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Bonaventure Kalou dénonce les « dictateurs du dimanche » qui s’opposent à « une marche pacifique »

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La marche priante décidée par l’Eglise catholique défraie la chronique depuis plusieurs jours. De fait plusieurs personnes s’opposent à celle-ci. Ainsi le maire de Vavoua, Bonaventure Kalou s’invite dans le débat en traitant de « dictateurs du dimanche » les opposants à la marche pacifique.

« Comment une simple marche pacifique pour des raisons nobles peut faire pousser des crises d’urticaire à des gens ? C’est en cela que l’école devrait être obligatoire, dites à ces dictateurs du dimanche que marcher pour exprimer une opinion est un droit constitutionnel », a écrit Bonaventure Kalou sur page Facebook ce dimanche 26 janvier 2020.

De fait, l’objectif majeur de ce rassemblement est de réaffirmer l’importance de vivre dans un environnement stable, prôner la paix entre les jeunes, montrer la nécessité de vivre dans la fraternité et la cohésion, sensibiliser la jeunesse diocésaine catholique et partant, la jeunesse nationale sur la non-violence pendant la période électorale selon le Père Augustin Obrou.

OPPOSITION DE MAMADOU DELY
Cependant, des cadres du parti du Président Alassane Ouattara sont contre la marche de l’Eglise catholique. « A partir du moment où tous les partis politiques de l’opposition s’accaparent cette initiative, l’église devait comprendre que la situation devient inquiétante », a fait savoir Mamadou Dely, ancien député de Biankouma.

« Pour ma part, je souhaite que le gouvernement n’autorise pas cette marche », a-t-il marqué son opposition à l’initiative de l’Eglise catholique. Cette sortie de l’ancien footballeur de l’équipe nationale de Côte d’Ivoire reconverti en homme politique, sonne comme une exaspération d’une partie des populations contre les agissements des dirigeants du pays. A quelques mois de la présidentielle de 2020, la situation sociopolitique du pays est devenue très tendue. Les politiques gagneraient à mettre de l’eau dans leur vin afin d’éviter une autre crise à la Côte d’Ivoire.

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Coronavirus : 90 000 personnes déjà infectées selon une infirmière

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La situation en Chine est de plus en plus préoccupante. Alors que les autorités faisaient état de 1 975 cas enregistrées, une infirmière de Wuhan (le cœur de l’épidémie de coronavirus) a révélé que 90 000 personnes sont déjà infectées par le virus.

« Je suis dans la région où le coronavirus a commencé. Je suis ici pour dire la vérité. En ce moment, dans la province de Hubei, y compris dans la région de Wuhan, même en Chine, 90 000 personnes ont été infectées par le coronavirus », affirme la jeune infirmière dans une vidéo devenue virale sur les réseaux sociaux.

Elle appelle également les habitants à ne pas sortir et de s’abstenir de célébrer le Nouvel An chinois.

« Je voudrais dire que tous ceux qui regardent actuellement cette vidéo ne devraient pas sortir. Ne faites pas la fête. Ne mangez pas à l’extérieur. Nous célébrons le Nouvel An chinois une fois par an. Si vous êtes en sécurité maintenant, vous pourrez retrouver votre famille en bonne santé l’année prochaine. »

« Nous nous moquons de ce que dit le gouvernement. Je vous dirai tous par le biais des médias sociaux. Tout le monde, s’il vous plaît, donnez des masques, des lunettes et des vêtements aux habitants de Wuhan. Aidez-nous, s’il vous plaît. Veuillez faire des dons de lunettes, de masques et de vêtements jetables. Actuellement, nos ressources ne sont pas suffisantes. »

Cependant, elle ne révèle pas comment elle en est arrivée à ce chiffre assez alarmant. Sur YouTube, la vidéo compte déjà plus de deux millions de vus.

D’autres vidéos horrifiantes sur les réseaux sociaux montrent des cadavres couverts de draps dans les couloirs des hôpitaux.

Samedi, le président chinois Xi Jinping, a déclaré que le pays est confronté à une situation grave. Il  a tenu une réunion sur les mesures de lutte contre l’épidémie.

Bien que la Chine ait d’abord été louée pour sa transparence dans la gestion de la situation, les critiques affirment désormais que les autorités effacent sur Internet les vidéos qui révèlent la véritable situation.

AfrikMag

Action sociale: cérémonie de remise des bâtiments rénovés de l’EPP Pont Félix Houphouët Boigny

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Une cérémonie de remise de clefs de six écoles primaires et une maternelle du groupe scolaire pont Félix Houphouët-Boigny de Treichville, réhabilitées par la LONACI, s’est déroulée ce vendredi 24 janvier 2020, dans l’enceinte dudit établissement.

La dynamique de célébration du cinquantenaire de la Loterie nationale de Côte d’Ivoire (LONACI) s’illustre parfaitement avec cette petite fête, dans cette école qu’elle a construite en 1977, sous feu Félix Houphouët-Boigny, premier président de la Côte d’Ivoire.

C’est aussi une occasion de montrer les fruits de sa politique de responsabilité sociétale marquée par la réalisation d’infrastructures écolières, sanitaires et culturelles.

Le directeur exécutif de la Fondation Lonaci, Ouattara Mamadou, qui a présidé cette cérémonie, au nom du Dg de la Lonaci, a indiqué que la réhabilitation de ce groupe scolaire qui porte le nom de Félix Houphouët-Boigny, cinquante ans après, traduit un symbole historique et le parcours de cette société publique.

Après avoir offert la peinture, fait le rehaussement de la clôture et la construction de nouvelles latrines pour la maternelle, la Lonaci, par sa voix, a fait la promesse de prendre en compte les doléances des élèves et enseignants relatives à l’acquisition de tables-bancs. Il a également exhorté les enseignants a entretenir

Par ailleurs, Aka Joseph, coordinateur des directeurs du groupe scolaire, a exprimé toute la motivation des enseignants à offrir le meilleur d’eux-mêmes pour la formation des élèves de ses collègues face à la beauté de leur établissement.

Le représentant élèves, Kouamé David, de la classe CM1, a quant à lui , traduit toute leur reconnaissance à l’endroit de Lonaci pour avoir amélioré et sécurisé leur milieu d’étude. Il n’a pas manqué de rassurer qu’ils vont mériter cette générosité en étant assidus au travail.

Le témoignage de Justine Tokpa, Inspectrice de la direction régionale de l’Education nationale et technique de Treichville, qui a conté qu’il y a plusieurs années de cela, dans des moments d’épreuves familiales au début de sa formation au CAFOP, qu’elle a eu la chance de gagner 100 mille F CFA au jeu de la Lonaci, a su apporter une note spéciale d’émotion à cette cérémonie.

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Voici le dernier message de Kobe Bryant Avant sa mort

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La vie est pleine de rebondissements. Le « Black Mamba » ne s’imaginait nullement que le Dimanche 26 Janvier 2020 correspondrait à la fin de son passage sur terre.

Peu avant de disparaître dans le crash de son hélicoptère à Calabasas, la star des Lakers écrivait sur la toile son dernier message.

Celui-ci était adressé à LeBron James, grosse pointure du basket-ball, qui venait de réaliser une prouesse : celle de ‘détrôner le Black Mamba au classement des meilleurs marqueurs de la NBA.

En effet, la présente star des Lakers de Los Angeles est devenue le troisième meilleur marqueur de l’histoire de la NBA avec 33.655 points au compteur en inscrivant 29 points à l’issue de son match contre Philadelphie.

Il n’avait besoin que de 18 points pour battre le record de Kobe Bryant. Ce bluffant résultat a donc été commenté sur Twitter par Black Mamba en ces termes :
« Continue de faire avancer le jeu, LeBron. Énormément de respect pour toi mon frère ».

Un message qui laisse au final un goût amer à tous…

Abidjanshow.com

Côte d’Ivoire: Guillaume Soro choqué après l’annulation de la marche catholique

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Guillaume Soro a réagi après l’annulation de la marche de l’Eglise catholique, initialement prévue le samedi 15 février 2020. Le député de Ferké, depuis son exil forcé en Europe, a regretté la décision prise par les évêques non sans interpeller Alassane Ouattara.

L’Église catholique avait décidé d’organiser une marche pacifique le samedi 15 février 2020 pour des élections apaisées en Côte d’Ivoire. Dénommée “Allons à la paix”, la manifestation devait se dérouler dans la commune du Plateau, le centre des affaires, de 8 heures à 13 heures. Elle devait débuter à la place de la République pour prendre fin à la cathédrale Saint-Paul du Plateau. “Cette marche, qui rassemblera 20 000 personnes, sera pour tous les jeunes et les femmes qui y prendront part, une façon de sensibiliser à la paix”, s’était exprimé le cardinal Jean-Pierre Kutwa dans une note publiée le 17 janvier 2020.

Finalement, à cause de certaines menaces, les initiateurs de la marche pacifique ont pris la décision de l’annuler. “Face aux dangers d’infiltrations et soucieux de la sécurité de ses fidèles, son Éminence Jean Pierre cardinal Kutwa demande que cette journée de prière se tienne exclusivement au sein de la cathédrale St Paul”, a-t-on appris de l’abbé Augustin Obrou, chargé de communication de l’Église catholique. Il a aussi ajouté que “pour la paix, l’évêque ne va pas jeter des jeunes à la pâture devant des gens inconscients et incontrôlés”. Il faut noter que deux individus ont proféré des menaces contre la marche prévue par les évêques ivoiriens.

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En exil forcé depuis le mandat d’arrêt lancé contre lui, Guillaume Soro a vivement réagi à l’annulation de la marche pacifique des catholiques. L’ancien président de l’Assemblée nationale a laissé un message sur son compte Twitter. “Ce sont des moments sombres de l’histoire de notre pays! Pour la première fois les chrétiens se sentent menacés en Côte d’Ivoire. Houphouët-Boigny doit se retourner dans sa tombe. Lui qui disait que Dieu est Amour. Non Non Alassane Ouattara ne doit pas laisser faire ça ! “, a écrit le président de Générations et peuples solidaires (GPS).

Côte d’Ivoire: Guillaume Soro à propos de Marcel Amon Tanoh « Il est courageux et discret »

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Dans le landerneau politique ivoirien, il est fait, de plus en plus cas, d’une éventuelle candidature de Marcel Amon Tanoh, ministre des affaires étrangères dans le gouvernement Amadou Gon Coulibaly. A propos de ladite candidature, Marcel Amon Tanoh aurait été invité par le président Alassane Ouattara afin de clarifier sa position. Si jusque-là, rien ne filtre de sa position, Marcel Tanoh n’en reste pas pour autant muet sur le terrain. Il va vers les masses, échange, et donne surtout son point de vue de ce qui pour lui, est la politique : « Il ne faut pas que ce soit la politique qui détermine les rapports entre les hommes. Il faut que ce soit la fraternité, l’émotion. Il faut que ce soit des valeurs… ». Une telle déclaration faite devant le club presse du magazine « Esprit » n’a pas échappé à Guillaume Soro pour qui, l’occasion était toute belle, d’adouber « un futur adversaire » d’Alassane Ouattara.

« J’ai toujours apprécié ce monsieur, Marcel Amon Tanoh, que je trouve courageux et discret avec un sens élévé pour les affaires de l’Etat ». Lorsqu’il parle de Marcel Amon Tanoh, Guillaume Soro est laudatif. Il sait choisir les mots. Au delà des valeurs que les deux hommes politiques pourraient partager, une éventuelle candidature de Marcel Amon Tanoh à la présidentielle de 2020 pourrait expliquer une telle sortie. Les jeux d’alliance se jouent maintenant.

Lire sur actupeople

Education National: un enseignant recadre avec des arguments, le courrier de Kandia Camara

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La ministre de l’éducation nationale a fait un communiqué dans lequel elle rappelle les actions que l’Etat de Côte d’Ivoire a menées pour la satisfaction des enseignants, tout en les mettant en garde contre la grève qu’ils ont lancée. Un enseignant recadre avec des arguments, le courrier de Kandia Camara

1) Elle affirme que les enseignants qui ne font pas la grève sont victimes de voies de faits par des enseignants grévistes. Mon commentaire: Et pourtant l’an passé ce sont les motos des enseignants grévistes qui ont été brûlés, ce sont les enseignants grévistes qui ont été menacés, battus.

2) Elle affirme que les enseignants se mettent en grève alors qu’à l’occasion de l’année dédiée au social, elle a recruté plus de 10.000 enseignants. Elle a entreprit un vaste projet immobilier piloté par la MUPEMENET
Mon commentaire: Madame la ministre, recruter des enseignants est une bonne chose pour l’éducation nationale, mais en quoi est-ce que cela satisfait les besoins sociaux des enseignants ? Augmenter le nombre d’enseignants revaloriserait-il le salaire de ceux déjà en activité ?

Nous proposer un projet immobilier augmenterait-il nos salaires ? Ces maisons seront-elles offertes gracieusement aux enseignants ? La réponse est non vous le savez bien. C’est encore dans ce maigre salaire que nous puiserons pour acquérir ces logements. Sans le savoir vous êtes entrain de justifier la revalorisation de nos indemnités.

UN ENSEIGNANT RECADRE AVEC DES ARGUMENTS, LE COURRIER DE KANDIA CAMARA
3) Madame la ministre affirme aussi que ne pas faire la grève est un droit, et qu’on devrait laisser ceux qui ne sont pas en grève aller librement faire cours.
Mon commentaire: De même madame la ministre, aller au travail est un devoir du fonctionnaire, faire la grève est aussi son droit, un droit établi constitutionnellement, alors pour cette grève faites en sorte que les brûleurs de moto, ceux qui nous menacent et qui nous intimident puissent aussi répondre devant la loi s’ils sont tentés de reproduire ces ces actes.

4) Madame la ministre, vous dites être à notre écoute. Et pourtant Depuis le séminaire de Grand Bassam c’est le silence radio, malgré toutes les portes frappées (primature, le grand médiateur, les Chefs traditionnels) vous n’avez donné aucune satisfaction à nos revendications pourtant validés pendant ledit séminaire. En même temps que vous demandez aux enseignants d’œuvrer pour une année apaisée, vous n’accédez à aucune de leur revendication. Quel paradoxe.

UN ENSEIGNANT RECADRE AVEC DES ARGUMENTS, LE COURRIER DE KANDIA CAMARA
Madame la ministre les enseignants ne vont pas en grève parce qu’ils appartiennent à un parti de l’opposition politique. Les enseignants ne vont pas en grève parce qu’ils sont insouciants de l’avenir des apprenants. Nous allons en grève parce que nous avons épuisé toutes les cartes, nous avons frappé à toutes les portes sans obtenir gain de cause.

Dans notre démarche madame la ministre, nous avons privilégié le dialogue, car jusque là nous avons cru avoir à faire à des personnes soucieuses du bien-être des enseignants que nous sommes. Mais nous avons compris que nous avions tort de penser cela, alors nous allons en grève. Car pour nous c’est la seule option, c’est la carte qu’il faut utiliser pour obtenir ces indemnités revalorisés.

Lire sur afrik soir

Gambie : le gouvernement durcit le ton face à la contestation anti-présidentielle

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Le gouvernement gambien a lancé dimanche une contre-attaque drastique pour éteindre le mouvement de contestation réclamant le départ du président Adama Barrow, interdisant avec effet immédiat le collectif à l’origine d’une manifestation ayant tourné à l’émeute.

La police a procédé à plus de 100 arrestations et ceux qui soutiennent ce mouvement anti-présidentiel devront faire face à des « conséquences graves », a affirmé le gouvernement dans un communiqué.

« Pas une seule personne n’est morte pendant la manifestation d’aujourd’hui », ont affirmé les autorités dans ce communiqué signé du porte-parole du gouvernement, Ebrima Sankareh. Un responsable d’hôpital avait affirmé plus tôt dans la journée que trois personnes avaient été tuées, sans préciser leur identité et les causes de leur décès.

Le bilan de la manifestation, qui a rassemblé plusieurs centaines de personnes dans la banlieue de Banjul, est néanmoins sévère : 137 personnes arrêtées par la police, d’autres en fuite ou tentant de quitter le territoire, selon le gouvernement. « Certaines personnes ont subi des blessures ne mettant pas leur vie en danger, dont 18 membres des forces de sécurité et sept civils », selon la même source

Rassemblés à l’appel du collectif « Operation Three Years Jotna » (« Trois ans, il est temps », dans un mélange d’anglais et de wolof), les manifestants réclamaient qu’Adama Barrow quitte le pouvoir après trois ans, comme il s’y était engagé en devenant le candidat unique de l’opposition fin 2016.

Des heurts ont éclaté lorsque les manifestants ont voulu dévier de leur itinéraire pour se rapprocher du centre de la capitale gambienne. La police a fait usage de gaz lacrymogène pour les disperser et les manifestants ont répliqué en lançant des pierres sur les forces de l’ordre et en allumant des pneus sur la voie rapide menant au centre-ville.

« Mouvement subversif »

Expliquant l’avoir jusqu’ici toléré, le gouvernement considère à présent le collectif anti-présidentiel comme « un mouvement subversif, violent et illégal ». Il lui « interdit à jamais d’agir sur le territoire de la Gambie », selon le communiqué. Ce mouvement a « toutes les caractéristiques d’un groupe déterminé à renverser illégalement le président élu constitutionnellement, Adama Barrow », ajoute le texte.

Son président, Abdou Njie, a été interpellé dimanche. Le gouvernement n’a pas donné d’information à son sujet dimanche soir. Investi par une coalition de l’opposition pour défier le président Yahya Jammeh, qui dirigeait cette ancienne colonie britannique d’Afrique de l’Ouest d’une main de fer depuis 22 ans, Adama Barrow a remporté la présidentielle du 1er décembre 2016.

Il avait prêté serment à l’ambassade de Gambie à Dakar le 19 janvier 2017, alors que Yahya Jammeh se résignait à partir en exil après une intervention politico-militaire régionale. Selon la charte fondatrice de la « Coalition 2016 », le nouveau président devait diriger un gouvernement provisoire pendant trois ans, avant d’organiser une nouvelle élection à laquelle il ne pourrait pas se présenter. Mais il assure à présent que « personne ne pourra (le) forcer à quitter la présidence avant 2021 », s’attirant les foudres de ses anciens compagnons, qui l’accusent de « trahison ».

Dans son communiqué, le gouvernement exhorte les autorités locales à « conduire les suspects au poste de police le plus proche ». Et avertit que « donner refuge à des fugitifs est une violation de la loi ». Il demande à tous de « cesser leurs relations avec ce mouvement illégal », ajoutant que « toute personne, station de radio, entreprise ou association » qui contreviendrait à cette directive sera « confrontée à conséquences sévères ».

Radios fermées

Les autorités ont également décidé de fermer le temps d’une enquête deux radios, Home Digital FM et King FM, les accusant d’avoir servi de plateforme pour la diffusion de messages incitant à la violence ou à rejoindre le collectif anti-présidentiel, le tout pour « menacer la sécurité de la Gambie ».

Le propriétaire de Home Digital FM, Pa Modou Bojang, et le directeur de King FM, Gibbi Jallow, « aident la police dans son enquête », selon le gouvernement. Les deux hommes font partie des personnes interpellées, selon un employé de King FM et le secrétaire général du Syndicat des journalistes de Gambie, Saikou Jammeh.

Des milliers de partisans de l’ex-président Yahya Jammeh avaient été autorisés à manifester jeudi pour réclamer son retour d’exil, suscitant la colère et l’incompréhension des victimes de son régime, qui ont à leur tour manifesté samedi par centaines pour réclamer qu’il soit traduit en justice.

jeuneafrique.com


Al Moustapha ciblé comme incitateur à la haine… Virulente réaction de Kalou Bonaventure

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L’Eglise catholique avait prévu organiser « une marche priante » le 15 février prochain. Suite à cette initiative de l’église qui aurait été prise depuis le mois d’octobre 2019 lors de la rentrée pastorale, des individus ont suscité à travers les réseaux sociaux et dans certains organes de presse, une furie contre cette décision. Débouchant sur des menaces et une certaine haine contre les Catholiques.

Des individus sont allées jusqu’à menacer de faire couler le sang des Ivoiriens qui prendraient part à cette marche destinée à prier pour la paix en Côte d’Ivoire. Car pour ces derniers, c’était une manière pour cette communauté religieuse de s’insurger et de révolter la masse contre l’Etat.

Et parmi ces personnes qui ont fait une publicité négative de cette marche, figure Al Moustapha, bien connu dans le milieu du showbiz. Il a été en effet aperçu dans les rues le week-end dernier en compagnie de plusieurs personnes faisant campagne contre cette marche intitulée « Allons à la paix » prévue le 15 février prochain.

Suite à la déclaration de ce dernier, le clergé catholique a fait face à de nombreuses menaces qui ne rassuraient guère sur le bon dénouement de ce rendez-vous. Eu égard à cette situation pleine d’incertitude, décision a été prise de l’annulation de cette marche. Une conférence de presse s’est tenue à cet effet hier dimanche 26 janvier 2020 .

Ainsi donc, elle a décidé de surseoir à cette marche. Mais en lieu place avec une prière au sein de cathédrale aura lieu. Son Eminence Jean-Pierre Cardinal KUTWA, conscient de la primauté de Dieu et de la nécessité de la paix par la réconciliation, a donc décidé que cette prière rogatoire en faveur de la paix en Côte d’Ivoire se tienne désormais au saint de la Cathédrale St Paul du Plateau ce même jour de 07h à 13h.

Suite donc l’annulation de cette marche qui devait partir de la place de la République à la cathédrale St-Paul, le footballeur Kalou Bonaventure est lui aussi sorti de ses gongs comme bon nombre d’Ivoiriens à travers cette réaction de sa part :

« Comment une simple marche pacifique pour des raisons nobles, peut faire pousser des crises d’urticaire à des gens? C’est en cela que l’école devrait être obligatoire … ». A déclaré l’ancien footballeur international ivoirien et maire de la ville de Vavoua.

Des auteurs de propos et publications incitant à la haine entre les Ivoiriens sont recherchés par la police. Al Moustapha ayant lancé un message exposant des Ivoiriens au sein de cette communauté religieuse, est sévèrement accusé. Et fait l’objet de nombreuses plaintes sur la toile. Car il est aussi appréhendé comme un incitateur à la haine. Certains demandent même qu’il soit aussi interpelé par le Procureur de la République à et effet.

Abidjanshow.com

MHD reste en prison: sa détention provisoire vient d’être prolongée

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Mauvaise nouvelle pour les fans de la star de l’afrotrap Mohamed Sylla alias MHD. En effet, sa détention a été prolongée de six mois alors que sa libération avait été annoncée.

Selon Libération, un quotidien français, il y a de nouveaux éléments de l’enquête sur l’affaire dans laquelle il est soupçonné d’être impliqué. Il s’agit d’une rixe mortelle qui a eu lieu en juillet 2018 à Paris. La star a démenti sa participation à cette altercation et la durée d’incarcération provisoire dans ce type d’affaire avant le procès est fixée à une année. .

Selon les médias français, les avocats du rappeur français vont tenter d’obtenir sa libération sous bracelet électronique dans les prochaines semaines.

Mohamed Sylla a commencé sa carrière de rap en 2012 au sein d’un groupe de rap dénommé 1.9 Réseaux, formé avec des amis de son quartier.

À l’été 2015, il se fait remarquer grâce à un « freestyle » de rap, posté sur les réseaux sociaux. La vidéo rencontre très rapidement le succès auprès des internautes et suscite l’engouement des médias. Le 15 avril 2016, il publie son premier album solo MHD, qui lance sa carrière de rappeur. Il a été certifié double disque de platine.

Depuis plusieurs mois maintenant, il est placé en détention provisoire pour homicide volontaire, dans le meurtre d’un jeune homme de 23 ans pris à partie par une dizaine d’individus dans la nuit du 5 au 6 juillet 2018.

AfrikMag

Programme de travail gouvernemental: la paix et la sécurité, défis majeurs en 2020, selon Amadou Gon Coulibaly

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Programme de travail gouvernemental : la paix et la sécurité, défis majeurs en 2020, selon Amadou Gon Coulibaly

Abidjan, le lundi 27 janvier 2020 – Intervenant à l’ouverture du séminaire gouvernemental sur le Plan d’Actions Prioritaires (PAP) 2020 le lundi 27 janvier, au Palais de la Présidence de la République, le Premier Ministre ivoirien, Amadou Gon Coulibaly, a révélé que la paix et la sécurité constituent les premiers défis de l’année 2020.

” Pour l’année 2020, le premier défi est d’assurer la paix et la sécurité en vue d’élections apaisées… et garantir la sécurité à nos frontières dans un contexte de menaces terroristes dans la sous-région “, a indiqué le Premier Ministre.

Selon Amadou Gon Coulibaly, le deuxième défi du gouvernement portera sur l’amplification du Programme Social du Gouvernement, à travers le renforcement de l’offre de services de base (éducation, emploi, santé, eau, assainissement, électricité…). Et d’ajouter qu’un accent particulier sera mis sur la santé et l’accès à l’eau potable.

Le troisième défi est relatif à la consolidation des acquis économiques, à travers la poursuite de la gestion financière rigoureuse, a dit le Chef du gouvernement.

Le Vice-président de la République, Daniel Kablan Duncan, a ouvert le séminaire gouvernemental de validation et d’adoption du PAP 2020.

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« Le régime Ouattara veut-il imposer aux Ivoiriens la paix des cimetières ? », Franklin Nyamsi

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Franklin Nyamsi inquiet des arrestations des hommes politique en Côte d’Ivoire, se demande quelle paix le régime Ouattara veut pour les Ivoiriens.

La paix, disait le Président Félix Houphouët-Boigny, n’est pas un vain mot, mais un comportement. L’adage est connu de tous les Ivoiriens. IL fut même un temps où l’on pouvait lire sur les panneaux de publicité de nombreuses villes ivoiriennes, les heureuses occurrences de cette sagesse de haute valeur. Peut-on cependant, au regard des événements en cours en Côte d’Ivoire en ce début d’année 2020 et notamment depuis l’attentat officiel manqué contre l’avion du Président Guillaume Soro le lundi 23 décembre 2019, dire en toute objectivité que c’est ce comportement de paix qui transpire des actes, discours et projets du pouvoir RHDP de monsieur Alassane Dramane Ouattara ? En fixant le concept de paix dans la notion de comportement, qui indique la manière de penser, de faire et d’être d’une personne individuelle ou morale, le Président Houphouët nous indiquait déjà, au fond, le critère le plus décisif à utiliser pour interroger le type de paix qu’on nous propose, qu’on nous oppose ou qu’on nous impose dans un pays, à un moment donné de l’Histoire. On ne juge pas de la paix aux simples déclarations, on en juge par les actes. Le comportement montre les valeurs qu’on comporte et les actes que le comportement produit, exposent les intentions cachées derrière bon nombre de vertus pompeuses et de vœux pieux. Ceci nous impose dès lors au moins trois questions : 1) Quelle paix Alassane Dramane Ouattara promeut-il en Côte d’Ivoire ? 2) Quels avantages et quels inconvénients les Ivoiriens auraient-ils à suivre le genre de paix que le régime d’Alassane Dramane Ouattara leur propose, voire leur impose ? 3) Et finalement, si la pax ouattarensis est une fausse paix, comment réaliser la paix juste dans ce pays ?

La paix dans sa compréhension la plus générale, désigne un état de calme ou de tranquillité ainsi que l’absence de perturbation, de trouble, de guerre et de conflit. Elle peut aussi désigner un idéal social et politique recherché par certains acteurs, dont les plus radicaux relèvent de l’idéologie du pacifisme. Mais lorsqu’on va au-delà de cette définition générale, on découvre qu’en réalité, il peut y avoir au moins trois principales sortes de paix: la paix des cimetières, la paix des braves et la paix juste.

La paix des cimetières est celle qui est obtenue par la brutalisation, l’intimidation, la spoliation, l’assassinat, l’exil ou le silence apeuré des citoyens. Ceux qui sont morts, on le sait, ont perdu la parole vivante. Le cimetière est le règne du silence de ceux qui furent. Poussière des poussières, ils sont retournés dans l’anonymat de la terre. Leurs survivants muets et tristes, transis de peur car menacés de coups et blessures, de mort violente et précoce, se mettent bien souvent à leur ressembler parce qu’ils ne veulent pas précocement et violemment mourir. Les hommes dominés sont comme des morts-vivants, des zombies. Dans les dictatures, que le Président français Emmanuel Macron a si bien définies comme des régimes politiques où un seul individu ou un seul clan font la loi, règne donc la paix des cimetières. La violence des dominants imposant le recul des libertés, on y souffre et meurt en silence. Et on se réfugie alors bien souvent en pareil contexte dans le sexe, les jeux, les drogues et les croyances superstitieuses, pour échapper à la dure réalité.

Dans la paix des braves, on a affaire à un véritable équilibre de la Terreur entre les forces en présence. L’absence de trouble est entretenue par la crainte réciproque des forces, les unes envers les autres. Les parties en présence, toujours armées et prêtes à s’affronter, tels par exemple le Hezbollah face aux druzes ou aux sunnites libanais, ne sont tranquilles qu’en continuant de tenir l’adversaire en respect. Ici, qui veut la paix prépare sans cesse la guerre. La paix des braves consacre la terreur partagée par anticipation, la peur de l’Autre qui inhibe, la promesse d’une apocalypse toujours possible, suspendue sur la tête de tous, telle l’épée de Damoclès. On peut songer ici aussi à la paix dans ces pays où les citoyens ont le droit au port permanent des armes, chacun étant potentiellement pour tous les autres, immédiatement capable de donner la mort violente comme alternative. La paix des braves est donc loin d’être gage de sécurité intérieure pour tous et pour chacun.

Enfin, la paix juste est la tranquillité profonde de tous qui règne dans une société régie par des lois justes, et dans laquelle nul n’est au-dessus des lois. Elle est gage de la véritable liberté civile, dont Jean-Jacques Rousseau nous parlait avec tant d’adresse dans l’extrait suivant de son célèbre opuscule, Lettres de la montagne :

“Il n’y a donc point de liberté sans Lois, ni où quelqu’un est au-dessus des Lois : dans l’état même de nature, l’homme n’est libre qu’à la faveur de la loi naturelle qui commande à tous. Un peuple libre obéit, mais il ne sert pas ; il a des chefs et non pas des maîtres ; il obéit aux Lois, mais il n’obéit qu’aux Lois, et c’est par la force des lois qu’il n’obéit pas aux hommes. Toutes les barrières qu’on donne dans les Républiques au pouvoir des Magistrats ne sont établies que pour garantir de leurs atteintes l’enceinte sacrée des Lois : ils en sont les Ministres, non les arbitres ; ils doivent les garder, non les enfreindre. Un peuple est libre, quelque forme qu’ait son Gouvernement, quand dans celui qui le gouverne il ne voit point l’homme, mais l’organe de la Loi. En un mot, la liberté suit toujours le sort des Lois, elle règne ou périt avec elles ; je ne sache rien de plus certain.»

A bien comprendre le genevoix Jean-Jacques Rousseau, la paix juste naît de l’absence de domination d’un homme ou d’un clan sur la société. Elle naît du respect égalitaire des lois justes et raisonnables par tous, et non de la violence ou de la peur imposées par certains aux autres. La paix juste est la tranquillité sociale et intérieure des citoyens, qui savent qu’ils peuvent être protégés de toutes les injustices par les mécanismes efficaces de contre-pouvoirs qui mettent à équidistance, les pouvoirs législatif, judiciaire et exécutif de l’Etat. C’est donc l’équilibre des pouvoirs de l’Etat et la séparation de ces pouvoirs qui assurent la vraie paix, et non leur concentration entre les mains d’un individu ou d’un clan, comme c’est le cas en dictature.

Inévitablement, la question ivoirienne qui se pose est celle-ci : des trois paix ainsi décrites, quelle(s) est – ou sont- celle(s) que le régime de monsieur Ouattara destine réellement aux Ivoiriens ? Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, croupissent en prison les opposants issus du Front Populaire Ivoirien, du PDCI-RDA et de Générations et Peuples Solidaires.
Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, tout le monde s’accordera à reconnaître que l’individu Alassane Dramane Ouattara et son clan font la loi comme ils veulent et se placent eux-mêmes au-dessus des lois. Ils ordonnent et forcent les Ivoiriens à s’y soumettre. Ce sont des maîtres et non des chefs, si l’on veut reprendre la terminologie de Rousseau.

Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, une brutalité sans nom s’abat sur les Ivoiriennes et Ivoiriens soupçonnés de sympathie active envers le leadership de l’opposition politique : coups de blessures, enlèvements, assassinats, limogeages et harcèlements divers sont le lot quotidien des centaines de personnes.

Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, les principaux leaders du FPI, de GPS et des hauts-cadres du PDCI-RDA sont contraints à l’exil par une justice aux ordres d’Alassane Dramane Ouattara. On a vu une armée et des miliciens encagoulés mettre la ville d’Abidjan à feu et à sang le lundi 23 décembre 2019, pour empêcher le retour d’un citoyen ivoirien, le Président Guillaume Soro parmi les siens. On a vu des résidences privées éventrées, dévastées, pillées, arrachées sous les ordres directs de monsieur Ouattara. On a vu des faux complots de coups d’Etat être montés de toutes pièces pour noyer l’opposition politique et surtout écarter le plus redoutable des candidats à la présidentielle 2020, Guillaume Kigbafori Soro. On voit le Président sortant, Ouattara, tenter de modifier la constitution à moins de 10 mois de l’élection présidentielle, pour entériner son projet de capture de l’Etat avec sa famille et son clan de partisans aveugles.

Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, au mépris de leur immunité parlementaire, dûment garantie par l’article 92 de la Constitution et sans la moindre preuve d’un flagrant délit quelconque, 5 députés du GPS, compagnons du leader Guillaume Kigbafori Soro ont été arrêtés et jetés en prison. Des intellectuels de renom, tels le Professeur Mamadou Djibo; des cadres, parmi lesquels le médecin Aboubacar Touré, qui participaient à une banale réunion au siège du mouvement GPS le lundi 23 décembre 2019, ont été jetés en prison sans motif valable; et depuis plus d’un mois, aucun juge de la république n’a daigné entendre ces prisonniers innocents.

Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, le pouvoir menace l’Eglise catholique, parce que celle-ci appelle les Ivoiriens à manifester le 15 février 2020 pour la sauvegarde de la paix, dans l’intérêt général de tous les Ivoiriens de bonne volonté, par-delà les différences religieuses, ethniques, politiques ou socioéconomiques. Aujourd’hui en Côte d’Ivoire, l’opinion internationale, à travers les rapports d’Amnesty International, les motions de protestation de magistrats et des avocats de Côte d’Ivoire, les nombreuses déclarations et actions de protestations des principales forces d’opposition, des députés de l’opposition, et même des enquêteurs de l’Union Européenne, s’accorde à reconnaître la nature foncièrement dictatoriale du régime RHDP d’Alassane Dramane Ouattara. Ainsi, Herman J. Cohen, ancien sous-secrétaire américain aux Affaires Africaines, a pu si justement écrire sur son compte twitter :“L’obsession d’Alassane Ouattara à vouloir détruire la carrière politique de Guillaume Soro révèle un dirigeant autoritaire et dictatorial”

Dès lors que la nature dictatoriale du régime Ouattara est une évidence nationale et internationale, nous pouvons sans risque de nous tromper, identifier parmi les trois sortes de paix, celles que le régime Ouattara veut imposer aux Ivoiriens : la paix des cimetières et la paix des braves. Le Peuple ivoirien a-t-il quelque intérêt à accepter l’une ou l’autre de ces deux formes morbides de paix ? La paix des cimetières, comme la paix des braves sont des choix suicidaires. Accepter de vivre sous la domination violente d’un homme ou d’un clan, c’est précisément leur offrir gratuitement sa vie, sa santé, sa liberté et sa dignité. Est-ce le prix que les Ivoiriens veulent et doivent payer pour être en paix ? La réponse venue des entrailles du peuple de Côte d’Ivoire me semble être franchement, sincèrement et courageusement négative à cette question. Cette paix façon-Ouattara, que je nommerai volontiers la pax Ouattarensis, rencontre la désapprobation et risque de sonner la révolte des Ivoiriens, pour les raisons que nous allons à présent examiner.

La désapprobation ivoirienne de la paix des cimetières et de la paix des braves que Ouattara veut leur imposer vient d’un désaccord éthique entre le régime et le peuple autour du non-respect de la parole donnée. Une rupture de confiance qui a rasé ce qui aurait dû être le ciment de l’alliance entre le pouvoir et le peuple. En effet, arrivé au pouvoir au terme d’une grave crise post-éléctorale en 2010-2011, Alassane Dramane Ouattara avait fait une double promesse aux ivoiriens : leur apporter l’Etat de droit et la démocratie d’une part; de l’autre, leur offrir l’émergence socioéconomique à l’horizon 2020, par une prospérité et un bien-être réellement partagés.

Sur le premier aspect, la concentration actuelle des pouvoirs par Ouattara et son clan, les nombreuses violations de la constitution, les emprisonnements politiques massifs et la kyrielle de brutalités subies par les ivoiriens confirment la disparition de l’Etat de droit et de la démocratie en Côte d’Ivoire. La fraude électorale en préparation avec la confiscation de la Commission Electorale par le pouvoir, tout comme le tripatouillage en cours du fichier électoral et de l’accès à la nationalité ivoirienne, laissent planer le risque annoncé d’un cauchemar électoral sur l’année 2020 en Côte d’Ivoire.

Quant au second aspect, on s’accorde à reconnaître que le régime Ouattara aura réalisé en 10 ans, cette chose incongrue qui se nomme la croissance pauvre. Près de 50% d’Ivoiriens, soient environ 13 millions de personnes vivent encore sous le seuil de pauvreté, avec 70 à 90% de chômeurs, aux termes du second mandat du magicien venu du FMI et de la Banque Mondiale ! Les délogements scandaleux de Cocody-Danga et d’Adjouffou, le voyage suicidaire du petit Laurent Barthélémy retrouvé mort dans le train d ‘atterrissage d’un avion à Paris, le taux de suicide élevé des Ivoiriens qui les classe au premier rang des suicides en Afrique et au 5ème rang mondial des suicides par pays, viennent confirmer une pauvreté qui s’est, du reste, muée en misère pour des millions d’Ivoiriens. Quelle paix peut-on avoir quand on est traité pire que des animaux et quand on est passé de pauvreté à misère sans que les gouvernants s’en émeuvent ?

Les Ivoiriens, qui se sont battus notamment depuis 1990 pour avoir droit au retour au multipartisme, qui se sont débarrassés de toutes les façons possibles de trois régimes politiques, de 1999 à 2010, ne sont-ils pas poussés en cette année 2020, à la résistance extrême par le régime dictatorial de Ouattara ? C’est précisément pour éviter cette escalade tragique que le leader de Générations et Peuples Solidaires, Guillaume Kigbafori Soro, avait pris le bâton du pèlerin de la réconciliation et du pardon dans son pays depuis 2012, après son départ de la primature. C’est dans cet esprit de responsabilité que Guillaume Soro est allé à la rencontre des petites gens dans le pays et à la rencontre de la diversité ivoirienne dans la diaspora, pour bâtir un concept nouveau de démocratie participative et de développement endocentré et écologique, en bonne entente avec toutes les sensibilités politiques, religieuses ou culturelles de la nation. IL me semble que c’est dans cet esprit que les discours et postures des présidents Bédié et Gbagbo, mais aussi du camarade Charles Blé Goudé se situent depuis plusieurs années, rejoignant ainsi le chorus du pardon et de la réconciliation nationale de longue date entonné par Guillaume Kigbafori Soro, au cœur du régime réticent d’Alassane Dramane Ouattara. Et c’est csans doute pour sauver la paix juste que l’Eglise catholique ivoirienne, à travers sa déclaration courageuse, modérée et véridique du 19 janvier 2020, a appelé le pouvoir et l’opposition à s’entendre pour des élections justes, apaisées, transparentes et crédibles en 2020 en Côte d’Ivoire.

Mais d’où vient-il donc que cet appel à la raison et à la compassion pour la paix juste soit perçu comme un acte de sédition par les officiels du régime Ouattara et bien de leurs partisans dans la presse et les réseaux sociaux ? D’où vient-il qu’en Côte d’Ivoire, un appel à manifester le 15 février 2020 prochain, par-delà les différences religieuses, politiques, régionales ou ethniques, par-delà les catégories socioéconomiques, pour la plus précieuse des paix, soit l’objet de menaces de coups et blessures de la part du régime Ouattara ? Est-ce bien le même Alassane Ouattara qu’on voit poser respectueusement auprès du Pape qui menacerait désormais les Archevêques et Evêques de coups et blessures en Côte d’Ivoire pour faits de manifestation en faveur de la paix? Où diantre est passée la raison au sommet de l’Etat de Côte d’Ivoire?

Lire sur Yeclo

Donald Trump et Barack Obama rendent hommage à la légende américaine Kobe Bryant

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Le président américain Donald Trump et son prédécesseur Barack Obama ont rendu hommage à Kobe Bryant, une “légende” du bastket américain mort dimanche 26 janvier, à 41 ans dans un accident d’hélicoptère.

“C’est une terrible nouvelle”, a tweeté le Locataire de la Maison Blanche alors qu’il venait d’être informé de l’accident aérien qui a conduit à la mort de Kobe Bryant et sa fille.

“Kobe était une légende sur les parquets et commençait à l’être dans ce qui aurait été un second acte tout aussi fort”, a tweeté l’ancien président démocrate, Barack Obama en mémoire au basketteur américain.

Selon TMZ, La fille cadette Gianna (13 ans), qui suivait les pas de son père dans le monde du basketball, se trouvait également à bord de l’appareil dont tous les passagers ont péri suite au crash.

“La perte de Gianna (sa fille) est encore plus déchirante pour nous en tant que parents”, a ajouté l’ancien président américain, exprimant, avec sa femme Michelle, son soutien à toute la famille Bryant en cette “journée inconcevable”.

Avec son épouse Vanessa, Kobe Bryant était père de trois autres filles : Natalia (17 ans), Bianka (3 ans) et la petite Capri (7 mois).

AfrikMag

USA : une femme de 76 ans survit à une chute de sept étages

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Barbara Heller, âgée de 76 a survécu à une chute de sept étages en atterrissant au sol sur un bac de rangement en plastique, puis en rebondissant sur une pile de fruit et légumes, a-t-on appris auprès du New York Post. 

Selon les explications de ce média américain, elle est tombée d’une fenêtre de son appartement d’une chambre située au septième étage d’un édifice de la 81e rue Est à Manhattan. 

« J’étais terrifiée, je croyais qu’elle était morte », a dit une amie, Kelli Blue, au New York Post. Elle était dans le logement de la victime, lorsque cette dernière a chuté en tentant d’ouvrir sa fenêtre. 

Malgré tout, cette femme âgée s’est fracturée les deux hanches, trois côtes et une cheville. Elle devait être opérée ce lundi. 

AfrikMag

Les ressortissants ivoiriens en Chine inquiets face au Coronavirus demande de l’aide

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Ces étudiants ivoiriens dont la majorité est dans la ville de Wuhan (75) sur les 500 qu’ils sont au total, demandent à quitter cette ville où le virus est le plus répandu.

Dans un courrier adressé au Président de la République , ils se disent être menacés par le virus qui a déjà fait une cinquantaine de morts.

 « Excellence Monsieur le Président, nous sommes environ cinq cents (500) étudiants de nationalité ivoirienne en République Populaire de Chine et soixante quinze à Wuhan, épicentre de l’épidémie du Coronavirus 2019-nCov qui frappe notre pays d’accueil actuellement », fait savoir leur président, Mohamed Sangaré dans le communiqué.

Selon lui, les centres commerciaux, marchés, et moyens de transport étant à l’arrêt, ils sont dès lors très anxieux sur la suite des événements. « Wuhan est en quarantaine Monsieur le Président », décrit-il.

Il rappelle toutefois que le gouvernement chinois est à l’œuvre pour contenir l’épidémie, qui malheureusement continue de gagner du terrain et la psychose aussi.

Face à la situation qui devient inquiétante, il  demande la mise à disposition d’un numéro vert pour tous les ivoiriens de Chine et surtout que le plus urgent serait de les aider à sortir de Wuhan afin qu’ils se sentent en sécurité, et ce à l’instar de certains pays.

« Nous savons que le père que vous êtes ne saurait voir ses enfants être confrontés à cette situation sans être interpellé », se dit confiant Mohamed Sangaré, président des ressortissants ivoiriens en Chine.

7info


Côte d’Ivoire/Rencontre Gbagbo-Affi: la surprenante réaction de Blé Goudé

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« Je suis plus que heureux. C’est une très bonne chose. Je n’en ferai pas trop de commentaires parce que les acteurs eux-mêmes sont pas bavards là dessus. La graine a été essemencée, on attend qu’elle puisse germer. Lors de ma première interview, on m’a posé la question sur ce que je pensais de le crise au FPI, j’ai dit aux uns et aux autres que je fais confiance en Laurent Gbagbo et que le moment venu, il va prendre le taureau par les cornes… »

Puis il rajoute toujours concernant la crise au FPI..
« Je suis convaincu que le président GBAGBO va surprendre beaucoup, il prenait juste son temps pour bien maîtriser les contours de cette affaire. Je salue cette rencontre car le FPI est l’épine dorsale de notre combat… »

Les Ivoironautes

Le rapatriement des Ivoiriens de Chine non envisageable selon les autorités

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Selon une source diplomatique, des dispositions seraient en cours d’élaboration pour les ressortissants ivoiriens en Chine, où l’épidémie du Coronavirus 2019-nCov frappe actuellement. Mais leur évacuation vers la Côte d’Ivoire ne serait pas la bonne option.

Pour cause, « le délai d’évacuation du virus chinois serait au maximum deux (02) semaines, selon les autorités chinoises », fait savoir cette source diplomatique.

L’évacuation des 500 ivoiriens vivant en Chine vers la Côte d’Ivoire peut créer une situation de panique au niveau des populations résidant ici. « Imaginez-vous un instant la situation si on évacuait les 500 ivoiriens en Chine actuellement vers la Côte d’Ivoire ? », s’est-elle interrogée.

Notons qu’avant cette réaction, le président des ivoiriens en Chine avait adressé un courrier au Président de la République, Alassane Ouattara, afin qu’il se penche sur leur situation. Dans ledit courrier il décrivait la situation inquiétante dans laquelle se trouvaient, lui et ses compatriotes.

En tout cas, en à croire la source diplomatique, ils ne devraient pas s’inquiéter car les autorités ivoiriennes et leurs homologues chinois sont à pied d’œuvre pour maîtriser la situation.

« Des personnalités du Ministère des Affaires Étrangères de la Côte d’Ivoire ont eu une séance de travail avec les autorités chinoise sur la question et nous attendons le rapport de cette réunion. », précise la source.

7info

Le maire de Didiévi tient promesse vis à vis du jeune élève qui dormait dans une salle de classe

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Son histoire avait ému plus d’un sur la toile en 2019. En août 2019, par les soins du proviseur du lycée de Didiévi, les ivoiriens apprenaient que Koffi Kouakou Alain Constant, alors élève en classe de Terminale, dans son établissement, dormait dans une salle de classe. Il faisait des travaux champêtres pour subvenir à ses petits besoins. Et cela, avec la saine complicité des gardiens de l’école. Et l’élève studieux décrocha son baccalauréat !

Pour le premier patron du lycée moderne de la localité, Koffi Kouakou Alain Constant est « Un des meilleurs de sa classe sinon le meilleur » et, « mérite d’être aidé. »

Cet appel à l’aide est tombé dans les oreilles du cadre Dr Brice Kouassi. Très vite, il a envoyé un signal d’assurance à Koffi Constant. «Il (le maire) a discrètement instruit son équipe afin de prendre toutes les dispositions pour entrer en contact avec la famille du concerné Koffi Kouakou Alain », avait réagi Samuel Konan, Conseiller Municipal à Didiévi.

« Comme annoncé, le Maire de la commune de Didiévi, Dr Brice KOUASSI, a tenu sa promesse d’accompagner le courageux et studieux bachelier, KOFFI Alain Constant, dont la situation a été révélée par le Proviseur du Lycée Moderne de Didiévi » lit-on sur la page facebook du maire de Didiévi.

 « Il a réussi avec brio le test d’entrée en Méthodes Informatiques Appliquées à la Gestion des Entreprises (MIAGE) où il va acquérir une double compétence en informatique et en gestion afin d’être demain un cadre d’entreprise expert en ingénierie et en management des systèmes d’information. À Abidjan depuis le mois d’octobre 2019, Alain Constant s’est rendu au cabinet de son parrain ce dimanche 26 janvier 2020 pour lui témoigner sa gratitude », informe le Secrétaire d’Etat à l’enseignement technique et à la formation professionnelle.

« Alain Constant, crois toujours en toi et l’avenir t’appartiendra ! Saches que l’homme est le vrai boulanger de sa vie. On peut naître dans une famille très modeste et réussir demain dans la vie par la force de son travail. La Côte d’Ivoire restera toujours un pays de tous les possibles. Pour ma part, je crois en toi. Va, bats-toi, réalise tes rêves et devient la fierté de tes parents, de Didiévi et de ton pays », lui a dit le Secrétaire d’État en Charge de l’Enseignement Technique et de la Formation Professionnelle.

7info

Election présidentielle Américaine 2020 : Voici les candidats déclarés

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À quelques semaines du premier vote des primaires démocrates le 3 février 2020, le nombre de candidats est toujours impressionnant. En pleine affaire de destitution, les adversaires de Donald Trump, lui-même candidat à sa réélection, vont devoir se montrer habiles et endurants s’ils veulent aller au bout de ce marathon électoral. Voici les candidats déclarés.

  1. JOE BIDEN
    L’ancien vice-président de Barack Obama a officialisé sa candidature à l’investiture du Parti démocrate, après plusieurs mois de réflexion. «Les valeurs fondamentales de cette nation, notre rang dans le monde, notre démocratie même, tout ce qui a fait l’Amérique, est en jeu. C’est la raison pour laquelle j’annonce ma candidature à la présidence des Etats-Unis», a-t-il déclaré dans une vidéo publiée sur son compte Twitter.
    Grand favori au début de la campagne, c’est la troisième tentative de ce vétéran de la politique âgé de 76 ans, qui s’était déjà lancé dans la course aux primaires de 1988 et de 2008. Elu sénateur en novembre 1972, Joe Biden accèdera quelques années plus tard au poste de président de la commission des affaires juridiques, puis à celui de président de la commision des affaires étrangères.

Ce fils de vendeur de voitures porte le poids de nombreuses blessures du passé, notamment le décès de son fils Beau en 2015, des suites d’un cancer du cerveau.

En 2016, Joe Biden envisagait déjà de se lancer dans une candidature présidentielle, rapidement dissuadé par Barack Obama, persuadé qu’Hillary Clinton avait plus de chances de l’emporter.

  1. BERNIE SANDERS
    Après avoir disputé jusqu’au bout l’investiture démocrate à Hillary Clinton en 2016, Bernie Sanders a annoncé le 19 février qu’il serait à nouveau candidat. Il est sans conteste l’un des favoris, nombreux étant ceux qui estiment qu’il aurait pu battre Donald Trump s’il avait été le candidat démocrate.

Agé de 77 ans, le sénateur du Vermont qui défend une «démocratie socialiste», promeut la mise en place d’une couverture de santé universelle, d’une université publique gratuite ou encore d’un salaire minimum à 15 dollars (13,3 euros). Sujet d’inquiétude pour les uns, critique favorite pour les autres : en cas de victoire, Sanders aura 82 ans à la fin de son mandat en 2024.

  1. ELIZABETH WARREN
    Elle a été la première femme à se lancer dans la course à l’investiture démocrate. Le 31 décembre 2018, la sénatrice Elizabeth Warren, 70 ans, s’est présentée devant sa maison de Cambridge (Massachusetts) au côté de son mari, Bruce H. Mann, professeur à Harvard, pour annoncer sa décision.

Figure de référence du parti démocrate depuis le départ d’Hillary Clinton, elle partait avec une longueur d’avance sur ses concurrents. Au point de jouer des coudes avec Joe Biden dans les sondages.

Après avoir été professeur de droit, elle a été investie au poste de sénatrice du Massachusetts en 2013, devenant la première femme à occuper cette fonction dans cet Etat. Pourfendeuse de Wall Street, elle avait été désignée deux ans plus tard parmi les 100 personnes les plus influentes au monde par le magazine Time.

Devenue l’une des adversaires les plus remarquées de Donald Trump, elle est la cible des tweets cinglants du président américain depuis juillet 2018 en rauson de ses origines amérindiennes. Celle qui se fait surnommée «Pocahontas» par le locataire de la Maison-Blanche avait finit par publier sur son site internet un test ADN dont les résultats faisaient état «de fortes preuves de l’existence d’ancêtres amérindiens», «remontant à une période comprise entre six et dix générations».

Son programme, proche de celui de Bernie Sanders, se situe résolument à gauche de l’échiquier politique américain. Elle plaide notamment pour le contrôle des banques et de Wall Street, un système de santé universel, un salaire minimum plus élevé et la défense du climat.

  1. PETE BUTTIGIEG
    A 37 ans, il est le plus jeune des candidats déclarés, avec Tulsi Gabbard. Maire de la petite ville de South Bend (Indiana) depuis l’âge de 29 ans, Pete Puttigieg espère devenir le premier candidat investi ouvertement homosexuel.

«Nous sommes la génération qui a vécu les fusillades dans les écoles, qui a combattu dans les guerres après le 11-Septembre et nous sommes la génération qui est partie pour gagner moins que nos parents à moins que nous changions les choses», a-t-il déclaré en annonçant sa candidature, le 23 janvier 2019.

Ancien militaire, il avait notamment été déployé en Afghanistan et a été par la suite décoré pour ses services dans le contre-terrorisme.

  1. ANDREW YANG
    A 44 ans, l’entrepreneur Andrew Yang a décidé de se lancer dans la course à la présidence à la fin du mois de janvier. Son programme rappelle celui du candidat socialiste Benoît Hamon en 2017, puisqu’il propose un revenu universel de 1 000 dollars par mois pour tout Américain âgé de plus de 18 ans.

Il met également en avant la menace que représentent selon lui les évolutions technologiques pour l’emploi. «Il est clair à me yeux que les créations d’emplois ne surpasseront pas les destructions massives d’emploi liées à l’automatisation. Ces jours sont terminés», a-t-il notamment déclaré.

  1. AMY KLOBUCHAR
    La sénatrice du Minnesota, Amy Klobuchar, a déclaré sa candidature le 10 février 2019, sous la neige et par – 10°. A 58 ans, ele ne part pas favorite, mais joue sur une candidature «venue du coeur du pays» et sa proximité avec les électeurs. Son autobiographie est ainsi intitulée «sénatrice d’à côté».

La lutte contre le changement climatique, la réforme de l’immigration, en passant par les tragédies «honteuses» causées par un système d’assurance-santé inégalitaire sont autant de thèmes qu’elle a choisi d’aborder lors de son discours annonçant sa candidature.

  1. TULSI GABBARD
    Agée de 37 ans, Tulsi gabbard s’est lancée dans la course à la présidence le 12 janvier 2019, devenant la deuxième femme à avoir annoncé officiellement son intention de briguer l’investiture démocrate pour la présidentielle 2020.

Elle siège au Congrès, en tant qu’élue de Hawaii, depuis 2013. Elle fut la première américaine d’origine samoane et le premier parlementaire de confession hindouiste à entrer à la Chambre des Représentants.

Ancienne militaire, Tulsi gabbard avait été lué à l’Assemblée de hawaii dès l’âge de 21 ans, avant de s’enrolr dans la Garde nationale de l’île. Elle s’était portée volontaire lors d’un déploiement en Irak en 2005 puis en 2009 au Proche-Orient.

Lors de l’annonce de sa candidature, elle a cité comme objectifs majeurs la réforme du système de santé, du système judiciaire et la lutte contre le changement climatique.

  1. JOHN DELANEY
    Premier candidat à se déclarer, dès juillet 2017, John Delaney, 55 ans, a quitté son siège de représentant du Maryland au Congrès pour se lancer dans la course.

John Delaney se présente comme un Catholique attaché à la mission de justice sociale de l’Eglise. A la tête d’une fortune personnelle estimée à plus de 50 millions de dollars, il a été en 1995 le plus jeune dirigeant d’une entreprise côtée au New York Stock Exchange. Ce qui ne l’empêche pas de prôner une hausse des taxes sur les entreprises, afin de financer les infrastructures et la couverture santé universelle. Il souhaite également limiter les émissions de CO2 pour lutter contre le réchauffement climatique.

  1. MICHAEL BENNET
    Sénateur du Colorado, Michael Bennet, est entré dans la campagne présidentielle au début du mois de mai. Ce démocrate modéré, à la recherche du compromis, avait dû repousser le lancement de sa campagne après avoir été diagnostiqué d’un cancer de la prostate.

Depuis rétabli, ce père de trois enfants met en avant ses priorités – l’éducation, le climat, l’immigration, la santé et la sécurité nationale – tout en appelant à plus d’efforts dans le secteur de l’intelligence artificielle.

  1. TOM STEYER
    Avec une candidature plutôt tardive vis-à-vis de ses concurrents, le milliardaire américain Tom Steyer, 62 ans, a annoncé le 9 juillet qu’il rejoignait la course à l’investiture démocrate. En janvier, il avait pourtant renoncé à se lancer dans la compétition, préférant concentrer ses efforts pour destituer le président américain. Mais il a finalement changé d’avis (ou presque) à la dernière minute.

Ce donateur écologiste finance en effet une campagne très active en faveur d’une procédure de destitution contre Donald Trump depuis son arrivée à la Maison-Blanche. Le sexagénaire avait ainsi dépensé des millions de dollars de sa fortune personnelle dans des spots publicitaires appelant à se mobiliser contre le président américain.

Engagé contre le réchauffement climatique et la promotion des énergies renouvelables, le New-Yorkais promet également d’«en finir avec le contrôle de notre politique par les grandes entreprises».

  1. DEVAL PATRICK
    Ancien gouverneur du Massachussetts, admirateur de Barack Obama et ancien d’Harvard, Deval Patrick est l’un des derniers à avoir rejoint la course pour la présidentielle américaine de 2020. Seulement la stratégie semble osée. En se déclarant candidat en novembre 2019, trois mois avant le caucus de l’Iowa, il part avec un handicap de notoriété par rapport à ceux qui ont débuté leurs campagnes bien en amont.
  2. MICHAEL BLOOMBERG
    Milliardaire, ancien républicain, ancien maire de New York… Michael Bloomberg est loin d’être un inconnu dans la vie politique américaine. Ex-ami de Donald Trump, il a tardé a annoncer sa candidature pour la présidentielle de 2020. En effet, face aux sondages stagnants de Joe Biden, qu’il soutenait, il s’est finalement lancé en novembre 2019 dans la course à l’investiture démocrate en tant que centriste.

Choisissant de se financer par sa fortune personnelle et assurant qu’il ne prendra pas de salaire en cas de victoire, ses premières promesses de campagne ressemblent fortement à celles proférées par Donald Trump en 2016. Il lui faudra cependant convaincre très rapidement l’électorat démocrate s’il veut poursuivre sa course, alors que trois mois séparent l’annonce de sa candidature du premier caucus dans l’Iowa prévu le 3 février 2020. L’histoire récente prouve que le défi est particulièrement difficile, mais l’homme d’affaires ne semble pas douter de sa bonne étoile.

Depuis le début de la course à l’investiture démocrate, une dizaine de candidats démocrates ont jeté l’éponge : Richard Ojeda, ancien sénateur de Virginie-Occidentale, a considéré «ne pas avoir la capacité de rivaliser» avec les autres concurrents, tout comme Jay Inslee, gouverneur de l’Etat de Washington et Kirsten Gillibrand, sénatrice de New York.

John Hickenlooper, Bill de Blasio, Tim Ryan et Seth Moulton, n’ayant pas recueilli suffisamment de soutiens, ont été contraints d’arrêter leur campagne. Eric Swalwell, représentant de la Californie, a lui préféré se concentrer sur sa réélection au Congrès. À un mois du premier scrutin dans l’Iowa, c’est le seul candidat hispanique, Julian Castro, qui a choisi de se retirer.

Parmi les «gros noms», le premier à lâcher prise a été Beto O’Rourke, ancien représentant du Texas. Après un bon début de campagne, il a connu des difficultés de financement, et sa stratégie largement basée sur le contrôle des armes à feu n’a pas réussi à empêcher sa chute dans les sondages.

Les abandons se sont multipliés fin 2019, avec le retrait de Joe Sestak, ancien amiral de la Marine et ex-élu de la Chambre des représentants, le 1er décembre, puis celui du gouverneur du Montana Steve Bullock, le lendemain. La dernière candidate majeure à avoir abandonné la course n’est autre que Kamala Harris, première femme noire à avoir été élue sénatrice de Californie en 2016. Après un début de campagne remarqué, qui lui a permis d’atteindre 10 % des intentions de vote en juin, elle était depuis retombée dans les sondages. Elle a finalement jeté l’éponge le 3 décembre, faute de fonds suffisants pour continuer sa campagne.

Début 2020, Cory Booker et Marianne Williamson ont abandonné leur campagne avant le premier débat de l’année.

ET CHEZ LES RÉPUBLICAINS ?

C’est à Orlando, en Floride, que l’actuel président américain Donald Trump a annoncé, sans surprise, sa candidature à un deuxième mandat, le 18 juin dernier.
William F. Weld, ancien gouverneur du Massassuchetts (1991-1997), est l’un des trois Républicains a oser défier l’actuel locataire de la Maison-Blanche. Il est également membre du Parti libertarien pour lequel il a été candidat à la vice-présidence comme colistier de Gary Johnson, en 2016. Pour l’anecdote, Bill Weld est marié avec l’arrière-petite-fille de Theodore Roosevelt, Susan Roosevelt.

Il sera concurrencé dans sa tâche quasi impossible par Mark Sanford, ancien gouverneur de Caroline du Sud et Joe Walsh, ex-représentant de l’Illinois.

Avec :cnews.fr

Mali: Le général Amadou Haya Sanogo obtient la liberté provisoire

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La chambre d’accusation vient de décider de la mise en liberté provisoire de Amadou Haya Sanogo et codétenus accusés d’avoir ordonné l’assassinat de 21 Bérets rouges en 2013.

En délibéré ce matin, la chambre d’accusation de la cour d’appel de Bamako a accédé à la demande des avocats du général Amadou Haya Sanogo et ses codétenus en ordonnant leur mise en liberté provisoire.

Détenus depuis plus de deux ans, Amadou Haya Sanogo et ses codétenus sont accusés de l’assassinat de 21 bérets rouges dont les corps ont été retrouvés dans un charnier à Diago non loin de la base de la junte que dirigeait Amadou Haya Sanogo. A noter qu’à deux reprises les autorités ont tenté de juger l’affaire sans y parvenir.

atoo.ci

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