L’Union interparlementaire (UIP) et le Parlement français ont organisé, les 5 et 6 décembre derniers à Paris, une réunion visant à adopter un document final et à approuver un plan d’action parlementaire sur les changements climatiques «à l’appui de mesures mondiales proposant des solutions pour réduire les émissions de gaz à effet de serre et lutter contre les changements climatiques». Ça, tout le monde peut le lire sur le Net. Ce que tout le monde ne sait pas, c’est que, à l’occasion, Chériff Sy et Guillaume Soro se sont vus.
Certains lecteurs savent que Mounafica a ses satellites espions un peu partout. Quand il le faut, il peut cacher une caméra là où l’on ne l’imagine pas. C’est ce qui s’est passé récemment à Paris. Lors de la réunion et parmi les 500 délégués, la caméra a effectué un balayage panoramique. Puis elle a fait un arrêt sur image sur le président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Guillaume Soro, et le président du Conseil national de la Transition du Burkina, Chériff Sy. Vite, un micro espion s’est rapproché pour capter les échanges entre les deux personnalités. Voici le son (authentique) qu’il a enregistré:
– «C’est Guillaume Soro.»
– «Je sais. Et après?» réponse et fin de conversation.
La toile se délecte d’un son (le Premier ministre Zida l’a authentifié) de conversation que Guillaume Soro et le général Djibrill Bassolé aurait eue pour mettre fin au processus de Transition au Burkina, dans le feu de l’action du coup d’Etat du général Diendéré qui était en train de prendre de l’eau.
Guillaume Soro aurait dit à Djibrill Bassolé que lorsque cette affaire allait finir (coup d’Etat réussi), il fallait qu’il accepte de lui livrer le nommé Sy (Chériff Sy). Est-ce une manière de se présenter à Chériff qu’il pense ne pas le connaître ? En tout cas, cette démarche du bandit a trouvé une réplique cinglante du bandit-chef. Une façon de dire: je sais que c’est toi Guillaume Soro. Et après ? Que peux-tu me faire ?
D’autre part, et là c’est La Lettre du Continent qui le révèle ce jour 7 décembre (22ème anniversaire du décès du Vieux Houphët-Boigny), la juge Sabine Khéris a lancé, à Paris, un mandat d’arrêt international le 5 décembre 2015 à l’encontre de Guillaume Soro. «La juge tente depuis plusieurs mois d’entendre le président de l’Assemblée nationale ivoirienne dans le cadre d’une plainte…» déposée par Michel Gbagbo en 2012. Et «selon les informations de La Lettre du Continent, plusieurs enquêteurs et policiers se sont rendus au domicile familial de Guillaume Soro (dans la région parisienne) tôt dans la matinée du 7 décembre. Celui-ci n’était pas présent».
Mounafica, tout œil tout ouïe!
lesechosdufaso.net