primordial à jouer au cours de cette année marquée par le contexte électoral.

Sur l’actualité, Monsieur le Ministre, l’église Catholique a dû finalement annulé sa marche priante suite aux intimidations et menaces de certaines personnes. Quelle est la position du Gouvernement sur cette affaire ?

Il convient dans un premier temps d’indiquer que cette marche n’a jamais été interdite.

Par ailleurs, nous avons assisté à un déferlement de messages sur les réseaux sociaux appelant à la violence et à la haine, cela n’est pas acceptable.

C’est lieu d’inviter les utilisateurs des réseaux sociaux à la retenue. Chrétiens, Musulmans ou animistes, nous sommes tous ivoiriens, nous sommes tous frères et sœurs, et c’est cela qui doit primer.

Vous évoquez le déferlement de messages appelant à la violence sur les réseaux, justement, que fait votre département Ministériel pour faire face à ce sujet à l’approche des élections présidentielles ?

Au niveau de mon Département nous menons des actions de sensibilisation au bon usage des réseaux sociaux et surtout au respect des textes en vigueur, car ces faits d’une extrême gravité, sont prévus et punis par la loi.

Cette sensibilisation va d’ailleurs à l’endroit de tous, qu’il s’agisse de la classe politique, de la presse, de la population en générale et des internautes en particulier, nous devons tous être conscients de notre bien commun le plus précieux qui est cette Côte d’Ivoire en paix. Nous devons préserver cette paix chèrement acquise.

Tout autre sujet, Soro Guillaume, lors d’une récente interview a évoqué des prétendus engagements du Président Alassane Ouattara vis-à-vis de sa personne avant l’échéance électorale de 2010, Qu’en est-il exactement ?

A ce sujet j’aimerais simplement vous rappeler une phrase du Président Alassane Ouattara prononcée en 2011. Il disait ceci : « Je ne dois rien à personne, sauf aux Ivoiriens qui m’ont élu ». Il faut que cela soit bien clair, le Président de la République a pris des engagements uniquement vis-à-vis du peuple Ivoirien ! Tout discours contraire serait pure affabulation ! Pour l’heure, les mêmes questions qui demeurent : Guillaume Soro a-t-il tenté à nouveau de déstabiliser la Côte d’Ivoire ? A-t-il infiltré la garde du Président de la République et à quelles fins ? Autant d’interrogations… C’est à tout cela qu’il devrait venir répondre face à la Justice ivoirienne.

Fratmat

Côte d’Ivoire/ Mort du Général Guéi Robert : la troublante révélation d’un chef rebelle

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MORT DE GUÉI. TÉMOIGNAGE D’UN REBELLE PROCHE DE KONÉ ZAKARIA DEPUIS VAVOUA NÉ À FACOBLY DONT LE PERE FUT UN INSTITUTEUR.

” Au moment où on cherchait la cachette du Général Guéi, l’ambassadeur de la FRANCE en Côte D’IVOIRE pendant la crise , Renaud Vignal était en contact avec Doué MATHIAS nous appela pour nous dire que le Général Guéi s’était caché à la cathédrale. Habillé en tenue militaire Fanci, béret rouge, comme des commandos gendarmes, nous avons forcé le prêtre pour prendre Guéi caché sous des cartons de bibles dans un magasin. Il fallait le voir entrain de supplier. Quelle promesse ne nous a t’il-pas-fait ? Nous on avait des ordres très claires. Il fallait l’éliminer parceque lui seul pouvait empêcher Alassane dramane de devenir un jour PRESIDENT de la République de Côte D’IVOIRE. Nous pensions en ce moment précis à avoir reçu notre coup d’ÉTAT. On l’élimina d’une balle dans la forêt de la clinique qui est située vers la corniche : Pisam. C’était en présence de certains journalistes Français dont JEAN Hélène. Nous avons appellé Lida Moïse par l’intermédiaire de Soro Guillaume pour brouiller les pistes pour lui faire croire que Guéi dirigeait un groupe de rebelles dans la forêt du banco, et c’est shérif ousmane qui a faire aussi croire à Lida que Guéi était chez lui dans sa zone et qu’il dirigeait les opérations. Pourtant, il n’en n’était rien . Nous avons fait de la diversion. Aujourd’hui voilà pourquoi le regime rdr accuse le pouvoir Gbagbo après la prise du pouvoir par la guerre. Tout le monde accuse le pouvoir Gbagbo pourtant il n’est pas responsable. LE RÔLE JOUE PAR MABRI. Mabri qui a été ministre des affaires étrangères de ouattara après comme récompense avait été contacté par les proches de OUATTARA de convaincre Guéi Robert qui était à Gouessesso de situer le congrès de leur parti udpci, et l’élection de la présidente des femmes de l’udpci avant le 19 septembre. Ce qui obligeait Guéi à demeurer à ABIDJAN. C’est ce qui fit. Et lui Mabri devait être aidé par les proches de OUATTARA pour devenir PRESIDENT de l’UDPCI plutard. La première somme qu’il a reçu est de 500 millions de fcfa , la 2ème est de 300 millions de fcfa afin d’implanter son parti et d’avoir le contrôle. Il donna 50 millions de fcfa à Blé GUIRAO pour entrainer la jeunesse dans le complot…” LE PRESIDENT GBAGBO ET SES HOMMES NE SONT NI CONCERNÉS DE LOIN ET DE PRÈS, PARCEQU’EN CE MOMENT LE PRESIDENT GBAGBO ÉTAIT en ITALIE ET LA CÔTE D’IVOIRE ÉTAIT SUR ÉCOUTE TÉLÉPHONIQUE . TOUTES LES ACTIONS ONT ÉTÉ ENREGISTRÉES , SI LE PRESÎDENT GBAGBO AVAIT DONNÉ L’ORDRE D’ASSASSINER GUÉI LA CASSETTE DEVAIT SORTIR LORS DES AUDIENCES À LA CPI. Pour ne pas frustrer des personnes, j’ai raccourci un peu le témoignage.

Avec debat Politique

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