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CPI /Procès -Voici pourquoi Gbagbo accuse Joël N’guessan de menteur/Les preuves

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Joel N'Guessan2

Joël N’guessan a encore menti: Voici le courrier de l’Armée qui interdisait la marche subversive de l’opposition politico-armée en 2004

Lors de sa déposition devant la cour hier lundi 27 juin 2016, Joël N’guessan, le porte-parole du RDR a donné plusieurs fausses informations. L’une d’entre elles faisait référence à la prétendue réquisition de l’armée par le président Gbagbo pour mater une marche de protestation pacifique organisée par le RHDP le jeudi 25 mars 2004. Monsieur N’guessan a nême insisté pour faire savoir que les miliciens du mouvement rébelle MPCI étaient restés dans leur fief à Bouaké.

Le moins que l’on puisse dire c’est que Joël N’guessan a encore fait du faux. Car s’il est vrai que ladite manifestation a été annoncée par voie de presse, il est tout aussi avéré que celle-ci a été organisée en collaboration avec le MPCI, le mouvement des rébelles. Le RHDP et ses alliés rébelles du MPCI ont indiqué dans leur communiqué de presse que la destination finale de leur marche de protestation était la Place de la République, c’est à dire à quelques mètres seuelement du Palais présidentiel. C’est d’ailleurs cette proximité du lieu final de la marche à laquelle prenait part des rébelles armés avec le Palais présidentiel qui a poussé l’armée nationale à décreter le Plateau ‘’zone rouge’’ afin d’éviter tout débordement dont les conséquences pourraient être dommageable pour l’institution présidentielle.

Ci-dessous la décision prise par l’armée à cette époque.

L’armée décrète le Plateau ‘’zone rouge’’

Les rebelles du MPCI et leurs alliés ont annoncé, par voie de presse, l’organisation d’une marche de protestation, le jeudi 25 mars 2004 avec leur destination finale, la Place de la République, à quelques mètres du Palais présidentiel.

Monsieur le ministre de la Sécurité, nous tenons à attirer respectueusement votre attention sur le fait que le MPCI, qui est un mouvement rebelle et non un parti politique ou une Ong, n’a pas encore désarmé et n’a pas encore accepté la proclamation de la fin de la guerre. De ce fait, toute manifestation des rebelles en zone libre est un acte de déstabilisation.

Par conséquent, nous considérons la marche des rebelles à Abidjan comme une deuxième attaque contre notre pays, la Côte d’Ivoire.

Ainsi, le Commandant de la Garde républicaine et le Commandant du Groupe de sécurité présidentielle dont la mission est d’assurer la sécurité du Chef de l’Etat, des hautes autorités de l’Etat ainsi que des édifices et des bâtiments nationaux (CI, article 2 du décret n° 90 – 191 du 28 février 1990 portant création de la Garde républicaine et le décret n° 95 – 625 du 9 août portant création du GSPR), s’opposeront avec tous les moyens réunis au rassemblement des rebelles sur la Place de la République. En outre, ils entendent prendre toutes les dispositions de combat du temps de guerre, car ce rassemblement est une première étape à un assaut sur le palais qui a toujours été l’objectif majeur des rebelles. De ce fait, sera déclarée zone rouge la zone ci-dessous délimitée :

  • Au nord : la zone définie par la voie partant du cercle des rails, passant par la radio jusqu’au carrefour Chardy.
  • Au Sud : la ligne passant par le sud des deux ponts.
  • A l’est : le boulevard lagunaire (du carrefour Chardy jusqu’au sud du pont De Gaulle)
  • A l’ouest : le boulevard de la Carena (du garage central de la présidence au sud du pont Houphouët-Boigny).

Tout manifestant qui oserait s’y aventurer sera considéré comme combattant ennemi et traité comme tel sans sommation.

Tout en vous priant monsieur le ministre, de porter ces mesures à la connaissance des différents chefs de cette coalition pour qu’ils prennent toutes leurs dispositions le jour de la marche.

Nous vous prions de bien vouloir accepter l’expression de nos profonds respects.

Fait à Abidjan le 18 mars 2004.

Lieutenant-colonel Dogbo_Blé_Bruno

Commandant de la garde républicaine

Lieutenant-colonel Ahouma_Brouha_Nathanaël

Commandant du groupe de sécurité présidentiel.

Dire donc que les rébelles du MPCI n’étaient pas censés prendre part à la marche de protestion du jeudi 25 mars 2004, c’est faire une déclaration mensongère.

eburnienews


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