Le sondage qui confirme la très mauvaise passe de Sarkozy/
Tandis que l’ancien chef de l’Etat perd brutalement 13 points d’opinion favorables auprès des sympathisants de la droite et du centre, le Président François Hollande continue lui aussi de s’enfoncer au plus bas, d’après un sondage BVA publié vendredi.
La popularité de François Hollande retrouve son plus bas niveau depuis son entrée en fonction avec 18% (-1) seulement de bonnes opinions, et Alain Juppé reprend l’ascendant sur Nicolas Sarkozy, en net recul, auprès des proches de LR, selon un sondage BVA publié vendredi.
A gauche, Hollande s’enlise
Avec 80% (+1) de mauvaises opinions, le chef de l’État reste enlisé dans l’impopularité à sept mois de l’élection présidentielle. Son image reste positive par rapport au mois de juillet auprès des seuls sympathisants PS, mais elle se dégrade également, avec 54% (-5) d’opinions positives, selon cette enquête pour Orange.
Manuel Valls voit pour sa part sa cote s’améliorer légèrement, avec 26% (+2) de bonnes opinions contre 72% (-3) d’avis contraire. La politique du gouvernement n’est jugée “juste” que par 20% (-1) des personnes interrogées et “efficace” par seulement 12% (-2).
Chute brutale de Sarkozy
Alain Juppé conforte sa position en tête du classement des personnalités dont les Français souhaitent qu’ils aient “davantage d’influence”, avec 47% (+5) de réponses positives, devant Emmanuel Macron (44%, +3), Bruno Le Maire (34%, +4) et Nathalie Kosciusko-Morizet (30%, +4). François Bayrou perd 3 points à 30%, Arnaud Montebourg en gagne 3 à 29%, Jean-Luc Mélenchon 3 à 26%, et Nicolas Sarkozy en perd 5 à 19%.
Si Alain Juppé est en léger recul auprès des seuls proches des Républicains (67%, -1), Nicolas Sarkozy (57%, -12) chute brutalement auprès de cette tranche de l’électorat. L’ancien chef de l’État perd 13 pts à 35% auprès des sympathisants de la droite et du centre.
Emmanuel Macron est pour sa part plébiscité à droite, avec 66% (+7) d’opinions favorables, ce qui le place devant Alain Juppé (65%, +1).
Enquête réalisée en ligne du 27 au 28 septembre auprès d’un échantillon de 1.305 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas.
(Avec AFP)